Posts Tagged ‘SDF’

Covid-19 : le Danemark remonte les SDF dans l’accès prioritaire au vaccin

janvier 19, 2021

Le Danemark a annoncé mardi 19 janvier remonter les sans-abri dans l’ordre prioritaire d’accès au vaccin contre le Covid-19, après des appels en ce sens d’associations et d’élus en raison du risque particulier pour cette population fragile.

La stratégie vaccinale danoise, déployée depuis le 27 décembre et actuellement la plus rapide de l’UE, compte douze groupes, dont les cinq premiers peuvent actuellement se voir proposer le vaccin, selon la région dans laquelle ils résident. «Les sans-abri et les personnes socialement défavorisées particulièrement à risque sont vaccinés dans la catégorie 5», a indiqué le ministère des Affaires sociales et de l’Intérieur dans un communiqué. Ceux n’entrant pas dans cette catégorie «seront également prioritaires par rapport à la population en général», précise-t-il.

La décision fait suite à des appels d’associations et d’élus face au risque de contamination accrue des personnes à la rue. Le pays nordique recense environ 6500 sans abris sur son sol, selon les services sociaux. «Il y a un besoin urgent de prioriser les plus vulnérables, les gens de la rue, ceux qui ont le plus grand et le plus complexe besoin d’aide. Vaccins et aides – maintenant», avait réclamé sur Facebook l’association Gadejuristen, qui vient en aide aux plus démunis. Près de 3% de la population danoise a désormais reçu une première dose de vaccin contre le Covid-19 et 0,05% une seconde, ce qui place le Danemark en tête des pays de l’Union européenne.

Par Le Figaro avec AFP

Présidentielle au Cameroun: Joshua Osih investi candidat du SDF

février 24, 2018

 

Le Camerounais Joshua Osih, député et vice-président du Social Democratic Front (SDF), au Parlement européen, à Bruxelles (Belgique), le 18 octobre 2016 © Compte Twitter de Joshua Osih

Le Social democratic front (SDF) a investi samedi Joshua Osih candidat à la présidentielle de 2018, deux jours après le désistement du principal opposant, Ni John Fru Ndi, de la course à la présidentielle prévue en octobre.

« Joshua Osih est déclaré candidat élu à la prochaine élection présidentielle », a annoncé le principal parti d’opposition au terme des primaires du SDF organisées à Bamenda, le chef-lieu de la région anglophone du Nord-Ouest.

« Etoudi est à notre portée »

Trois candidats étaient en lice, dont un s’est désisté peu avant le vote des militants. « A partir de demain, nous allons parcourir les 366 circonscriptions électorales de ce pays pour mobiliser le parti (afin) de gagner en octobre 2018 », a promis Joshua Osih dans une brève allocution devant des militants surexcités.

« Yaoundé tremblait avant votre vote. Maintenant, ils ont la fièvre. Ils savent que Etoudi (appellation usuelle du palais présidentiel) est à notre porté », a-t-il assuré.

« Nos portes sont grand ouvertes… Nous n’excluons pas des alliances ou des coalitions » avec d’autres candidats de l’opposition, a-t-il indiqué à la presse.

 

Homme d’affaires originaire du sud-ouest anglophone, Joshua Osih, député, est le premier vice-président du SDF. Parfaitement bilingue alors que le pays reste divisé sur la question du Cameroun anglophone, M. Osih est connu au pour ses multiples interventions dans les médias.

 

Principal challenger du candidat du RDPC

Ce nouveau candidat de l’opposition devient donc potentiellement le principal challenger du candidat du parti au pouvoir, le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), à la présidentielle prévue fin 2018.

Jeudi, le principal opposant Ni John Fru Ndi a annoncé qu’il n’allait pas être candidat à la présidentielle. « Moi, je ne présenterai pas ma candidature (à l’investiture du parti pour la présidentielle). J’ai décidé de céder ma place à mes jeunes cadets dans leparti », a-t-il déclaré.

Vendredi, il a été reconduit à la présidence du SDF, poste qu’il occupe depuis sa création en 1990. Opposant de toujours au président Paul Biya, Ni John Fru Ndi s’est présenté contre lui aux élections présidentielles de 1992, de 2004 et de 2011. Il a boycotté le scrutin de 1997.

Paul Biya, 85 ans, au pouvoir depuis 1982, n’a pas encore fait part de son intention de briguer un nouveau mandant, mais son parti le présente comme son « candidat naturel ».

Jeuneafrique.com

Un SDF raconte sa rela­tion privi­lé­giée avec Valé­rie Trier­wei­ler

avril 10, 2015

Valé­rie Trier­wei­ler

Valé­rie Trier­wei­ler

« Elle nous prépare des plats chauds »

Un SDF installé juste à côté de chez Valé­rie Trier­wei­ler témoigne de son quoti­dien auprès de l’ex-première dame qui ne lui donne pas que la pièce…

Dans les médias, Valé­rie Trier­wei­ler est souvent dépeinte comme une femme carac­té­rielle, colé­rique et glacia­le… Un portrait que vient d’at­té­nuer Claude, un SDF installé dans le quar­tier Saint-Charles de Paris (XVème arron­dis­se­ment), à quelques enca­blures de l’ap­par­te­ment de notre ex-première dame. Souvent en contact avec l’au­teure de Merci pour ce moment, l’homme témoigne de sa rela­tion parti­cu­lière avec Valé­rie Trier­wei­ler dans VSD : « Elle a du carac­tère ! Elle ne se laisse pas faire, souligne-t-il. Vous avez vu comment elle l’a tarté, ce con ? Il l’avait bien cher­ché ! » Claude fait ici réfé­rence à l’al­ter­ca­tion entre Valé­rie Trier­wei­ler et Moham­med Rizki, dans un bar du XVème arron­dis­se­ment, il y a un mois de cela. « D’ailleurs, il est connu dans le quar­tier pour foutre la merde. »

La manche, Claude et son acolyte Erico la font toujours au même endroit : devant un distri­bu­teur LCL où Valé­rie Trier­wei­ler n’hé­site jamais à leur « filer un billet ». « Valé­rie nous prépare des plats chauds, ajoute Claude. L’autre jour, elle nous a mitonné un lapin à la moutarde. Il y avait à manger pour quatre. On a tout bouffé ! » De l’argent, de la nour­ri­ture et même de quoi dormir ! En février dernier, l’ex de François Hollande a offert aux deux compa­gnons d’in­for­tune une tente deux places « avec oreillers et duvets ! »

Une bien­veillance que Claude n’a jamais remarquée auprès de François Hollande, à l’époque où notre président de la Répu­blique fréquen­tait encore le quar­tier : « Lorsqu’il passait devant nous, il tour­nait la tête. Et n’a jamais donné un centime. » De là à rappe­ler l’épi­sode des « sans dents »

Voici.fr par Anthony Martin

Cameroun – présidentielle : Fru Ndi se range à la victoire de Biya

octobre 27, 2011

Sans surprise, le leader du SDF a finalement tempéré son discours. Après avoir appelé à manifester contre Paul Biya, vainqueur controversé de la présidentielle du 9 octobre, il a reconnu la victoire de son rival.

John Fru Ndi, éternel second ? Arrivé encore une fois deuxième à la présidentielle camerounaise du 9 octobre, le leader du Social Democratic Front (SDF) sait qu’il a laissé échapper ce qui était peut-être sa dernière tentative de succéder à Paul Biya, président du Cameroun depuis 29 ans et réélu à 78 ans pour un sixième mandat, avec près de 78 % des voix – ce qui pourrait porter à 36 années la durée de son « règne ».

Malgré les nombreuses irrégularités du scrutin dénoncées d’abord par l’opposition et de nombreux observateurs, puis par les Etats-Unis et enfin (in extremis) par la France, John Fru Ndi n’a pas appelé à manifester comme il avait menacé de le faire. « Le SDF prend acte de la proclamation par la [Cour suprême, NDLR] des résultats des élections (…) en faveur de M. Biya », a-t-il écrit mercredi dans une déclaration publique.

« La honte sur le Cameroun »

« Nous invitons tous les Camerounais, y compris le candidat proclamé (vainqueur), à s’investir pour que notre pays mette en place des règles équitables pour l’organisation d’élections libres et transparentes afin de lui épargner d’autres mascarades qui contribuent considérablement à jeter le discrédit et la honte sur (le Cameroun) », ajoute-t-il.

Contesté au sein de son propre parti, Fru Ndi ne manquera donc pas de prêter le dos une nouvelle fois à la critique de ceux qui le jugent trop tiède vis à vis de Biya. Car avant la proclamation des résultats, le leader du SDF et six autres candidats avaient déclaré qu’ils les rejetaient par avance, et revendiquait l’annulation de l’élection, invitant les Camerounais « à manifester pacifiquement ». Le SDF avait même dénoncé le « vote des morts »…

Jeuneafrique.com avec AFP

Présidentielle au Cameroun : trois partis d’opposition favorables à l’annulation du scrutin

octobre 12, 2011

Les nombreuses irrégularités et fraudes présumées relevées sur le terrain pendant l’élection présidentielle camerounaise du 9 octobre poussent au moins trois partis de l’opposition à demander l’annulation du scrutin. Mais pour Elecam et la France, ce dernier s’est déroulé de manière « acceptable », « sans dysfonctionnement majeur ».

La proclamation des résultats, même partiels, n’est pas intervenue que déjà plusieurs voix s’élèvent dans l’opposition pour réclamer l’annulation de l’élection présidentielle du 9 octobre au Cameroun. En cause : les nombreuses suspicions de fraude et les irrégularités multiples relevées par plusieurs observateurs.

Au moins trois opposants, dont deux comptent déposer des requêtes en justice, se sont exprimé en ce sens. « Nous sommes favorables à l’annulation du scrutin », a ainsi affirmé Joshua Osih, vice-président du Social Democratic Front (SDF), le principal parti d’opposition du candidat John Fru Ndi. Le vote « ne peut pas donner de légitimité au vainqueur, y compris le SDF qui reste en course pour le gagner », a ajouté Osih pour qui l’élection s’est déroulée dans une « cacophonie totale ».

Même son de cloche au Mouvement africain pour la démocratie et la nouvelle indépendance (Manidem) de Anicet Ekanè, qui « compte d’ailleurs déposer une requête dans ce sens demain (mercredi) à la Cour suprême ». Enfin, Albert Dzongang du parti La Dynamique – un des vingt-trois candidats en lice pour la magistrature suprême, estime qu’« il n’y a pas eu d’élection » et promet également de « déposer demain (mercredi) une requête dans laquelle nous exigeons l’annulation » du scrutin.

Madeleine Afité témoigne de fraudes

Les suspicions de fraude ont été renforcées hier par les déclarations de l’égérie de la société civile camerounaise, Madeleine Afité qui a affirmé avoir assisté à des bourrages d’urnes ayant pour but de minimiser le taux d’abstention. « J’ai vu un monsieur portant une carte (badge) Elecam (Election Cameroon, commission électorale) (…) il donnait des lots (de cartes d’électeurs) aux enfants (qui) allaient émarger sans carte d’identité » dans un bureau de vote du quartier Bessangue à Douala.

« Ce n’était pas pour voter RDPC (Rassemblement démocratique du peuple camerounais, au pouvoir) », reprend-elle, mais parce que « les urnes étaient vides. C’était le problème du taux de participation. Il fallait qu’il y ait des bulletins dans les urnes ». De fait, les observateurs et les journalistes présents ont noté une faible affluence, et une campagne électorale ayant suscité très peu de mobilisation des Camerounais. « Les électeurs boudent la présidentielle » soulignait même le quotidien privé Mutations.

Le scutin « acceptable » pour la France

De son côté Elecam s’est félicité du bon déroulement du scrutin et n’a noté « aucun dysfonctionnement majeur », a déclaré son président Samuel Fonkam Azu’u. Dans son sillage, la France a jugé le déroulement du scrutin « acceptable » par la voix de son ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé. Quant à l’équipe d’observateurs du Commonwealth à Yaoundé, elle a estimé avec plus de précaution et de neutralité que le scrutin avait été exempt de « coercition » et souligné qu’il y avait un « bon nombre de plaintes » sur l’organisation du scrutin.

En clair, tout indique que le président Paul Biya (78 ans), au pouvoir depuis 1982, sera réélu pour son sixième mandat, cette fois de 7 ans. « Paul Biya en pole position », titrait mardi L’Action, le journal du RDPC, sans apporter aucune preuve : « Quelques heures après la fermeture des bureaux, les premiers échos du terrain ne laissent aucun doute sur la victoire du candidat », affirmait-il.

Pour la plupart des Camerounais, l’issue des résultats ne fait aucun doute. « On est pas trop concernés par le vote. De toute façon, on sait bien que le président va gagner il n’y a rien qui change, donc nous on est tranquilles », dit Clarisse, 29 ans, commerçante au centre de Douala. « Ici rien ne change, il n’est pas question que les gens aillent dans la rue (…) On sait que le président sera réélu et voilà, il y a la paix », soulignait Justin Temola, chômeur de Douala.

Jeuneafrique.com avec AFP