Posts Tagged ‘secrétaire d’État’

Yémen: le président a accepté la plupart des revendications des miliciens chiites

janvier 21, 2015

Washington – Les Etats-Unis estiment que le président du Yémen Abd Rabbo Mansour Hadi a été obligé d’accepter la plupart des revendications des miliciens chiites qui s’étaient emparés de son palais, a déclaré mercredi le secrétaire d’Etat John Kerry.

Le président va accepter la plupart des revendications des Houthis, dans l’accord de sortie de crise signé entre les deux parties, selon M. Kerry.

Le président Hadi et les miliciens ont conclu mercredi soir un accord de sortie de crise après plusieurs jours de violences dans la capitale Sanaa qui ont fait au moins 35 morts et 94 blessés.

Le secrétaire d’Etat a ajouté qu’il se rendrait mercredi en fin de journée à la Maison Blanche pour évoquer la crise au Yémen, un proche allié de Washington.

Les Houthis avaient des objections violentes devant le refus du gouvernement Hadi d’accepter leurs demandes en respect de l’accord de paix et de partenariat conclu auparavant, a déclaré M. Kerry.

Cela a conduit à des violences et certaines institutions se sont effondrées, a-t-il repris.

Le secrétaire d’Etat a souligné que les rebelles chiites considéraient toujours M. Hadi comme le président du pays et les Etats-Unis attendent leur prochaine réunion avec celui-ci.

Cela permettra d’éclaircir de son point de vue où en sont exactement les choses, a encore dit M. Kerry. Le calme est revenu depuis peu au Yémen et nos personnels sont bien protégés.

De violents combats ont opposé lundi et mardi des soldats gouvernementaux aux miliciens chiites dans plusieurs secteurs de Sanaa. Les miliciens avaient fini par prendre le contrôle du palais présidentiel dans le sud de la capitale.

Selon l’agence officielle Saba, M. Hadi et les rebelles chiites sont arrivés mercredi à un accord, aux termes duquel les miliciens vont quitter le palais présidentiel et libérer le directeur de cabinet de M. Hadi. En échange, le projet de Constitution auquel ils s’opposent pourra être amendé.

Le gouvernement du Yémen est considéré par Washington comme un allié régional stratégique dans la lutte contre Al-Qaïda. Les Etats-Unis ont fourni une assistance militaire au Yémen, et y ont utilisé des drones pour des frappes contre des responsables d’Al-Qaïda.

Romandie.com avec(©AFP / 21 janvier 2015 22h01)

L’absence d’Obama à la marche républicaine embarrasse les Américains

janvier 12, 2015

Ils étaient 44 chefs d’Etat et de gouvernement présents à être venus dimanche 11 janvier dans la capitale pour battre le pavé et rendre hommage aux victimes des attentats qui ont fait 17 morts la semaine dernière à Paris. Une absence notable a toutefois été remarquée, notamment aux Etats-Unis: celle du président américain Barack Obama, qui s’était pourtant rendu jeudi à l’ambassade de France à Washington pour exprimer sa solidarité à l’égard du peuple français.

Ni Joe Biden ni John Kerry

Certes, les Etats-Unis étaient représentés place de la République par leur ambassadrice en France, Jane Hartley, ainsi que par la secrétaire d’Etat adjointe chargée des relations avec l’Europe, Victoria Nuland. Toutefois, outre-Atlantique, de nombreuses voix se sont élevées dimanche pour regretter que ni le chef de l’Etat ni aucun membre éminent de son administration, tels que le vice-président Joe Biden ou le secrétaire d’Etat John Kerry, n’ait défilé aux côtés de François Hollande et des Français.

L’embarras a d’ailleurs été aggravé par le fait que le ministre de la Justice, Eric Holder, se trouvait à Paris, où il a rencontré ses homologues européens pour réfléchir aux moyens à mettre en œuvre afin d’améliorer la coopération dans la lutte contre le terrorisme. Il n’a toutefois pas participé au défilé.

« N’est-ce pas pour cela que Dieu a inventé les vice-présidents? »

Les Etats-Unis et la Chine vont façonner le XXIe siècle, assure Kerry

novembre 4, 2014

Washington – La relation entre la Chine et les Etats-Unis est la plus importante dans les affaires du monde et les deux puissances vont façonner le XXIe siècle, a jugé mardi le secrétaire d’Etat John Kerry, avant une visite à Pékin du président Barack Obama.

Dans un discours devant une université de Washington, le chef de la diplomatie américaine s’est lancé dans un grand plaidoyer pour un renforcement de la coopération entre les deux premières puissances mondiales, tout en égrenant les contentieux entre les deux pays, notamment sur le cyberespionnage.

Il a affirmé que la relation entre la Chine et les Etats-Unis était la plus fondamentale dans le monde d’aujourd’hui, estimant que les deux géants représentaient un quart de la population mondiale et un tiers de l’économie de la planète.

C’est pour cette raison que les deux rivaux doivent saisir l’occasion de mettre sur pied une relation constructive sur tout un nombre de sujets, du changement climatique au commerce mondial, a insisté John Kerry.

Il a réaffirmé que le désormais fameux rééquilibrage diplomatique de l’Amérique vers l’Asie-Pacifique n’était pas un objectif stratégique dirigé contre un pays, la Chine accusant les Etats-Unis de vouloir contester sa suprématie régionale.

La diplomatie américaine martèle depuis des années que Pékin n’est pas un adversaire, mais un concurrent dont elle salue et encourage l’expansion de sa puissance.

Mais notre relation doit être gérée et pilotée avec prudence, pas à coups de grands titres dans l’actualité, mais par une vision stratégique sur le long terme, par du travail et par de la diplomatie, a plaidé le secrétaire d’Etat.

Celui-ci s’est ensuite envolé pour Paris pour des entretiens mercredi avec son homologue français Laurent Fabius, avant de se rendre vendredi et samedi à Pékin afin de préparer la visite en début de semaine prochaine de son président Barack Obama.

Le président américain doit en effet débuter une tournée asiatique par le sommet du Forum de coopération économique Asie-Pacifique (Apec), à Pékin, à l’issue duquel est prévue une rencontre avec le président chinois Xi Jinping.

Les deux puissances ont régulièrement des accrocs diplomatiques sur les dossiers des droits de l’homme, du piratage informatique, ou des tensions en mer de Chine. Mais ils coopèrent également sur de multiples sujets, comme sur le climat ou le nucléaire iranien.

Nous avons à la fois l’occasion et la nécessité de coordonner nos efforts pour s’atteler aux sujets d’inquiétudes internationaux, a conclu M. Kerry, un partisan du multilatéralisme et de la coopération des Etats-Unis sur la scène internationale.

Après Pékin, le chef de la diplomatie américaine doit se rendre à Oman le 9 novembre pour des entretiens avec son homologue iranien Mohammad Javad Zarif sur le programme nucléaire de Téhéran à trois semaines de la date-butoir pour trouver un accord.

John Kerry retournera ensuite à Pékin à partir du 10 novembre pour accompagner le président Obama.

Romandie.cm avec(©AFP / 04 novembre 2014 18h30)

France: Qui entre, qui sort, qui reste… le gouvernement Valls II

août 26, 2014

Le gouvernement dit « Valls II » se veut une équipe guidée par « la cohérence » et « la clarté », après la période de secousse qui a provoqué les départs d’Arnaud Montebourg, de Benoît Hamon, d’Aurélie Filippetti et de Frédéric Cuvillier. C’est chose faite depuis l’annonce, mardi 26 août, de la nouvelle équipe gouvernementale.

Invité au 20 heures de France 2 pour expliquer ses choix, Manuel Valls a rappelé que « malgré une tradition de débat » au sein de la gauche, ce débat « doit être mené au sein du gouvernement ».

« Face à la défiance des Français, je n’ai qu’une seule mission, loin des calculs politiques (…). Ma seule mission c’est que notre économie soit plus forte, réduire le chômage. »

S’il s’est réjoui de « beaux symboles », comme l’arrivée de « Mme Vallaud-Belkace ou Mme Pellerin » à des nouveaux postes, Manuel Valls a défendu l’arrivée à l’économie d’Emmanuel Macron, qui a subi une pluie de critiques dès que sa nomination a été annoncée.

Selon lui, la politique économique suivie n’est celle de l’austérité, mais « une politique équilibrée qui va produire des résultats mais il faut du temps (…) Il n’y a pas d’autre politique ».

Comme pour conforter sa base politique, alors que l’aile gauche du PS est presque absente et que les écologistes ont déserté le gouvernement, M. Valls a annoncé qu’il sollicitera un nouveau vote de confiance au Parlement, alors que rien ne l’y oblige.

« La majorité sera là, il ne peut pas en être autrement. Si la majorité n’était pas au rendez-vous ce sera fini, nous ne pourrions pas continuer. »

Regarder l’infographie : Age, expérience, parti, patrimoine : qui sont les membres du gouvernement Valls II

◾Ministres entrants ou qui changent de poste

– Najat Vallaud Belkacem, ministre de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche

Les remaniements sont synonymes de promotion pour la ministre. A 36 ans, elle prend la tête de ce ministère en remplacement de Benoît Hamon après avoir été successivement chargée du droit des femmes puis d’un ministère élargi à la ville, à la jeunesse et aux sports. Sa nomination constitue également une première, puisque jamais une femme n’avait exercé cette fonction auparavant.

– Emmanuel Macron, ministre de l’économie, de l’industrie et du numérique

La ligne Macron l’a-t-elle définitivement emporté à l’Elysée ? Le secrétaire général adjoint, chargé des affaires économiques, et incontestablement le plus libéral de l’équipe élyséenne, a gagné du terrain idéologique depuis le début de l’année, remplaçant Arnaud Montebourg à l’économie. Dès la campagne, il a joué un rôle décisif, aux côtés de Michel Sapin, dans l’élaboration du programme du candidat Hollande. Il avait également contribué à maintenir le lien de ce dernier avec le patronat.

– Fleur Pellerin, ministre de la culture et de la communication

Troisième gouvernement et troisième ministère pour Fleur Pellerin. Après avoir géré le numérique, puis le commerce extérieur, elle fait partie des figures montantes depuis deux ans.

– Patrick Kanner, ministre de la jeunesse et des sports

◾Secrétaires d’Etat entrants ou qui changent de poste

– Thomas Thévenoud, secrétaire d’Etat chargé du commerce extérieur, de la promotion du tourisme et des Français de l’étranger

– Alain Vidalies, secrétaire d’Etat chargé des transports, de la mer et de la pêche

– Pascale Boistard, secrétaire d’Etat chargée des droits des femmes

– Myriam El-Khomri, secrétaire d’Etat chargée de la politique de la ville

◾Ministres reconduits

– Laurent Fabius, ministre des affaires étrangères et du développement international

– Ségolène Royal, ministre de l’écologie, du développement durable et de l’énergie

– Christiane Taubira, ministre de la justice, garde des sceaux

– Michel Sapin, ministre des finances et des comptes publics

– Jean-Yves Le Drian, ministre de la défense

– François Rebsamen, ministre du travail, de l’emploi et de la formation professionnelle

– Stéphane Le Foll, ministre de l’agriculture et porte-parole

– Bernard Cazeneuve, ministre de l’intérieur

– Marylise Lebranchu, ministre de la décentralisation et fonction publique

– George-Pau Langevin, ministre des outre-mer

– Sylvia Pinel, ministre du logement

– Marisol Touraine, ministre de la santé

◾Secrétaires d’Etat reconduits

– Jean-Marie Le Guen, secrétaire d’Etat chargé des relations avec le Parlement

– Harlem Désir, secrétaire d’Etat chargé des affaires européennes

– Ségolène Neuville, secrétaire d’Etat chargée des personnes handicapées et de la lutte contre l’exclusion

– Laurence Rossignol, secrétaire d’Etat chargée de la famille, des personnes âgées et de l’autonomie

– Annick Girardin, secrétaire d’Etat chargée du développement et de la francophonie

– Geneviève Fioraso, secrétaire d’Etat chargée de l’enseignement supérieur et de la recherche

– Thierry Mandon, secrétaire d’Etat chargé de la réforme de l’Etat

– Christian Eckert, secrétaire d’Etat chargé du budget

– Kader Arif, secrétaire d’Etat chargé des anciens combattants

– Axelle Lemaire, secrétaire d’Etat chargée du numérique

– André Vallini, secrétaire d’Etat chargé de la réforme territoriale

– Carole Delga, secrétaire d’Etat chargée du commerce

– Thierry Braillard, secrétaire d’Etat chargé des sports

Lemonde.fr

France: Voici donc les 5 nouveaux entrants du gouvernement Valls 2

août 26, 2014

Myriam El Khomri, secrétaire d’Etat chargée de la politique de la ville

Pascale Boistard, secrétaire d’Etat chargée des droits des femmes

Alain Vidalies, secrétaire d’état chargé des transports, de la mer et de la pêche

Thomas Thevenoud, secrétaire d’Etat chargé du commerce extérieur, de la promotion du tourisme et des Français de l’étranger

Patrick Kanner, ministre de la jeunesse et des sports

Emmanuel Macron, ministre de l’économie et numérique

Le monde.fr

Kerry commémore la libération en 1944 d’une commune française, son fief familial

juin 7, 2014

Saint-Briac-sur-Mer (France) – Le secrétaire d’État John Kerry a commémoré samedi la libération de Saint-Briac-sur-Mer (Bretagne, ouest de la France) à l’été 1944, une commune qui est le fief d’une partie de sa famille.

Le chef de la diplomatie américaine est depuis vendredi soir dans la résidence familiale des Essarts à Saint-Briac, un manoir construit dans les années 1920 par son grand-père maternel, James Forbes.

M. Kerry, qui a assisté vendredi aux commémorations du Débarquement en Normandie, a rendu samedi hommage à la mémoire de trois soldats américains tombés lors de la libération de Saint-Briac, le 15 août 1944.

C’est merveilleux d’être ici pour célébrer le lien éternel qui unit les États-Unis et la France, a déclaré le secrétaire d’État, très souriant et faisant un effort pour faire tout son discours en français, dans une ambiance très chaleureuse. Des centaines de villageois et des dizaines d’Américains ont fait le déplacement pour cette cérémonie animée par un orchestre de jazz.

La France s’est reconstruite pierre par pierre. Aujourd’hui la France est plus forte que jamais, a-t-il ajouté sous un grand soleil.

La libération de Saint-Briac a été immortalisée par une photo devenue fameuse, montrant un G.I. américain embrassant une petite fille française. Le cliché avait été pris par un soldat de la 83e division d’infanterie, Tony Vaccaro, présent samedi aux célébrations à Saint-Briac.

M. Kerry a inauguré une place portant le nom du photographe et a remercié le maire et la commune de Saint-Briac, dont les habitants à la fin de la Seconde guerre mondiale avaient pu préserver quelques vestiges de la maison des Essarts, qui fut occupée puis incendiée par les nazis.

La résidence fut ensuite reconstruite après la guerre par la famille Forbes.

Le grand-père maternel de John Kerry, M. Forbes, était issu d’une riche famille américaine de Boston (Massachusetts, nord-est des États-Unis) originaire d’Écosse.

M. Forbes faisait des affaires dans les années 1920 en France. Lors de sa première tournée européenne comme secrétaire d’État, en février 2013, John Kerry avait longuement évoqué sa mère Rosemary Forbes, née à Paris.

M. Kerry avait raconté qu’elle avait été très active au début de la Seconde Guerre mondiale comme infirmière soignant des blessés revenus du front, avant de fuir Paris en 1940, traverser la France à vélo jusqu’au Portugal pour prendre un bateau vers l’Amérique.

Le dirigeant américain est cousin germain d’un ancien ministre français de l’Environnement, Brice Lalonde. Outre la France, M. Kerry a ses racines très profondément enfouies dans l’histoire européenne. Il est aussi issu, côté paternel, d’une famille de juifs austro-hongrois convertis au catholicisme et qui avait émigré aux États-Unis au tout début du 20e siècle.

Romandie.com avec(©AFP / 07 juin 2014 14h04)