Posts Tagged ‘Ségolène Royal’

France: Sévère défaite pour Ségolène Royal aux sénatoriales

septembre 26, 2021

L’ex-candidate à la présidentielle échoue dans sa tentative d’être élue sénatrice des Français de l’étranger. Elle ne recueille que 2 % des suffrages.

Segolene Royal, qui ne dispose plus de mandat, echoue a entrer au Senat.
Ségolène Royal, qui ne dispose plus de mandat, échoue à entrer au Sénat.© CHRISTOPHE SIMON / AFP

Sa candidature ne passait pas très bien parmi les sénateurs. Ségolène Royal avait entrepris depuis plusieurs mois d’être candidate à l’un des six sièges de sénateur représentant les Français à l’étranger. Elle l’avait fait à sa manière, sans ambages, appelant les sénateurs du groupe socialiste au Palais du Luxembourg pour tenter d’obtenir leur appui. La finaliste de l’élection présidentielle de 2007 avait même repris sa carte du Parti socialiste, comme pour s’assurer un appui supplémentaire. Tant pis si elle s’était rapprochée d’Emmanuel Macron en 2007, avant de reprendre ses distances, au moment où elle a été évincée de son poste d’ambassadrice des pôles. Ses efforts, en tout cas, auront été vains. Elle arrive en dernière position des candidats à l’élection au Sénat, ne recueillant que 11 voix sur 533 inscrits…

« Parachutage »

Christophe-André Frassa, le candidat LR, obtient le plus grand nombre de voix (105), suivi de Jean-Pierre Bansard (95) et de Samantha Cazebonne (LREM). Les trois autres sièges ont été attribués à Olivier Cadic, Mélanie Vogel et Yan Chantrel. C’est ce dernier que le Parti socialiste avait choisi de soutenir, plutôt que Ségolène Royal. Les électeurs trouvaient en effet que, même si l’ex-ministre de l’Écologie est née à Dakar, elle ne connaissait qu’imparfaitement les conditions des Français habitant à l’étranger.

« Le parachutage a toujours été rejeté », expliquait il y a quelques semaines la sénatrice Hélène Conway-Mouret, ancienne ministre. « La liste de Yan Chantrel nous semblait être plus conforme à la direction que l’on souhaite prendre », avait de son côté expliqué Corinne Narassiguin, porte-parole du PS. L’échec pour Ségolène Royal, qui misait beaucoup sur cette élection, est sévère. Avec seulement 2,07 % des voix, elle fait même moins bien qu’une autre liste dissidente du PS, emmenée par Laure Pallez…

Avec Le Point par Michel Revol

France: Suspectée d’abuser des moyens publics, Royal «se réserve le droit» de porter plainte

novembre 15, 2019

 

L’ambassadrice des pôles a été épinglée par Radio France ce vendredi. Elle s’interroge sur le timing des révélations qui la visent.

L’ambassadrice des pôles a-t-elle eu un coup de chaud? Ce vendredi matin, l’ancienne ministre de l’Environnement est vivement montée au créneau après avoir été épinglée par Radio France. Selon la station, elle aurait fait participer ses collaborateurs à des événements qui n’ont rien à voir avec sa fonction, tels que: des inaugurations en province, la promotion de ses livres, des courses en VTC, ou encore des factures… L’enquête met en lumière un«mélange des genres» , interrogeant la distinction entre temps libre et temps de travail.

«Chirac dirait que “c’est abracadabrantesque”»

De même, l’article indique que, lors de ses déplacements en province pour la promotion de son dernier livre, Ce que je peux enfin vous dire (Éd. Fayard), elle serait systématiquement accompagnée par les membres de son cabinet… Lesquels sont rémunérés par le ministère des Affaires étrangères, administration dont dépend l’ambassade des pôles.

Pour se défendre, Ségolène Royal a décidé de s’exprimer sur RMC. «C’est la démocratie de pouvoir répondre, pas seulement de se faire agresser de façon calomnieuse et diffamatoire. Tout est faux! Jacques Chirac dirait que c’est abracadabrantesque, je n’irai pas jusque-là. Tout est faux donc c’est quand même grave. Ce n’est pas juste d’attaquer comme ça des personnes, des salariés qui font des activités depuis des années, des activités bénévoles auprès de moi, et qui le font exclusivement sur leur temps libre», a-t-elle plaidé.

De ces «agressions dégueulasses», l’ex-candidate PS à la présidentielle de 2007 interroge le timing. «Je ne sais pas d’où viennent et pourquoi (elles) viennent (…) en ce moment. Pourquoi? Parce que je suis en tête des sondages et que ça dérange? (…) Au moment où, comme par hasard, j’apparais dans les sondages la mieux placée pour relever le défi de la gauche à la présidentielle…», fait-elle remarquer. Ira-t-elle en justice pour dénouer le fond de l’affaire? «Je me réserve le droit de le faire, oui», prévient-elle.

Par Le Figaro.fr par Pierre Maurer

Cuba-France: Ségolène Royal critiquée pour son éloge sans nuances de Fidel Castro

décembre 4, 2016

La ministre de l’environnement a salué « un monument de l’histoire », oubliant les atteintes aux droits de l’homme perpétrées par le régime cubain.

La ministre de l’environnement, Ségolène Royal, a salué, samedi 3 décembre, à Santiago de Cuba, la mémoire de Fidel Castro, « un monument de l’histoire », rejetant les accusations de violations des droits de l’homme à son encontre.

 

Mme Royal a estimé que l’ancien président, mort le 25 novembre à l’âge de 90 ans, était « le symbole d’une amitié très profonde entre Cuba et la France ». « Grâce à Fidel Castro, les Cubains ont récupéré leur territoire, leur vie, leur destin. Ils se sont inspirés de la Révolution française sans pour autant connaître la terreur qu’il y a eue pendant la Révolution française », a-t-elle estimé.

Interrogée sur les violations des droits de l’homme reprochées par l’ONU et l’opposition au régime cubain, Ségolène Royal a dénoncé la « désinformation » et souligné au contraire l’existence sur l’île d’« une liberté religieuse » et d’« une liberté de conscience ». « Donc il faut savoir regarder les choses positivement même si ça dérange », a-t-elle ajouté, estimant que « la France n’a pas à donner de leçon » à Cuba.

Des violations répétées des droits de l’homme

Dans son rapport 2015-2016, l’ONG Amnesty International dressait pourtant un tout autre portrait du régime cubain, malgré son ouverture progressive et sa réconciliation avec les Etats-Unis :

  • les détracteurs du régime sont toujours « victimes de manœuvres de harcèlement, d’“actes de répudiation” (manifestations organisées par des partisans du régime avec le concours d’agents des services de sécurité), ainsi que de poursuites pénales motivées par des considérations politiques » ;
  • les arrestations politiques sont encore monnaie courante : la Commission cubaine des droits humains et de la réconciliation nationale (CCDHRN) en a dénombré 8 600 en 2015 ;
  • les autorités continuent de « contrôler l’accès à Internet, bloquant et filtrant certains sites, ce qui restreignait l’accès à l’information et les critiques antigouvernementales » ;
  • Amnesty « n’a pas été autorisée à pénétrer sur le territoire cubain depuis 1990 ».

Un constat visiblement contesté par la numéro trois du gouvernement français, qui a expliqué qu’« il y a toujours du positif et du négatif dans les histoires, mais certains ne vont pas se rhabiller à bon compte au nom des droits de l’homme alors qu’on sait qu’ici, quand on demande des listes de prisonniers politiques, on n’en a pas ». « Et bien, fournissez-moi des listes de prisonniers politiques, à ce moment-là on pourra faire quelque chose », a-t-elle ajouté.

Salve de critiques, jusqu’au PS

Ces déclarations ont été vivement critiquées par l’opposition, de François Bayrou (MoDem) à Florian Philippot (FN) en passant par Roger Karoutchi, Thierry Mariani et Guillaume Larrivé (Les Républicains). Dimanche, le sénateur PS de Paris David Assouline a pris ses distances avec les propos de la ministre, en tweetant que « notre pays rayonne dans le monde parce qu’il a inventé la déclaration des droits de l’homme et du citoyen, pas pour son soutien aux dictateurs ». Le candidat à la primaire de la gauche François de Rugy (ex-EELV) a demandé à l’Elysée de désavouer ces propos.

Ségolène Royal, envoyée à La Havane par François Hollande pour le représenter alors qu’il est en déplacement à Abou Dhabi, est la seule membre d’un gouvernement européen, avec le premier ministre grec, Alexis Tsipras, à avoir fait le déplacement à Cuba à l’occasion de la semaine de deuil national consacrée à l’ex-président cubain.

Lemonde.fr avec AFP

France: l’ex-chef de la diplomatie Laurent Fabius renonce à la présidence de la COP21

février 15, 2016

Paris – L’ex-chef de la diplomatie française Laurent Fabius a écrit lundi au président François Hollande pour lui remettre son mandat de président de la COP21, la conférence des Nations unies sur le climat, selon sa lettre dont l’AFP a obtenu une copie.

M. Fabius entendait initialement conserver la présidence de la COP21 jusqu’en novembre prochain, afin d’accompagner la mise en œuvre de l’accord historique contre le réchauffement conclu en décembre à Paris.

Le relais doit être transmis au Maroc en novembre lors de la COP22 de Marrakech. En attendant, quelques rendez-vous formels sont prévus, notamment le lancement de la signature de l’accord à l’ONU à New York le 22 avril.

Mais ce choix a suscité en France un début de polémique, notamment au sein du gouvernement, sur la compatibilité de ce titre avec les fonctions prochaines de l’ancien ministre des Affaires étrangères en France à la tête du Conseil constitutionnel.

Rivale politique de longue date de l’ex-chef de la diplomatie, la ministre de l’Environnement Ségolène Royal, ex-compagne de François Hollande, a vu son portefeuille élargi la semaine dernière aux Relations internationales sur le climat.

Vous m’avez fait l’honneur de me pressentir pour présider le Conseil constitutionnel et je vous en remercie vivement. A mon sens, il n’existe pas d’incompatibilité avec la présidence de la dernière phase de la COP21, a écrit Laurent Fabius à M. Hollande.

Pour autant, compte tenu du début de polémique interne sur ce sujet, je juge préférable de vous remettre mon mandat de président de la COP, ajoute-t-il dans cette lettre.

Ségolène Royal avait appelé vendredi à clarifier les règles du jeu concernant le cumul auquel Laurent Fabius aspirait entre les deux fonctions.

Lundi, un autre membre du gouvernement, le secrétaire d’Etat à la Recherche Thierry Mandon, avait jugé inimaginable que Laurent Fabius puisse présider simultanément la COP21 et le Conseil constitutionnel.

La bonne gouvernance implique que les pouvoirs dans la République soient absolument incontestables. Le Conseil constitutionnel, c’est au-dessus de tous les pouvoirs, ça ne peut pas avoir des missions qui relèvent de l’exécutif, avait-il estimé.

Romandie.com avec(©AFP / 15 février 2016 22h19)

Fabius président de la COP21 : Royal demande de « clarifier les règles du jeu »

février 12, 2016

 

La ministre de l’Environnement s’est interrogée sur le cumul par Fabius des fonctions de président du Conseil constitutionnel et de président de la COP21.

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Ségolène Royal demande des clarifications sur le cumul de Laurent Fabius. © AFP/ Nicloas Tucat  

Ségolène Royal, une femme tenace et singulière

avril 2, 2014

PARIS – Ségolène Royal, candidate à la présidentielle de 2007 et mère des enfants du président François Hollande, qui fait son entrée comme numéro 3 du gouvernement, est une femme tenace et singulière, qui ne craint pas de bousculer les codes de sa famille politique.

A 59 ans, elle décroche le portefeuille de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie.

Fait inédit: pour la première fois, une ministre d’un gouvernement n’est autre que l’ex-compagne du président de la République, avec lequel elle a quatre enfants. Son entrée au gouvernement est d’ailleurs facilitée par la rupture en janvier de François Hollande avec Valérie Trierweiler.

Je sais que le temps de la réhabilitation viendra. Arrêter ? C’est impensable. J’ai trente ans de vie politique. C’est ma passion, déclarait Mme Royal peu après sa dernière défaite électorale, lors des législatives de 2012 à La Rochelle.

Tout à sa présidence de Poitou-Charentes, Mme Royal était en réserve de la République depuis deux ans. En privé, nombre de ses soutiens plaidaient pour qu’elle retrouve le rang qui était le sien.

Elle n’a cependant pas mâché ses mots envers l’équipe de Jean-Marc Ayrault pendant la première année du quinquennat: on l’aura ainsi entendu dire que du temps avait été perdu, que le gouvernement aurait dû aller plus vite, ou encore fustiger les couacs à répétition entre ministres.

– Super puissante-

Désormais qualifiée au PS de super puissante politiquement, Mme Royal a connu récemment de cinglants revers. En juin 2012, en perdant à La Rochelle face au dissident socialiste Olivier Falorni -un crash, un accident de parcours – elle voit s’envoler son rêve de briguer le perchoir à l’Assemblée nationale. Humiliation supplémentaire, elle a dû encaisser le tweet de Valérie Trierweiler soutenant Olivier Falorni.

Un an avant à peine, on l’avait aussi vu ravaler ses larmes après son très maigre résultat (7%) obtenu à la primaire socialiste de l’automne 2011, remportée par François Hollande. Malgré tout, elle lui apportait son soutien trois jours après.

Car Ségolène Royal sait aussi panser ses plaies et repartir, formule par laquelle elle introduit son dernier opus, Cette belle idée du courage (mai 2013), sur lequel on la voit rire à gorge déployée. Elle y confie avoir puisé courage et énergie auprès des passeurs de courage que furent Nelson Mandela, Jean Jaurès ou Soeur Emmanuelle pour continuer à avancer.

On se souvient aussi qu’au soir de la défaite du 6 mai 2007, devant des supporters sonnés, elle avait lancé: Quelque chose s’est levé qui ne s’arrêtera pas!.

Mme Royal est la première femme à être arrivée au deuxième tour d’une élection présidentielle, perdant (46,94%) face à Nicolas Sarkozy. Durant la campagne, se disant voix des sans voix, elle sillonnait les quartiers difficiles, avec qui elle dit garder un lien fort.

– Trois fois ministre –

Au Congrès de Reims, en 2008, battue de 102 voix, Mme Royal livre bataille contre celle qui lui a volé la victoire, Martine Aubry, avant de se recentrer dans le parti et de renouer avec la première secrétaire.

Habituée des coups politiques et du contre-pied, Ségolène, comme l’appellent les Français, a bousculé les codes socialistes avec des idées parfois décoiffantes -drapeau, valeur travail, sécurité, nation-, dont beaucoup ont été reprises par le Parti socialiste.

Courageuse, intrépide pour ses admirateurs, Ségolène Royal est exaltée voire illuminée pour ses détracteurs – certains se souviennent de ses envolées quasi mystiques sur la fraternité ou encore, tout récemment, de sa pose vêtue d’un drap blanc, dans un magazine, en Marianne du tableau La liberté guidant le peuple.

Grande, mince, cette fille d’officier, issue d’une famille catholique, née à Dakar, adhère au PS en 1978. Députée des Deux-Sèvres de 1988 à 2007, cette énarque fut trois fois ministre aux postes de l’Environnement (gouvernement Bérégovoy), de l’Enseignement scolaire puis de la Famille, de l’Enfance et des Personnes handicapées (gouvernements Jospin).

Proche de François Mitterrand, elle confiait, en septembre 2012: L’Elysée, c’est un lieu que je connais bien puisque j’y ai travaillé pendant sept ans avec François Mitterrand dont une partie avec François Hollande. Nous étions tous les deux.

Brillamment réélue à la présidence de Poitou-Charentes en 2010, Mme Royal ne cesse de vanter le bilan dans sa région, laboratoire de ses idées. Fidèle à la politique par la preuve, on la voit au côté des victimes de la tempête Xynthia, des salariés d’Heuliez, prôner sa croissance verte avec voiture électrique et éco-énergies.

Depuis 2013, vice-présidente et porte-parole du conseil d’administration de la Banque publique d’investissement (BPI) présidée par Jean-Pierre Jouyet, ami de l’ex-couple qu’elle formait avec M. Hollande, elle est aussi vice-présidente de l’Internationale socialiste.

Romandie.com avec(©AFP / 02 avril 2014 12h23)

Manuel Valls préféré en cas de changement de Premier ministre

octobre 26, 2013

Manuel Valls arrive en tête des personnalités de gauche pour succéder à Jean-Marc Ayrault à Matignon, avec 30% souhaitant sa nomination, selon un sondage Ifop pour le site d’information Atlantico, publié samedi.

Dans cette enquête, à la question « qui souhaiteriez-vous comme Premier ministre dans le contexte actuel de difficultés que connaît le gouvernement », 30% des personnes interrogées répondent Manuel Valls, 10% Martine Aubry, 6% Jean-Marc Ayrault, 4% Arnaud Montebourg, 4% Ségolène Royal, et 46% aucune de ces personnalités.

Parmi les sympathisants du PS, le ministre de l’Intérieur fait jeu égal avec la maire de Lille (25% chacun), M. Ayrault les talonne avec 21%. Suivent Ségolène Royal (9%) et Arnaud Montebourg (3%). 17% choisissent aucune de ces personnalités.

Chez les sympathisants de l’UMP, M. Valls est largement en tête avec 49%. Mme Aubry est choisie par 4% de ces sympathisants, M. Ayrault par un nombre insignifiant de sondés de cette catégorie, tandis que Arnaud Montebourg et Ségolène Royal le sont par 1% . 45% ne veulent aucune de ces personnalités.

Du côté des sympathisants FN, le ministre de l’Intérieur est le préféré (30%), devant M. Ayrault (2%), M. Montebourg (2%), Mme Aubry (1%) et Mme Royal (nombre insignifiant). Mais, chez les sympathisants FN, une large majorité (65%) ne veut aucune de ces personnalités.

Enquête réalisée du 23 au 25 octobre, par internet, auprès d’un échantillon de 1.002 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus (méthode des quotas).

AFP

Ségolène Royal trouve un point de chute à la BPI

février 20, 2013

 Ségolène Royal va être nommée vice-présidente de la Banque publique d'investissement (BPI), a annoncé mercredi le président de la BPI Jean-Pierre Jouyet. /Photo d'archives/REUTERS/Charles Platiau
  • Ségolène Royal va être nommée vice-présidente de la Banque publique d’investissement (BPI), a annoncé mercredi le président de la BPI Jean-Pierre Jouyet. /Photo d’archives/REUTERS/Charles Platiau

PARIS (Reuters) – L’ancienne candidate socialiste à l’élection présidentielle Ségolène Royal va être nommée vice-présidente de la Banque publique d’investissement, a annoncé mercredi le président de l’institution, Jean-Pierre Jouyet.

« Elle sera donc vice-présidente de la Banque publique d’investissement », a déclaré sur France Inter le directeur général de la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC), un proche du chef de l’Etat François Hollande.

Le nom de la présidente de la région Poitou-Charentes, ancienne compagne du président de la République, sera proposé lors du premier conseil d’administration de la BPI qui doit se tenir jeudi, a précisé Jean-Pierre Jouyet.

« Compte tenu de ses capacités, si j’ose m’exprimer ainsi, en termes de communication, elle pourra jouer un rôle important en tant que porte-parole de la BPI », a-t-il indiqué. »Comme c’est un conseil paritaire, le fait qu’il y ait un président homme et une vice-présidente femme est une bonne chose et puis c’est un tandem entre un haut fonctionnaire et une grande responsable politique », a-t-il poursuivi. « Je pense qu’elle saura bien porter la parole de la Banque publique d’investissement sur le plan politique ».

Sur son compte Twitter, Ségolène Royal a expliqué qu’elle allait « servir modestement mais efficacement une grande idée : la BPI, banque des territoires, des PME, de la mutation écologique. »

« Au sein du Conseil d’administration de la BPI, comportement exemplaire : fonction gratuite, pas de rémunération et surveillance des dépenses », a-t-elle ajouté.

Depuis sa défaite aux élections législatives à La Rochelle face au dissident socialiste Olivier Falorni et son rêve brisé d’accéder à la présidence de l’Assemblée, Ségolène Royal a affirmé sa volonté d’être « utile à son pays ».

La banque publique d’investissement est chargée d’apporter un soutien financier aux petites et moyennes entreprises et aux entreprises de taille intermédiaire.

La BPI, dont l’Etat et la Caisse des dépôts et consignations (CDC) sont actionnaires, doit permettre de réunir dans chaque région, grâce à des guichets uniques, plusieurs structures déjà existantes, notamment le Fonds stratégique d’investissement (FSI), OSEO – la banque des PME – et CDC Entreprises, une filiale de la CDC.

Reuters

Ségolène Royal au gouvernement ? Les Français disent non

janvier 5, 2013

« On m’avait proposé d’être garde des Sceaux »

Que va devenir Ségolène Royal ? L’ex du président de la République va-t-elle entrer au gouvernement ou restera-t-elle sur la touche ? La présidente de la région Poitou-Charentes semble motivée par de nouveaux défis.

Un score décevant à la primaire socialiste en octobre 2011 (7% et une quatrième place derrière François Hollande, Martine Aubry et Arnaud Montebourg), une défaite aux législatives face à Olivier Falorni et une vie privée épluchée et détaillée dans des livres après le tweet assassin de Valérie Trierweiler, les derniers mois de Ségolène Royal n’ont pas été faciles faciles.
« Vous savez, après les élections législatives, j’aurais pu tout arrêter. J’ai au contraire décidé de poursuivre ma carrière politique, a-t-elle confié à nos confrères de VSD. Alors évidemment, si l’on juge utile que je rentre dans le dispositif gouvernemental, j’accepterai avec plaisir de servir mon pays. […] Je suis une femme d’action, je n’ai jamais caché mes ambitions, j’agis toujours en totale transparence, j’ai acquis compétence et expérience et je souhaite servir mon pays. Au risque de vous paraître immodeste, je considère que j’ai beaucoup de choses à apporter. »

Et elle n’est pas la seule. Pendant la trêve de Noël, ses plus fidèles lieutenants se sont succédé aux micros des grandes stations de radio et de télévision pour témoigner de leur soutien à la candidate malheureuse à l’élection présidentielle de 2007. « Il n’y aura pas de réussite du quinquennat sans Ségolène Royal », a par exemple assuré Guillaume Garot, ministre délégué à l’agroalimentaire sur BFM.

Ce n’est pourtant pas l’avis des Français. À en croire un sondage Harris Interactive (réalisé auprès de 1 659 personnes entre le 27 et 31 décembre 2012) pour Grazia, 63% d’entre eux ne sont pas favorables à ce que Ségo devienne ministre du gouvernement. Et seulement trois Français sur dix sont plutôt pour. Dans ce cas, 32% des votants jugent qu’elle serait plus efficace dans un ministère tourné vers la famille, un poste qu’elle a déjà occupé dans le gouvernement Jospin, de 2000 à 2002.

Elle aura peut-être le temps d’essayer de faire changer les mentalités. « L’échéance politique normale pour un remaniement se situe après le scrutin municipal de 2014. Avant, je n’en vois ni l’utilité, ni la justification, a-t-elle avoué. Mais ça n’est pas moi qui décide. Quant à la chancellerie, la rumeur vient sans doute du fait que l’on m’avait proposé d’être garde des Sceaux. J’ai refusé parce que j’avais dit que je serai candidate à la présidence de l’Assemblée nationale. J’aurais dû accepter, le fait d’être ministre m’aurait aidée à gagner l’élection législative. »

Toujours est-il que la perspective du trio Hollande – Royal – Trierweiler n’enchante personne. « C’est le triangle des Bermudes, personne ne sait comment le traverser sans encombre, a résumé un conseiller de l’Elysée. Disons que la question ne se pose pas maintenant. » Au plus tard l’année prochaine peut-être ?

Voici.fr par M-A.K.

Carla Bruni conseille à Valérie Trierweiler d’épouser François Hollande

octobre 25, 2012

« Plus simple d’être l’épouse légitime du chef de l’Etat »

  • Carla Bruni conseille à Valérie Trierweiler d’épouser François HollandeCarla Bruni conseille à Valérie Trierweiler d’épouser François HollandeCarla Bruni conseille à Valérie Trierweiler d’épouser François HollandeCarla Bruni conseille à Valérie Trierweiler d’épouser François Hollande
    Les débuts de première dame de Valérie Trierweiler ont été agités et contestés. En bonne connaisseuse du rôle, Carla Bruni partage son expérience pour aider celle qui lui a succédé à l’Elysée.

Depuis la défaite de son époux lors de la dernière élection présidentielle et leur retour à une vie « normale », Carla Bruni ne s’était pas exprimée dans les médias, sinon par l’intermédiaire de proches. L’épouse de Nicolas Sarkozy sort du silence dans le dernier numéro d’Elle pour aborder sa nouvelle vie loin de l’Elysée et revenir sur ses années de première dame. Observatrice privilégiée des premiers pas de Valérie Trierweiler dans la fonction, Carla Bruni se montre très indulgente avec la compagne de François Hollande. Malgré les nombreux cafouillages qui ont entaché les débuts de l’(ex ?) journaliste, Carla ne lui jette pas la pierre, notamment au sujet de l’affaire du tweet contre Ségolène Royal. « Je déteste les curées médiatiques. Par ailleurs, Valérie Trierweiler se trouve dans une situation très difficile, que j’ai moi même traversée, et je me refuse à la juger. Je crois qu’elle n’avait simplement pas mesuré la différence entre avant et après, et c’est normal, a-t-elle plaidé. De plus, elle est journaliste, c’est son métier de donner son opinion sur les choses. Elle a très bien compris où elle se trouvait, à présent. Qui n’a pas fait d’erreur dans la vie ? »

Cette bienveillance ne semble pas feinte, Valérie Trierweiler a fait très bonne impression à Carla Bruni lors de la passation de pouvoir à l’Elysée. « J’ai eu un contact chaleureux avec Valérie Trierweiler et j’ai de la sympathie pour elle. On était toutes les deux dans une situation très particulière ce jour-là, mais il y a eu de la chaleur dans cette rencontre et de l’humanité aussi. On a pris un café, j’ai eu plaisir à l’accueillir et à parler vingt minutes avec elle, mais nous n’avons pas abordé les détails de la fonction. » La nouvelle première dame en avait également profité pour dissiper un éventuel malentendu lié à une déclaration qu’elle avait faite dans la presse sur son futur rôle. « Elle m’a dit très gentiment que, dans une interview, elle avait dit qu’elle ne serait pas une potiche mais qu’elle ne pensait pas du tout à moi en disant cela, s’est souvenue la chanteuse. Je lui ai répondu que je savais très bien comment ses paroles avaient pu être transformées. Et j’en ai profité pour lui dire que je m’étais volontairement mise dans cette position passive car c’est de loin la plus simple ! »

Invitée par Elle à donner quelques tuyaux à Valérie Trierweiler, Carla Bruni en a seulement délivré un, mais il est de taille. « Je ne me permettrais pas de donner des conseils à quiconque, je ne parle que de mon expérience, mais il me semble qu’il est plus simple d’être l’épouse légitime du chef de l’Etat que sa compagne, a-t-elle estimé. La présidence de la République est un lieu officiel qui implique des situations officielles. Peut-être que je me trompe et que leur choix est moderne, mais, pour ma part, j’ai senti un apaisement véritable de l’inquiétude générale à mon égard lorsque que j’ai épousé Nicolas. C’est à travers cet engagement intime que, curieusement, j’ai trouvé ma place dans la vie publique. »

Pour conclure sur le couple présidentiel, Carla Bruni a même délivré un message d’espoir quant au vaudeville qui se joue avec Ségolène Royal en comparant leur situation avec la sienne lorsque l’ombre de Cécilia Sarkozy planait : « Dans notre cas, il n’y avait aucune interférence politique. Mais les familles recomposées c’est toujours compliqué, il ne faut pas croire que c’est simple. Si tout le monde fait des efforts, parfois, on y arrive… » Un discours volontariste dans la plus pure tradition sarkozyenne.

Voici.fr par