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Yémen: à Saana, l’esprit du ramadan est là, mais le cœur n’y est pas

mai 16, 2018

Un marché de la capitale yéménite Sanaa, à quelques jours du début du ramadan. Photo prise le 12 mais 2018 / © AFP / MOHAMMED HUWAIS

Dans la capitale yéménite Sanaa contrôlée par des rebelles, les produits alimentaires abondent à la veille du ramadan, mais les acheteurs sont rares du fait de la flambée des prix liée à la guerre.

« Le chiffre d’affaires (du début du ramadan) n’est pas bon car les gens donnent la priorité aux produits de première nécessité », indique à l’AFP Ali Saleh, un vendeur de dattes au marché de Sanaa.

Ce fruit est spécialement consommé pendant le ramadan, mois de jeûne musulman qui commence jeudi au Yémen, où la guerre ne connaît pas de répit.

Ce conflit oppose les forces gouvernementales aux Houthis, rebelles soutenus par l’Iran qui se sont emparés de la capitale en 2014. Il a connu une escalade en 2015 quand l’Arabie saoudite a pris la tête d’une coalition militaire pour venir en aide au gouvernement.

Cette guerre, relativement oubliée, a fait près de 10.000 morts, plus de 55.000 blessés et provoqué ce que les Nations unies qualifient de « pire crise humanitaire du monde ».

Quelque 22 millions de Yéménites sont affectés par le conflit avec une malnutrition généralisée, des risques d’épidémie et même de famine dans certaines régions.

Cependant, pour les habitants de Sanaa, il n’est pas question de renoncer à célébrer le mois du ramadan, fait de privations dans la journée, mais de grandes consommations de produits alimentaires le soir.

– Cartes d’approvisionnement –

Dans le souk du vieux Sanaa, les produits ne manquent pas, mais les prix font hésiter plus d’un chaland.

« Les prix à la veille de ce ramadan sont très élevés et ne correspondent pas aux revenus des gens, notamment ceux qui ont des cartes d’approvisionnement », se lamente un habitant de la capitale, Abdallah Mofaddal.

Faute de pouvoir payer les salaires de nombreux fonctionnaires, l’administration rebelle leur distribue des cartes d’approvisionnement qui leur permettent d’obtenir des produits de première nécessité.

« Il n’y a pas d’argent, les salaires ne sont pas versés et il faut qu’ils (les Houthis) donnent un peu d’argent pour le ramadan », ajoute-t-il.

Devant un étal, un autre habitant répète la même complainte.

« La situation est très mauvaise, les salaires n’ont pas été versés depuis huit mois. On est entre les mains de Dieu. Les prix n’ont cessé d’augmenter, tout augmente chaque jour », déclare Ahmed al-Oqabi.

Le prix du sac de 40 kg de riz a augmenté d’un tiers en quelques jours et celui du sac de 50 kg de sucre de 25%, déplorent des résidents de Sanaa.

Les convois de transporteurs de produits alimentaires se font racketter à des points de contrôle tenus à travers le pays soit par des rebelles, soit par des militaires gouvernementaux, et ces transporteurs répercutent les sommes soustraites sur les prix des denrées, expliquent des habitants.

– Pain et café –

De nombreux civils restent dans une situation extrêmement précaire et ne savent pas de quoi sera fait ce ramadan. C’est la cas d’une veuve de guerre, Jeta al-Sabri, mère de quatre fillettes dans l’attente d’une aide sociale qui ne vient pas.

« J’ai vendu ma bonbonne de gaz pour payer le loyer. Je n’ai plus de quoi cuisiner, je n’ai plus de farine, je n’ai plus de riz, et il ne me reste plus que mes filles, rien de plus », égrène-t-elle.

Les fillettes, au regard espiègle, se partagent un bout de pain qu’elles avalent avec des gorgées de café.

Jeta al-Sabri a perdu son mari à Taëz, grande ville du sud-ouest encerclée par les rebelles Houthis. Elle s’est réfugiée à Sanaa, où sa survie dépend d’une aide sociale qui tarde à se matérialiser.

Le ramadan est traditionnellement une période de piété et de prière. Dans la longue histoire des conflits opposant des musulmans, des trêves y étaient instaurées. Mais rien n’indique que le conflit au Yémen baissera d’intensité pendant ce mois sacré.

Romandie.com avec (©AFP / 16 mai 2018 15h36)                

Arrivée des premières aides à l’aéroport de Saana depuis 3 semaines

novembre 25, 2017

Déchargement de cartons de vaccins à l’aéroport de Sanaa, le 25 novembre 2017 / © AFP / MOHAMMED HUWAIS

Un avion chargé d’aide humanitaire affrété par l’Unicef a atterri samedi à Sanaa, pour la première fois depuis le renforcement début novembre d’un blocus imposé par la coalition sous commandement saoudien au Yémen.

Cette coalition militaire est intervenue au Yémen en mars 2015 pour stopper la progression des rebelles yéménites Houthis face aux forces gouvernementales.

Elle avait imposé un blocus total au Yémen après le tir le 4 novembre d’un missile balistique par les rebelles en direction de l’Arabie saoudite. L’engin avait été intercepté au dessus de l’aéroport international de Ryad.

Après des appels pressants de l’ONU, la coalition avait annoncé mercredi la réouverture du port de Hodeida (ouest) et de l’aéroport de Sanaa, tous les deux contrôlés par les rebelles, pour l’aide humanitaire.

Samedi matin, 1,9 million de vaccins sont parvenus dans la capitale yéménite, a indiqué sur Twitter la représentante de l’Unicef au Yémen, Meritxell Relano.

Selon l’Unicef, ces vaccins doivent servir a protéger 600.000 enfants contre la diphtérie, une maladie en progression au Yémen.

La diphtérie est venue s’ajouter à une épidémie de choléra. Entre le 27 avril et le 8 novembre, l’OMS a enregistré 913.741 cas suspects de choléra et 2.196 décès liés à cette maladie, même si le nombre de cas est en diminution depuis plusieurs semaines.

Le photographe de l’AFP a constaté sur le tarmac de l’aéroport des piles de cartons remplis de vaccins.

Trois autres avions affrétés par le Programme alimentaire mondial (PAM) et le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) ont également atterri samedi à Sanaa avec à bord des travailleurs humanitaires.

« Je confirme que notre avion a atterri ce matin à Sanaa », transportant du personnel, a indiqué à l’AFP la porte-parole du CICR pour le Moyen-Orient Iolanda Jaquemet.

Un porte-parole du PAM a indiqué qu’un bateau transportant de l’aide attendait encore l’autorisation d’entrer dans le port de Hodeida.

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le conflit au Yémen a fait, depuis l’intervention de la coalition militaire arabe, plus de 8.750 morts et 50.600 blessés, dont de nombreux civils.

Le pays connaît « la pire crise humanitaire de la planète », selon l’ONU qui a averti que sept millions de Yéménites se trouvent au bord de la famine en raison de la poursuite du conflit.

Réagissant à l’arrivée des premières aides, un responsable de l’Autorité de l’aviation civile dépendante des rebelles houthis a réclamé la réouverture de l’aéroport de Sanaa à tous les vols civils et humanitaires, estimant que les quantités délivrées ce samedi étaient insuffisantes.

Dans une déclaration sur la chaîne al-Massira proche des rebelles, leur chef Abdel-Malek al-Houthi a appelé ses partisans à rester mobilisés face à toute « nouvelle escalade saoudienne ».

La guerre au Yémen oppose les forces gouvernementales du président Abd Rabbo Mansour Hadi, qui ont été chassées en septembre 2014 de Sanaa, aux rebelles Houthis, issus de la minorité zaïdite (branche du chiisme).

Romandie.com avec(©AFP / 25 novembre 2017 16h20)                

Yémen: la coalition dirigée par Ryad bombarde le ministère de la Défense à Saana

novembre 10, 2017

Des Yéménites recherchent des victimes après un raid aérien meurtrier sur Saada, le 1er novembre 2017 / © AFP/Archives / STRINGER

La coalition dirigée par l’Arabie saoudite a mené vendredi soir deux raids aériens contre le ministère de la Défense à Sanaa, capitale du Yémen en guerre contrôlée par les rebelles, ont rapporté des témoins.

Aucune victime n’a été signalée dans l’immédiat.

Des avions survolaient toujours Sanaa à la suite de ces frappes, a-t-on ajouté de même source.

La chaîne de télévision des rebelles Houthis, al-Masirah, a également fait état de deux frappes aériennes.

La coalition, qui intervient au Yémen depuis 2015, avait déjà ciblé le ministère de la Défense en y faisant d’important dégâts mais ces nouvelles frappes interviennent alors que les tensions se multiplient entre l’Arabie saoudite et son rival iranien, qui soutient les rebelles Houthis.

Lundi, la coalition menée par Ryad a renforcé son blocus aérien, terrestre et maritime contre le Yémen après avoir intercepté dans le secteur de l’aéroport international de Ryad un missile balistique tiré par les rebelles yéménites.

Les Houthis ont menacé de riposter à ce durcissement du blocus par des tirs de missiles contre les aéroports et les ports saoudiens et émiratis, exacerbant encore la tension entre Ryad et Téhéran.

De son côté, l’ONU a réclamé la fin du blocus devant « la situation humanitaire catastrophique » au Yémen, menacé de « la plus grande famine » des dernières décennies.

Depuis mars 2015, Ryad est à la tête d’une coalition de pays sunnites aidant les forces gouvernementales yéménites dans leur guerre contre les Houthis, maîtres de la capitale yéménite depuis septembre 2014.

Le conflit a fait plus de 8.650 morts et quelque 58.600 blessés, dont de nombreux civils, et provoqué « la pire crise humanitaire au monde », selon l’ONU.

Romandie.com avec(©AFP / 10 novembre 2017 22h46)

Yémen: des dizaines de morts et blessés dans des raids aériens de la coalition arabe à Sanaa

octobre 8, 2016

Sanaa – Des dizaines de personnes ont été tuées ou blessées samedi au Yémen dans des raids aériens menés par la coalition arabe qui soutient les forces gouvernementales, ont annoncé les rebelles chiites Houthis sur leur site Sabanews.net.

Des avions de la coalition ont mené leurs raids contre une salle dans la capitale, contrôlée par les rebelles, où plusieurs personnes étaient réunies en milieu d’après-midi pour présenter leurs condoléances pour la mort du père du ministre de l’Intérieur, Jalal al-Rouichène, a ajouté Sabanews.net.

Des dizaines de citoyens sont tombés en martyrs ou ont été blessés dans cette attaque de l’aviation (…) saoudo-américaine, ont poursuivi les rebelles sur leur site, en référence à la coalition arabe sous commandement saoudien, qui opère au Yémen depuis plus de 18 mois.

Ils n’ont cependant pas précisé si M. Rouichène ou d’autres personnalités étaient présentes au moment de l’attaque.

Le général Jalal al-Rouichène, qui avait été nommé ministre de l’Intérieur par le président Abd Rabbo Mansour Hadi, est resté en poste après que les Houthis ont conquis la capitale Sanaa en septembre 2014 dans le cadre de leur coup de force contre M. Hadi, aujourd’hui exilé en Arabie saoudite.

Aucune indication n’a pu être obtenue dans l’immédiat sur le nombre exact des personnes tuées ou blessées.

Romandie.com avec(©AFP / 08 octobre 2016 16h20)

Le président du CICR évoque une situation « catastrophique » au Yémen

août 11, 2015

Le président du Comité international de la Croix-rouge (CICR) Peter Maurer a déploré mardi une situation humanitaire « catastrophique » au Yémen, au terme de trois jours sur place. Sur le terrain, les forces loyalistes poursuivent leurs avancées vers Sanaa.

M. Maurer a plaidé à la fois pour que des denrées alimentaires d’urgence, de l’eau et des médicaments puissent être acheminés librement et pour que les belligérants entament des négociations de paix.

« La situation humanitaire est tout simplement catastrophique. Toutes les familles au Yémen ont été touchées par le conflit », a-t-il souligné, cité dans un communiqué du CICR. « Le monde doit ouvrir les yeux sur ce qui est en train de se passer », a-t-il affirmé.

Le conflit a fait depuis mars plus de 4300 tués et des milliers de blessés, selon un bilan de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) publié mardi. Au total, 21 millions de personnes ont besoin d’aide ou de protection et 1,3 million de Yéménites ont été déplacés, selon l’ONU.

« Le Yémen s’effondre »
La crise politique s’est transformée en guerre au mois de mars, lorsque les forces Houthies, qui s’étaient auparavant emparées de la capitale Sanaa, ont contraint le président, Abd-Rabbou Mansour Hadi, à s’exiler en Arabie saoudite.

Au même moment, l’Arabie saoudite a constitué autour d’elle une coalition et entamé une campagne de bombardements destinée à favoriser le retour du président et à enrayer l’avancée des Houthis, alliés de l’Iran. Les rebelles ont depuis enregistré plusieurs revers, à commencer par la perte d’Aden, la grande ville portuaire du sud du pays.

« Les effets combinés des violents combats et des restrictions sur les importations ont des conséquences dramatiques sur la santé. Les installations sanitaires ont été massivement attaquées », selon le président du CICR. « Tout ça ne peut pas continuer. Le Yémen s’effondre. Il faut en urgence permettre la circulation libre de bien vers et à l’intérieur du pays. (…) Il faut en faire davantage », peut-il également être lu dans le communiqué.

Cri d’alarme de l’ONU
Depuis le mois de janvier, le CICR – l’une des dernières organisations humanitaires internationales encore présentes au Yémen – a permis de donner de l’eau à plus de deux millions de personnes et des denrées alimentaires ainsi que d’autres biens de première nécessité à plus de 100’000 habitants du pays, précise le communiqué.

M. Maurer avait rencontré samedi à Sanaa des responsables de l’administration mise en place par les Houthis dans la capitale. A Aden, il a échangé lundi sept militants sudistes opposés à la rébellion chiite contre sept combattants rebelles, ont souligné des responsables Houthis. Il s’est entretenu avec des blessés à l’hôpital et des personnels médicaux.

A Genève, le rapporteur des Nations Unies sur le droit à la nourriture a lancé mardi un cri d’alarme sur l’aggravation rapide du niveau de malnutrition au Yémen.

« La situation concernant les enfants est particulièrement alarmante, des rapports indiquent que 850’000 souffrent de malnutrition sévère, un chiffre dont on attend qu’il atteigne 1,2 million dans les prochaines semaines si le conflit persiste au niveau actuel », déclare dans un communiqué Hilal Elver.

Ville récupérée par les loyalistes
« Alors que l’escalade du conflit continue, plus de 12,9 millions de personnes survivent maintenant sans un accès adéquat à des aliments de base », dit encore le rapporteur des Nations Unies.

Sur le terrain, des forces fidèles au président en exil se sont emparées mardi d’une ville à une centaine de km au sud de la capitale Sanaa, contrôlée par les rebelles chiites Houthis, ont souligné des sources militaires loyalistes.

La prise de la ville d’Outmah constitue un nouveau succès pour les forces progouvernementales, qui ont repris depuis le 17 juillet quatre provinces du sud du pays aux insurgés. Des combats avaient lieu encore à 25 km au nord de Sanaa.

Romandie.com

L’ONU évacue son personnel étranger au Yémen

mars 28, 2015

Les Nations unies ont entrepris d’évacuer leur personnel étranger de Sanaa, la capitale du Yémen, en raison de l’aggravation des conditions de sécurité, a-t-on appris samedi de source onusienne. Plus de 100 employés sont en route vers l’aéroport.

Ils vont être déplacés dans plusieurs pays, dont la Jordanie. L’offensive aérienne lancée par l’Arabie saoudite avec le soutien d’alliés sunnites contre les miliciens chiites Houthis est entrée dans son troisième jour.

Après s’être assurés en septembre le contrôle de Sanaa, les Houthis, soutenus par l’Iran, menaçaient de prendre Aden où s’est réfugié le mois dernier le président Abd-Rabbou Mansour Hadi.

La question yéménite va dominer le sommet annuel de la Ligue arabe qui vient de commencer à Charm el-Cheikh, en Egypte. Outre le président Hadi, arrivé vendredi dans la station balnéaire sur la mer Rouge, le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon y est attendu.

Romandie.com

Yémen : au moins 142 morts dans des attentats contre deux mosquées revendiqués par l’EI

mars 20, 2015

Une mosquée de Sanaa après les attentats du 20 mars.
Une mosquée de Sanaa après les attentats du 20 mars. © Mohammed Huwais/AFP

Au moins 142 personnes ont péri lors de la grande prière du vendredi dans un triple attentat suicide contre deux mosquées à Sanaa. L’Etat islamique a revendiqué les attaques.

Il s’agit des premières attaques revendiquées par l’EI au Yémen. Le triple attentat contre deux mosquées, qui a fait au moins 142 morts et des centaines de blessés vendredi 20 mars à l’heure de grande prière, est aussi l’attaque la plus sanglante depuis la prise de la capitale du Yémen par les miliciens chiites Houthis fin janvier.

Dans un communiqué signé d’une branche de l’EI au Yémen, le groupe jihadiste assure que ces attaques ne sont que « la partie émergée de l’iceberg » et que d’autres suivront contre les Houthis.

L’EI évoque l’implication de cinq kamikazes: quatre d’entre eux se sont fait exploser dans les deux mosquées de Sanaa et le cinquième à Saada.

Mosquées fréquentées par les Houthis chiites

Pendant la prière hebdomadaire de midi, un kamikaze s’est fait exploser à la mosquée Badr, dans le sud de Sanaa, suivi d’un autre à l’entrée de ce même lieu de culte au moment où les fidèles prenaient la fuite. Un troisième kamikaze a attaqué une mosquée du nord de la capitale. Les attentats se sont produits quasiment au même moment.

Ces deux mosquées sont fréquentées par les Houthis et parmi les morts figure Al-Mourtada ben Zayd al-Muhatwari, l’imam de la mosquée Badr, un important responsable religieux de la milice.

Un quatrième attentat sans victime à Saada

Un quatrième attentat suicide a eu lieu à Saada, bastion des Houthis dans le Nord, où un kamikaze s’est fait exploser devant une mosquée mais sans faire de victime, les forces de sécurité l’ayant empêché d’y pénétrer.

Évacuation du président Hadi jeudi

Jeudi, le président Abd Rabbo Mansour Hadi réfugié à Aden depuis la prise de la capitale par les miliciens houthis, a dû être évacué vers un « lieu sûr » après un raid aérien contre son palais et des combats entre ses forces et celles d’un général rebelle, Abdel Hafez al-Sakkaf, qui avait refusé un ordre de limogeage du chef de l’État.

Les troupes fidèles au président ont ensuite repris le contrôle d’Aden et Hadi, qui avait dénoncé « l’échec d’une tentative d’un putsch », est de nouveau apparu en public en effectuant la prière du vendredi dans une mosquée de la ville.

La situation était calme vendredi à Aden où les forces pro-Hadi ont renforcé leur contrôle, en multipliant les barrages routiers, selon l’AFP.

Jeuneafrique.com