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Sepp Blatter déclare que l’octroi de la Coupe du monde au Qatar a été « une erreur »

novembre 8, 2022
Sepp Blatter place ses lunettes avec ses deux mains.

Sepp Blatter a dirigé la FIFA de juin 1998 à décembre 2015. Photo : Getty Images/Fabrice Coffrini

L’octroi de la Coupe du monde au Qatar il y a 12 ans a été une erreur, a déclaré mardi le président de la FIFA à l’époque, Sepp Blatter, rappelant de nouveau la rencontre entre Nicolas Sarkozy et Michel Platini pour avoir influencé l’issue du scrutin.

Le Suisse de 86 ans a émis ces commentaires au conglomérat médiatique suisse Tamedia à sa première entrevue d’envergure depuis qu’il a été blanchi avec Platini, en juillet, des accusations d’inconduite financière à la suite d’un procès criminel en cour fédérale.

Ce pays est trop petit, a-t-il dit au sujet du Qatar, le plus petit en termes de taille depuis la tenue de la Coupe du monde en Suisse en 1954. Le soccer et la Coupe du monde sont trop imposants pour sa taille.

Les 32 équipes disputeront 64 rencontres dans 8 stades construits à Doha et dans sa périphérie. La ville qatarie s’est d’ailleurs métamorphosée depuis 2010 en raison des nombreux projets pharaoniques mis en chantier en vue du Mondial.

Les matchs seront présentés à compter du 20 novembre, et environ 1,2 million de spectateurs en provenance de l’étranger doivent visiter le Qatar. En raison de l’offre d’hébergement limitée, plusieurs d’entre eux devront faire des allers-retours quotidiens à partir de pays limitrophes.

C’était une mauvaise décision. Et j’en suis responsable puisque j’étais président à l’époque, a confié M. Blatter, qui avait déjà déclaré avoir voté pour les États-Unis. La candidature américaine a été battue par celle du Qatar lors du dernier tour du scrutin réunissant cinq pays.

Le point de bascule qui a fait dérailler la candidature des États-Unis s’est produit lorsque Sarkozy a organisé une rencontre à Paris pendant la semaine qui a précédé le scrutin du comité exécutif de la FIFA le 2 décembre 2010.

Platini, alors président de l’UEFA et vice-président de la FIFA, a été invité par Sarkozy, alors président de la France, à sa résidence officielle. Le prince héritier du Qatar Hamad ben Khalifa Al-Thani, aujourd’hui l’émir du pays, était aussi présent.

M. Blatter a répété mardi ses allégations au sujet de Sarkozy, qui aurait tenté d’influencer Platini, et a de nouveau livré sa version du coup de fil que lui aurait passé l’ancien footballeur après la rencontre à Paris pour lui dire que le processus du scrutin pour l’octroi du Mondial avait changé.

Grâce aux quatre voix de Platini et de son équipe (de l’UEFA), la Coupe du monde a été octroyée au Qatar plutôt qu’aux États-Unis. C’est la vérité, a raconté M. Blatter au sujet du scrutin qui s’est terminé 14-8 en faveur du pays du Moyen-Orient.

Dans un entretien accordé à l’Associated Press (AP) en 2015, Platini avait confirmé l’importance de la rencontre à Paris dans l’issue du scrutin.

Sarkozy ne m’a jamais demandé de voter pour le Qatar, mais je savais que ce serait préférable, avait-il dit à l’AP à Zurich il y a sept ans. Il avait aussi admis qu’il aurait pu avoir dit aux dirigeants américains qu’il allait voter pour leur candidature pour 2022.

Sepp Blatter n’a cependant pas fait allusion aux critiques relatives au travail forcé et aux droits de la personne bafoués au Qatar depuis 2010.

Il s’est cependant demandé pourquoi son successeur au poste de président de la FIFA, Gianni Infantino, a déménagé au Qatar il y a de ça au moins un an.

M. Blatter a pris connaissance des nombreuses requêtes des groupes humanitaires et de certaines fédérations membres de la FIFA, dont l’Angleterre et les États-Unis, pour la création d’un fonds d’indemnisation pour les familles des travailleurs qui ont été blessés ou qui sont décédés pendant les préparatifs. Le gouvernement du Qatar a toujours nié l’existence du problème et a ajouté qu’il s’agissait d’un coup d’éclat publicitaire.

Qu’est-ce que la FIFA peut faire si son président se trouve dans le même bateau que le Qatar? a lancé Blatter au sujet d’Infantino, qui a choisi d’habiter au Qatar.

La FIFA n’a toujours pas répondu aux requêtes afin d’obtenir des commentaires au sujet de l’entrevue accordée par Sepp Blatter.

La FIFA a choisi l’argent

L’entraîneur argentin du Séville FC Jorge Sampaoli a critiqué mardi le choix du Qatar.

La FIFA a déterminé que cette Coupe du monde devait se jouer dans un lieu où on ne devrait pas jouer, à des dates où on ne devrait pas jouer. Et ils ont fait tout pour l’argent, pour les affaires, a-t-il affirmé M. dans une rencontre avec les médias.

Un joueur de soccer marche sur le terrain, on voit son entraîneur sur la touche et ses coéquipiers dans l'abri.

Jorge Sampaoli (à gauche) et Lionel Messi en 2018 Photo : Reuters/Sergio Perez

Donc, on va accepter ce négoce et on va tous aller de l’avant. On ne peut pas se plaindre, les plaintes auraient dû arriver avant, a-t-il ajouté.

Comme c’est un gros business, et qu’on laisse de côté tout le reste, après, les conséquences, ce sont d’autres gens qui les paient, ceux d’en bas, a-t-il conclu, lucide.

Par Radio-Canada avec Associated Press

Enquête sur le Mondial au Qatar : Sepp Blatter entendu comme témoin

novembre 26, 2021

L’ex-président de la Fifa a été entendu par les enquêteurs français qui travaillent sur les investigations concernant l’attribution du Mondial 2022 au Qatar.

Sepp Blatter a ete president de la Fifa pendant 17 ans.
Sepp Blatter a été président de la Fifa pendant 17 ans.© SEBASTIEN BOZON / AFP

Les conditions d’attribution du Mondial 2022 au Qatar sont toujours sous le coup d’une enquête. Au fur et à mesure que l’on se rapproche du début de la compétition – qui se tiendra au Qatar du 21 novembre au 18 décembre 2022 –, la controverse prend de l’ampleur. Jeudi et vendredi, les enquêteurs français ont entendu Sepp Blatter, ancien président de la Fédération internationale de football (Fifa), à Zurich (Suisse), a-t-on appris auprès de la police, confirmant une information du Monde.

Président de la Fifa entre 1998 et 2015, Sepp Blatter, 85 ans, a été entendu comme « témoin » par les enquêteurs de l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières (OCLCIFF) dans les locaux du ministère public de la confédération helvétique (MPC), dans le cadre d’une information judiciaire ouverte en France par le Parquet national financier (PNF).

Un déjeuner réunissant Nicolas Sarkozy et Michel Platini au cœur de l’enquête

L’enquête menée en France sur l’attribution du Mondial au Qatar pour « corruption active et passive » s’intéresse à un déjeuner le 23 novembre 2010. Ce déjeuner aurait réuni le président français de l’époque, Nicolas Sarkozy, deux hauts dirigeants qataris et Michel Platini, alors patron de l’UEFA.

Michel Platini est soupçonné par les enquêteurs d’avoir voté en faveur du Qatar à la demande de Nicolas Sarkozy lors du vote d’attribution le 2 décembre 2010.

La justice française s’intéresse aussi à un contrat conclu avant l’attribution. Ce contrat a accordé les droits de diffusion TV des Mondiaux 2018 à 2022 à la chaîne qatarie Al Jazeera contre 300 millions de dollars.

Par Le Point avec AFP

La Fifa réclame des comptes et des millions de dollars à ses ex-dirigeants

mars 16, 2016

(développement)

Zurich (awp/afp) – Deux semaines après l’élection de Gianni Infantino à la présidence en remplacement de Sepp Blatter, la Fifa demande des comptes à ses anciens dirigeants indélicats poursuivis aux Etats-Unis et accusés d’avoir détourné plus de 200 millions de dollars.

Secouée par le pire scandale de son histoire, la Fifa, se basant sur l’enquête de la justice américaine, accuse également l’Afrique du Sud d’avoir acheté le Mondial-2010, en versant 10 millions de dollars de pot de vin, notamment au sulfureux Jack Warner, selon des documents rendus publics mercredi.

« La Fifa a transmis des documents aux autorités américaines pour réclamer des dizaines de millions de dollars » auprès de 39 anciens dirigeants du football mondial, dont des anciens vice-présidents de la Fifa, poursuivis par la justice américaine pour corruption, a indiqué la Fifa.

Dans un document de 21 pages, la fédération internationale, qui se pose en « victime », explique que durant « de nombreuses années, les accusés ont largement abusé de leur position pour s’enrichir personnellement, causant un dommage significatif et direct à la Fifa ». « Alors que l’enquête se poursuit, les pertes peuvent être estimées à des dizaines de millions de dollars », ajoute le document.

« Nous ne savons pas encore combien précisément nous pouvons réclamer », a précisé une source proche de la Fifa. « Cela dépendra de la somme finale que les autorités américaines récupèreront auprès des accusés. Mais il s’agit d’un montant très substantiel. »

-‘Plus de 190 millions de dollars’ détournés-

Ce nouvel épisode d’une procédure américaine ouverte en mai 2015 marque une rupture. Il intervient juste après l’élection le 26 février de Gianni Infantino à la présidence de la Fifa, alors que son prédécesseur Sepp Blatter, contraint à la démission, est lui mis en examen par la justice suisse.

« Quand la Fifa aura récupéré cet argent, il retournera à son but initial, le développement du football international », a réagi Gianni Infantino, cité dans un communiqué. « La Fifa veut récupérer cet argent et nous sommes déterminés à y parvenir, peu importe le temps que cela prendra », a poursuivi l’ancien secrétaire général de l’UEFA, qui s’est lancé avec succès dans la conquête de la Fifa alors que son président Michel Platini, a dû renoncer en raison d’une suspension de 6 ans pour un paiement controversé de 1,8 M EUR reçu de Sepp Blatter.

Selon l’acte d’accusation de la justice américaine, les 39 anciens responsables du football mondial et deux sociétés de gestion de droits marketing mis en cause ont détourné « plus de 190 millions de dollars ». A ce jour, « plus de 100 M USD ont été identifiés, récupérés ou gelés aux Etats-Unis et à l’étranger ».

Parmi les cerveaux présumés de ce vaste réseau de corruption figurent le Trinidadéen Jack Warner, ex-président de la Confédération d’Amérique du Nord et des Caraïbes (Concacaf) et ancien vice-président de la Fifa ainsi que Jeffrey Webb, originaire des îles Caïman, ex-président de la Concacaf et lui aussi ancien vice-président de la Fifa.

Arrêté à Zurich, Webb, qui plaide non coupable, a été extradé aux Etats-Unis tandis que Warner est sous le coup d’une demande d’extradition américaine.

-Webb mène grand train-

Sur la base de l’enquête américaine, la Fifa accuse également Warner et Chuck Blazer, ancien secrétaire général de la Concacaf, d’être les bénéficiaires d’une opération d’achats de vote pour l’attribution du Mondial-2010 en Afrique du Sud.

Pour obtenir ce Mondial, l’Afrique du Sud a « offert un pot-de-vin de 10 M USD en échange des voix de Warner, Blazer et d’un troisième membre du comité exécutif », assure la Fifa.

Mais la Fifa ne réclame pas seulement le fruit des pots-de-vin et autres fraudes, elle veut également récupérer les salaires et avantages versés aux accusés, pour un montant total, depuis 2004, de 28 M USD.

A Blazer, longtemps membre de son comité exécutif, la Fifa réclame 5,4 M USD (4,8 M EUR). La Fifa demande aussi 3,5 M USD à un autre membre du gouvernement du foot mondial, le Brésilien Ricardo Teixeira, gendre de l’ancien président de la Fifa Joao Havelange.

Mais reste encore à connaître précisément ce que les accusés ont véritablement amassé durant toutes ces années.

C’est dans ce sens que la Fifa a demandé à la justice américaine d’évaluer le patrimoine de Jeffrey Webb.

Extradé aux Etats-Unis et remis en liberté contre une caution de 10 M USD, Webb continue de mener grand train. A l’appui de leur demande, les avocats de la Fifa ont joint un article de presse qui, photos à l’appui, montre que le 8 février, Webb a encore célébré en grande pompe les 40 ans de son épouse Kendra, dans leur demeure d’Atlanta.

Romandie.com avec(AWP / 16.03.2016 14h31)

FIFA : Sepp Blatter règle ses comptes avec Platini et l’UEFA

octobre 28, 2015

Joseph Blatter, le président de la FIFA, en mai 2011. ARND WIEGMANN / REUTERS

Joseph Blatter, le président de la FIFA, en mai 2011. ARND WIEGMANN / REUTERS

Depuis le 8 octobre, le Suisse Joseph Blatter, 79 ans, ne met plus les pieds au siège de la Fédération internationale de football, imposant bâtiment perché dans les hauteurs de Zurich. Suspendu provisoirement pour quatre-vingt-dix jours par le comité d’éthique de son organisation, le président de la FIFA a été condamné à la même peine que son ancien protégé et actuel rival Michel Platini, patron de l’Union des associations européennes de football (UEFA) et candidat à sa succession, lors du congrès électif du 26 février 2016.

« Nous sommes tous extrêmement tristes ! assurait au Monde l’entourage du patriarche, quelques jours après l’annonce de sa sanction. Mais il est étonnamment alerte et très très positif et confiant. Il reste un battant ! » Décidé à se défendre, le roué Valaisan s’est longuement confié, mercredi 28 octobre, à l’agence de presse russe Tass.

En « roue libre », Joseph Blatter accuse directement Michel Platini et l’UEFA d’être en partie responsables de la « crise » qui secoue la FIFA. « Je suis devenu la première cible des attaques car depuis trois ans déjà, et spécifiquement après le Mondial 2014 au Brésil, l’UEFA ne me voulait pas comme président, déclare le septuagénaire, en poste depuis 1998. Seule l’UEFA a essayé de m’écarter. Ils n’y sont pas parvenus. Malgré ce tsunami, j’ai été réélu président [le 29 mai]. Et qui a été impliqué dans ces attaques contre le président de la FIFA ? Les politiques. L’Union européenne. » Il égratigne notamment le « Parlement européen », qui a réclamé son départ.

« La victime de tout ceci est finalement Platini »

Joseph Blatter affirme notamment que Michel Platini « n’avait pas le courage de se présenter à la présidence. » « Si vous ouvrez les journaux, si vous allumez la télévision, tous les jours, il est dit : Blatter doit s’en aller.” La victime de tout ceci est finalement Platini. Malheureusement, Platini était dans le même bateau [que moi] », glisse-t-il, revenant sur la suspension prononcée à son encontre par le comité d’éthique, qu’il qualifie de « non-sens ». « C’était la pression des médias qui voulaient se débarrasser du président de la FIFA. Ils [les membres du comité d’éthique] ont voulu dire : “Nous, comité d’éthique, nous ne sommes pas au service du président, nous sommes totalement indépendants. C’est faux. Ils peuvent être indépendants, mais ils n’ont pas besoin d’être contre moi. » Le dirigeant a d’ailleurs rappelé qu’il avait « installé » les membres dudit comité d’éthique, déplorant le fait de n’avoir pas été « auditionné ».

Le natif de Viège estime que ses relations avec Platini se sont dégradées à cause du « virus anti-FIFA qui affectait l’UEFA des années avant [sa] présidence. » « En 2007, lorsqu’il fut élu président de l’UEFA, nous étions les meilleurs amis. Et un an après, lors de l’Euro 2008 en Suisse, j’ai été mis en cause par l’UEFA. Et depuis je ne vais plus aux compétitions de l’UEFA », explique-t-il, regrettant de n’avoir pas « eu le courage de dire » qu’il devait s’en aller après le Mondial 2014. Les cinq autres confédérations continentales l’auraient alors prié de « rester ».

Tout en attaquant Michel Platini, le patron de la FIFA pointe un conflit plus diplomatique, qui découlerait, selon lui, de la défaite de l’Angleterre et des Etats-Unis – ces « mauvais perdants » –, le 2 décembre 2010, lors du vote d’attribution des Mondiaux 2018 et 2022, respectivement à la Russie et au Qatar. « Vous travaillez pour l’agence Tass et vous savez quels sont les problèmes entre votre pays et les Etats-Unis. La Coupe du monde ou le président de la FIFA est un ballon au milieu du jeu des grandes puissances », assure-t-il.

N’ayant pas choisi son interlocuteur par hasard, l’Helvète garantit que la Russie ne « perdra jamais la Coupe du monde », louant le travail réalisé en amont par l’hôte du Mondial 2018. « L’Angleterre n’avait eu qu’un seul vote. Ils ont été éliminés au premier tour. Personne ne voulait de l’Angleterre (…) Il y a un an, j’ai parlé avec M. Poutine. Vladimir Vladimirovich est un bon ami de Joseph Josephovich, explique en souriant le Suisse. Ce que j’aime avec la Russie, c’est que je continue d’avoir le plein soutien du président Poutine dans les situations difficiles. »

« Tout allait bien jusqu’à ce que Sarkozy dise que ce serait bien d’aller au Qatar »

Celui qui rêvait de recevoir un jour le prix Nobel de la paix rapporte qu’il y aurait eu un « accord » pour que les Mondiaux 2018 et 2022 soient respectivement attribués à la Russie et aux Etats-Unis, « les deux plus grandes puissances politiques ». « Et tout allait bien jusqu’au moment où Sarkozy a tenu une réunion avec le prince héritier du Qatar, qui est aujourd’hui émir [Tamim Ben Hamad Al-Thani]. Et au déjeuner qui a suivi [à l’Elysée, le 23 novembre 2010] avec M. Platini il a dit que ce serait bien d’aller au Qatar. Et ceci a complétement changé la donne. Il y a eu un vote à bulletins secrets. Quatre suffrages européens se sont finalement écartés des Etats-Unis [dont celui de Michel Platini, qui a publiquement reconnu qu’il avait voté pour l’émirat], et le résultat a été de quatorze voix [pour le Qatar] contre huit [pour les Etats-Unis] (…). Si les Etats-Unis avaient eu le Mondial, nous aurions seulement parlé du merveilleux Mondial 2018 en Russie et nous n’aurions pas parlé de tous ces problèmes à la FIFA. »

Alors qu’il a fait appel de sa suspension auprès de la commission de recours de la Fédération internationale et entend saisir le « tribunal », « Sepp » Blatter espère pouvoir retrouver sa couronne afin de superviser l’élection de son successeur. « Si Dieu est avec moi, j’espère que je reviendrai comme président de la FIFA, confie-t-il. Alors je pourrais au moins diriger le Congrès. C’est mon rêve. »

Le Valaisan en a profité pour tacler Gianni Infantino, secrétaire général de l’UEFA, candidat déclaré à sa succession et possible suppléant de Michel Platini en cas de disqualification de ce dernier : « Il y a des gens en Europe, notamment dans sa partie nordique, qui disent que s’ils lancent Infantino, c’est la fin de l’Europe. La plupart des fédérations n’aiment pas Infantino. Mais, tout ce que je devrais aimer en lui, vient du fait qu’il est issu du même village que moi.»

Le quasi-octogénaire a également envoyé un message aux sept candidats qui briguent sa succession : « Au moins 140 fédérations ne peuvent pas exister sans la FIFA. Et ces gens veulent quelqu’un qui arrive avec la même idée que le football n’est pas seulement la Ligue des champions. C’est très important pour mon héritage que la personne qui vienne essaye de poursuivre le développement du football. » Avant de décocher une ultime flèche au président de l’UEFA : « Je pense que la plupart des candidats présents aimeraient faire cela, à l’exception de Platini. »

.lemonde.fr par Rémi Dupré Journaliste au Monde 

Irina Shayk aurait eu une aven­ture avec… Sepp Blat­ter, le futur ex-président de la FIFA

juin 6, 2015

Irina Shayk et Sepp Blatter

Irina Shayk et Sepp Blatter

Une surpre­nante révé­la­tion

En 2010, Irina Shayk et Cris­tiano Ronaldo tombait amou­reux de leurs parfaites plas­tiques respec­tives. Durant cinq ans, le foot­bal­leur et la top model ont multi­plié les sorties à deux dans le monde entier, réga­lant les photo­graphes de leurs sourires ultra bright. Petite amie offi­cielle de l’un des meilleurs joueurs au monde, la belle russe avait alors décou­vert le monde viril du foot­ball. Enfin c’est ce qu’on croyait.

Selon les infor­ma­tions du très sérieux jour­nal espa­gnol El Mundo, le footeux gominé n’au­rait pas été la première conquête issue du monde du foot de la belle Irina. Dans un long sujet consa­cré à la vie amou­reuse de Sepp Blat­ter, le président démis­sion­naire la FIFA, le quoti­dien ibérique révèle que le mannequin Victo­ria’s Secret figu­re­rait en bonne place dans le très fourni tableau de chasse du futur ex-patron du foot mondial, 79 prin­temps au comp­teur… Un scoop balancé au détour d’une phrase, sans plus de détails. A la FIFA, on n’est plus à une surprise près…

Voici.fr par Karine Hernandez

Blatter visé par une enquête du FBI

juin 3, 2015

Selon les médias américains, le président de la Fifa fait l’objet d’une enquête de la justice dans le cadre du scandale de corruption qui secoue l’instance mondiale du football

Sepp Blatter est dans le viseur du FBI. Directement cette fois. Comme le rapporte le New York Times, le dirigeant suisse a «tenté depuis plusieurs jours de prendre ses distances vis-à-vis du scandale», mais cela n’empêche pas les autorités américaines de «monter un dossier contre M. Blatter» en coulisse. Lesquelles autorités «espèrent obtenir la coopération de certains des responsables de la Fifa inculpés afin de remonter dans l’organisation» et de pouvoir confronter directement Blatter, 79 ans et réélu vendredi dernier pour exercer un cinquième mandat à la tête de la Fifa. Un mandat sur lequel il tirait un trait à la surprise générale mardi, dans un bref discours prononcé devant une salle à moitié vide du siège de la Fédération internationale, à Zurich (Suisse). Samedi, il apparaissait pourtant particulièrement fort, vindicatif et presque invulnérable à la TV suisse.

Qu’a-t-il pu se passer depuis ? On sait que le Français Jérôme Valcke, bras droit de Blatter et secrétaire général de la Fifa, est dans l’œil du cyclone. «Il y a sûrement des éléments que vous et moi ignorons, a rappelé sur RMC un autre Français, Jérôme Champagne, diplomate, ancien haut gradé de la Fifa et réputé proche de Sepp Blatter. On met une personne accusée devant les caméras et peu importe la présomption d’innocenceABC affirme toutefois que le FBI enquête directement sur Blatter. Et ce dans le cadre des investigations qui ont mené aux arrestations de la semaine passée, pour des faits présumés de de corruptions et de pots-de-vin. Contacté par l’AFP, un porte-parole du FBI s’est refusé à tout commentaire, renvoyant à l’annonce la semaine dernière par le procureur général Loretta Lynch de l’inculpation de quatorze élus et partenaires de la Fifa.

il y a probablement une course à celui qui dénoncera Blatter en premier

— Source anonyme de ABC

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«Maintenant que tout le monde est en train d’essayer de sauver sa peau, il y a probablement une course à celui qui dénoncera Blatter en premier», a déclaré une source, sous couvert d’anonymat, à la chaîne ABC. «Nous ne sommes peut-être pas en mesure de renverser toute l’organisation, mais il n’y en a peut-être pas besoin», juge une autre source. Pour le quotidien USA Today, autre son de cloche : Blatter ferait partie de l’enquête du FBI. Le quotidien national américain s’appuie sur deux sources pour le dire. Le tout alors que le journaliste d’investigation Andrew Jennings laisse entendre ces derniers jours que le futur ex-patron de la Fifa coopérait déjà avec le FBI. Une chose est sûre : il y aura un nouveau président à la tête de la Fifa, avec une élection prévue entre décembre 2015 et mars 2016. Le Prince Ali et David Ginola sont déjà candidats. D’ici là, Sepp Blatter assurera le bon déroulement des affaires courantes. A moins qu’il soit rattrapé par des affaires d’un autre type dans les jours, semaine, ou mois qui viennent…

Figaro.fr

Fifa/Sepp Blatter après sa démission: « Je suis sûr que d’autres mauvaises nouvelles sont à venir »

juin 2, 2015

 

Réélu vendredi dernier pour un cinquième mandat à la tête de la Fifa, Sepp Blatter a présenté ce mardi sa démission. Il restera en poste jusqu’au déroulement d’un Congrès extraordinaire entre décembre 2015 et mars 2016.

Coup de théâtre dans le monde du football. Joseph Blatter démissionne. Lors d’une conférence de presse ce mardi à Zurich, le président de la Fifa a annoncé son départ de l’instance internationale et ce après avoir été réélu pour un cinquième mandat vendredi dernier. «J’aime la FIFA et le football plus que tout. Je veux faire au mieux, a-t-il annoncé en guise d’introduction à son allocution. J’avais décidé de me représenter parce que je pensais que c’était la meilleure option. Les votes sont clos mais les affaires continuent. Mon nouveau mandat n’a pas le soutien de tout le monde du foot. C’est pourquoi j’en appelle à l’organisation d’un Congrès exceptionnel pour procéder à l’élection de mon successeur.

Un congrès qui aura lieu entre décembre 2015 et mars 2016, afin de mettre en place de nouvelles élections et donc un nouveau président. Élection à laquelle il ne se présentera pas. Jusqu’au déroulement de cette assemblée, il tiendra son poste. La Fifa «face à des défis qui ne s’arrêtent pas, a besoin d’une profonde restructuration», a déclaré Blatter en conférence de presse.

Je suis sûr que d’autres mauvaises nouvelles sont à venir

— Sepp Blatter

«Les prochains mois ne seront pas faciles pour la FIFA. Je suis sûr que d’autres mauvaises nouvelles sont à venir», déclarait Blatter vendredi dernier au moment de sa réélection suite à sa victoire sur son opposant, le Prince Ali de Jordanie. Autant dire que le dirigeant historique, président de la Fifa depuis 1998, voyait l’étau se resserrer au fil des inculpations survenue ces derniers jours et de l’enquête menée par les Etats-Unis. Cette démission intervient quelques heures à peine après de nouvelles accusations du New York Times visant cette fois le Français Jérôme Valcke, secrétaire général de la Fifa et bras droit de M. Blatter.

Le quotidien américain a accusé M. Valcke d’être le responsable d’un virement de 10 millions de dollars sur des comptes gérés par l’ancien vice-président de l’organisation Jack Warner, mis en cause par la justice américaine dans un scandale de corruption. Dans un communiqué mardi matin, la Fifa avait tenté de dégonfler ces accusations en affirmant que M. Valcke n’était en rien en cause dans ce virement et qu’il ne s’agissait que d’un projet d’aide à la diaspora africaine dans les Caraïbes, au nom de l’Afrique du Sud. Un scandale de plus qui aura définitivement précipité la chute de Blatter. Et de tout un système.

Sport24.com avec figaro.fr par Baptiste Desprez,

FIFA : Sepp Blatter démissionne !

juin 2, 2015

Sepp Blatter

Sepp Blatter dans ses regrets?

Coup de théâtre à la FIFA !

Quatre jours après sa réélection pour un cinquième mandat à la tête de l’instance dirigeante du football mondial, le président de la FIFA, Sepp Blatter, vient d’annoncer sa démission.

Une annonce qui fait suite aux dernières révélations entourant son bras droit, le Français Jérôme Valcke, soupçonné d’avoir réalisé un virement de dix millions d’euros à Jack Warner, alors président de la Concacaf, pour que ce dernier vote en faveur de l’Afrique du Sud concernant l’organisation de la Coupe du Monde 2010.

Une annonce que Sepp a justifié un peu n’importe comment en conférence de presse : « J’ai profondément réfléchi sur ma présidence et sur ces quarante dernières années de ma vie qui ont été inextricablement liées à la FIFA et à ce magnifique sport qu’est le football. Je chéris la FIFA plus que tout et je ne souhaite faire que le meilleur pour le football et pour cette institution. J‘ai décidé de me représenter à la présidence car je suis convaincu que c’était la meilleure option pour l’organisation. Les élections sont terminées mais les défis qui se posent à la FIFA ne le sont pas.

La FIFA a besoin d’une profonde restructuration. Bien que les membres de la FIFA m’aient conféré ce mandat, ce mandat n’a pas le soutien de l’intégralité du monde du football, j’entends par-là des supporters, des joueurs, des clubs et de tous ceux qui vivent, respirent et aiment le football autant que nous tous à la FIFA. C’est pourquoi je remettrai mon mandat à disposition lors d’un Congrès électif extraordinaire. Cette décision prendra effet le plus tôt possible, à savoir à la date à laquelle un nouveau Président pourra être choisi par le Congrès de la FIFA pour me succéder. Je continuerai d’exercer mes fonctions en tant que Président de la FIFA jusqu’à l’organisation de ces prochaines élections.

Le prochain Congrès ordinaire de la FIFA aura lieu le 13 mai 2016 à Mexico mais cette échéance ne ferait que retarder inutilement l’entrée en vigueur de ma décision. C’est pourquoi je demanderai au Comité Exécutif d’organiser le plus tôt possible un Congrès extraordinaire pour l’élection de mon successeur. Cette procédure devra être effectuée conformément aux Statuts de la FIFA et suffisamment de temps devra être accordé aux meilleurs candidats désireux de se présenter pour qu’ils puissent faire campagne. Puisque je ne serai pas candidat et que je suis donc désormais libre des contraintes qu’impose inévitablement une élection, je serai en mesure de me concentrer sur la mise en œuvre des ambitieuses et profondes réformes qui transcenderont nos premiers efforts en la matière. Depuis des années, nous travaillons d’arrache-pied pour mettre en place des réformes administratives mais il est évident à mes yeux que celles-ci doivent être poursuivies car elles ne suffisent pas. »

Un congrès exceptionnel devrait donc être organisé prochainement pour désigner son successeur.

Michel ?

Sofoot.com par FL