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Russie: les incendies se poursuivent en Sibérie avec des températures record

juillet 11, 2020

 

Les incendies continuent de faire des ravages en Sibérie, où les températures estivales atteignent des records, mais ils ont diminué durant la semaine écoulée, ont annoncé samedi les services russes chargés des forêts qui les combattent en ensemençant des nuages et en utilisant des explosifs.

La Sibérie connaît depuis janvier des températures anormalement élevées par endroits ce qui, combiné à un faible taux d’humidité du sol, a contribué à de nouveaux feux après ceux qui avaient dévasté la région l’été dernier, a noté cette semaine le service européen Copernicus sur le changement climatique.

Depuis mi-juin, le nombre comme l’intensité des incendies ont augmenté dans l’extrême Nord-Est de la Sibérie et dans une moindre mesure en Alaska, selon Copernicus, provoquant l’émission de 59 mégatonnes de CO2 dans l’atmosphère, un record pour ce mois depuis le début des mesures en 2003. Le Service aérien de protection des forêts russe a indiqué qu’il luttait samedi contre 136 incendies sur 43.000 hectares, en utilisant des explosifs pour contenir les flammes et en tentant de déclencher la pluie avec l’ensemencement des nuages.

La plupart des foyers sont toutefois considérés comme trop éloignés et trop coûteux à traiter, avec actuellement 333.000 hectares en feu au total dans des zones où les efforts des pompiers ont été interrompus, précise-t-il. Ce chiffre s’inscrit toutefois en nette baisse par rapport à celui rapporté voilà une semaine par le service qui était de plus de deux millions d’hectares.

Depuis la mi-juin, les régions situées dans le Grand Nord et au delà du cercle arctique ont enregistré des records de température sans précédent. Les anti-cyclones sont bien plus fréquents et difficiles à prévoir, provoquant une hausse des températures et de l’ensoleillement, avait expliqué fin juin aux journalistes à Moscou Roman Vilfand, chef de l’agence météorologique russe. «C’est le principal problème et l’une des conséquences du changement climatique», avait-il estimé.

Des images satellites présentées samedi montrent que les principaux incendies sévissent toujours en Yakoutie (Sibérie orientale) qui borde l’océan Arctique. La région a déclaré l’état d’urgence le 2 juillet en raison des incendies. Le service de contrôle des forêts de Greenpeace en Russie, qui se fonde sur des données recueillies par satellite, a déclaré samedi que 9,26 millions d’hectares au total, soit davantage que la superficie du Portugal, avaient été touchés par des incendies depuis le début de l’année.

Par Le Figaro avec AFP

Incendie en Sibérie: au moins 41 enfants tués, Poutine dénonce une « négligence criminelle »

mars 27, 2018

Le président russe Vladimir Poutine à Kemerovo, en Sibérie, le 27 mars 2018 / © SPUTNIK/AFP / Alexei Druzhinin

Vladimir Poutine s’est rendu mardi en Sibérie sur les lieux de l’incendie qui a fait au moins 64 morts, dont 41 enfants, dans un centre commercial, dénonçant une « négligence criminelle » tandis que la colère monte en Russie.

Près de deux jours après cet incendie que les autorités attribuent à de nombreuses violations des règles de sécurité, même si les circonstances du départ de feu n’ont pas encore été établies, le président tout juste réélu a rendu visite à des victimes hospitalisées et déposé une gerbe sur le site de l’incendie dans la ville de Kemerovo.

« Le premier sentiment quand on parle du nombre d’enfants morts, ce n’est pas de pleurer, c’est de hurler. Et quand on écoute ce qui se dit ici, franchement, d’autres sentiments surgissent », a déclaré le président russe.

Alors que le bilan officiel est toujours d’au moins 64 morts, une source au sein des services d’urgence régionaux a déclaré à l’agence Ria Novosti que 41 enfants figuraient parmi eux.

Mais ce bilan pourrait n’être que provisoire, une liste de 85 personnes portées disparues ayant été établie par les habitants de Kemerovo, selon l’agence de presse Interfax. Parmi celles-ci figurent probablement des personnes mortes dans l’incendie. L’identification des corps s’avère très difficile et seulement 21 ont pu jusqu’à présent être remis aux familles.

Mardi, des centaines d’habitants se sont réunis dans le centre-ville de Kemerovo, une cité industrielle de plus de 500.000 habitants, réclamant notamment la démission des autorités locales. De vifs échanges ont opposé des habitants et le vice-gouverneur de la région, Sergueï Tsiviliev, qui s’est agenouillé pour leur demander pardon.

« Mon opinion, c’est que le gouvernement qui mène ce pays est coupable. Le nombre de pompiers n’était pas suffisant. Le pays le plus riche manque d’hélicoptères. Et pourquoi? +Il n’y a pas d’argent, mais tenez bon+! », a déclaré un manifestant, selon des images diffusées sur Twitter, faisant référence à des propos du Premier ministre Dmitri Medvedev qui avaient fait scandale en 2016.

– Système d’alerte en panne –

Vladimir Poutine s’est entretenu avec plusieurs hauts responsables locaux et nationaux, mettant en cause les négligences constatées par les autorités. « Que se passe-t-il ici? Il ne s’agit pas d’actions armées, il ne s’agit pas d’une fuite inattendue de méthane dans une mine. Des personnes, des enfants étaient venus ici pour se détendre », a-t-il déclaré.

« On parle de problèmes démographiques mais trop de gens meurent et à cause de quoi? A cause d’une négligence criminelle, de laisser-aller », a-t-il poursuivi, selon des propos retransmis par le site du Kremlin, promettant une « enquête transparente ».

Lors de cette réunion, le directeur du comité d’enquête, Alexandre Bastrykine, a précisé que le système d’alarme automatique du centre commercial ne fonctionnait plus depuis le 19 mars et qu’aucune mesure n’avait été prise pour le réparer.

Il a ajouté que plusieurs employés du centre commercial avaient fui les lieux au début de l’incendie, laissant les victimes enfermées à l’intérieur des salles de cinéma fermées à clé. « Ces employés qui étaient en charge de la sécurité, d’organiser les évacuations, ils ont été les premiers à fuir », a-t-il dit.

Un blessé de 18 ans ayant échappé à l’incendie en sautant du 4ème étage, Ivan Zavarzine, a expliqué à Vladimir Poutine que « beaucoup de gens n’ont pas cru à la gravité de ce qui se passait durant les premières minutes, ils croyaient que c’était un exercice », selon le site du Kremlin.

– Colère à Kemerovo –

Le comité d’enquête, l’instance chargée des principales investigations criminelles en Russie, a dit avoir découvert des « violations flagrantes » des règles de sécurité, tant dans la construction que dans la mise en exploitation de ce centre commercial qui avait ouvert en 2013.

Cinq personnes ont été arrêtées, parmi lesquelles le locataire du local où s’est déclenché l’incendie, le directeur de la société gérant le centre commercial et un membre d’une société chargée de la sécurité, soupçonné de n’avoir pas activé le système manuel d’alerte quand l’incendie a éclaté.

De nombreuses rumeurs circulent à Kemerovo dans la population évoquant un nombre plus élevé de victimes que le chiffre officiel, ce qui a poussé le maire Ilia Serediouk a ouvrir les morgues de la ville à un groupe de protestataires.

Une journée de deuil national sera observée en Russie mercredi suite à cette tragédie.

Tous les ans, de nombreuses personnes périssent dans des incendies en Russie, souvent en raison d’une application laxiste des règles de sécurité. En décembre 2015, 23 patients d’un hôpital psychiatrique du sud-ouest de la Russie avaient péri dans l’incendie d’un bâtiment en bois.

En 2013, deux autres incendies dans des établissements psychiatriques avaient provoqué la mort de respectivement 37 et 38 personnes. Le pire incendie de l’histoire récente russe s’est produit dans une boîte de nuit de Perm, en 2009, où avaient péri 156 personnes.

Romandie.com avec(©AFP / 27 mars 2018 14h45)                

Sibérie: un homme poignarde 7 passants, la piste terroriste non privilégiée

août 19, 2017

Des policiers russes à Sotchi, dans le sud de la Russie, le 19 juin 2017 / © AFP / Patrik STOLLARZ

Un homme a poignardé samedi au moins sept personnes en pleine rue à Sourgout, en Sibérie, avant d’être abattu par la police qui a annoncé ne pas privilégier la piste de « l’attentat terroriste ».

L’homme « a attaqué des passants, blessant au couteau huit personnes », alors qu’il se trouvait « dans les rues centrales » de cette ville de 330.000 habitants, aux alentours de 11H20 heure locale (06H20 GMT), a indiqué le Comité d’enquête russe, organe chargé des principales investigations criminelles.

Selon la police locale, seules sept personnes ont été blessées et sont actuellement hospitalisées.

La police a « neutralisé » l’assaillant, selon le comité d’enquête. Il a tenté de « résister » aux policiers, ont déclaré ensuite dans un communiqué les forces de l’ordre, précisant avoir identifié l’assaillant et vérifier ses éventuels antécédents psychiatriques.

Le comité d’enquête a ensuite précisé qu’il s’agissait d’un homme né en 1994 et originaire de Sourgout.

« La version selon laquelle l’attaque serait un attentat terroriste n’est pas la principale », a déclaré l’antenne de police locale à l’agence de presse russe Interfax.

Cette déclaration, non reprise dans le communiqué de la police, a provoqué la perplexité de certains internautes russes, dont l’opposant numéro un au Kremlin, Alexeï Navalny.

« Un homme qui court avec un couteau et qui essaie de tuer un maximum de personnes. Qu’est-ce que c’est, si ce n’est pas un attentat? », s’est-il exclamé sur Twitter.

– Sécurité renforcée –

Des images diffusées par des sites d’informations et chaînes de télévision russes montraient le corps de l’attaquant sous un drap blanc, un chien policier inspectant le cadavre. D’autres images montraient un blessé effondré sur un blanc, entouré d’une flaque de sang.

Tous les blessés ont été hospitalisés, selon la police. Deux d’entre eux étant dans un état grave, a indiqué le gouvernement de la région de Khanty-Mansi dans un communiqué.

Le maire de Sourgout, Vadim Chouvalov, a appelé dans un message vidéo les habitants de cette ville de Sibérie occidentale à « garder leur calme », assurant que la police contrôlait la situation.

Un centre commercial situé non loin du lieu de l’attaque a été évacué, a indiqué son directeur à l’agence de presse TASS. « Les mesures de sécurité ont été renforcées (…) il y a beaucoup de policiers dans les rues », a aussi raconté à la radio Ekho Moskvi une habitante du centre de Sourgout.

Cette attaque intervient au lendemain d’une attaque au couteau en Finlande où un Marocain de 18 ans a poignardé à mort deux personnes et en a blessé huit autres dans la ville de Turku (sud-ouest). La police a ouvert une enquête pour terrorisme.

L’Espagne a été la cible jeudi soir d’un double attentat meurtrier, à Barcelone –revendiqué par le groupe Etat islamique– et Cambrils en Catalogne (nord-est), qui a fait au moins 14 morts et 120 blessés.

En Russie, un attentat dans le métro de Saint-Pétersbourg (nord-ouest) avait fait 16 morts et des dizaines de blessés le 3 avril.

Depuis le début de son intervention militaire en Syrie le 30 septembre, la Russie, alliée du régime de Damas, a elle aussi été menacée de représailles par l’EI et par la branche syrienne d’Al-Qaïda.

Les services secrets russes ont annoncé lundi l’arrestation de quatre membres présumés de l’organisation Etat islamique qui planifiaient des attentats suicide contre des centres commerciaux et des transports en commun à Moscou.

Romandie.com avec(©AFP / 19 août 2017 15h12)                

Russie: 16 portés disparus après l’inondation d’une mine de diamants

août 4, 2017

La mine de diamants d’Alrosa à Mirny, en Sibérie, en septembre 2006 / © AFP/Archives / LUCIE GODEAU

Au moins 16 personnes étaient toujours portées disparues vendredi après l’inondation d’une mine de diamants en Sibérie du premier producteur mondial, Alrosa, où se trouvaient 151 mineurs.

L’accident s’est produit vers 16H30, heure locale (07H30 GMT) dans la mine souterraine « Mir » sur un gisement exploité depuis 1958 en République Sakha, nom officiel de l’immense région de Iakoutie, en Extrême Orient russe à plus de 4.000 kilomètres à l’est de Moscou.

A 12H00 GMT, 133 mineurs sur les 151 présents étaient remontés à la surface, a indiqué dans un communiqué le ministère des Situations d’urgence, qui a déployé plus de 100 secouristes sur place.

« Des recherches sont en cours pour 16 personnes », a indiqué Alrosa dans un communiqué. Pour sa part, le ministère des Situations d’urgence a assuré avoir établi le contact avec 134 mineurs au total, suggérant ainsi n’avoir aucune nouvelle de 17 personnes.

Selon les services de secours, l’eau qui s’est engouffrée dans la mine provient d’une carrière abandonnée contenant environ 300.00 m3 d’eau.

La télévision publique a diffusé des images issues des réseaux sociaux montrant d’impressionnants volumes d’eau crayeuse grisâtre s’engouffrant dans une salle de bureaux, ainsi que des trombes d’eau ruisselant du plafond de sombres couloirs souterrains.

Mir (« Paix » en russe), gisement exploité depuis 1958, était d’abord une carrière profonde de 1,3 kilomètre et d’un diamètre de plus de 500 mètres jusqu’à l’arrêt de la production à ciel ouvert en 2001.

Cet immense cratère a connu une seconde vie avec l’ouverture d’une mine souterraine en 2009, qui produit désormais un million de tonnes de minerai par an.

– Enquête –

Le directeur général d’Alrosa Sergueï Ivanov, le ministre des Situations d’Urgence Vladimir Poutchkov ainsi que le dirigeant de la région Iegor Borissov étaient attendus sur place. Le président Vladimir Poutine, actuellement en visite en Sibérie, a été informé des événements, a indiqué son porte-parole Dmitri Peskov à l’agence TASS.

Le parquet de la région a indiqué enquêter pour établir les circonstances de l’accident. L’antenne locale du Comité d’enquête, organisme dépendant directement du Kremlin et chargé des principales enquêtes, a ouvert une procédure pour « violation des normes de sécurité pour des travaux miniers ».

La dernière catastrophe minière meurtrière en Russie remonte à février 2016, quand deux coups de grisou ont fait 36 morts dans la mine de charbon Severnaïa dans le Grand Nord russe, près de la ville de Vorkouta.

En novembre 2014 dans l’Oural, une mine de potasse (minerai à la base des engrais agricoles) du groupe russe Uralkali avait été inondée sans faire de victime, perturbant sa production pendant de nombreux mois.

Premier producteur mondial de diamants, Alrosa a formellement été créée en 1996 pour réunir les entreprises de ce secteur actif depuis le XVIIIe siècle en Russie. Des pierres précieuses ont été trouvés pour la première fois à la fin des années 1940 en Iakoutie, immense région de plus de trois millions de kilomètres carrés frappée par un froid extrême en hiver.

La mine Mir représente près de 9% de la production totale d’Alrosa qui s’est élevée en 2016 à 37 millions de carats. Le groupe, contrôlé par les pouvoirs publics russes et coté à la Bourse de Moscou, a enregistré l’an dernier un chiffre d’affaires de 317 milliards de roubles soit 4,4 milliards d’euros au taux actuel, pour un bénéfice net de 133 milliards de roubles (1,9 milliard d’euros).

Romandie.com avec(©AFP / 04 août 2017 15h49)                

Russie: Une cinquantaine de morts en Sibérie après avoir bu des huiles de bain

décembre 19, 2016

Une cinquantaine de personnes à la recherche d’ébriété à bas coût sont mortes en Sibérie après avoir bu des huiles de bain parfumées contenant un alcool toxique. Le Kremlin a qualifié l’affaire de « tragédie effrayante ».

Cette vague d’empoisonnements illustre le phénomène inquiétant des alcools artisanaux et des produits ménagers contenant de l’alcool, utilisés dans l’ex-URSS comme alternative moins onéreuse aux alcools traditionnels. Ils sont responsables chaque année de milliers de décès.

Au total, 57 personnes ont ingéré ce liquide présenté comme une huile de bain parfumée à l’aubépine au cours des trois derniers jours à Irkoutsk. Quarante-huit d’entre elles sont décédées, a annoncé le procureur régional, Stanislav Zoubovski.

Le nombre des décès « va augmenter »
« Ce nombre va augmenter », a-t-il averti. L’enquête se poursuit pour répertorier tous les endroits où le liquide était vendu, à 40 roubles (66 centimes) la bouteille de 25 ml.

Le maire d’Irkoutsk, Dmitri Berdnikov, a décrété l’état d’urgence dans cette ville de 600’000 habitants. Il a promis de « trouver et de châtier les responsables », selon le site internet de la ville. La police a découvert l’atelier de fabrication à Irkoutsk et arrêté ses deux propriétaires, ainsi que cinq personnes accusées d’avoir vendu le produit.

Une campagne d’information a en outre été lancée pour informer la population des dangers du produit tandis que les perquisitions menées dans les magasins ont permis la confiscation de plus de 500 litres du liquide incriminé.

Du méthanol
Selon les autorités, l’huile incriminée indique clairement sur l’étiquette être impropre à la consommation car elle contient du méthanol. Cette substance toxique est utilisée comme antigel, mais elle reste pourtant parfois « consommée comme de l’alcool » en raison de son faible prix.

« C’est une tragédie effrayante. (…) Elle exige la plus grande attention et que des mesures soient prises », a dit le porte-parole du Kremlin. Le Premier ministre Dmitri Medvedev a de son côté ordonné à son gouvernement de « régler » cette affaire, estimant que la vente de tels liquides via des distributeurs automatiques, une pratique répandue, était une « honte absolue ».

Les eaux de Cologne bas de gamme et les lotions contenant de l’alcool sont parfois consommées par les Russes les plus pauvres. Les autorités se sont inquiétées en 2015 de l’explosion des ventes d’alcool au marché noir, y compris frelatée, conséquence des hausses des prix des boissons décrétées pour lutter contre l’alcoolisme.

Romandie.com avec(ats / 19.12.2016 17h00)             

Au moins 19 morts dans le crash d’un hélicoptère russe en Sibérie

octobre 22, 2016

Moscou – Au moins 19 personnes ont péri lorsqu’un hélicoptère s’est écrasé dans le nord-ouest de la Sibérie la nuit de vendredi à samedi dans de mauvaises conditions météorologiques, ont annoncé les enquêteurs chargés de l’affaire.

Un hélicoptère Mi-8 transportant 22 personnes s’est écrasé tard vendredi à l’extérieur de la ville de Novy Urengoy, et 19 personnes sont décédées de blessures multiples sur place, selon de premières informations, indique un communiqué du Comité d’enquête de la Fédération de Russie.

L’hélicoptère se rendait de la région sibérienne de Krasnoyarsk à la ville d’Urengoy, dans la région de Yamalo-Nenetsky, lorsqu’il s’est écrasé vendredi entre 14H00 et 15H00 GMT, selon les enquêteurs.

La branche régionale du ministère des Situations d’urgence a indiqué avoir été informée d’un atterrissage violent d’un hélicoptère vendredi, à quelque 80 km de Novy Urengoy, sans faire état de victimes dans un premier temps.

Des sauveteurs ont été déployés sur place et ont réussi à sortir trois survivants de l’épave, qui ont été hospitalisés à Novy Urengoy, selon le ministère.

Vladimir Poutine a présenté ses condoléances aux familles des victimes et le gouverneur de la région a décrété un jour de deuil samedi avec l’annulation des événements festifs et la mise en berne des drapeaux.

L’autorité de l’aviation civile russe a estimé qu’a priori, l’accident pourrait être lié à des conditions météorologiques défavorables.

Un Comité d’enquête a laissé toutes les options ouvertes affirmant que l’accident pouvait avoir été causé par une violation des règles de sécurité en vol, un problème mécanique ou des conditions météo difficiles.

Une enquête criminelle a été ouverte pour déterminer s’il y a eu violation des règles de sécurité, selon la même source.

Le ministère a précisé que le brouillard a entravé les recherches du site du crash, ainsi que les opérations de secours.

L’année dernière, un crash d’hélicoptère similaire avait fait 15 morts près de la ville sibérienne d’Igarka.

Romandie.com avec(©AFP / 22 octobre 2016 13h40)

Blogueur pro-ukrainien condamné à cinq ans de camp en Sibérie

décembre 30, 2015

Un blogueur russe a été condamné mercredi en Sibérie à cinq ans de camp de travail pour avoir mis en ligne des vidéos pro-ukrainiennes. Celles-ci sont considérées par la justice russe comme des appels publics à la haine. L’ONG Sova parle d’un jugement « trop sévère ».

Un tribunal de Tomsk, en Sibérie occidentale, a reconnu Vadim Tioumentsev coupable d’incitation à la haine interethnique et d’activités extrémistes, a précisé l’ONG russe Sova, spécialisée dans l’étude de la xénophobie. En outre, le blogueur s’est vu interdire d’utiliser Internet durant 3 ans, a indiqué la même source.

« Nous considérons que ce jugement est trop sévère, compte tenu du fait qu’il a été uniquement rendu pour la mise en ligne des vidéos », a encore souligné l’ONG.

Dans ces vidéos diffusées sur Youtube, le blogueur a notamment appelé à expulser de Russie les réfugiés originaires des régions rebelles ukrainiennes de Donetsk et de Lougansk, dans l’est ukrainien, les accusant d' »avoir trahi l’Ukraine ».

La Russie « semble déterminée à empêcher la liberté d’expression (d’exister) sous quelque forme que ce soit », a dénoncé mercredi Mark P. Lagon, président de l’ONG américaine Freedom House.

La semaine dernière, une militante politique russe a été condamnée à deux ans de camp de travail pour « séparatisme » après avoir partagé sur un réseau social un appel à manifester pour l’autonomie de sa région du sud-ouest de la Russie.

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