Posts Tagged ‘Sève’

Dans l’oasis de mon cœur

mai 30, 2015

 

 

Abreuve-toi dans l’oasis de mon cœur

Puis tu trouveras ton grand bonheur

Après ta longue errance sentimentale

Tu seras luxuriante de beauté végétale

Pleine de sève riche et de belle écorce

Où je ferais tomber une douce pluie de caresses

Pour susciter en toi de vives émotions

Au parfum de rose d’une agréable délectation

Distillant une jouissance immense pour l’éternité

Loin des regrets et de tes tristes instants d’atrocités

Où tu broyais constamment du noir dans ta verte solitude

Attendant le prince charmant dans toute sa béatitude.

 

Bernard NKOUNKOU

Heureux moments de lune de miel

juin 10, 2011

A la belle lune de miel
Dans les jours sans ciel
Tu me tenais bien la nuit
Comme une pieuvre sans bruit

M’enveloppant dans tes ventouses
Au creux du lit sans partouses
Tu te nourrissais de ma belle sève
Et moi de ton bon lait sans trève

Notre doux et bon mois de noces
Était comme un bonheur sans bosses
Conjugué dans la grande fusion
D’un amour avalisé à l’union.

Bernard NKOUNKOU

La branche cassée de l’arbre

juin 2, 2011

La branche cassée de l’arbre
était retenue par le crin de l’écorce
qui pleurait de sa voix affolée de sève

Quand intervint le pansement végétal
dans la puissance des rayons du soleil
injectés comme une dose de soudure

La branche pouvait recevoir l’oiseau-ami
pour lui chanter sa bien douce mélodie
afin de la bercer au passage du vent.

Bernard NKOUNKOU

Chagrins

octobre 7, 2010

Du fond de mon cœur
Coule
La sève de l’amour
Chargée de sentiments
Et
D’un coup de gifle
Blesse
L’écorce de mon arbre
Qui tremble de surprise désolante
Et déchire les nerfs de mes sentiments
Où les feuilles bleues et rouges de la mélancolie
Tombent en larmes de regrets sales
Secouées par l’angoisse et la peur
Je tiens ferme sur la petite
Branche restante de l’amour
Où la dernière promesse du soir
Ressemble au chant d’oiseau
Qui accompagne le crépuscule
Devant la porte de la nuit
Dans cette tempête de la désolation
Le sang noir traverse encore mes veines
Dans la sensibilité pesante de mon corps.

Bernard NKOUNKOU