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La CPI demande l’arrestation immédiate du fils de Kadhafi (procureure)

juin 14, 2017

Le fils de l’ex-dictateur libyen Mouammar Kadhafi, Seif al-Islam, le 23 août 2011 à Tripoli / © AFP/Archives / IMED LAMLOUM

La procureure de la Cour pénale internationale (CPI) a demandé mercredi l’arrestation immédiate du fils de l’ex-dictateur libyen Mouammar Kadhafi, Seif al-Islam, qu’un groupe armé libyen affirme avoir relâché vendredi.

Le mandat d’arrêt délivré à son encontre en 2011 pour crimes contre l’humanité « est toujours en vigueur et la Libye est tenue de procéder immédiatement à l’arrestation de M. Kadhafi et de le remettre à la CPI, indépendamment de toute prétendue loi d’amnistie en Libye », a déclaré Fatou Bensouda dans un communiqué.

D’après le parquet libyen, Seif al-Islam est par ailleurs toujours recherché par les autorités judiciaires de Tripoli où il avait été condamné à mort en 2015 pour son rôle dans la répression du soulèvement contre son père.

Il n’avait pas assisté au procès –dénoncé comme expéditif par l’ONU et des ONG– puisqu’il était détenu par un groupe armé de Zenten, à 170 kilomètres au sud-ouest de Tripoli.

Or samedi, ce groupe armé, la « Brigade Abou Bakr al-Sadiq », a affirmé que Seif al-Islam avait été libéré en application d’une loi d’amnistie promulguée par les autorités non reconnues basées dans l’est libyen et opposées au gouvernement d’union nationale (GNA) installé à Tripoli.

« Nous vérifions à l’heure actuelle ces informations et prenons les mesures qui s’imposent pour déterminer où se trouve M. Kadhafi », a précisé la procureure de la CPI.

Fatou Bensouda a invité les autorités libyennes, le Conseil de sécurité de l’ONU et les Etats concernés à transmettre « tout renseignement pertinent dont ils disposeraient ».

Dans son mandat d’arrêt lancé le 27 juin 2011, la CPI accuse Seif al-Islam d’avoir joué un « rôle-clé dans la mise en oeuvre d’un plan » conçu par son père visant à « réprimer par tous les moyens » le soulèvement populaire.

Le fils de Kadhafi a été arrêté en novembre 2011 par les milices formées d’anciens rebelles de Zenten.

La procureure a également demandé « que soit immédiatement arrêté et remis à la Cour le suspect, M. Al-Touhami Khaled, également sous le coup d’un mandat d’arrêt » rendu public le 24 avril.

L’ex-chef de la sécurité de Mouammar Kadhafi est accusé de crimes de guerre et de crime contre l’humanité lors du soulèvement contre le régime en 2011.

En Libye, la situation est rendue confuse par la présence de milices rivales qui contrôlent chacune des portions de territoire depuis la chute de Mouammar Kadhafi en 2011.

Romandie.com avec(©AFP / 14 juin 2017 16h52)                

Libye: Un groupe armé libyen dit avoir libéré Seif al-Islam, le fils du dictateur

juin 10, 2017

Tripoli – Un groupe armé libyen a affirmé samedi sur sa page Facebook avoir libéré le fils cadet du dictateur libyen déchu Mouammar Kadhafi, Seif al-Islam, condamné à mort en Libye et qui fait l’objet d’un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale (CPI).

La « Brigade Abou Bakr al-Sadiq », l’un des groupes armés contrôlant la ville de Zenten (170 kilomètres au sud-ouest de Tripoli), a affirmé que Seif al-Islam a été libéré vendredi soir, « correspondant au 14 du mois de ramadan », en application d’une loi d’amnistie promulguée par le Parlement établi dans l’est du pays.

« Nous avons décidé de libérer M. Seif al-Islam Mouammar Kadhafi. Il est désormais libre et a quitté la ville de Zenten », a indiqué la brigade dans son communiqué.

Le fils de l’ex-dictateur libyen fait l’objet d’un mandat d’arrêt de la CPI qui le rechercher pour des accusations de crimes contre l’humanité commis pendant les huit mois de révolte ayant conduit à la chute et la mort de son père Mouammar Kadhafi en 2011.

Les autorités libyennes et la CPI, basée à La Haye, se disputent le droit de le juger.

Il avait été condamné à mort en juillet 2015 par un tribunal de Tripoli pour son rôle dans la répression meurtrière de la révolte de 2011.

La même brigade de la ville de Zenten avait fait une annonce de libération similaire en juillet 2016, mais celle-ci avait été ensuite démentie par les autorités de la ville.

La Libye est en proie au chaos depuis la chute de Kadhafi et deux autorités rivales se disputent le pouvoir, soutenu par des alliances de diverses milices dont les loyautés peuvent fluctuer: le gouvernement d’union nationale (GNA) basé à Tripoli et une autorité basée dans l’est du pays.

Romandie.com avec(©AFP / 10 juin 2017 22h37)                                            

Libye/Procès de kadhafistes: Seif al-Islam comparaît par vidéoconférence

avril 27, 2014

Tripoli – Seif al-Islam, l’un des fils de l’ex-dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, a comparu dimanche par vidéoconférence devant la cour pénale de Tripoli qui doit le juger avec 36 autres proches de son père pour leur rôle dans la répression meurtrière de la révolte de 2011.

En tenue bleue de prisonnier, Seif al-Islam était interrogé depuis le tribunal de Zenten (170 km au sud-ouest de Tripoli) où il est détenu depuis son arrestation par des rebelles en novembre 2011, peu après la chute du régime Kadhafi.

Les autorités judiciaires estiment que les conditions de sécurité ne permettent pas son transfert dans la capitale libyenne.

Alors que le juge lui demandait s’il avait un avocat ou s’il voulait choisir un, Seif al-Islam a répété: Dieu est mon avocat.

La cour a fixé la prochaine audience au 11 mai, en décidant qu’un avocat serait commis d’office pour Seif al-Islam.

Sur les 37 accusés, seuls 22 se sont présentés devant la cour de Tripoli, dont l’ex-chef des renseignements de Mouammar Kadhafi, Abdallah al-Senoussi, et son dernier Premier ministre, Baghdadi al-Mahmoudi.

Huit autres accusés, dont Mansour Daw, ex-chef de la sécurité intérieure sous le régime Kadhafi, ont comparu par vidéoconférence depuis la ville de Misrata, à 200 km à l’est de Tripoli, où ils sont détenus.

Ce recours à la transmission par satellite avait été critiqué par Amnesty International, qui a estimé que cette décision risquait de transformer le procès en mascarade et porterait atteinte au droit des accusés à un procès équitable.

Plus d’une dizaine de chefs d’accusations ont été retenus contre les accusés, inculpés en octobre notamment pour assassinats, pillages et sabotages, actes portant atteinte à l’union nationale, complicité dans l’incitation au viol et recrutement de mercenaires africains pour mater la rébellion.

Au cours de l’audience, qui a duré un peu plus d’une heure, M. Senoussi, présent devant la cour de Tripoli, a indiqué de son côté qu’il souhaitait plus de temps pour choisir un avocat.

Il n’y a pas d’avocats libyens audacieux pour me défendre, a déclaré l’ancien bras droit du dictateur déchu, visiblement affaibli.

Nous ne faisons pas face à une justice. Nous faisons face à autre chose, a-t-il dit, demandant à la cour de lui permettre de désigner des avocats non libyens.

Le parquet a précisé que la loi libyenne permettait uniquement aux avocats étrangers d’assister leurs confrères libyens, mais n’avaient pas le droit de plaider.

Un avocat libyen d’Abdallah al-Senoussi a annoncé qu’il se retirait de sa défense pour des raisons de sécurité, selon un représentant du parquet.

Human Rights Watch a récemment exprimé ses préoccupations concernant le procès, déplorant notamment l’accès limité à des avocats et à des documents clés de l’affaire.

Seif al-Islam, longtemps présenté comme successeur potentiel de son père, et M. Senoussi font l’objet de mandats d’arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) pour crimes de guerre présumés lors de la révolte.

Fin mai, la CPI avait débouté les autorités libyennes de leur demande de juger devant les tribunaux libyens Seif al-Islam en raison des doutes sur la capacité de Tripoli à lui garantir un procès juste et équitable.

La CPI a toutefois donné en octobre son feu vert à la Libye pour juger M. Senoussi.

Romandie.com avec(©AFP / 27 avril 2014 16h50)

Kadhafi en Libye, a « très bon moral »

septembre 7, 2011

L’ex-leader libyen Mouammar Kadhafi et son fils Seif al-Islam se trouvent toujours en Libye et ont « très bon moral », a affirmé aujourd’hui Michane al Joubouri, patron de la télévision Arrai, le seul media étant encore en contact avec eux. « Je peux vous dire que j’ai parlé avec Kadhafi très récemment. Il est en Libye, a très bon moral, se sent fort, n’a pas peur et espère mourir en combattant contre les occupants », a affirmé cet ancien député sunnite irakien. « Son fils Seif al-Islam aussi est dans le même état d’esprit », a-t-il ajouté.

Interrogé sur les moyens d’entrer en contact avec l’ancien guide de la révolution libyenne, il a répondu: « Quand j’ai besoin de lui parler, je lui envoie un message ou c’est lui qui me contacte quand il veut faire passer un message », a confié M. Joubouri, 54 ans, qui a lancé sa chaîne à Damas en 2006.

Depuis la chute de Tripoli, l’ex-homme fort libyen désormais en fuite s’est exprimé à plusieurs reprises dans des messages sonores diffusés par la télévision satellitaire Arrai.

Le 1er septembre, il avait affirmé qu’il ne se rendrait pas, se disant prêt à une longue bataille contre les rebelles et l’Otan même si le pays « brûle ». Un de ses fils, Seif al-Islam, a également choisi de communiquer par l’intermédiaire d’Arrai. Le 31 août il avait appelé à « résister » face aux rebelles et affirmé que son père se portait bien.

Lefigaro.fr avec AFP

Seïf al-Islam : la CPI fait marche arrière

août 23, 2011

La Cour pénale internationale (CPI) n’a « jamais » eu la confirmation de l’arrestation, annoncée dans la nuit de dimanche à hier, de Seïf al-Islam, le fils de Mouammar Kadhafi recherché pour crimes contre l’humanité en Libye, affirme aujourd’hui le porte-parole de la Cour.

« Après l’annonce d’hier, nous avons été en contact avec le Conseil national de transition pour avoir la confirmation de l’arrestation, mais nous n’avons jamais eu de confirmation de la part du CNT », a déclaré Fadi el-Abdallah, le porte-parole de la CPI.

Le président du Conseil national de transition (CNT) libyen, Moustapha Abdeljalil, avait affirmé dans la nuit de dimanche à hier disposer « d’informations sûres que Seif al-Islam a été arrêté ». « Il est dans un lieu sûr sous garde renforcée en attendant qu’il soit déféré à la justice », avait-t-il indiqué.

Le procureur de la CPI, Luis Moreno-Ocampo, avait plus tard dans la nuit assuré à l’AFP avoir reçu « des informations confidentielles selon lesquelles » Seif al-Islam avait été arrêté par les rebelles. Mais Seïf al-Islam a démenti en personne son arrestation en se présentant dans la nuit d’hier à aujourd’hui devant des journalistes à Tripoli. Aucun porte-parole du bureau du procureur n’était disponible mardi matin pour commenter l’affaire.

La CPI avait émis le 27 juin des mandats d’arrêt contre Mouammar Kadhafi, son fils Seïf Al-Islam et le chef des services du renseignement libyens, Abdallah Al-Senoussi. Les trois hommes sont soupçonnés de crimes contre l’humanité commis en Libye depuis le 15 février quand avait éclaté une rébellion réprimée dans le sang qui s’est ensuite transformée en conflit armé.

Lefigaro.fr avec AFP

Alerte info/Seif al-Islam n’a pas été arrêté

août 21, 2011

Après l’annonce de l’arrestation du fils de Mouammar Kadhafi, Seif al-Islam, la CPI, après le démenti de ce fils, renonce qu’elle n’avait jamais obtenu une confirmation de la part du CNT.

Seif al-Islam a accordé une interview aux journalistes leur disant qu’il est en liberté. Toutefois cela n’exclut pas qu’il soit recherché pour crimes contre l’humanité par la CPI. C’était une erreur d’information non vérifiable.

Seuls deux fils de Kadhafi ont été arrêtés. Il s’agit de Saadi Kadhafi, cet ancien footballeur professionnel, qui aimait s’afficher avec la jet-set internationale, a dirigé les forces militaires avant d’être mis sur la touche. Mohammed Kadhafi s’est lui rendu aux forces rebelles. Il était en pleine interview avec Al-Jezira quand des coups de feu ont retenti. «Des hommes armés encerclent ma maison, je suis à l’intérieur et ils sont à l’extérieur», expliquait à la chaîne le fils aîné du colonel, qui est, selon les rebelles, sain et sauf. Les quatre autres fils du dirigeant libyen se sont enfuis ou se terrent, croit savoir le CNT.

Après 42 ans de dictature et de pouvoir sans partage, la révolution du jasmin marche et s’active sur Tripoli.

Bernard NKOUNKOU

Un fils Kadhafi assure que sa famille a conclu un pacte avec les islamistes

août 4, 2011

Seif al-Islam Kadhafi, l’un des fils du dirigeant libyen, a déclaré mercredi dans la presse américaine que sa famille avait scellé une alliance avec les rebelles islamistes du pays pour en finir avec l’opposition laïque qui réclame le départ de son père.

Seif al-Islam Kadhafi, qui comme son père a longtemps clamé que l’opposition était menée par les islamistes, a assuré dans une interview accordée à Tripoli au New York Times que les rebelles laïcs « vont tous s’enfuir ou être tués (. . . ) Nous y veillerons ».

Et de lancer que son pays allait alors « ressembler à l’Arabie saoudite ou à l’Iran. Et alors? ».

Le Libyen, qui a longtemps représenté le visage du régime de son père dans les pays occidentaux, apparaissant en costume-cravate et parlant couramment anglais, s’est cette fois présenté à l’interview vêtu de l’habit traditionnel, arborant une barbe broussailleuse et égrenant un chapelet.

Seif al-Islam a assuré au New York Times avoir négocié un pacte avec Ali Sallabi, l’un des chefs islamistes de l’est du pays aux mains des rebelles.

Ce dernier a confirmé au quotidien avoir eu des conversations avec le fils Kadhafi, sans toutefois dire que les islamistes avaient rejoint le camp du dirigeant en place depuis 42 ans.

Le régime de Mouammar Kadhafi se présente comme un rempart face à la prise de pouvoir des extrémistes religieux dans ce pays riche en pétrole.

Les forces rebelles comptent certains islamistes, mais insistent sur le fait qu’elles sont toutes unies dans leur volonté de voir Mouammar Kadhafi céder le pouvoir à un gouvernement démocratique.

Dans son interview, Seif al-Islam prétend que les islamistes sont « les véritables forces sur le terrain » et que les pays occidentaux devront venir négocier avec eux. « Je sais que ce sont des terroristes. Ils sont sanguinaires. Ils ne sont pas bons. Mais vous devez les accepter », a-t-il lancé.

Par cette interview, Seif al-Islam pourrait tenter d’exploiter les récentes divisions apparues dans le camp des rebelles depuis la mort du commandant militaire du Conseil national de transition (CNT), le général Abdel Fatah Younès, dans des circonstances opaques.

Jeuneafrique.com avec AFP