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Football : gros chèques, salaires en hausse… le point sur les transferts des principaux joueurs africains

septembre 11, 2022

Le mercato estival s’est révélé particulièrement animé pour plusieurs joueurs africains. Avec la Ligue des champions et la Coupe du monde qui s’annoncent, leur valeur pourrait encore évoluer.

Sadio Mane, Pierre-Emerick Aubameyang et Achraf Hakimi, respectivement jouers du Bayern Munich, de Clesea et du Paris Saint-Germain. © MONTAGE JA : Marco Canoniero/Shutterstock/SIPA ; David Ramos/GettyImages via AFP ; Alfonso Jimenez/Shutterstock/SIPA

On s’attendait à un été européen particulièrement chaud. Il le fut, et pas seulement d’un point de vue climatique. En cette année de Coupe du monde qui se déroulera du 20 novembre au 18 décembre au Qatar, et pour laquelle cinq sélections africaines (Maroc, Tunisie, Sénégal, Ghana, Cameroun) sont qualifiées, plusieurs joueurs en ont profité pour changer d’air. Les montants des transferts se sont révélés élevés, les niveaux de rémunération aussi. Même un joueur comme l’Égyptien Mohamed Salah (30 ans), qui ne participera pas à la Coupe du Monde, a vu son sort s’améliorer à Liverpool.

Le capitaine des Pharaons est en effet aujourd’hui le footballeur le mieux payé de l’histoire des Reds, au sein desquels il est devenu un élément essentiel. Buteur et passeur multirécidiviste ces dernières années, l’Égyptien gagnait jusqu’alors 1 million d’euros par mois. En fin de contrat le 30 juin 2023 et en position de force pour négocier une prolongation, l’ancien joueur de l’AS Rome a touché le jackpot, puisqu’il empochera désormais 1,6 million d’euros mensuels, sans compter les primes. Désormais lié à Liverpool jusqu’au 30 juin 2025, sa valeur marchande est aujourd’hui estimée à 90 millions d’euros. Son ancien coéquipier en Angleterre, le Sénégalais Sadio Mané, 30 ans également, a quant à lui décidé de quitter les bords de la Mersey pour le Bayern Munich, le meilleur club allemand.

Salaire en or pour Salah et Mané

Dans l’opération, Liverpool a récupéré un chèque de 32 millions d’euros, correspondant à l’indemnité de transfert d’un joueur acheté 36 millions d’euros en 2016 à Southampton. Mais c’est incontestablement le champion d’Afrique en titre qui a réalisé la meilleure opération. À Liverpool, le Casamançais ne gagnait « que » 6,1 millions d’euros par an, un montant auquel venaient s’ajouter des primes juteuses.

À Munich, où il passera les trois prochaines années de sa vie, il émargera à 20 millions d’euros brut annuels, soit 1,15 million d’euros versé à la fin de chaque mois sur son compte en banque. Son compatriote et coéquipier au sein des Lions de la Teranga, Kalidou Koulibaly (31 ans), a lui aussi vu ses gains bondir, à la faveur de son transfert de Naples (Italie) à Chelsea (Angleterre) pour 38 millions d’euros, une somme substantielle pour un défenseur ayant dépassé les 30 ans. « S’ils font une bonne Coupe du monde, Mané et Koulibaly, qui viennent de changer de club, ne pourront pas demander une augmentation avec le Bayern et Chelsea. Mais ils pourraient s’en servir pour négocier de meilleurs contrats avec leurs sponsors », explique Vincent Chaudel, président de l’Observatoire du Sport Business.

À Naples, Koulibaly touchait 6 millions d’euros par saison. Aurelio de Laurentiis, son président, avait même envisagé, avant l’offensive des Anglais, de lui offrir à partir de la saison 2022-2023 le plus gros salaire du club. À Londres, ses émoluments ont fait un bond de 4 millions d’euros par an. Dans le vestiaire londonien, Koulibaly a retrouvé l’attaquant gabonais Pierre-Emerick Aubameyang (33 ans), acheté par Chelsea 14 millions d’euros au FC Barcelone.

Aubameyang, fin négociateur

Et le moins que l’on puisse dire c’est que l’ex-capitaine des Panthères du Gabon – il a mis un terme à sa carrière internationale en mai dernier – a su faire fructifier son patrimoine. Fin janvier, il avait quitté Arsenal, un autre club de Londres, pour s’engager au FC Barcelone. Arsenal lui versait un salaire mensuel de 1,7 million d’euros. Pour l’encourager à faire ses valises, les dirigeants anglais lui avaient signé un chèque 8,4 millions d’euros, correspondant à ses salaires jusqu’à la fin de la saison 2021-2022.

Aubameyang, qui était sous contrat jusqu’au 30 juin 2023, aurait dû toucher 20,4 millions d’euros lors de sa dernière saison chez les Gunners, une somme économisée par ses ex-employeurs. À Barcelone, où il a globalement donné satisfaction sportivement, son salaire était de 400 000 euros par mois (du 1er février au 30 juin), mais devait passer à 1,5 million d’euros à partir du 1er juillet, selon la presse catalane. Il semblerait qu’il touchera cette somme à Chelsea.

Mahrez, Ziyech, Hakimi, des contrats en béton

Enfin, parmi les footballeurs africains les plus à l’aise financièrement, on retrouve l’Algérien Ryad Mahrez (31 ans), dont la valeur marchande est estimée à 35 millions d’euros, et qui perçoit à Manchester City (Angleterre), un confortable salaire annuel de 7,2 millions d’euros hors primes.

C’est un peu plus que l’attaquant marocain Hakim Ziyech (29 ans), dont la rémunération est de 6,1 millions d’euros par an à Chelsea. Celui qui devrait retrouver la sélection marocaine lors de la Coupe du monde, après une fâcherie avec Vahid Halilhodžić, l’ex-sélectionneur des Lions de l’Atlas remplacé par Walid Regragui, ne veut pas baisser son salaire, alors que le Milan AC, Tottenham et l’Ajax Amsterdam, son club formateur, aimeraient le recruter (sa valeur est estimée à 28 millions d’euros). Lyon garde également un œil sur le Marocain, en vue du mercato hivernal.

Son compatriote Achraf Hakimi (23 ans) est quant à lui assuré de rester au Paris Saint-Germain cette saison. On le comprend : avec un salaire mensuel de 865 000 euros, assorti de quelques bonus, le défenseur, acheté 60 millions d’euros (+ 11 millions de bonus) en juillet 2021 est un des joueurs les mieux rémunérés par le PSG.

« Si un joueur fait une belle Coupe du monde, en plus de briller en Ligue des champions et dans son championnat, et que la fin de son contrat approche, il pourra être en position de force pour négocier une prolongation, avec une augmentation de salaire importante. Et les clubs, pour repousser la concurrence, réagissent en général très vite pour garder leur joueur », conclut Vincent Chaudel. L’excellente santé financière des clubs où évoluent ces joueurs peut leur permettre de faire quelques folies…

Avec Jeune Afrique par Alexis Billebault

RDC-Présidence de la République : les partisans de Jean-Marc Kabund dans l’œil du cyclone

août 29, 2022

La commission de discipline de son ancien parti, l’UDPS, veut les identifier tous pour les remplacer par ceux qui sont restés fidèles à Félix-Antoine Tshisekedi.

La lettre du président de la commission de disciple de l’UDPS

Une correspondance du 29 juillet 2022 attribuée au président de la Commission de discipline de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), Me Joseph Lokuli Lokokaki, adressée au secrétaire général à la Présidence de la République, l’expéditeur sollicite du destinataire la liste complète de tous les membres de cette formation politique recommandés à la Présidence par son ancien président par intérim, Jean-Marc Kabund-a-Kabund. « Je vous saisis ex officio, en ma qualité du président de la commission de discipline de l’UDPS-Tshisekedi, aux fins de nous aider à s’enquérir auprès de votre haute autorité de la liste complète de tous les membres de votre corps, recommandés à la Présidence de la République par M. Jean-Marc Kabund-a-Kabund au nom et pour le compte de l’UDPS-Tshisekedi », a écrit Me Joseph Lokuli Lokokaki. Il s’agit notamment, selon ce dernier, de préciser les noms, les post-noms et les fonctions ainsi que les montants des appointements mensuels des personnes concernées.

Pour le président de la Commission de discipline de l’UDPS-Tshisekedi,  cette démarche devrait être comprise dans le sens d’aider cette formation politique à « récupérer ses dus ». Il est rappelé que Jean-Marc Kabund, qui a assumé les fonctions du président par intérim de l’UDPS-Tshisekedi depuis la période des élections et pendant les quatre premières années du pouvoir de Félix Tshisekedi, est passé, il y a près de deux mois déjà, dans l’opposition et a créé son parti politique, l’Alliance pour le changement. Considérant qu’étant le numéro un du parti au pouvoir, il aurait parrainé plusieurs personnes, dont ses proches, pour l’embauche dans les institutions de la République et les entreprises publiques, cette démarche du président de la commission de discipline de leur parti politique rentre dans le cadre de remplacer ces personnes bénéficiaires de la bonne grâce de l’ex-président par intérim de ce parti, pour les remplacer par celles qui sont restées dans l’obédience de l’UDPS-Tshisekedi. Et c’est le début d’une chasse aux sorcières…

Avec Adiac-Congo par Lucien Dianzenza

Canada: Une publicité de Québec sur les salaires dans les CPE suscite la grogne

décembre 5, 2021
Une salle de jeu dans un centre de la petite enfance.

La CSQ, la CSN et la FTQ doivent présenter une déclaration commune dimanche matin (archives). Photo : Radio-Canada/ Gilles Munger

De nombreuses éducatrices en centres de la petite enfance (CPE) s’expliquent mal une publicité de Québec qui leur demande de régler le conflit de travail en cours.

La publicité, diffusée dans certains quotidiens, met en valeur l’expression 30 $/h, soit le salaire que le gouvernement Legault dit avoir offert aux éducatrices.

On s’occupe de gens qui s’occupent de nos enfants, peut-on lire dans la publicité. C’est pourquoi un salaire pouvant dépasser 30 $ de l’heure pour les éducatrices qualifiées leur a été offert, ce qui représente un salaire annuel pouvait dépasser 64 000 $. 

Ce sont les Québécoises et les Québécois qui paient leurs augmentations de salaire avec leurs taxes et leurs impôts, peut-on aussi lire.La publicité, diffusée dans certains quotidiens, met en valeur le terme 30$/h, soit le salaire que le gouvernement du Québec dit avoir offert aux éducatrices.

La publicité, diffusée dans certains quotidiens, met en valeur le terme 30$/h, soit le salaire que le gouvernement du Québec dit avoir offert aux éducatrices. Photo: Crédit : Ma Place au Travail

Grogne

Ces déclarations n’ont pas tardé à susciter la grogne chez des centaines d’éducatrices.

Une publication du groupe Facebook Ma place au travail, qui rassemble des milliers d’éducatrices, a provoqué de nombreux commentaires et plus de 2000 partages.

Non seulement on est en colère, mais on trouve ça complètement dégueulasse, écrit le groupe.

Est-ce que c’est comme ça qu’ils pensent valoriser les métiers de la petite enfance? En les humiliant sur la place publique comme si elles étaient ridicules de demander des conditions à la hauteur de leurs professions?

Contrairement à ce que le gouvernement indique dans la publicité, le groupe estime que pour obtenir ce fameux 30 $ de l’heure [dans quelques années], les éducatrices doivent être au douzième et dernier échelon.

La publicité a également été partagée par la députée solidaire de Taschereau Catherine Dorion. Manipulation du monde avec l’argent de nos taxes, écrit-elle.

De son côté, la présidente du Syndicat québécois des employés de service (SQEES), affilié à la FTQ, critique le gouvernement pour ce message qui ne dit pas tout.

On voudrait qu’il investisse dans les CPE plutôt que dans les publicités qui ne donnent pas toute l’information, a affirmé Sylvie Nelson.

Le premier ministre doit agir

La CSQCentrale des syndicats du Québec, la CSNCSN et la FTQFédération des travailleurs et travailleuses du Québec ont présenté une déclaration commune dimanche matin. Les trois organisations demandent au premier ministre François Legault d’intervenir.

Jusqu’à 11 000 employés de la CSNConfédération des syndicats nationaux sont en grève générale depuis mercredi matin. Les CPECentre de la petite enfance affiliés à la CSQCentrale des syndicats du Québec doivent être en grève illimitée à partir du 9 décembre.

Le gouvernement demande depuis plusieurs jours aux syndicats de régler le conflit de travail.

Vendredi, la ministre Sonia LeBel a affirmé avoir répondu aux objectifs et aux priorités des syndicats en ayant bonifié son offre.

Sonia LeBel a indiqué qu’il n’y avait aucune raison valable  pour que le gouvernement et les syndicats de travailleuses de CPECentre de la petite enfance ne puissent arriver à s’entendre.

Pour ce qui est de l’éventualité d’une loi spéciale pour mettre fin à la grève, la ministre LeBel l’a encore une fois écartée, car elle préfère en venir à une entente avec les organisations syndicales.

Avec Radio-Canada par Félix Morrissette-Beaulieu

Congo: Le ministre NGanongo insulté par ses collègues, il a proposé la réduction à moitié de leurs salaires

octobre 28, 2020

Le ministre des finances du Congo Calixte NGanongo aurait selon des sources concordantes, été victime des fortes menaces de la part de ses collègues et des généraux pour avoir proposé la réduction de leurs émoluments dans le cadre de la réduction du train de vie de l’État. Il aurait suggéré que les ministres d’État passent de 15millions à 7 et le reste de 11 à 5 millions. Les généraux percevraient 1 million au lieu des 5 millions actuels, et les députés et sénateurs toucheraient désormais 2 millions. Tous, auraient bloc commun contre Calixte NGanongo.

Dans le souci de réduire le train de vie de l’État dont il a la charge la gestion des finances, le ministre Calixte NGanongo aurait suggéré au chef de l’État que les membres du gouvernement, les députés, directeurs généraux et généraux des forces armées congolaises acceptent drastiquement de revoir leurs émoluments à la baisse afin de montrer l’exemple.

Dans les négociations avec le FMI, cette problématique a été évoquée et même suggérée, et le Congo avait accepté d’y adhérer. Mais, malheureusement, le gouvernement a choisi la voie de la pression fiscale aux entreprises et particuliers pour renflouer les caisses de l’État. Parmi les décisions dénudées de tout sens adoptées par le gouvernement, figurent l’impôt parcellaire qui a échoué et actuellement l’impôt agricole.

Ces taxes que doivent payer les agriculteurs est un frein brutal à la diversification de l’économie et surtout un rouleau compresseur pour les populations qui vivent de l’informel. Pour le ministre Calixte NGanongo, il serait déconseillé de prendre des mesures qui n’encouragent pas l’envol de l’économie.

En proposant la réduction de moitié les salaires des ministres, députés, généraux et directeurs généraux,NGanongo s’est attiré leur foudre et il est vu comme un traître et ennemi. Le Congo est devenu un pays où ses responsables se servent de lui et non le contraire et ce genre de chose ne peuvent qu’énerver.

Calixe NGanongo, aurait entendu toutes les insultes du monde de ses collègues qui agiteraient des militaires contre lui. A ce ministre, il lui aurait été rappelé le sort subi par Rigobert Andely et surtout sa dernière maladie, semble-t-il de provenance mystique.

Avec Sacer-Congo par pascal Nguie

Air France: les pilotes du SNPL prêts à « 15 jours de grève » si le futur patron ne négocie pas les salaires

août 12, 2018

Des avions d’Air France àsur le tarmac de l’aéroport de Roissy-Charles de Gaulle, le 7 août 2018 / © AFP/Archives / JOEL SAGET

Le futur PDG d’Air France-KLM devra reprendre la négociation avortée sur les salaires « ou alors il y aura quinze jours de grève », prévient Philippe Evain, président du premier syndicat de pilotes de la compagnie aérienne française, dans une interview au Parisien dimanche.

Sans patron depuis le départ de Jean-Marc Janaillac début mai, Air-France-KLM a décidé de tripler la rémunération de son futur PDG pour attirer les candidats, au risque de jeter de l’huile sur le feu après l’échec des négociations salariales et les grèves à répétition du printemps.

« C’est un symbole. Surtout si la nouvelle direction n’entend pas négocier. Mais je n’y crois pas. Ou alors, il y aura quinze jours de grève », affirme M. Evain dans cet entretien au Parisien.

Cet avertissement clair du SNPL fait écho à celui de l’intersyndicale d’Air France, dont les dix organisations ont annoncé fin juillet qu' »avec ou sans PDG, dès le mois de septembre (…) le conflit pour les salaires reprendra et seul un accord pourra y mettre fin ».

Un regain de tension estival lié aux atermoiements dans la désignation du successeur de M. Janaillac. En juin, la nomination de Philippe Capron, énarque et directeur financier de Veolia, a tourné au fiasco après avoir été éventée dans la presse.

Cette semaine, des fuites similaires ont révélé que le numéro deux d’Air Canada, Benjamin Smith, était pressenti à la tête du groupe franco-néerlandais. Une hypothèse que M. Evain a qualifié sur Twitter de « grave erreur ».

Philippe Evain, président du premier syndicat de pilotes d’Air France, le 4 novembre 2015 à Paris / © AFP/Archives / Eric PIERMONT

« Nous sommes inquiets. Nous pensons qu’il faut un dirigeant connaissant les spécificités du dialogue social français », a-t-il expliqué au Parisien, affirmant que « deux ou trois talents, des industriels, qui connaissent le marché européen, sont écartés sans aucune raison objective ».

« Des Français ayant un parcours international répondent à ce profil », affirme pour sa part Paul Farges, représentant des pilotes actionnaires au conseil d’administration d’Air France-KLM, dans une tribune publiée par le Journal du dimanche.

Les salariés détiennent 3,9% des actions de la société, loin derrière l’Etat français (14,3%) et les compagnies Delta Airlines et China Eastern, entrées l’an dernier au capital à hauteur de 8,8% chacune.

Pour M. Farges, le choix du canadien Benjamin Smith reviendrait à « placer Air France sous influence nord-américaine » et serait le signe que Paris « aurait renoncé à sa souveraineté aérienne ».

Romandie.com avec(©AFP / (12 août 2018 13h20)

Congo: Litanies des arriérés des travailleurs, grogne dans la population

décembre 2, 2017

 

Pendant qu’ il peaufine son montage avec son fameux terroriste, nous voulons rappeler à au gouvernement les arriérés de salaires suivantes :

– pensionnés de la CRF: 11 mois sans pension
– retraités en attente de prise en charge : 15.000
– agents de la CRF: 7 mois sans salaire
– chu: 4 mois sans salaire
– université Marien Ngouabi : 5 mois sans salaire
– mairie de Brazzaville et de Pointe-Noire: 4 mois sans salaire
– autres mairies de l’intérieur du pays: 15 mois sans salaire
– Onemo: 5 mois sans salaire
– députés et sénateurs de la législature passée: 3 mois d’arriérés de salaire
– nouveaux députés et sénateurs : 2 mois sans émoluments
– Présidence de la république: 4 mois sans salaire
– étudiants: une année sans bourse
– ambassades du Congo à l’étranger: 12 mois de loyer impayé

Complétez la liste et nous ajouterons…

Pas de salaire : Brazzaville et Pointe-Noire seront bientôt assiégées par des miliaires d’ici demain.

Denis Sassou Nguesso prévoit un déploiement important de force de police dans les rues d’ici demain. Le but étant de maîtriser tout débordement de ras-le-bol ou d’énervement car il n’y a pas d’argent pour les salaires des fonctionnaires du mois de Novembre.

Des efforts seront faits pour payer le mois de novembre et décembre mais avec une grande difficulté afin de permettre aux gens de passer quand même les fêtes.

Le salaire du mois de novembre risque d’être renvoyé en arriéré de salaire, donc pour ceux qui ont quelques économies veillez gérer à bon escient car ce sera difficile.

Selon une autre source au trésor, le mois de novembre sera payé la semaine prochaine.

Avec Brazzanes.fr

Le salaire au Congo-Brazzaville risque de ne pas être payé avant le 30 Juin 2017 : le Congo, un désastre pointe à l’horizon

juin 26, 2017

 

Les Congolais le savent: la 3e mission du FMI de ce mois de juin 2017, s’est achevée par un fiasco, le Congo n’est pas en mesure de fournir des éléments pouvant dégager une perspective d’un accord avec le FMI et partant de là, d’une aide de cette institution. La gestion par le gouvernement congolais des affaires publiques est jugée non seulement arbitraire, mais surtout véritablement opaque. Comme on peut l’imaginer, cette gestion fait courir au pays le risque d’une banqueroute, si on n’y est pas déjà. Le gouvernement jongle et n’a toujours pas mis à la disposition de la mission du FMI, des informations qui permettent d’éclairer les nombreux coulages et camouflages.

Les salaires, de salariés de l’Etat pas avant le 30 Juin

Alors tant pis, la banqueroute est inévitable malgré les petites jongleries auxquelles se livre le pouvoir . Faute de liquidités pour faire face aux impératifs ou échéances incontournables des paiements courants, par exemple les salaires dont le Ministre des finances vient d’appeler les salariés de l’Etat à ne pas se présenter devant les guichets des banques le 25 juin, mais d’attendre plutôt le 30 juin et encore !
Mais qu’en est-il des plusieurs mois d’arriérés de de salaires de fonctionnaires déjà enregistrés, à quand le paiement ?

D’où viendrait l’argent du fameux Emprunt obligatoire de 1000 milliards !

Toujours dans la manipulation et dans un parfum de gros mensonge qui le caractérise, le pouvoir déverse dans cette confusion et dans l’opinion des énormités comme l’éventuelle émission d’un emprunt obligataire de 1000 milliards de FCFA. !!!

Mais vraiment, même avec la bonne volonté, dans un pays illiquide dans tous les secteurs, quels en seront les souscripteurs à cet Emprunt?? Même si l’envie existe, d’ou viendra l’argent??? Le pouvoir peut nous dire d’où subitement et par quel miracle, l’argent va t il sortir la nuit quand le pays est endormi ?? De quel que trou, de quelle cachette, dites-le nous ! Ahhh…. Certainement des Trous ou Caves privées comme lors de la première émission de 190 milliards de FCFA. Ainsi, la preuve faite, ce sera la confirmation des détournements massifs opérés par les mêmes acteurs au pouvoir. Mais bien sérieusement, à ce rythme-là qu’adviendra-t-il à l’épuisement de ces Trous d’argent des bords de l’Alima , de ces cachettes ou Caves spéciales privées ? Probablement, ce sera le tour des paradis fiscaux (….); allons-y seulement car, en Afrique , il est dit que: « quand on ne peut pas arrêter la pluie de tomber, on ne peut pas monter au ciel … »

Une communication de désespoir, lamentable

Comme sur France 24 et Tv5, démarches volontaires du pouvoir et chèrement négociées, le pouvoir du Congo tente de sortir de l’isolement et de la situation inconfortable où il se trouve plongé de par la crise généralisée et particulièrement la crise dans le département du Pool. Si hier il n’y avait pas crise dans le Pool, aujourd’hui le pouvoir admet qu’il y a bien crise. Dans ces balbutiements, le pouvoir du Congo tellement empêtré dans l’Arbitraire et ses propres contradictions, ne peut convaincre personne. Il tourne en rond mais jusqu’à quand ? Il a beau jongler, balbutier mais attention car son propre poison est toujours notre propre Ennemi sur cette Terre où Seul Dieu est Puissant.

Par Joséphine NGONK avec Brazzanews.fr

Les Norvégiens trop grassement payés, selon le FMI

mai 24, 2017

Oslo – Les Norvégiens restent trop bien payés pour garantir la compétitivité du pays qui se remet tout juste de la baisse du prix du pétrole, a estimé le FMI mercredi.

À l’issue d’une visite dans le pays, les économistes du Fonds monétaire international décernent un satisfecit à l’économie du pays scandinave, plus gros producteur de brut d’Europe de l’Ouest, qui « s’est montrée résiliente et bien équipée pour faire face au ralentissement économique ayant suivi la baisse du prix du pétrole ».

Pour l’année en cours, l’institution dit s’attendre à une croissance (hors production d’hydrocarbures et transport maritime) de 1,75%, puis de 2,25% en 2018.

« Mais il y a des risques à la baisse et la croissance à moyen terme dépend d’une transition réussie d’une croissance axée sur le pétrole et le gaz naturel vers une autre plus équilibrée », précise-t-elle.

C’est là que le bât blesse: malgré l’affaiblissement de la couronne norvégienne et une modération salariale ces dernières années, la compétitivité norvégienne reste plombée par des coûts du travail trop élevés par rapport aux pays concurrents, estime le FMI.

Le boom pétrolier observé jusqu’à l’été 2014 a provoqué une envolée des salaires dans le secteur pétrolier, obligeant les autres secteurs à s’aligner pour attirer les travailleurs.

« La poursuite de la modération salariale et des réformes pour soutenir la hausse de la productivité au travail sont essentielles pour améliorer la compétitivité des secteurs non pétroliers et faciliter la transition économique », souligne le FMI.

Une enquête publiée le même jour par la banque centrale norvégienne montre que les partenaires sociaux, syndicats et patronat, tablent sur une augmentation moyenne des salaires de 2,5% cette année.

Romandie.com avec(©AFP / 24 mai 2017 15h07)                                            

Congo : trois journées « université morte » à Brazzaville

avril 13, 2017

Sur le campus de l’Université Marien Ngouabi en mars 2008. © Vincent Fournier pour JA

Enseignants et agents de l’Université publique du Congo à Brazzaville observent depuis mercredi et jusqu’à vendredi, trois journées « université morte » pour essayer de faire entendre leurs revendications salariales, a-t-on appris dans un communiqué publié par leur intersyndicale.

« Le collège intersyndical décide de l’observation de trois journées université morte les 12, 13 et 14 avril pour marquer l’indignation de la communauté universitaire face au traitement dont elle est l’objet de la part de la tutelle », indique la déclaration des syndicats d’enseignants et d’agents publiée mardi 11 avril et relayée par l’AFP.

Parmi les points de contestation, les syndicats dénoncent notamment le décalage des dates de paiement des salaires des agents de l’université par rapport à celles des employés de la fonction publique et le retard dans l’exécution du budget de fonctionnement de l’Université, qui s’élève officiellement à 900 millions de francs CFA (plus d’1,3 million d’euros) par trimestre.

Heures supplémentaires

Par ailleurs, le personnel enseignant réclame le paiement des heures supplémentaires − au-delà des heures statutaires de cours − ainsi que celles effectuées pendant la surveillance des examens par  le personnel non-enseignant.

Aucun cours n’a été dispensé et les administrations de l’université sont restées également fermées mercredi à l’Université Marien Ngouabi de Brazzaville, la seule université publique du Congo, fondée en 1971. L’an dernier déjà, l’établissement avait connu un long épisode de grève, pour les mêmes motifs.

Jeuneafrique.com

Niger : 7 millions d’euros payés par an à des enseignants « fictifs »

avril 9, 2017

Des élèves en salle de classe dans une école primaire de Zinder, le 1er juin 2012 au Niger. © AFP

L’Etat nigérien verse chaque année plus de 4,789 milliards de FCFA (environ 7,3 millions d’euros) à quelque 3.000 enseignants dont les autorités ne retrouvent pas la trace, a révélé samedi le ministre nigérien de l’Education.

« Par an, du fait des enseignants qu’on n’arrive pas à retrouver sur les listes, l’Etat perd 4.789.200.000 FCFA », a affirmé le ministre nigérien de l’Education, Daouda Mamadou Marthé devant les députés.

Ces enseignants sont composés de « contractuels » qui « n’existent pas du tout sur les listes officielles d’émargement », a expliqué le ministre. Il exposait aux parlementaires les résultats d’une enquête menée en 2016 par la Haute autorité de lutte contre la corruption et infractions assimilées (Halcia-organe gouvernemental).

L’enquête a été menée « école par école » par des gendarmes et des civils, selon la Halcia.

Les agents « contractuels » représentent environ « 80% » du corps des enseignants du pays. Faute de budgets conséquents pour recruter des enseignants titulaires, les autorités font appel depuis une dizaine d’années à des « contractuels », souvent sans aucune formation, pour dispenser des cours dans le primaire, le secondaire et dans les écoles professionnelles.

A titre de rémunération, un « contractuel » reçoit « un pécule mensuel de 75.000 à 100.000 FCFA » (114 à 152 euros), d’après la Halcia.

Jeuneafrique.com avec AFP