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RDC : un frère de Denise Nyakeru Tshisekedi, la première dame, accusé de spoliation par l’Église

juillet 21, 2022

Un titre de propriété datant de l’époque coloniale. Un séminaire important. Et le beau-frère du président. Imbroglio autour d’un site revendiqué par l’Église et par le frère de la Première dame.

Felix Tshisekedi et son épouse Denise Nyakeru lors d’une visite à la diaspora congolaise de Bruxelles, le 18 septembre 2019. © THIERRY ROGE/Belga via AFP

Des représentants de l’Église catholique de Kinshasa accusent un frère de l’épouse du président Félix Tshisekedi d’avoir spolié une de ses concessions accueillant un important séminaire. « Nous avons le titre de propriété » depuis l’époque coloniale de cette concession d’environ 9 hectares mais « en 2019, un groupe de gens débarque ici et prétend qu’une partie de la concession leur appartient. Ce qui est faux », a expliqué l’abbé Christian Ngazin, recteur du grand séminaire théologique Saint-Jean XXIII, à l’ouest de Kinshasa.

Le 18 juillet, « ils sont venus, il ont cassé la porte, violenté les agents commis à la sécurité et commencé les travaux. Ils ont agi sous mandat de John Nyakeru », ambassadeur de la RDC au Kenya et frère de l’épouse du chef de l’État, Denise Nyakeru, a-t-il ajouté. « C’est du banditisme d’État ».

« Ce terrain appartient depuis l’époque coloniale à l’archidiocèse de Kinshasa. […] Qu’il vienne avec ses titres de propriété », a déclaré le cardinal Fridolin Ambongo, archevêque de Kinshasa, accompagné du conservateur des titres fonciers, mandaté par le ministre des Affaires foncières.

Dents de scie

Les relations entre l’Église catholique et les différents dirigeants qui se sont succédé à la tête de la RDC ont régulièrement été tendues depuis Mobutu Sese Seko, aussi bien que sous les Kabila père et fils.

« Ce site a été loti en 2019, ce qui veut dire qu’il existe des titres aux noms de tierces personnes. Mais tout d’un coup, l’Église estime qu’il lui appartient. C’est une prétention, c’est son droit », estime Me Katako Okito qui se présente comme avocat de la partie adverse sans donner le nom de son client. « Le cadastre est là, la justice est là, si l’Église se sent [lésée], elle n’a qu’à aller en justice contre mes clients », a-t-il ajouté.

Par Jeune Afrique avec AFP

Séminaire gouvernemental : le quotidien des Congolais s’invite aux débats

juin 17, 2021

Le volet social, notamment l’accès à l’eau et à l’électricité, les pensions de retraite, ainsi que les bourses des étudiants, ont dominé les débats dans le groupe 2, lors de la troisième journée du séminaire gouvernemental qui se tient depuis le 14 juin au Centre international de conférence de Kintélé.

Le Premier ministre présidant les travaux du groupe 2/PM

Comme le jour précédent, le Premier ministre, chef du gouvernement, Anatole Collinet Makosso, a pris part aux exposés portant, entre autres, sur l’identification des principes et avantages de travail pour chaque chef de département ministériel, la gestion axée sur les résultats (GAR) et l’impact des styles de leadership sur les performances.

« Les échanges de ce matin, dans le groupe 2, ont porté sur la fixation des priorités de chaque ministère. Ce qui s’est fait dans un climat de responsabilité et qui appelle à la nécessité des résultats pour chaque membre du gouvernement », a commenté le ministre de l’Enseignement technique et professionnel, Ghislain Thierry Manguessa Ebome.

Se tenant jusqu’au 19 juin prochain, le séminaire gouvernemental permettra aux ministres de s’approprier les priorités du projet de société du président de la République, « Ensemble, poursuivons la marche », ainsi que ses orientations contenues dans son discours d’investiture. Selon la ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault, cette initiative est la bienvenue car elle permettra de décliner le projet de société du chef de l’Etat en programme de gouvernement, en politique générale.

« Il était impératif que nous regardions dans le même sens. Il est important que nous ayons le même langage, la même approche. Donc, cet échange vient à point nommé », s’est-elle réjouie.

Notons que les exposés présentés par les experts nationaux et autres consultants, le 15 juin, ont porté sur différentes problématiques dont la poursuite des négociations avec le Fonds monétaire international, les priorités du gouvernement, le management par objectif et le climat des affaires. Ces travaux ont, par ailleurs, permis de mettre en exergue les priorités de chaque ministère afin d’aboutir à une GAR.

Avec Adiac-Congo par Parfait Wilfried Douniama

KKB à la clôture du séminaire: « Le Pdci sera ce que les jeunes en feront et le la Côte d’Ivoire ce que le Pdci en fera »

août 15, 2011

L`une des leçons à retenir du séminaire, c`est surtout, selon le président national de la Jpdci, Kouadio Konan Bertin, « l`esprit nouveau qui souffle au sein de la jeunesse du Pdci-Rda ».

A la clôture des trois jours d`intenses travaux, Kkb a salué l`avènement de cette dynamique nouvelle, emprunte d`un engagement ferme et d`un sens élevé de responsabilité chez ses camarades jeunes. Toute chose qui, a-t-il souligné, augure « d`un avenir radieux ». Aussi, a-t-il réitéré sa reconnaissance au président Henri Konan Konan Bédié ainsi qu`à toute la direction du parti pour avoir autorisé ces assises. « Je sais que l`on s`interroge ici et là : qui tire les ficelles ? Qui se cache derrière ces jeunes cadres ? Je puis vous assurer qu`il n`y a rien ni personne derrière nous.

A la lumière des faits, l`on verra bien que seuls les jeunes sont derrière les jeunes. Les jeunes ont décidé de se prendre en charge et de jouer leur partition, sans complexe ni faux-fuyants » a martelé le président des jeunes Pdci. Poursuivant, Kkb a indiqué que le parti politique que les jeunes ont librement choisi « pour le meilleur et pour le pire » de servir, « ne peut pas et ne doit pas leur fermer la porte.

Le Pdci-Rda doit se relooker au goût des jeunes générations, car se mettre à l`écoute des jeunes et prendre en compte leurs attentes, c`est s`assurer la voie royale pour le retour au pouvoir » dira-t-il. Relevant sur quelques points des recommandations du séminaire, Kouadio Konan Bertin a indiqué que les jeunes cadres du Pdci-Rda « réaffirment leur attachement aux valeurs intangibles de l`Houphouétisme et leur détermination à servir la Côte d`Ivoire au sein du Pdci-Rda, avec les seules armes du dialogue constructif et du travail bien fait. Ils se sont engagés à œuvrer dans le strict respect de la chaine des générations, gage d`une relève politique souple et naturelle, condition sine qua non à la pérennisation de l`œuvre politique de Félix Houphouët-Boigny ».

En outre, le leader des jeunes du Pdci a fait savoir que ses camarades partagent entièrement l`idée de réconciliation des cœurs et des esprits du président de la République Alassane Ouattara. « Le Pdci-Rda, parti de paix, de dialogue et de pardon, doit être la locomotive de ce vaste chantier crucial pour la survie de la jeune nation.

Le Pdci doit rester lui-même, collé à sa nature, conforme à son essence rassembleur où tous se côtoient dans le respect, la courtoisie et la discipline », propos de Kkb. Qui a terminé son allocution par cet appel à « l`unité et à la mobilisation de toute la jeunesse consciente et responsable » à se mettre debout afin de se « préparer à affronter les défis à venir dans le cadre d`un Pdci-Rda majoritaire et véritablement national ». Parce que convaincu que « le Pdci-Rda sera ce que les jeunes en feront. Et la Côte d`Ivoire sera ce que le Pdci-Rda en fera ».

Le Nouveau Réveil par Paul Koffi

Organisation de la nouvelle armée: Le sort réservé aux chefs de guerre

juin 28, 2011

. De profondes divergences entre ex- Fafn et ex-Fds

L’atelier sur la mise en place de la nouvelle armée s’est achevé vendredi 24 juin dernier à Grand-Bassam. Les travaux se seraient déroulés dans une atmosphère conviviale, si l’on s’en tient au communiqué final ayant sanctionné les assises. Esprit de fraternité qu’avait du reste salué le ministre délégué à la Défense, Paul Koffi Koffi, à la cérémonie de clôture.

A la vérité, il semble que tout cela n’est qu’une opération cosmétique visant à sauver les apparences. Selon des sources qui ont participé aux travaux, les échanges ont été parfois francs voire houleux dans certaines commissions. Des divergences ont tôt fait d’éclater sur certains points comme le statut des com’zone, ces célèbres chefs de guerre de l’ex-rébellion, qui apparaissent aujourd’hui comme les têtes fortes de l’armée qui a vaincu les forces pro-Gbagbo.

Selon nos sources, ces chefs de guerre n’ont pas voulu laisser les autres décider de leur sort à leur insu, fussent-ils des supérieurs hiérarchiques du point de vue des grades. Ils ont refusé d’être mis à l’écart au moment où se dessinent les contours de la nouvelle armée. Si certains d’entre eux ont donné l’impression d’avoir boudé le séminaire, d’autres comme Chérif Ousmane, Wattao, Vetcho y ont été aperçus. Le premier cité, d’ordinaire discret, ne passait pas inaperçu : il était bien en évidence aussi bien aux cérémonies d’ouverture et de clôture que lors des pauses café. Comme si par cette présence remarquée, les com’zone voulaient dire à ceux qui veulent les ranger au placard, qu’ils ont leur mot à dire. Aux hauts gradés, ils auraient fait savoir qu’ils y sont pour beaucoup dans la victoire militaire qui a porté au pouvoir Alassane Ouattara et donc qu’à ce titre, ils ont droit à la reconnaissance de la nation. Des vérités qui ont froissé des susceptibilités.

Finalement, il aurait été prévu de réintégrer ces chefs de guerre dans l’armée en leur taillant au besoin des postes. Interrogé par un confrère sur le sort des com’zone, le général Michel Gueu a confirmé ce plan de carrière envisagé pour les chefs de guerre : « J’estime que d’ici peu avec le retour des militaires dans les casernes, ils ne seront plus les com’zone, ils seront des militaires à part entière comme tous les autres. Ils vont donc abandonner leurs costumes de com’zone et sans doute avoir des occupations mais d’ordre militaire. Ils seront peut-être commandants ou auront des responsabilités militaires quelque part. Ça peut être dans une ambassade comme attachés de défense », a-t-il indiqué. Outre la question des chefs de guerre, les ex-Fafn( Forces armées des forces nouvelles) et les ex-Fds (forces de défense et de sécurité de Côte d’Ivoire) se sont heurtés sur le recrutement de nouveaux soldats dans la nouvelle armée. Les participants issus de l’ex-rébellion, dont les soldats constituaient à l’origine le gros de l’effectif des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci), ont pratiquement forcé la main aux autres, qui voulaient limiter le nombre de nouveaux entrants.

Pour la fusion des deux forces ex-belligérantes, il était prévu 5000 volontaires (issus des Fafn ndlr) pour l`armée nouvelle (VAN) contre les 4000 nouvelles recrues intégrées aux Fds. Les Fafn se sont finalement retrouvé, presqu`au forceps, avec 8700 ex-rebelles dans la nouvelle équipe, ajouté aux 2300 volontaires recrutés pendant la crise post-électorale.

Par ailleurs, les deux camps sont entrés en collision quand les ex-Fafn ont déploré que les ex-Fds ne se soient pas toujours montrées républicaines du temps de l’ancien régime. Des vérités qui ont conduit la hiérarchie militaire à en appeler au « retour des valeurs républicaines » dans la nouvelle armée en construction.

l’inter Assane NIADA