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Prix Les Afriques : le roman du Congolais Fann Attiki sélectionné

septembre 22, 2022

Le livre « Cave 72″ du Congolais Fann Attiki a été sélectionné parmi les cinq autres du « Prix Les Afriques » dont le roman lauréat sera plébiscité par les membres du jury à la mi-décembre prochain.

1- Les cinq livres retenus / DR

« Prix Les Afriques », qui est à sa septième édition, distingue l’auteur (e) d’un roman mettant en exergue une réflexion sur un enjeu sociétal, idéologique, politique, culturel, économique, philosophique ou historique au sujet de l’Afrique noire ou de sa diaspora. Pour cette septième édition, le comité de direction de la Cene littéraire, présidé par Flore Agnès Nda Zoa Meiltz et la directrice du comité de lecture, Héloïse Haden, a distingué cinq livres.

« Cave 72 » de Fann Attiki paru aux éditions JC Lattès en septembre 2021, prix découvert Rfi ; « Les Aquatiques », de Osvalde Lewat (Cameroun et France), paru aux éditions Les escales en août 2021 ; « Les étoiles les plus filantes » d’Estelle-Sarah Bulle (France- Guadeloupe), paru aux éditions Liane Lévi en août 2021 ; « Les villages de Dieu », d’Emmelie Prophète (Haïti), paru aux éditions Mémoire d’encrier en août 2021 ; et « Puissions-nous vivre longtemps » d’Imbolo Mbue (Cameroun et Etats-Unis) traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Catherine Gibert- Belfond/ février 2021.

2 -L’écrivain congolais Fann Attiki / DR

Le roman lauréat sera annoncé à la mi-décembre de cette année, après délibération des membres du jury du « Prix Les Afriques ». L’écrivain lauréat de ce prix littéraire bénéficiera d’un montant de six mille francs suisses et d’une œuvre d’art d’une valeur de deux mille cinq cents francs suisses offerte par l’artiste peintre sénégalais Momar Seck.

L’originalité de ce prix littéraire consiste en ce que l’œuvre primée est rééditée (si accord avec l’éditeur originaire) par Flore Zoa Éditions et imprimé à dix mille exemplaires qui sont offerts aux élèves et étudiants dans plusieurs pays d’Afrique noire, dont le Cameroun, la République du Congo, la République démocratique du Congo, le Rwanda, le Bénin, le Togo et le Sénégal, pour être lus et le contenu discuté au cours d’événements littéraires organisés par l’association la Cene littéraire. 

Avec Adiac-Congo par Bruno Okokana

Concours Netflix/Unesco : Machérie Ekwa-Bahango parmi les 21 cinéastes en herbe sélectionnés

février 7, 2022

Netflix et l’Unesco ont annoncé, le 1er février, les vingt et un participants sélectionnés pour la suite du concours inédit « Contes populaires africains réinventés ».

1-Machérie Ekwa

L’un des principaux objectifs du concours est de découvrir de nouveaux talents et leur donner une visibilité à l’échelle mondiale. « Nous voulons dénicher les adaptations les plus audacieuses, surprenantes et pleines d’esprit des contes populaires les plus affectionnés d’Afrique et les partager avec les cinéphiles du monde entier, dans 190 pays », indique l’Unesco.

Les candidats, expliquent les organisateurs, ont été choisis à l’issue d’un processus d’évaluation rigoureux au cours duquel des professionnels de l’industrie du cinéma, originaires d’Afrique, ont minutieusement étudié plus de 2080 candidatures en plusieurs langues provenant de tout le continent. Les candidats sélectionnés constituent un groupe de créateurs africains dynamiques issus de treize pays.

Ces vingt et un cinéastes émergents participeront à la phase suivante du concours au cours de laquelle ils présenteront leurs projets à un jury de mentors dont Bongiwe Selane (Afrique du Sud), Leila Afua Djansi (Ghana), David Tosh Gitonga (Kenya), Femi Odugbemi (Nigéria), Jean-Luc Herbulot (République du Congo), ainsi que des représentants de Netflix et de l’Unesco qui les guideront tout au long du processus.

Six réalisateurs à sélectionner

Le jury, indique l’Unesco, sélectionnera six réalisateurs qui recevront une subvention de production de 75 000 dollars (par le biais d’une société de production locale) pour développer, tourner et assurer la post-production de leurs films. « Netflix et les mentors veilleront à ce que toutes les personnes participant à la production soient équitablement rémunérées. Chacun des six lauréats recevra également 25 000 dollars », explique l’organe des Nations unies.

En dehors de la Congolaise Machérie Ekwa, les autres cinéastes sélectionnés sont Gcobisa Yako (Afrique du Sud) ; Ndiyathemba Modibedi (Afrique du Sud) ; Mphonyana Mokokwe (Botswana) ; Ebot Tanyi (Cameroun) ; Anne Catherine Tchokonté (Cameroun) ; Venance Soro (Côte d’Ivoire) ; Nader Fakhry (Côte d’Ivoire) ; Noni Ireri (Kenya) ; Oprah Oyugi (Kenya) ; Voline Ogutu (Kenya) ; Volana Razafimanantsoa (Madagascar) ; Mohamed Echkouna (Mauritanie) ; Anita Abada (Nigeria) ; Akorede Azeez (Nigeria) ; Tongryang Pantu (Nigeria) ; Nosa Igbinedion (Nigeria); Loukman Ali (Ouganda) ; Katya Aragão (Sao-Tomé-Et-Principe) ; Walt Mzengi (Tanzanie) et Samuel Kanyama (Zambie).

2- L’affiche du concours

Scénariste et réalisatrice

Titulaire d’une licence en droit, scénariste et réalisatrice, passionnée de cinéma, Machérie Ekwa, 29 ans, est autodidacte. Elle a suivi des ateliers de scénario et de réalisation, tout en poursuivant ses études de droit. « Maki’la », son premier film en tant que réalisatrice, est sorti en 2018. Il met en scène des enfants de la rue.

Machérie Ekwa a participé au festival de Cannes pour la première fois en 2017, en tant que jeune talent invitée à la table ronde « Passer l’Afrique au détecteur de talent », organisée par l’Organisation internationale de la Francophonie et l’Institut français. En décembre 2017, elle a été sélectionnée au programme Berlinale Talents 2018 mais n’a pas pu y participer, son film « Maki’la » étant sélectionné la même année au Forum du 68e Festival international du film de Berlin.

Le film a remporté le prix BECCE de la dramaturgie (Berlinale/Section Forum) ; le grand prix aux Ecrans noirs (Cameroun) ; le prix du jury aux Journées cinématographiques de Carthage; le prix du jury au festival de film des femmes de salé (Maroc) et le grand prix au festival du film de Cologne. Par ailleurs, Machérie Ekwa a collaboré aux films « Kimpa Vita : la mère de la révolution africaine » et « Félicité » du réalisateur sénégalo-français Alain Gomis, où elle était en charge de la traduction du scénario en lingala.

En 2016, Machérie Ekwa, alors âgée de 23 ans, a écrit six épisodes de la série télévisée « Ndakisa : lobi mokolo ya sika », film institutionnel financé par l’ONG américaine Search For Common Ground. Elle développe actuellement le scénario de son deuxième long-métrage intitulé « Zaïria ».

Avec Adiac-Congo par Patrick Ndungidi

Journée du manuscrit francophone : trois auteurs congolais sélectionnés

septembre 3, 2021

Etienne Mutabazi, Zephy Milandou et Gilmar Miere sont les trois Congolais parmi les vingt auteurs des dix-neuf pays sélectionnés pour la 9édition de la Journée du manuscrit francophone, prévue le 24 octobre prochain, en France.

Illustration

Inspirée par la fête de la musique qui permet à tous les musiciens de jouer, la Journée du manuscrit francophone permet à tous les auteurs francophones de publier gratuitement leur livre, de décrocher un contrat d’édition, d’une diffusion gratuite de leur livre en librairie et, de tenter de remporter le grand prix du jury ou l’un des sept prix littéraires. Sur le plan international, cette journée du manuscrit francophone compte désormais sur son compte Facebook avec près d’un million d’abonnés et reçoit aussi le soutien de l’Unesco ainsi que du Syndicat national de l’édition. Fondé en 2013 par les Editions du Net et Actualité en France, l’évènement a permis de publier, en huit ans, plus de trois mille livres des auteurs de trente-cinq nationalités différentes, avec plus de quarante-cinq mille exemplaires vendus.

Selon le communiqué des organisateurs, depuis l’ouverture des candidatures en mai pour cette édition, un engouement est constaté dans le dépôt des manuscrits, contrairement aux années précédentes. Près de trois cents livres ont été acceptés par le comité, dont les premiers sont déjà présentés sur le site actualité avec un extrait diffusé sur les réseaux sociaux. «  A travers les échanges que nous avons eus avec les milliers d’auteurs ces deux dernières années, nous constatons que l’écriture est devenue un loisir à part entière. En 2013, la motivation des participants était de trouver un éditeur et d’avoir du succès, aujourd’hui il s’agit de publier le livre que l’on écrit pour le plaisir »,  a expliqué Henri Majon, fondateur de la journée, sur le site Actualité.

 Le communiqué précise que les auteurs ont encore jusqu’au 30 septembre pour déposer leurs manuscrits, uniquement sur le site www.la journéedumanuscrit.com. Chaque auteur présent à la soirée recevra deux exemplaires imprimés de son livre qui sera par la suite vendu  en impression à la demande des Editions du Net. A ce titre, les auteurs vont percevoir 40% de leurs droits sur les ventes directes et 10% sur celles opérées en librairie. Par ailleurs, tous les livres seront publiés le 24 octobre 2021, lors de la Journée du manuscrit francophone, où le jury attribuera aux lauréats sept prix littéraires dans différentes catégories, à savoir nouvelles, roman, essai, témoignage, poésie, science-fiction et savoir.

Les sept lauréats recevront vingt exemplaires de leurs livres destinés à la presse, avec une publication d’un extrait de chaque livre sur le site actualité et d’une promotion sur les réseaux sociaux. Le lauréat du Grand prix du jury bénéficiera par contre d’un contrat d’édition de dix mille euros ou d’un chèque de trois mille cinq cents euros.

Avec Adiac-Congo par Cissé Dimi

Congo-Diables rouges : Alain Giresse ou Paul Put pour la succession de Ngatsono

mai 10, 2021

Le nom du futur sélectionneur des Diables rouges sera dévoilé dans les prochains jours. Le ministère des Sports et de l’Education physique et la Fédération congolaise de football ont un choix à faire entre le  Français Alain Giresse et le Belge Paul Put.

Paul Put (à gauche) et Alain Giresse (à droite)/Fecofoot

Ces deux entraîneurs ont été retenus pour leurs compétences ainsi que leur connaissance du football africain et leur qualification. Ils sont arrivés à Brazzaville, le 7 mai  avant de passer leur audition le 8 mai devant  la commission mixte ministère des Sports-Fécofoot.

Alain Giresse (68 ans) et Paul Put (64 ans) qui connaissent parfaitement le football africain, sont obsédés par un nouveau challenge au Congo. Le Français  a, en effet,  entraîné les Panthères du Gabon entre 2006 et 2010  avant de s’engager avec les Aigles du Mali avec lesquels, il a remporté la médaille de bronze lors de la Coupe d’Afrique des nations  2012.

Après le Mali, Alain Giresse a tenté une expérience avec les Lions de la Teranga du Sénégal entre 2013 et 2015 avant de revenir chez les Aigles du Mali entre 2015 et 2017. Il a ensuite entraîné les Aigles de Carthage de la Tunisie de 2018-2019 et les a emmenés jusqu’en demi-finale de la dernière CAN 2019 en Egypte, perdue face au Sénégal.

Le Belge Paul Put a, pour sa part, entraîné la Gambie (2008-2011) avant de s’engager en 2012-2015 en faveur des Etalons du Burkina Faso. Il a réussi l’exploit de qualifier cette équipe à sa première finale historique de la Coupe d’Afrique des nations 2013 en Afrique du Sud. Malheureusement, les  Burkinabés s’étaient inclinés 0-1 face aux Super Eagles du Nigeria.  Après son passage au Kenya (2017-2018), il a réussi à qualifier la  Guinée en 8e de finale de la dernière CAN 2019 en Egypte.

La balle est désormais dans le camp de la commission qui devrait se prononcer sur le nom du nouveau patron du staff technique des Diables rouges lors de sa prochaine séance. Les Diables rouges sont privés de sélectionneur depuis la fin du contrat du Brésilien Valdo Candido. Barthélémy Ngatsono qui assurait l’intérim n’a pas réussi à qualifier le Congo à la phase finale de la CAN 2021 au Cameroun. Le nouveau sélectionneur qui doit lui succéder aura pour mission de qualifier le Congo à la phase finale de la Coupe du monde 2022 et à la CAN 2023.

Avec Adiac-Congo par James Golden Eloué

Canada: Comment vont désormais être sélectionnés les immigrants au Québec?

juin 18, 2019
© Stadtratte
 

Avec l’adoption du projet de loi 9 sur l’immigration débute désormais un nouveau système dans la sélection des immigrants économiques au Québec. Comment ces nouveaux arrivants seront-ils choisis?

Depuis le début de la semaine, un nouveau système d’immigration est officiellement en vigueur au Québec. Annoncé dans un premier temps par le précédent gouvernement libéral avant de voir son entrée en vigueur repoussée, le système Arrima est désormais « opérationnel », a certifié lundi le ministre de l’Immigration, Simon Jolin-Barrette.

Concrètement, beaucoup de choses vont changer dans la sélection des nouveaux arrivants. Ces mesures prendront cependant plusieurs mois avant de devenir pleinement applicables.

La loi, qui a obtenu la sanction du lieutenant-gouverneur dimanche soir, met fin à la procédure du « premier arrivé, premier servi ». Désormais, les ressortissants étrangers souhaitant venir au Québec dans le cadre du Programme régulier des travailleurs qualifiés (PRTQ) doivent remplir un formulaire de déclaration d’intérêt.

À ce jour, près de 115 000 personnes ont déjà rempli ce document.

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Fournis par Canadian Broadcasting Corporation
 

Dans cette déclaration d’intérêt, il est demandé au candidat des renseignements sur sa situation familiale, son parcours professionnel, sa scolarité et ses connaissances du français et de l’anglais. Le candidat peut également mentionner s’il a une offre d’emploi.

Le ministère de l’Immigration, de la Diversité et de l’Inclusion (MIDI) invite par la suite les candidats répondant aux besoins du marché du travail à remplir leur dossier, qui sera analysé ultérieurement selon une grille de sélection.

Des critères d’invitation qui évolueront

Comment le MIDI sélectionnera-t-il les candidats invités à soumettre une demande?

« Les critères d’invitation seront modulés en fonction des besoins du Québec », explique le ministère.

L’objectif est d’inviter des personnes qui ont le plus grand potentiel d’intégration au Québec. L’accès à un emploi étant un des facteurs favorisant l’intégration, le potentiel de la personne permettant de répondre aux besoins de main-d’œuvre de la société québécoise sera évidemment considéré.

Émilie Vézina, porte-parole du MIDI

Les premières invitations seront lancées « au cours des prochaines semaines », a affirmé le ministre Jolin-Barrette.

Une grille de sélection qui devrait être revue

Dans les faits, pour le moment, l’étude de ces demandes d’immigration ne changera pas, puisque la grille de sélection datant du 2 août 2018 est toujours en vigueur. Cette méthode de sélection est d’ailleurs critiquée par le milieu des affaires, qui déplore la place trop importante accordée aux diplômes des candidats.

© Fournis par Canadian Broadcasting Corporation« Les deux tiers de nos postes vacants requièrent un secondaire 5 ou moins, détaille Véronique Proulx, présidente de Manufacturiers et exportateurs du Québec. On n’a pas besoin uniquement d’ingénieurs, mais de commis, de journaliers. »

Le président de la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ), Stéphane Forget, tient un discours similaire.

Il faut revoir le pointage et améliorer cette grille. Il ne faut pas que les gens ayant un diplôme professionnel ou technique aient moins de points, car ils n’ont pas de diplôme universitaire.

Stéphane Forget, président de la FCCQ

« Le MIDI travaille continuellement à améliorer ses différents processus », répond une porte-parole du ministère. Des consultations publiques auront par ailleurs lieu en août, et le MIDI a déjà invité les intervenants à se prononcer sur les « objectifs de sélection et d’admission ».

« On espère des changements dès cet automne », mentionne de son côté Yves-Thomas Dorval, qui dirige le Conseil du patronat.

Un portail pour les employeurs en février 2020

La principale nouveauté verra le jour en février 2020 avec le lancement du « portail employeurs libre-service ». Il s’agit du fameux « Tinder de l’immigration », évoqué en février par le ministre Jolin-Barrette.

Avec cet outil, les employeurs québécois pourront directement consulter les profils des candidats ayant déposé une déclaration d’intérêts et communiquer avec eux. Ils pourront ainsi faire une offre d’emploi à un candidat, ce qui pourrait faciliter et accélérer son arrivée au Québec.

Les employeurs pourront aller directement sur le site du ministère, consulter les profils des candidats à l’immigration pour leur faire une offre d’emploi, pour les inviter. Et à partir du moment où il y aura un maillage entre les employeurs et les candidats à l’immigration, on va les inviter en priorité.

Simon Jolin-Barrette, ministre de l’Immigration

Dès cet été cependant, « une interface pour les conseillers en partenariat du MIDI sera lancée afin que ces derniers puissent appuyer les employeurs dans les régions du Québec à entrer en contact avec les personnes qui ont les profils recherchés à venir travailler au Québec », précise le MIDI.

© Fournis par Canadian Broadcasting Corporation
 

Ultérieurement, des tests de valeurs québécoises et de français pourraient voir le jour, comme l’a déjà clamé le premier ministre. Ceux-ci pourraient faire partie des « conditions » concernant la résidence permanente, mais devront être instaurés par le biais d’un règlement. Québec devra également obtenir l’aval du gouvernement fédéral s’il souhaite prendre cette voie.

La priorité aux candidats déjà au Québec

Dans un premier temps, tel que l’avait annoncé François Legault à la fin de février, après l’annonce de l’abandon de plus de 18 000 dossiers d’immigration en attente, les candidats à l’immigration permanente vivant et travaillant déjà au Québec auront priorité.

Un amendement a été déposé en ce sens par le gouvernement quelques heures avant l’adoption de ce projet loi. Cette décision concerne environ 3700 dossiers, soit près de 5500 personnes.

D’ici sept mois, le ministre s’engage ainsi à « inviter » les candidats « à présenter une demande de sélection à titre permanent » dans le cadre du PRTQ à condition d’avoir rempli une déclaration d’intérêt dans Arrima.

Le ressortissant étranger invité aura alors 60 jours pour présenter cette demande.

© Fournis par Canadian Broadcasting Corporation

Près de 2000 dossiers traités

Par ailleurs, depuis la décision à la fin de février de la Cour supérieure forçant le MIDI à continuer d’étudier ces milliers de dossiers, près de 2000 dossiers ont été traités, a confirmé le ministre Jolin-Barrette.

Entre mars et mai, le taux d’acceptation a été d’environ 13 %. Dans son jugement, le juge Frédéric Bachand soulignait que le MIDI était « en mesure de traiter mensuellement entre 1000 et 2000 demandes dans le cadre du PRTQ ». Le taux d’acceptation se situait quant à lui « autour de 50 % » au cours des trois dernières années.

Tout compte fait, en retirant les dossiers des candidats vivant au Québec qui pourront être sélectionnés par l’entremise d’Arrima, de 12 000 à 13 000 dossiers présents dans l’inventaire du MIDI ne seront donc pas traités.

Ces candidats seront défrayés des dépenses liées à la présentation de leur demande, pour un montant d’environ 1000 $.

Cependant, les frais de traduction, de conformité de documents, ainsi que les frais d’examens de connaissances linguistiques ne seront pas remboursés. Cette demande, faite par Québec solidaire en fin de semaine, a été rejetée par le gouvernement.

Radio-Canada.ca par Romain Schué

Côte d’Ivoire: Yaya Touré ne viendra pas

mars 23, 2018
Yaya Touré, sous le maillot de Manchester City lors d’une rencontre face à Manchester United le 12 avril 2015. © Jon Super/AP/SIPA

Trois ans après sa dernière sélection, Yaya Touré (34 ans) aurait dû effectuer son grand retour chez les Éléphants à l’occasion des matches amicaux face au Togo et à la Moldavie, les 24 et 27 mars à Beauvais. Mais le joueur a finalement renoncé, officiellement pour des raisons familiales…

Les Togolais et les Moldaves pensaient donc croiser un monument du football africain sur la pelouse du stade Pierre-Brisson de Beauvais. Car cela aurait coïncidé, presque trois ans jour pour jour, avec la 102e sélection du Citizen, toujours en match amical face à la Guinée équatoriale (1-1) à Abidjan, le 29 mars 2015.

Aucune explication

Mais ceux qui espéraient éventuellement échanger leur maillot avec Yaya Touré rentreront chez eux déçus. Le milieu de terrain, qui était attendu lundi à l’Hôtel Auberge du Jeu de Paume, un luxueux établissement (5 étoiles) situé à Chantilly, dans l’Oise, où une chambre individuelle avait été réservée à son intention, n’est jamais venu. « Toute la semaine, la chambre a été bloquée au cas où il vienne », rapporte une source.

Même son frère aîné Kolo, qui fait partie du staff technique, ne semblait avoir aucune explication

Pendant plusieurs jours, Yaya Touré n’a donné aucune nouvelle à Ibrahim Kamara, le sélectionneur par intérim, ni à Augustin Sidy Diallo, le président de la Fédération Ivoirienne de Football (FIF). « Le plus surprenant, c’est que même son frère aîné Kolo, qui fait partie du staff technique des Éléphants, ne semblait avoir aucune explication »,  poursuit cette source.

 

Yaya Touré, après la victoire de la Côte d’Ivoire à la CAN 2015. © Sunday Alamba/AP/SIPA

Entre Yaya Touré et Diallo, c’était assez tendu depuis l’affaire des primes de la CAN 2015

Kamara est resté injoignable, alors que Diallo, qui a répondu à notre appel jeudi en milieu de matinée en proposant une conversation téléphonique le même jour à 15 h, est depuis resté sourd à nos appels et à nos SMS. « Parce qu’ils n’ont rien à dire. Ils ont été pris de court, tout simplement », ajoute cette même source.

Imprévisible

Jeudi matin, des médias anglais ont évoqué « des raisons personnelles » pour justifier l’absence de Yaya Touré en France. Quelques heures plus tard, l’intéressé confirmait cette information via un tweet  publié sur son compte officiel.

« Malheureusement je ne pourrais pas participer au match de la Côte d’Ivoire pendant la semaine internationale. Ma famille besoin de moi en ce moment et j’espère que les supporters comprendront. Je souhaite le meilleur à toute l’équipe! »

Des explications dont il faudra bien se contenter. « Il est effectivement  possible qu’il rencontre des problèmes familiaux. Mais il faut aussi savoir qu’entre Yaya Touré et Diallo, c’était assez tendu depuis l’affaire des primes de la CAN 2015. Même si on peut penser que si Yaya a annoncé qu’il était de nouveau disposé à jouer pour son pays, alors qu’il avait pris sa retraite internationale en 2016, c’est que les relations s’étaient décrispées. C’est comme ça avec Yaya. Il est imprévisible. Il fait un peu comme il veut », résume un ancien membre de la sélection.

Soyons optimiste, car son expérience serait très précieuse

Aujourd’hui, les choses sont claires : le milieu de terrain de Manchester City ne sera pas sur le terrain ni contre le Togo, ni contre la Moldavie. Reste à savoir si la Côte d’Ivoire, qui devrait jouer un ou deux matchs en mai et en juin, pourra compter sur lui.

« Normalement, puisqu’il a dit qu’il reviendrait, on peut le croire. Soyons optimiste, car son expérience serait très précieuse », assure une source interne. Car le 7 septembre, elle se rendra au Rwanda, dans le cadre de la deuxième journée des qualifications pour la CAN 2019. Un match déjà important, après la défaite inaugurale concédée face à la Guinée (2-3), le 10 juin dernier, à Bouaké, la ville natale d’un certain Touré Yaya…

Jeuneafrique.com par