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Canada-Québec: La baleine se serait échouée près de Varennes à lest de Montréal

juin 9, 2020
La baleine se trouvait depuis plus d'une semaine dans le fleuve Saint-Laurent, à Montréal.
© Félix Desrosiers La baleine se trouvait depuis plus d’une semaine dans le fleuve Saint-Laurent, à Montréal.
Le rorqual à bosse venu s’offrir en spectacle aux Montréalais depuis plus d’une semaine dans les eaux du fleuve Saint-Laurent aurait été aperçu immobile près de Varennes, à l’est de Montréal.Un pilote membre de la Corporation des pilotes du Saint-Laurent, Simon Lebrun, a diffusé mardi matin des images de ce qui semble être une carcasse de baleine, inerte, dans le secteur de l’île Beauregard.

Selon le président et directeur scientifique du Groupe de recherche et d’éducation sur les mammifères marins (GREMM), Robert Michaud, tout indique qu’il s’agit bel et bien de la baleine à bosse et qu’elle est décédée.

«Nous, on rentre en phase évaluation. On envoie une partie de notre équipe pour aller évaluer la situation, observer que c’est bien ça», a-t-il déclaré à l’émission Tout un matin.

Selon M. Michaud, il s’agit maintenant pour son groupe de bien identifier où se trouve la baleine et de déterminer s’il est facile d’y accéder.

Ces opérations s’effectueront en collaboration avec Pêches et Océans Canada et la Faculté de médecine vétérinaire de l’Université de Montréal.

La baleine à bosse, près de Montréal, le 30 mai.

© Réseau Québécois D’Urgences Pour Les Mammifères Marins/Radio-Canada La baleine à bosse, près de Montréal, le 30 mai.
«Si l’animal est véritablement échoué et si la carcasse est accessible, on va devoir passer à l’évaluation, voir ce qui pourrait être fait dans les circonstances», poursuit le patron du GREMM.«C’est un gros animal, ça ne se [déplace] pas facilement, c’est plusieurs tonnes, et on ne veut pas laisser ça à la dérive.»

Une nécropsie devrait normalement être effectuée sur la baleine à bosse, poursuit M. Michaud, mais encore faut-il que cela soit praticable dans les circonstances actuelles.

«On est en période COVID, et ça prend beaucoup de monde pour faire un travail comme ça. On a prévu travailler avec des équipes réduites dans des conditions sécuritaires pour tout le monde, alors on va évaluer ça dans prochaines heures», souligne-t-il.

Le patron du GREMM ne croit pas par ailleurs que le sort vraisemblablement subi par la baleine devrait remettre en question la stratégie des autorités de laisser la nature suivre son cours.

Selon lui, tenter de rediriger vers la baleine vers le golfe du Saint-Laurent n’était pas une option.

«On est très à l’aise avec cette positon, parce que les expériences qui ont été tentées avant nous montrent qu’il y a très très peu de possibilités de dévier un animal de ce type-là de sa course, soit de l’attirer, de le repousser avec des sons», explique-t-il.

«On peut le faire par exemple pour des microdistances, mais pas pour des distances comparables. Pour nous, ça ne remet pas en question cette position.»

La baleine à bosse avait été aperçue pour la dernière fois dans le secteur de Pointe-aux-Trembles, très tôt dimanche matin.

Avec CBC/Radio-Canada

Canada: premier décès depuis deux ans d’une baleine noire dans le Saint-Laurent

juin 5, 2019

 

Le premier décès depuis 2017 au Canada d’une baleine noire, une espèce en voie d’extinction, a été confirmé dans le golfe du Saint-Laurent, selon le ministère canadien des Pêches et Océans.

La carcasse du mammifère, aussi connu sous le nom de baleine franche de l’Atlantique Nord (Eubalaena glacialis), a été repéré en train de dériver mardi lors d’un vol de surveillance aérienne, a indiqué le ministère dans un communiqué.

«Si nous la localisons, nous tenterons de lui installer une balise de satellite pour continuer à la suivre. Nous analysons diverses options pour la récupérer et pour la nécropsie», précise le communiqué.

C’est le premier décès d’une baleine franche signalé au Canada depuis l’été 2017, quand douze de ces grands mammifères avaient été retrouvés morts dans le golfe du Saint-Laurent et d’autres au large des côtes de la Nouvelle-Angleterre (nord-est des Etats-Unis).

La région abrite environ le quart des 411 dernières baleines franches dans le monde, selon les plus récentes estimations du gouvernement canadien.

La carcasse signalée est celle d’un mâle âgé de neuf ans et nommé Wolverine par les chercheurs, a affirmé dans un communiqué la Marine Animal Response Society, une ONG travaillant avec le ministère pour essayer de la récupérer.

Une baleine noire ou franche peut atteindre 18 mètres de longueur et vit au moins 75 ans en moyenne, selon le ministère.

L’activité humaine est la principale cause de mortalité de cette espèce menacée, avaient indiqué les scientifiques à l’issue des autopsies réalisées sur les carcasses récupérées en 2017.

Depuis l’an dernier, le gouvernement canadien restreint des zones de pêche et la vitesse maximale autorisée pour les navires dans certaines zones du Saint-Laurent pour protéger davantage ce cétacé.

Par Le Figaro.fr avec AFP

Le Silver Whisper à Trois-Rivières au Parc portuaire

octobre 22, 2017

Silver Sea 101©Photo Bernard NKOUNKOU

 

Majestueusement allongée sur le Saint-Laurent,

Au Parc portuaire de Trois-Rivières, la croisière,

Silver Sea pause et repose son bec de pélican

Avec ses rampes exhalant des vapeurs en crinière.

 

Sa beauté de femme immaculée, à la blancheur éclatante,

Domine les eaux fraîchement somnolentes et dormantes.

Elle reçoit sur sa peau de belle des mers la masse curieuse,

Aux regards caressant les parties de sa silhouette généreuse.

 

Silver Whisper avec ses passagers et son bon équipage

Continue de sceller, à chaque passage, son beau mariage

Avec la ville de Trois-Rivières qui lui rend grâce et gratitude

Pour revenir à chaque saison célébrer sa mansuétude.

 

Silver Sea, le Saint-Laurent vous accueille avec bonheur,

Car vous êtes la bienvenue dans la joie de ses heures

Faisant vibrer Laviolette du cœur des Trifluviens,

En ramenant en souvenir des créations de ses citadins.

 

Bernard NKOUNKOU

Au dernier soleil du mois d’août

août 31, 2015

 

 

Attends-moi au dernier soleil d’août

Sous l’érable au bord de la route

Pour lever le voile du doute

 

Je te conduirais au bord du Saint-Laurent

Admirer les mouettes et les goélands

Dans la splendeur de leurs plongeons

 

Assis sur le sable aux pierres blanches

Ma langue dans ta bouche étanche

Cette soif de canicule sans manche

 

Tu peux toujours compter sur moi

Quand l’amour s’écroule comme un toit

Cherchant des épaules pour alléger son poids.

 

Bernard NKOUNKOU

César 2015 : le film franco-mauritanien « Timbuktu » triomphe avec sept prix

février 21, 2015

bderrahmane Sissako brandit ses trophées lors de la cérémonie des César, le 20 février 2015.
Abderrahmane Sissako brandit ses trophées lors de la cérémonie des César, le 20 février 2015. © Bertrand Guay/AFP

Le film franco-mauritanien « Timbuktu » d’Abderrahmane Sissako, chronique de la vie quotidienne dans le nord du Mali sous la coupe des jihadistes, a triomphé vendredi à la 40e cérémonie des César, au cours d’une soirée qui a voulu célébrer la liberté d’expression.

« Timbuktu » a reçu sept prix, dont les prestigieux trophées du meilleur film et meilleur réalisateur.

« La France est un pays magnifique, parce qu’elle est capable de se dresser contre l’horreur, contre la violence, l’obscurantisme », a dit Abderrahmane Sissako, en référence aux immenses manifestations dans le pays qui ont suivi les attentats du 7 au 9 janvier à Paris.

« Il n’y a pas de choc des civilisations, ça n’existe pas. Il y a une rencontre des civilisations », a ajouté celui qui est devenu le premier cinéaste d’Afrique noire à recevoir le César du meilleur réalisateur. « Il faut croire que l’Humanité est capable d’un sursaut » face à l’horreur, a-t-il encore dit devant la presse. « Le cinéma joue son rôle dans ce ce sursaut là et c’est merveilleux ».

« Résister à la barbarie »

Le Premier ministre français Manuel Valls a salué samedi sur son compte Twitter le « sacre mérité » du film, soulignant qu’il fallait « résister à la barbarie ».

La ministre de la Culture et de la Communication, Fleur Pellerin, a adressé ses « chaleureuses félicitations » aux lauréats et a déclaré dans un communiqué que « Dans un monde qui tend à s’uniformiser, la France fait entendre une autre voix, celle de la diversité de la création, de l’audace, de l’ouverture ». « Après l’épreuve que la France vient de traverser, le dialogue des cultures, la découverte de l’autre, la création sous toutes ses formes sont une réponse forte au sectarisme, à l’intolérance et à tous les fanatismes », a-t-elle ajouté.

« Timbuktu », éclairage sur l’extrémisme qui trouve une résonance politique particulière dans l’actualité, est également en course pour l’Oscar du meilleur film étranger décerné dimanche.

Célébrant la tolérance face à l’obscurantisme, le film est inspiré de faits réels: le nord du Mali est bien tombé en 2012 sous la coupe de groupes jihadistes liés à Al-Qaïda, qui en ont été chassés en grande partie par l’opération militaire « Serval », à l’initiative de la France.

Nommé à huit reprises, « Timbuktu » –qui a aussi reçu les César du scénario, du montage, du son, de la photo et de la musique –, était le grand favori de la soirée face à « Saint Laurent » de Bertrand Bonello sur la vie du couturier français, qui est reparti presque bredouille.

Film le plus souvent cité, avec dix nominations, il n’a remporté que le César des meilleurs costumes, éclipsé par le raz-de-marée Sissako.

Dès le début de la cérémonie au théâtre du Châtelet à Paris, son président Dany Boon avait donné le ton, en soulignant que « en ces temps troublés, nous nous devons de montrer l’exemple et de faire preuve d’ouverture d’esprit, de tolérance, de respect, de générosité et d’amour ». « Le monde a bien besoin en ce moment qu’on lui raconte des histoires, de belles histoires pour que le monde continue de croire en son humanité », a-t-il ajouté.

Face à cette déferlante « Timbuktu », les autres films se sont partagé les prix restants.

Adèle Haenel et Pierre Niney

Pierre Niney, 25 ans, qui prête sa grâce fragile à Yves Saint Laurent dans le film « Yves Saint Laurent » de Jalil Lespert, autre biopic sur le couturier français, a reçu le César du meilleur acteur, l’emportant sur son concurrent Gaspard Ulliel dans le film de Bertrand Bonello.

Pierre Bergé, compagnon historique d’Yves Saint Laurent, qui avait adoubé la version de Jalil Lespert, a qualifié samedi sur Twitter d' »os à ronger » le César des meilleurs costumes décerné à « Saint Laurent », un film « méchant, homophobe », selon lui.

Adèle Haenel, 26 ans, a décroché le César de la meilleure actrice pour son rôle de jeune femme rebelle et impulsive se préparant à l’apocalypse dans « Les Combattants » de Thomas Cailley.

Ce premier long métrage d’un jeune cinéaste de 34 ans, oeuvre la plus représentée derrière « Saint Laurent » avec neuf nominations, a aussi obtenu le César du premier film et celui du meilleur espoir masculin pour son interprète Kévin Azaïs.

La comédie « La Famille Bélier » d’Eric Lartigau, très appréciée du public, a de son côté été récompensée par le César du meilleur espoir féminin pour la comédienne et chanteuse Louane Emera, 18 ans, découverte dans le télé-crochet The Voice.

L’actrice américaine Kristen Stewart, 24 ans, est devenue la première Américaine à remporter un César, pour son second rôle dans « Sils Maria » d’Olivier Assayas. L’acteur Reda Kateb a quant à lui reçu le César du meilleur second rôle masculin pour son interprétation d’un médecin dans « Hippocrate » de Thomas Lilti. « Mommy » du Québécois Xavier Dolan a emporté le César du meilleur film étranger.

Jeuneafrique.com avec AFP

Québec: feu vert à l’exploration pétrolière sur l’île d’Anticosti

février 14, 2014

MONTREAL – Le gouvernement du Québec a donné jeudi son feu vert à l’exploration pétrolière sur l’île d’Anticosti, dans le golfe du Saint-Laurent, afin de réduire potentiellement sa dépendance énergétique.

Grande comme la Corse, cette île avec seulement 200 habitants et surtout occupée par 200.000 cerfs de Virginie, regorgerait de 30 à 40 milliards de barils de pétrole.

Le gouvernement québécois veut favoriser l’indépendance énergétique du Québec, a déclaré Pauline Marois, première ministre du Québec lors d’une conférence de presse. La moitié du déficit commercial de la province sur les dix dernières années est à mettre au compte des achats de produits pétroliers.

Nous devons réduire notre dépendance au pétrole étranger, a-t-elle ajouté en lançant cette exploration prévue pour l’été prochain avec des investissements publics et privés, dont la société para-pétrolière français Maurel et Prom.

Avec cet accord avec le privé, le gouvernement du Québec reprend ses droits sur des ressources naturelles.

Pour l’île d’Anticosti, les deux sociétés Pétrolia et Corridor Ressources qui détiennent les droits de forage vont apporter ces droits dans une société commune détenue à 34,9% par la société publique Ressources Québec. Maurel et Prom, Pétrolia et Corridor Ressources détiendront chacun 21,7% de cette co-entreprise au capital de 100 millions de dollars canadiens (67 millions d’euros).

Si l’exploration devait se concrétiser par une mise en production, une autre société serait créée. Les retombées économiques potentielles pour le gouvernement pourraient atteindre 45 milliards de dollars canadiens sur trente ans, a indiqué le ministre québécois des Finances, Nicolas Marceau.

Il a ajouté que le montage financier permettrait pour chaque dollar, 61 cents de recettes pour le budget du Québec sous forme de redevances, impôts et de commercialisation.

Romandie.com avec(©AFP / 13 février 2014 23h15)

Les feux d’artifices de Trois-Rivières

août 11, 2013

Mes pas marchent dans la nuit,
Silencieux, feutrés, ils s’ennuient.
Au loin dans le ciel noir et ivre,
L’atmosphère somnole, tousse et givre.
Quand soudain éclatent sous mon regard,
Par saccades effrénées des canons de départ,
Les feux d’artifices éjaculent des lumières
A la surface du Saint-Laurent en prière.
De beaux feux acclamés de couleur jaune et rouge
Qui se fragmentent en étoiles et en pétales de sauges.
D’autres suivent avec des couronnes bleues
Soutenus sur le tronc par des queues nues.
Les feux d’artifices de la ville de Trois-Rivières
Ont crée la joie des populations des rivières.

Bernard NKOUNKOU

24e Salon du livre de Trois-Rivières du 29 mars au 1er avril 2012

mars 28, 2012

La 24e édition du Salon du livre de Trois-Rivières célèbre son mariage avec la population trifluvienne. Cette solennité a pour cadre de festivité, le traditionnel Centre des Congrès de l’hôtel Delta – aigle perché qui surplombe, regarde et admire le Saint-Laurent – accueillera du 29 mars au 1er avril 2012, sans distinction de culture des hommes et des femmes venus d’ailleurs.

Spécial est son thème, après maintes organisations, cette année, il se penche sur : Le Salon du livre de Trois-Rivières, une histoire de goût.                         Le goût est sensation. Délectation. Il est désir. Il est loisir. Mais aussi vibration. Perpétuer la dégustation, son activité, c’est en faire une histoire. Une marque indispensable pour la mémoire difficile à s’en séparer et à s’y détacher. Le livre procure le goût et développe des qualités de perception chez le lecteur.

La version 2012 a pour présidente d’honneur Kim Thùy – auteure à succès qui a obtenu quatre prix littéraires pour son roman Ru – sera assistée par des invités d’honneur tels que : Alain Bergeron, Jean-Claude Germain, Jean-François Plante, Marie Tremblay.

Plus de 300 auteurs sont attendus au cours de cette kermesse du livre pour partager des heureux moments de dédicaces, concours, conférences, journées des professionnels du livre, la dictée du salon et autres activités qui rentrent dans le menu de cette organisation.

Une part toute singulière est réservée à la jeunesse durant le Salon de Trois-Rivières – depuis l’affiche jusque dans son cœur – pour faire un clin d’œil à son devenir en cherchant à stimuler son amour du livre, en tant qu’instrument de son épanouissement.

Le Salon du livre est une occasion propice d’être en face des auteurs et des éditeurs pour briser le tabou de l’incommunicabilité avec les acteurs de la conception du livre et de la pensée. Un moment de joie immense pour profiter de serrer la main de ceux qu’on voit à travers certains médias mais qui – au Salon – peuvent discuter avec nous. Un vrai désir de rencontre et de plaisir.

Venez à la 24eédition 2012 du Salon du livre de Trois-Rivières pour soutenir la production littéraire des auteurs qui contribuent à la richesse culturelle de la langue de votre éducation, de votre instruction et de votre expression sociale !

Bernard NKOUNKOU

Canada: Le corps de Clémence Umungwaneza retrouvé

février 29, 2012

Le corps de Clémence Umugwaneza, une femme de 26 ans d’origine rwandaise disparue depuis le 11 janvier, a été retrouvé samedi dans le Saint-Laurent, à la hauteur de Louiseville, en Mauricie, a annoncé mardi le Service de police de la Ville de Montréal.

Mme Umugwaneza avait quitté son domicile de l’arrondissement Ahuntsic-Cartierville, à Montréal, pour aller faire une promenade et n’avait jamais été revue.

C’est la garde côtière canadienne qui a découvert le corps samedi soir.

Une autopsie sera pratiquée pour déterminer les causes exactes de son décès. La police de Montréal affirme que le corps ne portait pas de trace de violence.

Radio-Canada

Dans le ventre du Grand Québec

février 24, 2012

Sur la cime des arbres chantaient deux corbeaux

Sur la cime des arbres chantaient deux corbeaux

Quand passait sur le Saint-Laurent un petit bateau

Chargé plein la cave de nombreux lourds fagots

 

Refrain :

Dans le ventre du Grand Québec

Les corbeaux ont perdu leur bec

Pendant l’hiver rude sur le sol verglacé

Car il n’y a plus rien au sol à ramasser

 

Quand pleurait le soleil sur la vaste neige

Ses rayons frissonnaient sur notre berge

Les grues du port bruissaient la machinerie

Tandis qu’en ville tranchait la menuiserie

 

Dans l’air du temps et les vagues du vent

Sous le ciel gris du grand Saint-Laurent

Je voyageais sur les arbres sans feuillage

Cherchant le sémaphore pour un accostage

 

A chaque instant sur la neige blanche

Le bateau dépucelait la glace blanche

Qui écartait ses cuisses sur le passage

Avec une belle pointe de grand dosage.

Bernard NKOUNKOU