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Congo: L’UMP en session ordinaire et la longue disparition du ministre d’Etat Isidore Mvouba

septembre 17, 2013

Le bureau politique de l’U.m.p (Union pour un mouvement populaire), parti situé au centre, exige du gouvernement l’explication sur l’absence prolongée, au pays, du ministre d’Etat Isidore Mvouba, ministre du développement industriel et de la promotion du secteur privé. C’est ce qui ressort, entre autres, de sa 5ème session ordinaire tenue du 13 au 14 septembre 2013, dans la salle de conférences de l’hôtel Résidence Marina, à Brazzaville, sous la direction de son président, Elvis Girel Okombi-Tsalissan.

Préoccupé par la vie politique nationale, le bureau politique de l’U.m.p a abordé d’autres questions, comme le recensement administratif spécial, l’issue du procès sur les explosions du 4 mars 2012, la procédure judiciaire française sur l’affaire des disparus du beach, etc.

Analysant la situation politique nationale et internationale, le bureau politique de l’U.m.p a retenu, au plan national, la situation du 4 mars 2012. Selon lui, l’annonce et l’ouverture du procès avaient suscité l’espoir du peuple congolais, en général, et, en particulier, des victimes. Cependant, le bureau politique de l’U.m.p constate que le verdict rendu ne répond pas à la question de savoir ce qui s’était passé, le 4 mars 2012. Ce procès a donc laissé les Congolais sur leur soif de connaître la vérité sur ce drame.

A propos du recensement administratif spécial, l’U.m.p a émis ses réserves sur son déroulement et s’interroge sur le désintéressement des composantes politiques et de la société civile, d’une part, et de l’absence totale de sensibilisation, d’autre part. C’est pourquoi, l’U.m.p appelle à la mobilisation de tous, les acteurs politiques comme les populations pour la réussite de cette opération de recensement.

Sur le ministre d’Etat Isidore Mvouba, le bureau politique de l’U.m.p constate, à l’instar du peuple congolais, une absence prolongée non expliquée. De ce fait, au nom du principe de la transparence, l’U.m.p exige du gouvernement des explications, pour rassurer l’opinion nationale, face aux rumeurs qui circulent.

L’U.m.p condamne la reprise de la procédure judiciaire française sur l’affaire des disparus du beach et appelle le gouvernement à la responsabilité et suggère la convocation de l’ambassadeur de France au Congo pour lui manifester le mécontentement du peuple congolais. Sur le rejet par le sénat de la demande de la levée de l’immunité parlementaire du sénateur Nicolas Ikongo Logan, le bureau politique s’interroge sur la décision du sénat et demande, par conséquent, au procureur général de constituer le dossier.

Au plan international, la guerre en Syrie a retenu l’attention de l’U.m.p. Ce parti approuve la démarche proposée par la Russie et réaffirme son attachement à la résolution politique du conflit syrien.

Mais, concernant la situation de non droit qui prévaut en République Centrafricaine, il a émis de fortes inquiétudes. C’est pourquoi, il a appelé les différents médiateurs à multiplier les démarches vers une solution rapide, afin que le peuple centrafricain retrouve la paix.

L’U.m.p a salué l’ouverture de la concertation politique, fruit de la volonté politique des filles et fils de la RDC de régler leurs différends par le dialogue. Mais, le parti d’Elvis Girel Okombi-Tsalissan exprime son regret sur la situation politique en Egypte.

Enfin, l’U.m.p a réaffirmé son appartenance à l’idéologie libérale. De ce fait, le parti en appelle à la constitution d’une grande famille libérale au Congo. De même, il approuve la modification de la devise de l’U.m.p, qui, désormais, sera: «Tu ne voleras pas, tu ne mentiras pas, tu ne tueras pas».
Rappelons que l’ouverture de cette session ordinaire a été marquée par le discours du président de l’U.m.p qui a circonscrit le contexte dans lequel se tenait la 5ème session ordinaire du bureau politique et appelé les participants à faire preuve d’imagination, pour que les décisions prises soient à la hauteur des enjeux du moment.

Lasemaineafricaine.net par P-A DOKO

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Diplomatie parlementaire / Invité du Parlement congolais : Guillaume Soro prône la démocratie dans un pays menacé par une rébellion

mars 16, 2013
 
Coopération
© Abidjan.net par PRISCA
Coopération ivoiro-francaise : Une délégation de l`Assemblée nationale française offre des présents au Président Soro Guillaumee
Vendredi 19 octobre 2012. Assemblée Nationale, au Plateau. Le président de l’Assemblée nationale, Soro Guillaume reçoit une délégation de députés français

L’Assemblée nationale de la République Démocatique du Congo a ouvert sa première session ordinaire de l’année 2013 le vendredi 15 mars 2013, au Palais du peuple de Kinshasa. Guillaume Soro, le président du Parlement ivoirien en était l’un des invités de marque. Il a, à cette occasion, prononcé un discours devant ses pairs congolais. Ce discours a tourné autour de deux thèmes majeurs. Sa position sur le panafricanisme et la démocratie. Aux maux qui minent le continent africain et particulièrement le Congo, Guillaume Soro a préconisé la démocratie, tout en ayant à l’esprit le rêve d’unité et de solidarité africaines des pères fondateurs. Auparavant le patron du Parlement ivoirien a vanté les mérites du pays qui l’accueille, surtout sa culture qui est allée au-delà des frontières et dont l’une des manifestations est la Rumba. Un rythme qu’il affectionne.

Revenant au panafricanisme, Guillaume Soro a dépeint deux tableaux de ce concept, tel qu’il est vécu et implémenté par la classe politique africaine. Il a mis en évidence le panafricanisme caractérisé par l’idéologie du repli identitaire et le panafricanisme de l’idéologie de l’illustration. Dans la première, il relève que ce qui est mis en avant, c’est le ressentiment et la vengeance qui finissent par faire des Occidentaux les responsables des maux dont souffrent les Africains, et donc adopter une attitude violente à leur égard. Il qualifie cette attitude de panafricanisme dogmatique et en appelle à un dépassement.

‘’L’identité comme les frontières, sont des lieux de rencontres, de dépassement de soi vers l’autre et non des lieux de refoulement aveugle de la différence’’, soutient-il, en faisant référence à la récente histoire de son pays. Comme solution, Guillaume Soro, face aux députés congolais, suggère l’acceptation de la démocratie. ‘’C’est la démocratie qui sauvera la Côte d’Ivoire tout comme c’est la démocratie pratiquée comme art royal du compromis fécond qui élèvera le Congo au firmament de ses espérances légitimes d’exemplarité’’, a dit l’ancien Premier ministre ivoirien, sous le regard approbateur de son homologue Aubin Minakou. Dans une approche conciliante entre panafricanisme et démocratie, l’orateur a éclairé sa pensée par cette formule: ‘’l’urgence de notre temps, ce n’est ni la haine ni la vengeance, mais la démocratie’’.

 L’Intelligent d’Abidjan par S.Debailly

Présidence de la CEDEAO/ Ouattara se prononce: « C’est une charge lourde »

février 26, 2013
Sommet
© Présidence par C I bou T
Sommet de la CEDEAO sur la crise malienne : L’arrivée du président Alassane Ouattara à l’aéroport de Yamoussoukro
Mardi 26 février 2013. Yamoussoukro. Le président en exercice Alassane Ouattara et son épouse présents pour le sommet de la CEDEAO sur la crise malienne.

La capitale ivoirienne est dans ses plus beaux habits comme au temps de Félix Houphouët-Boigny pour accueillir le sommet des Chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO. Ce mercredi 27 février s’ouvrira à Yamoussoukro la 42ème Session ordinaire des Chefs d’Etat de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest(CEDEAO).

Deux sujets seront à l’ordre du jour de ce sommet. Il s’agira de l’évolution de la situation au mali et de la question de la transition en Guinée-Bissau. Alassane Ouattara, président en exercice de la CEDEAO se dit très confiant pour l’avenir de ces deux pays « Je suis très heureux de revenir à Yamoussoukro et je suis avec mon épouse parce que nous avons la visite prochaine du Président Jonathan Goodluck qui viendra pour une visite d’Etat demain (Ndlr : mercredi 27 février), qui vient d’ailleurs avec son épouse», a déclaré le Président Ouattara à sa descente d’avion, hier, à l’aéroport de Yamoussoukro. Le Chef de l’Etat, Alassane Ouattara a répondu aux questions d’un journaliste de la RTI1 relative à la présidence de la CEDEAO. « C’est une charge lourde que d’être président de la CEDEAO. Je l’ai accepté parce-que mes pairs l’ont souhaité et donc bien entendu nous verrons comment les choses vont se développer », a-t-il dit.

En effet, élu par acclamation en février dernier à la présidence de la CEDEAO, Alassane Ouattara brigue un second mandat. Des sources annoncent que le Président Ouattara sera reconduit à son poste par ses pairs ouest-africains.

Plusieurs Chefs d’Etat sont attendus à ce sommet. Le président de la République ivoirien a accueilli son homologue Burkinabé, le président du Burkina Faso, Blaise Compaoré. Manuel Chérifo Namadjo, président par intérim de la Guinée Bissau, à son arrivée, s’est également dit heureux pour l’implication de tous les pays de la CEDEAO face à la situation que traverse son pays. Il a affirmé que tous les pays membres de la CEDEAO doivent continuer dans ce sens, a souhaité le Président Bissau-guinéen. Il faut souligner qu’à ce sommet le premier ministre du royaume Chérifien représentera le Roi Mohamed VI du Maroc.

Le Mandat par Isabelle Ladji (stg)