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Congo/Comité régional des sages du Kouilou : François Soumbou et les sages déplorent l’usage des rites traditionnels en politique

mai 19, 2015

Les trois principaux orateurs.

Sous la houlette de François Soumbou, une cinquantaine de sages, cadres et dignitaires du département du Kouilou se sont retrouvés, lundi 11 mai 2015, au siège du comité du quartier 204, lieu du tribunal traditionnel de Mvoumvou, le deuxième arrondissement de Pointe-Noire. Pour une concertation. Il y avait aussi les membres du cercle du comité des sages du Kouilou et ceux du cercle des dignitaires de Bwali.

Au cours de cette rencontre, ils ont manifesté leur désapprobation aux rituels traditionnels organisés lors du conclave des 12 et 13 juillet 2014, à Diosso, et au rituel traditionnel organisé devant le chef de l’Etat, le vendredi 24 avril 2015, au palais du peuple, à Brazzaville, lors de la rencontre citoyenne avec une délégation des sages et ressortissants du Kouilou et de Pointe-Noire. Pour eux, il ne faut pas faire usage de leurs rites traditionnels en politique.

Les sages du Kouilou qui  se sont retrouvés à Mvoumvou considèrent que, selon les règles de l’art, les us et coutumes d’une communauté ethnique, d’un département, d’un pays ou d’un continent sont, en principe, des secrets traditionnels que seuls les tenants, à qui ils sont transmis, sont censés savoir et garder. Or, ils constatent que dans le département du Kouilou, certains sages n’ont pas su conserver ces secrets traditionnels hérités des ancêtres. C’est ce qui a conduit ces derniers à se retrouver, pour remettre les pendules à l’heure.

Au cours de cette rencontre, les intervenants se sont exprimés dans la langue du terroir, le vili. François Soumbou, André Safou et François Tchitchelle-Tchivela ont exprimé leur mécontentement devant ce qu’ils considèrent comme «la violation et la profanation de leurs  rituels traditionnels».

S’appuyant sur l’histoire de la sagesse de Salomon tirée de la bible, André Safou a dénoncé certaines pratiques des sages vilis que l’on a vues à la télévision, lors des retrouvailles des sages du Kouilou, à Bwali,  en juillet 2014. Ce sont des comportements qui n’honorent pas le département du Kouilou, selon eux.

A son tour, parlant des principes qui les a amenés à créer le comité régional des sages du Kouilou, François Tchicthelle-Tchivela a rappelé: «Le  comité régional des sages du Kouilou a été créé en mai 1995 et il y avait certains principes». «Après ce que nous avons vu, un certain vendredi, lorsque le chef de l’Etat a reçu une délégation de certains ressortissants du Kouilou, nous avons été attristés par le spectacle auquel nous avons assisté, qui concernait, notamment la violation de nos pratiques rituelles, de nos traditions. Nous nous sommes concertés sur un certain nombre de points de cette région, de ce département, pour rencontrer les préfets et pour leur dire qu’ils devraient arrêter de mêler nos traditions à la politique. Ce sont des choses qui nous désolent et qui nous déshonorent dans notre Kouilou. Nous avons précisé qu’il ne s’agissait pas d’une démarche politique, parce que, parmi nous, il y a des gens de la majorité présidentielle, de l’opposition et de la société civile et il y a des gens comme moi qui ne sont nulle part.

Par contre, je suis dans le groupe de ceux qui défendent nos valeurs culturelles et qui luttent contre ceux qui violent ces valeurs, contre ceux qui favorisent la profanation de nos cités, de nos temples, de nos sanctuaires, de nos lacs, de nos anciens cimetières. Ils les livrent à tout le monde, aux étrangers, alors que cela ne se fait nulle part dans notre pays. Ce n’est que chez nous où certains sages se comportent d’une manière que j’appellerais, comparable à la prostitution», a-t-il poursuivi.

Face à cette situation, les sages et dignitaires du Kouilou, qui se sont retrouvés à Mvoumvou, ont décidé de se rencontrer, prochainement, à Bwali, pour tirer au clair cette situation et faire respecter leurs rituels traditionnels.

Lasemaineafricaine.net par Noëllie BOUANGA

Homme servile

avril 17, 2013

  

Vile et servile

Ta mission dans la ville

Auprès des paisibles civils

Loin de la joie de leur île

Enfant du pays cultive le bonheur

Ne sème pas à volonté le malheur

Pour la gratuité de ta sale colère

Sur tes frères qui sont dans la misère

Car la femme qui jour et nuit pleure

Peut être ta sœur ou ta mère

Pour ton comportement de Caïn sur son frère

A ton tour tu as donné gratuitement la mort amer

Ô toi qui a grandi dans une maison

Cadre de l’éducation à foison

Ne ressemble pas à de folles herbes sans raison

Qui poussent dans la nature sauvage

Malgré leur âge ne deviendront jamais sages.

 

Bernard NKOUNKOU

Congo: Alexandre Denguet Attiki inhumé au Mausolée Marien Ngouabi

février 8, 2013

Peu avant la mise en terre de l’illustre disparu, un hommage officiel lui a été rendu ce 8 février au Palais des congrès à Brazzaville, en présence du chef de l’Etat Denis Sassou N’Guesso, des corps constitués nationaux, des parents et amis du défunt, ainsi que de plusieurs autres personnalités.


Alexandre Denguet Attiki inhumé au Mausolée Marien Ngouabi
Décédé le 30 janvier dernier, Alexandre Denguet Attiki fut l’un des membres fondateur du Parti congolais du travail (PCT) en 1969. Cet ancien syndicaliste et inspecteur de sécurité sociale appartenait à la classe des sages, selon le ministre d’Etat, ministre du travail et de la sécurité sociale, Florent Ntsiba, dans l’oraison funèbre.M. Ntsiba a ajouté que Denguet Attiki fut un homme de loyauté, un parlementaire aguerri et un expert chevronné ayant apporté sa contribution à la réflexion sur les réformes de la sécurité sociale au Congo.

Né en 1938 à Fort Rousset, actuellement Owando dans le département de la Cuvette, Alexandre Denguet Attiki a travaillé à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS). Il a rendu de loyaux services à l’Etat congolais, assumant de hautes fonctions administratives et politiques.

Il s’agit nomment des fonctions de ministre du travail en 1971, portefeuille qui sera élargi à celui de la justice en 1972. M. Denguet Attiki a été ministre en charge de l’action sociale et de l’industrie en 1975. Il a également été ambassadeur, député de la première circonscription de Moungali (4ème arrondissement de Brazzaville) de 2002 à 2012 sous le label du PCT.

Alexandre Denguet Attiki a été aussi président du groupe parlementaire PCT et alliés à l’assemblée nationale.

 
Congosite.com par  

Coup dur et camouflet pour François Hollande

décembre 29, 2012

La décision du Conseil constitutionnel de censurer la taxe à 75% est juridique mais le coup est évidemment politique.

L’ «annus horribilis» prévue par les augures pour François Hollande en 2013 aura donc commencé le 29 décembre 2012. En censurant la taxation des hauts revenus à hauteur de 75% au-dessus d’un million d’euros, le Conseil constitutionnel vient de mettre par terre l’une des mesures phares du candidat Hollande. Peut-être même celle qui avait le plus séduit à la gauche de la gauche.

François Hollande avait d’ailleurs improvisé cette annonce, le 21 février sur TF1, à la grande surprise d’un certain nombre de ses conseillers. Mais à l’époque, Jean-Luc Mélenchon perçait dans les sondages et le candidat du PS avait besoin de relancer sa campagne sur un thème très populaire à gauche: l’éternelle promesse de faire payer les riches.

Certes, les Sages ne parlent pas d’une mesure «confiscatoire», comme le disait la droite, mais donnent au président de la République, qui se pique d’être un spécialiste de l’impôt, une leçon de finances publiques, en remarquant qu’il y avait dans cette mesure une «méconnaissance de l’égalité devant les charges publiques», dès lors que les 75% s’appliquaient à chaque membre du foyer fiscal, alors que l’impôt sur le revenu se calcule pour l’ensemble du foyer.

Un week-end pour digérer

Même si son entourage indique que le chef de l’État a accueilli «sereinement» la décision, le coup est rude. Il est strictement juridique de la part du Conseil constitutionnel. Ceux qui tenteront de lancer la polémique sur le terrain politique en montrant du doigt la composition du Conseil que préside Jean-Louis Debré manqueront d’arguments, dès lors que le Conseil prend soin de préciser qu’il a pris sa décision «sans se prononcer sur les autres griefs dirigés contre cet article».

Mais le coup est évidemment politique. Il intervient à l’issue d’une semaine marquée par une nouvelle hausse du chômage, et alors que l’exécutif s’enfonce dans les sondages. Dès samedi midi, le gouvernement a indiqué qu’il proposerait dans la prochaine loi de finances un nouveau dispositif pour mettre en œuvre la taxation à 75%. Et François Hollande a le week-end pour méditer la situation, digérer le camouflet et préparer son message de vœux aux Français, lundi soir, le premier de son quinquennat. Il avait déclaré, le 21 décembre sur Europe 1, que 2013 serait «dure, très dure». Il était bien en-deça de la réalité.

Lefigaro.fr par Béatrice Houchard

Le souci d’anniversaire

novembre 29, 2012

 

La vue sans raison m’abandonne avec l’âge

Quand mes yeux ne deviennent plus sages

Bougeant régulièrement sur mes paupières

Comme l’eau naturelle qui coule de la rivière

 

A travers mon grand visage d’anniversaire

Je porte le petit masque du réactionnaire

Raviné et sculpté de glorieuses crevasses

Canaux empruntés par ma sueur de vieillesse

 

A chaque coin des yeux sa belle marque

A chaque bordure du menton sa réplique

Venu dans ce vieux monde sans plumes

L’on y repart sur l’épaule sous les larmes

 

Bernard NKOUNKOU

La pente de l’éducation

février 21, 2012

L’éducation perd ses bretelles

Et tombe en petites dentelles

Comme un oiseau sans ailes

Qui pleure au coin des prunelles

 

L’éducation court le grand danger

Comme le papillon dans le verger

Qui veut goûter à toutes les fleurs

Même aux fruits pourris du malheur

 

L’éducation titube dans nos sociétés

Avec cigarettes, alcool, portables et gadgets

Fauchant parfois la maîtresse en classe

Mais aussi brûlant à la maison la politesse

 

Quelle voie tortueuse emprunte l’éducation

Dans une tenue de mauvaise fréquentation

Car la peur évidente d’une éducation ratée

Est une preuve d’un héritage mal préparé

 

La morale tangue dans les eaux troubles

Comme un matelot ivre sans contrôle

Qui va heurter à tort un rocher au passage

Dans la bêtise mortelle du grand naufrage

 

Donnez maintenant des canots de sauvetage

Aux enfants au creux de la vague peu sages

Qui se noient dans la tourmente sans repères

Car ils doivent devenir demain de bons pères.

Bernard NKOUNKOU

Sophie Desmarets est morte: La comédienne s’est éteinte à 89 ans

février 14, 2012

Sophie Desmarets est morte, lundi 13 février, à son domicile parisien, a annoncé sa famille à l’AFP. La comédienne, célèbre pour avoir incarné la célèbre Fleur de cactus de Barillet et Grédy, avait 89 ans.

Retirée de la scène depuis les années 90, Sophie Desmarets s’était déclarée « lasse de jouer au théâtre« . Elle aspirait alors « au repos et au bonheur de voir les jours s’écouler paisiblement« . Passionnée de jardinage, elle était aussi la propriétaire d’une boutique d’antiquités.

Née le 7 avril 1922 à Paris dans le XVIe arrondissement d’une mère bretonne et d’un père lorrain, directeur du Vélodrome d’hiver, Jacqueline Desmarets – de son vrai nom – fréquente les meilleures institutions. « J’ai fait de sages études au cours Maintenon, puis au collège de Neauphle et enfin à Gstaad, en Suisse. Une stabilité raisonnable qui m’a marquée toute mon existence« , disait-elle. Grande sportive, elle rate cependant son bac, rappelle l’AFP qui lui consacre ce matin un portrait.

Attirée par le théâtre, elle rencontre le maître Louis Jouvet à l’occasion de la vente d’une maison par ses parents. Il lui conseille de tenter sa chance. Sophie Desmarets entre au Conservatoire et en sort avec un premier prix de comédie en juin 1944. C’est pourtant au cinéma que débute sa carrière dès 1940 grâce au cinéaste Henri Decoin. Suivront une cinquantaine de films marqués par ses rencontres avec Sacha Guitry, Yves Robert, Gérard Oury. Elle aura réservé sa dernière apparition à Gérard Jugnot dans son film Fallait pas !, en 1996. En parallèle, s’est dessinée une formidable carrière théâtrale.

Sophie Desmarets se spécialise dans les pièces de boulevard souvent signées Barillet et Grédy. Elle triomphe en 1960 dans Adieu prudence, puis dans le cultissime Fleur de cactus. « C’était le personnage qui me collait le mieux à la peau« , disait-elle. La pièce est donnée de 1964 à 1967 puis en province. Elle la reprend en 1987.

Elle doit une partie de sa popularité à sa participation, dans les années 60 et 70, aux émissions de variétés de Maritie et Gilbert Carpentier, puis aux Grosses Têtes de Philipe Bouvard sur RTL.

Côté vie privée, Sophie Desmarets s’est mariée deux fois. La première en 1942 avec René Froissant, avec lequel elle a une fille, Catherine. Elle divorce en 1949 et épouse l’année suivante Jean de Baroncelli, critique cinématographique au Monde et écrivain, avec qui elle a sa seconde fille, Caroline.

Au début des années 2000, elle raconte son formidable destin dans un livre : Les Mémoires de Sophie.

Toutes nos condoléances à sa famille.

Purepeople.com