
Mgr Miguel Olaverri.
Le diocèse de Pointe-Noire s’apprête à vivre, dimanche 28 avril 2013, l’un des grands moments de son histoire, avec l’ordination épiscopale de Mgr Miguel Angel Olaverri Arroniz et la prise de possession canonique de son siège épiscopal, mettant ainsi un terme à la parenthèse d’administration apostolique qu’il a assurée, après sa nomination, le 31 mars 2011, à la suite de la déposition de Mgr Jean-Claude Makaya-Loemba, par le Pape émérite Benoît XVI. Il est le deuxième évêque missionnaire d’origine européenne, après Mgr Jean-Baptiste Fauret (Cssp) à diriger le diocèse de Pointe-Noire, depuis son érection, le 14 septembre 1955, sur les cendres du vicariat apostolique de Loango.
Nommé évêque du diocèse de Pointe-Noire, par le Pape Benoît XVI, quelques jours avant sa renonciation, Mgr Miguel Angel Olaverri Arroniz (Sdb, 65 ans) est le septième évêque de ce diocèse, après NN.SS Jean-Baptiste Fauret (1955-1975), Godefroy Emile Mpwati (premier évêque congolais de Pointe-Noire) (1975-1986), Ernest Kombo (comme administrateur apostolique, alors qu’il était évêque de Nkayi) (1986-1988), Georges Firmin Singha (1988-1994), Bernard Nsayi (comme administrateur apostolique, alors qu’il était évêque de Nkayi) (1994-1995) et Jean-Claude Makaya-Loemba (1995-2011).
Né à Pamplona, en Espagne, le 9 mai 1948, d’une famille qui a des racines profondément chrétiennes, Mgr Miguel Angel Olaverri Arròniz est prêtre, depuis 36 ans, dans la congrégation des salésiens de Don Bosco. Deuxième de trois enfants (un frère aîné et une sœur cadette), il entre dans la société salésienne de Saint Jean Bosco, à l’âge de 18 ans. Après le lycée, il fait ses études de philosophie, à Valence et de théologie, à Barcelone. Le 16 août 1966, il fait sa première profession religieuse comme salésien de Don Bosco et le 21 juin 1973, la profession perpétuelle à Barcelone, avant d’être ordonné prêtre, le 5 juin 1976.
Père Miguel est envoyé comme missionnaire en Afrique et c’est le Gabon, en Afrique centrale, qui est son premier pays de mission, dès août 1976. Pendant un an, il y exerce le ministère dans la forêt équatoriale, près de la communauté salésienne de Sindara, dans le diocèse de Mouila. Pas pour longtemps, car, à partir de 1977, il est affecté au Congo-Brazzaville qui semble son vrai pays de destination, puisqu’il ne sera plus envoyé ailleurs. En plus de sa mission, il est professeur de langue espagnole et de lettres au Lycée Technique du «1er Mai» et au Lycée «Savorgnan De Brazza», comme fonctionnaire de l’Etat congolais.
Dans la période 1977-1993, il exerce son ministère pastoral à la paroisse Saint Charles Lwanga de Makélékélé, au Foyer Abraham de Bacongo et voit naître l’école professionnelle de la «Cité Don Bosco», accomplissant, en même temps, plusieurs charges pastorales diocésaines comme la direction du bureau archidiocésain et national pour les communications sociales et la responsabilité de la commission diocésaine de la pastorale des jeunes.
En 1993, il est élu supérieur de la province salésienne de l’Afrique tropicale équatoriale, dont le siège est à Yaoundé (Cameroun), où il exerce cette charge, durant deux mandats, jusqu’en 2004. En septembre 2004, le père Miguel est nommé curé de la paroisse Saint Jean Bosco ainsi que supérieur de la communauté salésienne de Pointe-Noire. Prêtre dynamique, il collabore à la direction de la catéchèse, il est responsable de la pastorale des jeunes, chargé de la communication sociale et doyen du secteur «C» de la ville de Pointe-Noire et il est membre du conseil épiscopal du diocèse, de 2005 à 2011, jusqu’à sa nomination, le 31 mars 2011, comme administrateur apostolique du diocèse de Pointe-Noire. Alors qu’il assume cette charge, c’est sur lui que le Pape émérite Benoît XVI jette son dévolu, pour trouver le septième évêque du diocèse de Pointe-Noire, devenant ainsi le troisième évêque d’origine européenne de la Conférence épiscopale du Congo, qui l’a désigné comme responsable de Caritas-Congo, de la commission Justice et Paix, de la pastorale des migrants et des réfugiés, ainsi que président de la Commission épiscopale des moyens de communication sociale.
Lasemaineafricaine.com par Joël NSONI