Posts Tagged ‘sage’

Un livre sur la cuisse

mai 13, 2021

Un livre ouvert sur la cuisse

Est un moment chargé de délices

Permettant de savourer l’intrigue

Avec les ingrédients de la langue

Pour le bonheur secret de la création

Prenant le temps d’offrir la satisfaction

À l’œuvre conçue dans un esprit monastique

Qui nous invite avec des mots sympathiques

En réfléchissant sur le rôle des personnages

Lorsque notre regard se promène entre les lignes

Nous descendons les paragraphes comme la montagne

Au gré du sourire qui irradie le visage du sage

Bernard NKOUNKOU

Méfiance de météore

février 15, 2013

  

Audace de malin

Ruse de félin

L’argent ne remplace pas une vie humaine

Malgré les victoires à la chaîne

La gloire escabeau de l’âge

Tombe à la culbute du sage

Dans la faute du champion

La sanction éteint les lampions

Sévère est l’appréciation du doute

Retrait les contrats à la moindre faute

Dans l’effritement de la confiance

La lumière du météore est une méfiance.

 

Bernard NKOUNKOU

La vie sans toi

octobre 29, 2012

 

Sans toi dans la nuit la vie est maussade

Car tu me procures un plaisir de salade

Dans la beauté de ton sourire guimauve

Sage comme un bouquet de lilas mauves

Quand j’étends mes bras sans limites

Et que je veux toucher ton corps qui m’irrite

Je te vois dès lors présente dans les nuages

Au pied du château sans remue-ménage

Mais aussi au-dessus du clocher de l’église

Avec ton sourire de jeunesse sans chemise.

 

Bernard NKOUNKOU

Mali : quand Soumaïla Cissé et IBK rencontrent le capitaine Sanogo

mars 26, 2012

Les deux leaders politiques maliens Ibrahim Boubacar Keïta  (RPM) et Soumaïla Cissé (URD) ont rencontré séparément Amadou Haya Sanogo, le  leader de la junte qui a renversé le président Amadou Toumani Touré. Voici ce  qu’ils assurent avoir dit au capitaine putschiste.

Soumaïla Cissé, président de l’Union pour la république et  la démocratie (URD)

« J’étais à Kati ce lundi matin pour répondre à une convocation du capitaine  Sanogo. Je lui ai dit clairement ceci : nous sommes contre le coup d’État. Il y a des problèmes urgents dans ce pays.  Les militaires ont la responsabilité de la sécurité intérieure – et fort à faire  avec toute la casse à Bamako – et il y a aussi la sécurité au  Nord qui relève de leur compétence. Nous exigeons le respect de la Constitution.  Nous demandons l’ouverture des frontières et la libération des camarades  emprisonnés arbitrairement (ministres et membres du gouvernement, leaders  politiques).

Nous sommes dans un pays démocratique, et dans un pays démocratique, il y a  des voies et des moyens d’accéder au pouvoir. Le monde a changé et il ne peut  plus accepter de tels actes. S’ils [les putschistes, NDLR] aiment le Mali, nous  aussi nous l’aimons. Ils disent leur vérité, nous aussi nous disons la nôtre car  nous sommes tous maliens.

Et la vérité, c’est qu’aujourd’hui si nous coupons avec la communauté  internationale, demain il n’y aura plus à manger à Bamako, et il n’y aura plus  de carburant non plus. La sécheresse au Sahel va s’aggraver et c’est la  population malienne qui va en souffrir. Ce qui est sage, aujourd’hui, c’est de  faire marche arrière et de sortir le plus rapidement possible de cette situation ».

Ibrahim Boubacar Keïta, président du Rassemblement pour le Mali (RPM)

Ce texte est extrait d’un communiqué de l’ancien Premier ministre après sa  rencontre, dimanche, avec le leader de la junte Amadou Haya Sanogo :

« Premier leader politique à condamner publiquement le coup d’État dès le 23  mars, IBK a rappelé, lors de l’entretien qui a duré 45 minutes, les principes  démocratiques auquel le peuple malien est attaché. Il a surtout insisté sur la  nécessité d’un retour rapide à la légalité constitutionnelle, en concertation  avec les principaux acteurs civils et politiques, et demandé une nouvelle fois  la libération de toutes les personnalités détenues. » Selon IBK, « la prise du  pouvoir par l’armée ne se justifie pas, car seules des élections libres et  transparentes peuvent garantir le changement. Il a au passage rappelé l’une de  ses propositions phares : une nouvelle loi de programmation militaire visant à  former, équiper et adapter l’armée malienne aux nouveaux défis sécuritaires. »

Jeuneafrique.com propos recueillis par Baba Ahmed à Bamako