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Québec: Inspiré par David Goudreault, un jeune poète de 13 ans lance son premier recueil

juin 19, 2022

David Goudreault se tourne vers Micheal en lui souriant.

David Goudreault est venu au lancement du recueil de poésie de Micheal Angel Photo : Radio-Canada

Il y a de ces rencontres qui peuvent changer le cours d’une vie. C’est grâce à une animation de David Goudreault dans sa classe que Micheal Angel de Shawinigan a eu un coup de cœur pour la poésie. Jusqu’à ce moment, le français était la bête noire de l’élève.

Il y a à peine six mois, l’élève de 6e année à l’école Sainte-Flore ignorait tout de l’art poétique. Son enseignant, Dominic Boisvert raconte que David Goudreault a fait un petit spectacle aux élèves, il est monté sur son bureau et leur a fait une démonstration de poésie. Ç’a été un déclic pour Micheal Angel. Dans les jours qui ont suivi la rencontre avec David, il a écrit quelques poèmes dans son petit calepin […]. Puis, il m’a montré ça le lundi suivant.

Prenant la pleine mesure de son talent, l’enseignant et l’écrivain l’ont encouragé à en faire un recueil.

« Écoute, Michael c’est un talent incroyable. C’est le petit Rimbaud de la Mauricie. Passer d’un élève qui déteste le français, avec des difficultés, à un élève qui rayonne, qui mobilise la classe autour de ses textes, qui sort un livre, c’est énorme. »— Une citation de  David Goudreault, écrivain, poète et slameur

Pour le jeune poète, écrire est un geste libérateur. Il y raconte les difficultés qu’il éprouve et il y trouve une manière de se défaire de sa colère. Ça me fait beaucoup de plaisir parce qu’après je sens que je n’ai plus cette colère en moi.

Couverture du recueil intitulé Sortir de sa caverne

Le recueil intitulé Sortir de sa caverne compte une vingtaine de poèmes. Photo : Radio-Canada

Pour David Goudreault, l’histoire de Michael est une manifestation poignante du pouvoir de la poésie. En fait, la poésie et même l’art de façon plus large, c’est parfois un élément qui va raccrocher des jeunes à l’école, notamment les p’tits gars. Donc, quand on invite des poètes en classe, quand on invite des artistes même en art visuel, on ouvre des portes dans l’esprit des jeunes.

L’enseignant promet que la poésie demeurera présente tout au long de la prochaine année scolaire. Parce que c’est facile. Ça peut prendre cinq minutes sur le coin d’une feuille, sur ton bureau, dans le coin de ton cahier de mathématiques.

À l’heure des vacances scolaires, Micheal Angel conservera tout de même son calepin tout près au cas où frapperait l’inspiration. Il y a des fois où je fais des poèmes dans ma tête, mais je n’ai pas mon carnet. Je me dis que je suis toujours un peu en train d’écrire.

Par Radio-Canada avec les informations de Jacob Côté

Québec-Paniers de Noël : cri du cœur du Centre Roland-Bertrand à Shawinigan

décembre 9, 2021

L'inflation se traduit notamment par une hausse du coût de la vie et pousse plus de gens à recourir à l'aide des banques alimentaires.

© CBC L’inflation se traduit notamment par une hausse du coût de la vie et pousse plus de gens à recourir à l’aide des banques alimentaires.

À quelques jours de sa distribution de paniers de Noël aux plus démunis, le Centre Roland-Bertrand lance un appel à la population et aux entreprises de la région. L’organisme shawiniganais a prévu distribuer 1000 paniers de nourriture en vue de la période des Fêtes, mais il peine à répondre à la demande.

Habituellement à cette période-ci de l’année, l’organisme, via certaines collectes, accumule une importante quantité de nourriture venant de la population et les tablettes sont pleines. Cette année, la tenue de certaines des activités n’a pas pu avoir lieu et influence les quantités disponibles», a indiqué le Centre Roland-Bertrand jeudi, par voie de communiqué.

La collecte effectuée dans les rues de Shawinigan samedi dernier pour remplacer le traditionnel blitz téléphonique a permis à l’organisme d’amasser l’équivalent de 3000 $ en nourriture, alors qu’habituellement, le Centre réussit à amasser cinq fois plus de dons, soit 15 000 $. 

Le blitz téléphonique visant à appeler les gens et à se rendre à leur domicile pour récupérer les dons n’a pas pu avoir lieu cette année. L’événement nécessite de réunir des centaines de bénévoles au même endroit.

On espère encore pouvoir offrir des paniers équivalents aux années précédentes, mais actuellement pour y arriver le Centre devra compenser par des achats plus importants que les années passées pour compléter les paniers», indique le directeur général de l’organisme, Frédéric Trudelle.

La distribution des paniers de Noël aura lieu du 17 au 23 décembre. L’organisme espère que la générosité des citoyens et entreprises sera au rendez-vous d’ici là.

Dans le contexte, l’organisme demande à la population de privilégier les dons de certains aliments essentiels», tels que du riz, des pâtes alimentaires, de la sauce, des céréales à déjeuner, du beurre d’arachides et de la confiture.

Le Centre Roland-Bertrand en est à sa 32e campagne pour les paniers de Noël.

Avec CBC/Radio-Canada

Canada-Québec: François Legault attendu à Shawinigan vendredi

novembre 11, 2021

Le passage du premier ministre François Legault à Shawinigan vendredi pourrait venir avec une annonce importante sur le plan économique. Une visite du premier ministre la veille de l’ouverture du conseil général de la Coalition avenir Québec (CAQ) qui se tiendra du côté de Trois-Rivières et qui marquera les 10 ans d’existence de la formation politique.

Le premier ministre François Legault lors d'une visite à Trois-Rivières (archives).

© Mathieu Potvin/Radio-Canada Le premier ministre François Legault lors d’une visite à Trois-Rivières (archives).

Peu d’informations ont filtré jusqu’à maintenant sur la venue du premier ministre québécois en Mauricie, vendredi. Un cortège de cinq ministres l’accompagneront pour cette annonce nationale qui aura des impacts en Mauricie.

Il s’agit d’une annonce à saveur économique où il sera question d’emploi et de pénurie de main-d’oeuvre. Il faut dire que Shawinigan a connu des années difficiles sur ce plan et c’est sans doute pour cette raison que le gouvernement l’a choisie pour y tenir son point de presse.

Le plus gros événement politique des derniers mois

Par ailleurs, les ministres de la CAQ feront une pierre deux coups pendant leur voyage dans la région. Samedi et dimanche, 850 membres et militants du parti se réuniront au Centre d’événements et de congrès (CECI) de l’hôtel Delta, à Trois-Rivières, pour le conseil général du parti.

Il s’agit du plus gros événement politique au Québec des 18 derniers mois. Dans le but de respecter les mesures sanitaires, la Coalition avenir Québec tiendra son rassemblement dans deux grandes salles, avec de la distanciation. Il y a des activités qui vont se dérouler en virtuel et aussi en présentiel.

Le thème du conseil général est axé sur les régions. La CAQ va se présenter comme le parti qui crée des emplois dans les régions, notamment en Mauricie.

Les propositions abordées seront de nature économique. Il sera question notamment de mieux soutenir les agriculteurs, d’améliorer les infrastructures dans les municipalités et d’encourager l’entrepreneuriat.

Le rassemblement de la Coalition avenir Québec sera le moment de galvaniser les troupes et de permettre aux militants de s’adresser directement au premier ministre.

Avec CBC/Radio-Canada 

Jeux du Canada : un deuxième bassin verrait le jour à l’UQTR

octobre 25, 2021

« Je vous apprends que c’est officiel qu’on va avoir deux piscines » dans le dossier de candidature conjoint de Shawinigan et Trois-Rivières pour obtenir les Jeux du Canada en 2029 ou en 2033, a annoncé lundi matin le président du comité responsable de la candidature, Claude Villemure, à l’émission Toujours le matin.

Un 2e bassin devrait voir le jour du côté des installations de L'université du Québec à Trois-Rivières.

© Jef Fortier/Radio-Canada Un 2e bassin devrait voir le jour du côté des installations de L’université du Québec à Trois-Rivières.

Cette piscine de réchauffement d’une longueur de 25 mètres serait construite au Centre de l’activité physique et sportive de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR). Celle-ci serait adjacente à la piscine de 50 mètres déjà existante et qui servirait de bassin de compétition.

On ne peut pas traverser la rue, il faut vraiment que je sois adjacent. Il faut que les athlètes qui s’échauffent puissent tout de suite entrer dans l’eau de la piscine de 50 mètres, c’est fait de cette façon-là», a expliqué M. Villemure. [Pour] nous, les coûts seraient moindre de rajouter la piscine sur une piscine qui est déjà existante.»

Des discussions avec l’UQTR avaient été entreprises avant l’arrivée du nouveau recteur Christian Blanchette. Claude Villemure est toutefois convaincu que le recteur, avec les subventions [disponibles], va être très enthousiaste à le faire».

Ces installations feraient partie du legs que les villes hôtesses doivent laisser selon les standards de l’organisation des Jeux du Canada. Un legs, c’est de montrer que les Jeux du Canada sont passés dans la région et ce legs-là, le comité veut qu’il soit à l’UQTR, parce qu’on vise aussi d’avoir les villages des athlètes à l’UQTR, ça aussi on est en train de négocier ça», a ajouté le président du comité pour la candidature conjointe de Shawinigan et Trois-Rivières.

D’autres installations dans la mire

Puisque les Jeux du Canada dépassent largement les activités qui ont cours dans une piscine, le comité étudie présentement d’autres sites qui pourraient accueillir des compétitions.

Les épreuves d’aviron pourraient se dérouler au bassin de Shawinigan, celles de voile au lac Saint-Pierre, de volleyball de plage probablement» sur le bord du lac à la Tortue sur l’ancienne Plage-Idéale et la majorité des sports intérieurs au Colisée Vidéotron, a énuméré Claude Villemure.

C’est d’ailleurs à cet endroit que pourraient se tenir les cérémonies d’ouverture ou de clôture des Jeux. Si Trois-Rivières accueille les cérémonies d’ouverture, Shawinigan accueillerait celles de clôture ou l’inverse, a précisé M. Villemure.

Le fait d’accueillir les Jeux du Canada ouvrirait ensuite la porte pour d’autres compétitions d’envergure. Si on fait ça, par exemple le bassin à l’UQTR, c’est toutes les compétitions après qu’on peut recevoir. Ça amène du monde, ça stimule l’économie, mais on est tellement au début du dossier», a-t-il poursuivi.

Le comité saura bientôt si le Québec est toujours dans la course, puisque la province doit encore accepter la candidature et est toujours en attente de la décision du Nouveau-Brunswick d’accueillir ou non les Jeux.

Claude Villemure assure que la candidature de Shawinigan et Trois-Rivières a reçu tous les appuis nécessaires jusqu’ici, autant du provincial que du fédéral.

Avec CBC/Radio-Canada

Québec-Shawinigan: La diversité pour répondre à la pénurie de main-d’œuvre

octobre 21, 2021

Dans un contexte de pénurie de main-d’oeuvre, le Service d’accueil aux nouveaux arrivants (SANA) de Shawinigan observe que la demande pour ses services est grandissante. Alors que la Semaine québécoise des rencontres interculturelles bat son plein, un organisme de Shawinigan se mobilise avec le SANA pour l’élaboration d’un plan d’action tourné vers davantage d’accueil et d’inclusion, notamment en milieu de travail.

Le Centre national en électrochimie et en technologies environnementales (CNETE) a remporté le prix Diversité culturelle au Gala de la Chambre de commerce et d’industrie de Shawinigan (CCIS) l’an dernier.

© Josée Ducharme/Radio-Canada Le Centre national en électrochimie et en technologies environnementales (CNETE) a remporté le prix Diversité culturelle au Gala de la Chambre de commerce et d’industrie de Shawinigan (CCIS) l’an dernier.

L’organisme Autrement d’ici, qui travaille depuis 15 ans à développer les compétences interculturelles de professionnels, vient de conclure une semaine de consultations publiques auprès de citoyens, d’employeurs, d’organismes et de personnes immigrantes de Shawinigan sur le sujet.

La fondatrice de l’organisme, Suzie Yeo, mentionne que l’inclusion ne va pas de soi. Si on a de la difficulté à aller au-delà des différences, croyant que ces différences-là insinuent que les gens ne travaillent pas de la même façon, qu’on n’a pas la même vision, qu’on collaborera de façon difficile, bien naturellement, ça ne permet pas cette rencontre interculturelle et ça ne permet pas à tous et chacun de participer pleinement à l’organisation. »

Suzie Yeo, fondatrice de l'organisme Autrement d'ici

© Josée Ducharme/Radio-Canada Suzie Yeo, fondatrice de l’organisme Autrement d’ici

Une soixantaine de nationalités sont représentées à Shawinigan, mais le SANA fait le constat qu’une plus grande place pourrait leur être faite en entreprise. L’organisme offre nouvellement des formations et ateliers qui misent sur cet objectif, comme l’explique le chargé de projet au SANA de Shawinigan Éric Champoux.Comment éviter les biais inconscients, ou comment gérer ça dans une équipe? C’est toujours une méconnaissance de l’autre, donc d’aller vers l’autre, de se parler. »

Le SANA note que la demande pour ces formations est en forte croissance, à l’heure où plusieurs domaines souffrent d’un manque criant de personnel.

L’exemple du CNETE

Une entreprise se démarque particulièrement en matière d’inclusion. Le Centre national en électrochimie et en technologies environnementales (CNETE) a remporté le prix Diversité culturelle au Gala de la Chambre de commerce et d’industrie de Shawinigan (CCIS) l’an dernier.

On les a choisis parce que ce sont les plus performants, tout simplement ,» indique la directrice générale du CNETE Nancy Déziel pour expliquer qu’un grand nombre de ses employés est issu de la diversité. Non seulement on retrouve dans le laboratoire des travailleurs de diverses origines, mais on y observe également la parité hommes femmes.

Je pense que l’ouverture est là. Maintenant il y a peut-être des domaines où c’est moins évident, peut-être les domaines professionnels. Peut-être qu’il y a des ouvertures à faire de ce côté-là», poursuit Nancy Déziel.

Au CNETE, c’est une question de progrès et de vitalité économique, d’autant plus en contexte de pénurie de main-d’œuvre.

Avec CBC/Radio-Canada avec les informations de Marie-Ève Trudel

Canada-Québec: Une serre de cannabis sera bientôt construite à Shawinigan

septembre 24, 2021

Une serre servant à cultiver du cannabis devrait voir le jour dans le parc industriel Albert-Landry, à Shawinigan, d’ici le printemps prochain. Les actionnaires impliqués dans le projet comptent y produire annuellement 650 kg de cannabis, et leur produit pourrait être vendu à travers le Canada.

Jean-Patrick Berthiaume (à gauche) et Hugo Beaumont Tremblay, de Yougo Genetics.© COURTOISIE Jean-Patrick Berthiaume (à gauche) et Hugo Beaumont Tremblay, de Yougo Genetics.

Le projet est porté par Gérard Bilodeau, Jean-Patrick Berthiaume, Richard Parent et Hugo Beaumont Tremblay. La serre sera hybride, se servant du soleil pour diminuer les dépenses énergétiques. La construction du bâtiment doit débuter dans les prochaines semaines.

«Normalement, on devrait commencer la construction d’ici la fin octobre. On planifie finir vers mars ou avril et la serre devrait être en opération d’ici septembre 2022. Notre produit devrait être disponible sur le marché d’ici la fin de 2022, début 2023», explique M. Beaumont Tremblay.

Avant de faire pousser le moindre plant, les associés devront d’abord faire la démonstration que la sécurité de l’endroit est adéquate. Il leur faudra installer des caméras de sécurité et des portes magnétiques avant d’espérer avoir le permis les autorisant à cultiver du cannabis.

«On travaille avec un sous-traitant qui va nous permettre de rentrer dans les normes exigées. C’est garanti qu’on va avoir le permis», déclare M. Beaumont Tremblay.

Seule la culture sera faite sur place, car la transformation du cannabis sera effectuée par une autre entreprise, qui demeure à déterminer. Cette décision permettra au quatuor d’éviter les frais liés à la construction d’un laboratoire et à l’embauche d’un scientifique en chef certifié par Santé Canada pour contrôler la qualité de chaque lot. Même si l’entreprise dépendra d’une tierce partie pour la transformation et l’emballage de son cannabis, M. Beaumont Tremblay croit qu’elle n’aura aucune difficulté à trouver des clients, non seulement au Québec, mais aussi dans le reste du Canada.

«Le gouvernement a fait l’annonce qu’il cherche des microproducteurs. Et on se rend compte que les gens recherchent plus des produits artisanaux que ceux venant des grands producteurs», avance-t-il.

L’homme d’affaires se fie sur la notoriété de son entreprise, Yougo Boro, qui fabrique et vend des accessoires pour fumer le cannabis, pour promouvoir la matière première qui sera produite à Shawinigan. C’est d’ailleurs l’entreprise Yougo Genetics, dont M. Beaumont Tremblay et M. Berthiaume sont actionnaires, qui s’occupera de faire fonctionner la serre. La gestion du bâtiment sera gérée par Gestion immobilière de prestige de Shawinigan. Messieurs Beaumont Tremblay, Berthiaume et Bilodeau sont tous trois gestionnaires de cette société.

Selon M. Beaumont Tremblay, la serre nécessitera l’embauche de huit à dix personnes, mais ce nombre pourrait monter à 70, si les affaires vont bien.

Les quatre associés comptent investir 850 000 $ dans ce projet. La majorité des fonds viendra de leur poche, mais une partie doit être recueillie auprès d’investisseurs privés. M. Beaumont Tremblay invite d’ailleurs les personnes intéressées à participer au projet à le contacter.

«Intéressant pour l’apport économique»

Le maire de Shawinigan, Michel Angers, se réjouit pour sa part de l’implantation d’une telle entreprise.

«Maintenant que le cannabis est légal, on avait identifié quelques endroits dans nos parcs industriels pour une possible implantation d’une usine de production. Il fallait que ce soit loin des bâtiments et que ce soit sécurisé. Les promoteurs sont sérieux dans leur projet d’usine de cannabis à des fins médicinales, et ceux qui ont acheté le terrain respecteront l’ensemble des règles qui régissent la mise en place d’une usine. C’est intéressant pour l’apport économique et pour la création d’emplois. Nous demeurons ouverts si d’autres projets du genre devaient se manifester», dit-il.

M. Beaumont Tremblay se réjouit de l’appui qu’il dit avoir reçu de la Ville de Shawinigan et de M. Angers. Il estime lui aussi que le sérieux de sa démarche a contribué à convaincre l’administration municipale du bien-fondé du projet.

«La Ville de Shawinigan cherchait depuis déjà un bout de temps une entreprise de la sorte. Je crois que c’est important pour renouveler et faire revivre l’économie de la région», soutient-il.

Avec Matthieu Max-Gessler – Le Nouvelliste 

Québec-Mauricie: Un petit spectacle, mais de grandes émotions

juin 20, 2021

Shawinigan – Les élèves de la maternelle de la classe de Claire Vendramini de l’école des Bâtisseurs sont venus offrir un spectacle de chansons et de comptines aux ainés de la Résidence Grand-Mère vendredi. Par ce petit geste, les jeunes diminuent le sentiment de solitude et d’isolement que vivent certains résidents.

La classe de maternelle de Mme Claire Vendramini. - photo: Courtoisie.

© undefined La classe de maternelle de Mme Claire Vendramini. – photo: Courtoisie.

En effet, la présence des enfants apporte un très grand réconfort aux personnes âgées. «Ils attendent ça année après année avec impatience», a expliqué Pierre La Haye, directeur de la Résidence Grand-Mère.

Les aînés de la Résidence Grand-Mère. 

© Courtoisie Les aînés de la Résidence Grand-Mère. 

L’activité est venue conclure une année assez particulière, et ce en beauté. C’était la première fois que les résidents et le groupe d’écoliers se rencontraient. «Normalement, la classe de maternelle vient de quatre à cinq fois durant l’année», a ajouté M. La Haye. Avant la pandémie, des élèves participaient avec eux à différentes activités (bingo, aquaforme, cuisine, jeux de société, coloriage). Pour cette cohorte, les choses étaient bien différentes. Malgré tout, un contact s’est établi à travers l’échange de cartes aux fêtes annuelles et de vidéos.

Pierre La Haye estime que l’activité fait une très grosse différence. Les liens tissés sont bénéfiques autant pour les plus vieux que pour les plus jeunes. «Il y a des enfants qui ont fait cette activité-là quand ils avaient cinq ans et ils en parlent encore.»

Une initiative récompensée

Cette année, c’est dans cette vision que ces enfants de cinq ans ont de nouveau participé au Défi OSEntreprendre. Ils ont créé leur propre entreprise: Avec vous de chez nous! Ils ont reçu le prix de lauréat local dans la catégorie du préscolaire. Ce projet initie notamment les élèves aux valeurs entrepreneuriales.

Avec Charles-Antoine Boulanger – Le Nouvelliste 

Canada-Québec: Une 4e école ferme ses portes en raison des variants en Mauricie

avril 12, 2021

L’École secondaire des Chutes, à Shawinigan, sera fermée jusqu’au 22 avril en raison de la présence de deux cas de variants. Les élèves devront donc suivre tous leurs cours en ligne.

Archives

© /iStock Archives

Environ 750 élèves fréquentent cet établissement, selon le site Internet du Centre de services scolaire de l’Énergie.

«Nous savons maintenant que 2 cas positifs du COVID reliés à un variant ont été identifiés à notre école», a indiqué dimanche la direction de l’école sur sa page Facebook. Il s’agit d’un élève et d’un membre du personnel.

Comme il y a présence d’un variant, 40 élèves et 14 membres du personnel, majoritairement des enseignants, sont donc en isolement préventif.

160 périodes d’enseignement et de surveillance auraient été à combler en l’absence d’autant d’employés. La direction n’a donc eu d’autre choix que de suspendre l’enseignement en présentiel.

Les élèves peuvent aller récupérer leurs effets personnels lundi, à l’exception de ceux qui se trouvent dans les groupes visés par les cas et qui seront contactés par la direction à ce sujet.

Trois autres écoles du Centre de services scolaire de l’Énergie sont déjà fermées en raison du grand nombre de personnes en retrait préventif, ce qui nuit au fonctionnement des établissements scolaires.

Il s’agit de l’École secondaire Paul-Le Jeune et de l’École primaire La Providence, toutes deux situées à Saint-Tite, ainsi que de l’École du Rocher à Shawinigan où les élèves font l’école à distance.

Au Centre de services scolaire du Chemin-du-Roy, neuf classes sont fermées dans six écoles différentes.

Par  CBC/Radio-Canada avec des informations de Jacob Côté

Mauricie-Shawinigan/Long congé de Pâques: déjà trois interventions de la SQ pour des rassemblements

avril 3, 2021

MONTRÉAL — Après le rassemblement d’une trentaine de personnes vendredi matin à Sainte-Béatrix, dans la région de Lanaudière, la Sûreté du Québec (SQ) est intervenue sur les lieux d’un autre rassemblement privé en soirée à Shawinigan, en Mauricie, à un endroit qui avait pourtant reçu la visite des policiers la veille.

© Fournis par La Presse Canadienne

Les agents de la SQ ont été appelés sur les lieux d’une résidence située sur la rue Thibodeau, à Shawinigan, vendredi soir, pour un rassemblement impliquant une vingtaine de personnes, ce qui contrevient à la Loi sur la santé publique qui interdit les rassemblements dans les maisons pour limiter la propagation de la COVID-19.

Les policiers s’étaient pourtant rendus au même endroit jeudi soir pour la même raison. Ils avaient alors distribué 17 constats d’infraction, d’un montant de 1550$ chacun, aux personnes qui se trouvaient à l’intérieur.

Les 17 contraventions n’ont toutefois pas découragé les fêtards puisque les mêmes personnes étaient rassemblées, au même endroit, lors de la deuxième visite des policiers. Trois autres individus s’étaient même joints à eux.

Tout comme à Sainte-Béatrix, les contrevenants à Shawinigan provenaient non seulement d’adresses différentes du Québec, mais aussi de l’Ontario.

Appel à des célébrations plus sobres 

Le premier ministre François Legault a lancé un appel aux Québécois pour que ces derniers restent dans leur bulle familiale respective, donc par adresse, durant le long congé de Pâques. Son gouvernement souhaite ainsi éviter une flambée de nouveaux cas de coronavirus, dont les variants sont plus contagieux.

C’est d’ailleurs pour cette raison que des mesures de confinement d’urgence ont été imposées aux citoyens des villes de Québec, Lévis et Gatineau pour dix jours, soit jusqu’au 12 avril.

Afin de s’assurer que les Québécois respectent les consignes sanitaires durant le long congé pascal, les divers corps policiers de la province ont été appelés par le  ministère de la  Sécurité publique à lancer l’opération provinciale « RAPPEL», dont l’acronyme signifie «Respectons Attentivement les Prescriptions pour Ensemble Lutter contre la propagation du coronavirus en prévision du congé de Pâques», selon la Sûreté du Québec qui participe à cette opération d’envergure du 1er au 5 avril.

«C’est certain que, sans être plus sévère, on sait que les gens sont au courant qu’ils doivent faire attention, qu’ils doivent respecter les mesures», a rappelé en entrevue samedi matin l’agente Anik Lamirande, porte-parole de la Sûreté du Québec (SQ).

D’autres services policiers, comme ceux de Québec, Trois-Rivières et Châteaugay ont aussi fait savoir aux populations qu’elles desservent que leurs policiers allaient être plus présents sur le terrain jusqu’à lundi, notamment dans les parcs et à divers endroits ciblés dans les quartiers résidentiels ou ailleurs.

«C’est certain qu’il va y avoir des contrôles routiers aux endroits stratégiques afin de s’assurer du respect du couvre-feu. Les quartiers résidentiels aussi vont être patrouillés afin de faire de la détection et de l’intervention au niveau des rassemblements privés», a pour sa part indiqué l’agente Lamirande.  

Elle a précisé que les bars et restaurants sont aussi dans la mire des policiers afin de s’assurer du respect des consignes sanitaires.

«Plus répressif que préventif? Je crois que ça s’applique, selon chaque situation», soutient l’agente Lamirande qui assure que l’objectif n’est pas de remettre des contraventions puisque les policiers réagissent selon la situation qui se présente devant eux.

À cela s’ajoutent les dénonciations à la police de citoyens qui n’en peuvent plus de voir que certaines personnes ne respectent tout simplement pas les règles, notamment lors de fêtes privées. 

Des amendes salées 

Les récalcitrants s’exposent donc à des amendes.

«C’est une amende d’environ 1500$ avec les frais. Donc chaque infraction constatée par les policiers ou par des témoins peut être passible de ce constat», précise l’agente Lamirande.

À Québec, où un effort collectif est demandé pour briser la vague de transmission des variants, le SPVQ rappelle que les amendes peuvent même se rendre jusqu’à 6000$.

Dans la grande région de Québec, la SQ portera aussi une attention particulière dans les MRC de l’île d’Orléans, de La Côte-de-Beaupré et de La Jacques-Cartier durant le long congé de Pâques.

Avec Helen Moka, La Presse Canadienne

Trois-Rivières et Shawinigan veulent les Jeux du Canada: «ce serait un legs extraordinaire»

mars 14, 2021

Trois-Rivières — Une candidature conjointe de Shawinigan et Trois-Rivières pour les Jeux du Canada de 2029 ou 2033 entraînerait d’importantes retombées, mais ce sont d’abord les citoyens des deux principales villes de la Mauricie qui y trouveraient leurs comptes. À Sherbrooke, les Jeux de 2013 ont laissé un riche héritage sur le plan sportif, avec des infrastructures qui servent à tous, huit ans plus tard.

La ville de Sherbrooke a profité de la tenue des Jeux du Canada en Estrie, il y a huit ans, pour rajeunir quelques-uns de ses plateaux sportifs.

© ARCHIVES LA TRIBUNE, IMACOM, JESSICA GARNEAU La ville de Sherbrooke a profité de la tenue des Jeux du Canada en Estrie, il y a huit ans, pour rajeunir quelques-uns de ses plateaux sportifs.

Terrain de soccer en gazon naturel, piscine mise aux normes des grandes compétitions nationales, rayonnement à l’échelle canadienne: la capitale de l’Estrie a profité de la tenue des Jeux pour rajeunir quelques-uns de ses plateaux de sports.

«On a laissé plusieurs legs à la ville, que ce soit financier, pour les infrastructures mais aussi sur le plan social. Ç’a été une belle patente», sourit le grand manitou de Sherbrooke 2013, Luc Fournier, aujourd’hui à la direction générale de Sports Québec.

Le budget de son organisation à l’époque tournait autour de 50 M$: 30 M$ en opération, 20 M$ en immobilisations.

«On a engrangé un surplus d’environ 2 millions, que nous avons versé dans un fonds destiné à soutenir le sport amateur à Sherbrooke et dans les environs. Quand je parle de legs social, c’est ça. On a également attiré 6000 bénévoles. C’était si populaire qu’on a dû arrêter le recrutement à un certain moment!»

L’expérience fut concluante, si bien que Sherbrooke a dit oui à l’organisation des Jeux du Québec d’hiver de 2024.

À Trois-Rivières, on fait le même jeu, mais à l’inverse: la capitale régionale désire attirer les Jeux du Québec d’été en 2025, avant de s’allier à sa voisine de Shawinigan pour les Jeux du Canada, quatre ans plus tard.

«On voit ces deux candidatures comme une continuité», témoigne la directrice de la culture, des loisirs et de la vie communautaire à la Ville de Trois-Rivières, Sophie Desfossés.

«C’est certain qu’on veut avoir les Jeux du Québec pour ensuite aller chercher ceux du Canada. On envoie un message clair», renchérit le maire de Trois-Rivières Jean Lamarche, qui est apparu confiant aux côtés de son homologue de Shawinigan, Michel Angers, lors d’une conférence de presse tenue jeudi matin au Complexe sportif Alphonse-Desjardins.

Lamarche et Angers ont été convaincus, à l’image de leur conseil municipal respectif, d’entrer dans la course des Jeux du Canada à la suite de représentations faites par un petit comité formé d’intervenants du milieu sportif et des affaires.

L’entrepreneur Claude Villemure de Shawinigan en est le responsable. Il s’entoure des ex-olympiens Éric Bédard (patinage de vitesse courte piste) et Marie-Ève Nault (soccer), de même que d’Éric Piché, François Bordeleau, Gena Déziel et Michel Morissette.

Claude Villemeure raconte avoir eu l’idée d’organiser les Jeux au lendemain de la réouverture des bars et terrasses, en juin 2020. «Nous avions eu une soirée de fou, mais une très belle collaboration entre les deux grandes villes de la Mauricie. J’ai appelé le maire Angers pour lui partager mon idée. C’est là que c’est né!»

La route est longue

Comme DG de Sports Québec, Luc Fournier se dit heureux de constater l’intérêt de la Mauricie pour les Jeux du Canada. Il admettait toutefois sa surprise face à l’objectif de 2029 ou 2033.

«Le principe des Jeux veut qu’il y ait un cycle potentiel de 26 ans entre les provinces et les territoires, donc le tour du Québec viendrait plus tard. Tant mieux si le Conseil des Jeux du Canada est ouvert à modifier ce système de rotation. Si des petites provinces et des territoires décident de passer leur tour, c’est sûr que ça avantage des provinces comme le Québec.»

En théorie, le Nouveau-Brunswick doit accueillir les Jeux de 2029. On saura vers l’automne si ce sera bien le cas. Sinon, le Québec pourrait se manifester. Il y a Trois-Rivières et Shawinigan qui visent une candidature conjointe, mais il semble qu’au moins une autre ville pourrait entrer en concurrence avec elles.

«Les candidatures conjointes n’ont pas toujours été synonymes de succès aux Jeux du Canada», avertit Luc Fournier, en citant l’exemple de l’Île-du-Prince-Édouard (Summerside et Charlottetown).

«Shawinigan et Trois-Rivières devront présenter des aspects très vendeurs. En 2013, Lévis, Thetford Mines et St-Georges voulaient aussi les Jeux du Canada ensemble, mais au bout d’un an, on a réalisé que les chances de réussir étaient minces. Le voyagement des athlètes posait problème.»

Fournier concède que la proximité entre Shawinigan et Trois-Rivières constitue un avantage que ce trio n’avait pas, à l’époque. «Je ne dis pas que c’est impossible, je les invite seulement à la prudence. Ça prend un dossier étoffé.»

Plus de championnats canadiens?

Les deux villes aimeraient d’ailleurs attirer des championnats canadiens au cours des prochaines années, peu importe la discipline, afin de préparer leur dossier pour la compétition majeure qu’elles reluquent.

«C’est ce qu’ils ont fait à Sherbrooke avant d’avoir les Jeux de 2013. Ils ont fait leurs preuves», mentionnait jeudi Claude Villemure.

Il n’y a aucun doute que les institutions d’enseignement seraient mises à contribution. On pense à la piscine de l’UQTR, actuellement en rénovation. Il y a aussi des besoins en athlétisme ainsi que pour des terrains de baseball. Bref, il y a beaucoup de chantiers. Mais la volonté y est.

«Ce serait un legs extraordinaire. Si on parvient à amener les Jeux du Canada en Mauricie, on aura des infrastructures de qualité pour des années. Et c’est tout le monde qui va en tirer profit», croit Éric Bédard.

Jean Lamarche abonde dans ce sens. «On a développé une offre intéressante dans les milieux de la culture et des affaires au cours des dernières années. On aimerait mettre le cap vers le tourisme sportif.»

Le maire de Trois-Rivières a aussi affirmé qu’une piscine municipale pourrait faire partie des plans en vue du montage du dossier des Jeux du Canada. L’organisation de cette compétition vient avec d’importantes subventions gouvernementales.

Avec Louis-Simon Gauthier – Le Nouvelliste