Posts Tagged ‘Saddam Hussein’

Bus bombardé à Donetsk: les rebelles exhibent des prisonniers ukrainiens devant la foule

janvier 22, 2015

Donetsk (Ukraine) – Une vingtaine de soldats ukrainiens, prisonniers des rebelles séparatistes prorusses, ont dû défiler sous les quolibets de la population depuis l’aéroport de Donetsk jusqu’au lieu où le bombardement d’un trolleybus a fait treize morts jeudi matin et où ils ont été exhibés devant la foule en colère.

Pendant près de 10 minutes, les prisonniers ont été contraints de se tenir à genoux sur le trottoir, quelques dizaines d’habitants de Donetsk les entourant et leur jetant des morceaux de verre ou divers objets depuis les fenêtres des immeubles environnant, a constaté une journaliste de l’AFP présente sur place.

La plupart des prisonniers, qui portaient des vêtements civils, présentaient des traces de blessures, avec notamment des bandages ou des hématomes au niveau du visage.

Le président de la République populaire autoproclamée de Donetsk, Alexandre Zakharchenko, assistait à la scène.

Il faut les punir comme Saddam Hussein, ce sont des assassins. Ils ont tués nos enfants, a réagi Zina, une retraitée. Ils ne savent plus ce que c’est de sortir dans la rue sans avoir peur.

Une autre retraitée, Liouda, présentait plus de compassion. J’ai honte de ce qui se passe. J’ai pitié pour eux, ce sont des victimes de Porochenko (le président ukrainien, ndlr), a-t-elle déclaré à l’AFP, les larmes aux yeux.

L’Ukraine et les séparatistes prorusses se rejettent la responsabilité du bombardement jeudi matin d’un trolleybus, qui stationnait dans un quartier éloigné de la ligne de front. Treize personnes ont été tuées et une dizaine d’autres blessées dans ce bombardement, qui est l’attaque la plus meurtrière contre des civils depuis la signature des accords de paix de Minsk en septembre.

Romandie.com avec(©AFP / 22 janvier 2015 13h49)

L’armée irakienne a repris le village natal de Saddam Hussein

juillet 4, 2014

Les forces gouvernementales irakiennes ont réussi à chasser les insurgés sunnites du village natal de l’ancien dictateur Saddam Hussein près de Tikrit, rapportent les médias officiels et des habitants.

L’armée irakienne, appuyée par des miliciens chiites et des hélicoptères, a repris le village d’Al Aouja, à 13 km au sud de Tikrit. Les combats ont duré une heure et ont fait trois morts dans les rangs des insurgés, a précisé un policier du village.

L’armée, qui tente de reprendre un peu du territoire perdu le mois dernier lors de l’offensive des djihadistes de l’État islamique (ex-EIIL, État islamique en Irak et au Levant) et de leurs alliés sunnites, assure désormais contrôler totalement la route entre Tikrit et Samarra.

Les habitants majoritairement sunnites des villages de la région sont favorables aux insurgés.

L’armée « nettoie » le village

À Al Aouja, où Saddam Hussein a été inhumé après avoir été exécuté par pendaison en 2006, la maison d’un des principaux chefs de la tribu de l’ancien dictateur a été incendiée, a déclaré un témoin à Reuters. Il n’a pas précisé qui était responsable de cet incendie.

Selon Kassim Atta, porte-parole militaire du Premier ministre chiite Nouri al Maliki, cité par la télévision d’État, 30 insurgés sunnites ont été tués pendant le « nettoyage » du village par l’armée. Ce chiffre n’a cependant pas été confirmé.

Le village était en grande partie contrôlé depuis le mois dernier par l' »Armée de Naqshbandi », constituée d’ex-officiers de l’armée irakienne et d’anciens membres du parti Baas de Saddam Hussein dont l’alliance avec les djihadistes commence à se craqueler.

En revanche les combattants de l’État islamique et leurs alliés tenaient toujours la ville de Tikrit, après l’échec d’une opération de reconquête des forces gouvernementales la semaine dernière.

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Les insurgés progressent tandis que Washington appelle à la paix

juin 22, 2014

Des activistes irakiens ont pris le contrôle du poste-frontière d’Al Walid, dans la province d’Anbar à la frontière avec la Syrie, a-t-on déclaré de source proche des services de sécurité. Au Caire, le secrétaire d’État américain John Kerry a appelé les dirigeants irakiens à dépasser les divisions confessionnelles.

Il a assuré que son pays n’était « pas responsable » de la crise provoquée par l’offensive fulgurante d’insurgés sunnites et ne cherchait pas à « choisir » un leader pour l’Irak.

Même s’ils n’ont pas formellement réclamé la démission de Nouri al-Maliki, les États-Unis, qui ont mené en 2003 l’invasion ayant renversé Saddam Hussein, ne ménagent pas leurs critiques contre le Premier ministre chiite, accusé d’avoir amplifié les divisions entre confessions.

Les jihadistes de « l’État islamique en Irak et au Levant (EIIL) portent une idéologie prônant la violence et la répression. C’est une menace non seulement pour l’Irak mais aussi pour la région toute entière (…). Nous sommes à un moment critique où nous devons exhorter les dirigeants irakiens à dépasser les considérations confessionnelles et à parler à tous », a estimé M. Kerry.
Désir de Washington

« Les États-Unis ne cherchent pas à sélectionner ou choisir quiconque (…). C’est au peuple irakien de choisir ses dirigeants », a-t-il martelé, estimant que son pays n’était « pas responsable » du fait que l’Irak soit désormais au bord du chaos.

Cependant, Washington « aimerait voir le peuple irakien se trouver une direction prête à représenter tout le peuple irakien », a déclaré M. Kerry, alors que des pourparlers sont en cours depuis les élections de fin avril pour former une coalition.

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