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Nancy Pelosi se rendra à Taïwan malgré les menaces de la Chine

août 1, 2022
Nancy Pelosi serre la main de Lee Hsein Loong dans une salle de conférence à Singapour.

Sur cette photo du ministère des Communications et de l’Information de Singapour, Nancy Pelosi rencontre le premier ministre Lee Hsein Loong. Mme Pelosi est arrivée à Singapour lundi, mais prévoit se rendre à Taïwan. Photo : AP/Mohd Fyrol

La présidente de la Chambre des représentants des États-Unis Nancy Pelosi devrait se rendre mardi à Taïwan, malgré les menaces militaires de la Chine, ont confirmé un responsable américain et un représentant taïwanais à CNN.

Mme Pelosi devrait rester une nuit sur l’île, mais les détails entourant sa visite n’ont pas été dévoilés. Il s’agira de la première d’un porte-parole de la Chambre des représentants à Taïwan depuis 25 ans. Le républicain Newt Gingrich a été le dernier président de la Chambre des représentants à se rendre à Taïwan, en 1997.

Lundi, un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Zhao Lijian, a affirmé que l’armée chinoise ne resterait pas impassible face à la visite de Mme Pelosi, et que cela aurait un impact politique considérable.

Depuis plusieurs semaines, les informations selon lesquelles Mme Pelosi pouvait se rendre à Taïwan ont accru les tensions entre les deux pays.

« Si la présidente de la Chambre des représentants […] se rend à Taïwan, la Chine prendra assurément des contre-mesures fermes et énergiques afin de sauvegarder sa souveraineté et son intégrité territoriale. »— Une citation de  Zhao Lijian, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères

L’armée chinoise ne restera pas assise sans rien faire, a-t-il encore mis en garde.

M. Zhao n’a pas mentionné de conséquences spécifiques, mais il a affirmé que nous sommes prêts à toute éventualité. L’Armée populaire de libération ne restera jamais assise les bras croisés. La Chine adoptera des mesures fortes et résolues pour protéger sa souveraineté et son intégrité territoriales, a-t-il assuré.

Ces menaces chinoises font craindre une nouvelle crise dans le détroit de Taïwan, ce qui pourrait entraîner une chute des marchés mondiaux et perturber les chaînes d’approvisionnement.

La question du statut de Taïwan demeure sensible et est un sujet important dans les relations sino-américaines, avait dit l’ambassadeur de la Chine aux États-Unis, Qin Gang, lors d’un forum sur la sécurité à Aspen en juillet.

La semaine dernière, le président américain Joe Biden s’est entretenu par téléphone avec son homologue chinois Xi Jinping durant plus de deux heures, mais les tensions demeurent entre Washington et Pékin. Le président Xi avait alors averti M. Biden de ne pas jouer avec le feu.

Plus tôt en juillet, le président Biden avait indiqué que l’armée américaine s’opposait à la visite de Nancy Pelosi à Taïwan, mais il a depuis refusé d’expliquer quelles en étaient les raisons. La Maison-Blanche a noté pour sa part qu’elle n’a pas beaucoup de poids dans la décision de Mme Pelosi de se rendre à Taïwan – ce qu’elle fera.

Mais la Chine considère que les visites de représentants américains à Taïwan encouragent les indépendantistes. Washington n’a pas non plus de liens diplomatiques officiels avec Taïwan, mais est néanmoins contraint légalement de lui fournir les moyens de se défendre.

Nancy Pelosi est pour sa part critique à l’égard de la Chine. Sa visite à Taïwan survient dans un contexte où les relations entre les deux pays se sont dégradées.

Une politique ambiguë

La position des États-Unis à l’égard de Taïwan est une diplomatie dite d’ambiguïté stratégique, puisqu’elle ne reconnaît qu’un seul gouvernement chinois, celui de Pékin. Washington soutient Taipei, mais s’abstient de dire que les États-Unis défendraient militairement ou non l’île en cas d’invasion chinoise.

La visite de Mme Pelosi va compliquer la tâche de la diplomatie américaine, qui cherche à apaiser les relations avec la Chine.

Lundi, 4000 soldats américains et indonésiens ont amorcé un exercice militaire, tout en assurant que ces manœuvres ne visaient aucun pays en particulier.

De son côté, l’armée taïwanaise a effectué la semaine dernière son exercice militaire annuel le plus important, notamment avec des simulations d’interception d’attaques chinoises de l’île.

Des citoyens forment une ligne et visent avec des armes de poing.

Des Taïwanais s’exercent au maniement d’armes à feu dans le cadre d’une formation destinée aux citoyens. Photo : Radio-Canada/Philippe Leblanc

Le porte-avions américain USS Ronald Reagan et sa flottille ont quant à eux quitté Singapour pour se rendre en mer de Chine méridionale. Cependant, d’après la marine américaine, cette mission était déjà programmée.

La réponse de la Chine est venue samedi, lorsqu’un exercice militaire à munitions réelles s’est déroulé dans le détroit de Taïwan – mais très près des côtes chinoises.

Washington a appelé vendredi les dirigeants chinois au calme.

« Nous avons de nombreuses divergences en ce qui concerne Taïwan, mais au cours des 40 dernières années, nous avons géré ces divergences et l’avons fait d’une manière qui a préservé la paix et la stabilité. »— Une citation de  Antony Blinken, secrétaire d’État américain

À Taïwan, les avis sont partagés quant à la visite de Mme Pelosi. Des personnalités du parti au pouvoir à Taipei et de l’opposition ont affirmé que l’île ne devait pas céder à la pression chinoise.

Si Mme Pelosi devait annuler ou reporter son voyage, ce serait une victoire pour le gouvernement chinois et pour Xi, car cela montrerait que la pression qu’il a exercée a obtenu certains effets souhaités, a déclaré Hung Chin-fu, de l’Université nationale Cheng Kung de Taïwan.

Horaire chargé

Nancy Pelosi a entamé sa tournée en Asie avec un arrêt à Singapour, où elle a rencontré le premier ministre Lee Hsien Loong, qui l’a appelée à développer des relations stables avec la Chine. Mme Pelosi doit aussi rencontrer le président de Singapour un peu plus tard.

Mme Pelosi va profiter de sa visite dans plusieurs pays asiatiques pour réaffirmer l’engagement inébranlable de l’Amérique envers ses alliés et amis dans la régionÀ Singapour, en Malaisie, en Corée du Sud et au Japon, nous tiendrons des réunions de haut niveau pour discuter de la manière dont nous pouvons promouvoir nos valeurs et nos intérêts communs, a commenté Mme Pelosi, qui n’a pas mentionné sa visite à Taïwan.

Elle est attendue en Malaisie mardi, où elle devrait rencontrer le président de la chambre basse, Azhar Azizan Harun.

Puis, elle se rendra en Corée du Sud, jeudi, pour discuter, avec le président de l’Assemblée nationale Kim Jin Pyo, de sécurité dans la région indopacifique, de coopération économique et de la crise climatique. On ne sait pas combien de temps durera son séjour dans ce pays.

L’horaire de Mme Pelosi pour mercredi n’a pas été communiqué. Il n’est pas possible non plus de savoir quand elle se rendra au Japon.

Avec Radio-Canada

Le Forum économique mondial annule son édition à Singapour, la prochaine en 2022

mai 17, 2021
Le Forum economique mondial annule son edition a Singapour, la prochaine en 2022
Le Forum économique mondial annule son édition à Singapour, la prochaine en 2022© AFP/Archives/FABRICE COFFRINI

Le Forum économique mondial, connu sous le nom de Forum de Davos, annule l’édition 2021 qui devait se tenir à Singapour, ont annoncé lundi ses organisateurs, précisant que la prochaine rencontre n’aura lieu qu’au premier semestre 2022.

Le lieu mais aussi la date définitive seront déterminés ultérieurement, en fonction d’une réévaluation de la situation au cours de l’été, ont précisé les organisateurs de cet événement qui rassemble habituellement le gotha de la politique, de la finance et de la diplomatie dans la station chic des Alpes suisses de Davos.

Cette édition annuelle du Forum Economique Mondial (WEF) devait se tenir en août à Singapour mais les organisateurs ont finalement annulé alors que la Cité-Etat, jusqu’à présent très peu touchées par la pandémie de Covid-19, a annoncé la semaine dernière une série de restrictions pour juguler une récente hausse du nombre de cas.

« Ce fut une décision difficile, notamment en raison du grand intérêt de nos partenaires à se réunir non seulement virtuellement mais aussi en personne, pour contribuer à un monde plus résilient, plus inclusif et plus durable », a déclaré le professeur Klaus Schwab, son fondateur et président exécutif, cité dans le communiqué.

« Mais en fin de compte, la santé et la sécurité de toutes les personnes concernées restent notre priorité absolue », a-t-il ajouté.

Les organisateurs du Forum ont annulé cette édition, invoquant notamment les perspectives incertaines en matière de voyages, la mise en oeuvre des stratégies de vaccination à des vitesses différentes ainsi que l’incertitude autour des nouveaux variants qui « font qu’il est aujourd’hui impossible d’organiser une rencontre internationale réunissant des dirigeants d’entreprises, de gouvernements et de la société civile à l’échelle initialement prévue », précise le communiqué.

Avec la crise sanitaire, les organisateurs du Forum avait d’abord décidé de déplacer l’événement ailleurs en Suisse, sur les sommets du Bürgenstock, près de Lucerne, avant d’opter pour Singapour face à l’envolée des infections dans le pays alpin durant l’automne.

La date de l’édition à Singapour qui devait permettre aux participants de se rencontrer sur place, initialement prévue fin mai, avait cependant déjà été repoussée une première fois. Elle devait finalement se tenir du 17 au 20 août.

En janvier, le WEF avait néanmoins organisé un sommet virtuel consacré aux grands sujets du moment, dont la pandémie et le nationalisme vaccinal ou encore la crise économique.

Par Le Point avec AFP

Zimbabwe: Décès de Robert Mugabe

septembre 6, 2019

Décès de l’ex Président Zimbabwéen, Robert MUGABE, il est mort au Singapore à l’âge de 95 ans !

 

Photo de BrazzaNews.
Avec Brazzanews.fr

Sommet Trump/Kim: Paris reste « prudent » sur les résultats attendus

juin 11, 2018

Paris – Paris reste « prudent » quant à l’issue du sommet entre Donald Trump et Kim Jong Un sur la dénucléarisation de la Corée du Nord, ont déclaré lundi les ministre français des Armées et des Affaires étrangères.

« Il est évidemment très positif que cette réunion puisse se tenir (…) mais en même temps je crois qu’il faut être prudent », a commenté devant la presse la ministre des Armées Florence Parly, en marge de l’ouverture du salon international de défense et sécurité Eurosatory, près de Paris.

Elle a appelé à « attendre de façon très pragmatique les résultats de cette réunion » historique mardi à Singapour entre le président américain et son homologue nord-coréen, « sans aucune naïveté et sans penser que les choses peuvent du jour au lendemain se résoudre de façon magique ».

« C’est un processus qui démarre et nous en évaluerons pas à pas les progrès », a-t-elle conclu.

Le tête-à-tête entre les deux hommes, inimaginable il y a quelques mois lorsqu’ils étaient engagés dans une surenchère verbale faisant craindre le pire, est prévu mardi matin dans un hôtel de luxe de la cité-Etat asiatique.

Donald Trump est le premier président américain en exercice à négocier en direct avec un héritier de la dynastie des Kim.

En déplacement à Stockholm, le chef de la diplomatie française Jean-Yves Le Drian s’est lui aussi montré réservé.

« S’ils arrivent à une dénucléarisation de la péninsule coréenne qui soit durable et irréversible, je serai le premier à applaudir (…) parce que tout ce qui touche à la non-prolifération est bon pour la sécurité du monde », a-t-il dit à l’issue d’un entretien avec son homologue suédoise Margot Wallström.

« Mais il faut être vigilant, il y a eu des précédents, d’enthousiasme d’abord, de régression ensuite, d’où la nécessité que cet accord de dénucléarisation soit pérenne et que les conditions de sa mise en œuvre soient bien identifiées », a-t-il ajouté.

Washington réclame une dénucléarisation « complète, vérifiable et irréversible » de la Corée du Nord. Pyongyang s’est déclaré favorable à une dénucléarisation de la péninsule, mais cette formule très vague laisse la place à d’innombrables interprétations.

Romandie.com avec(©AFP / 11 juin 2018 14h37)                                                        

À Singapour, Trump à l’épreuve d’un sommet hors norme

juin 8, 2018

/ © AFP / NICHOLAS KAMM

Donald Trump est-il, comme il le répète sur tous les tons, un négociateur exceptionnel? Après 500 jours à la tête de la première puissance mondiale, peu d’éléments concrets accréditent cette théorie.

Le sommet avec Kim Jong Un, mardi à Singapour, lui offre une occasion unique de marquer les esprits. Mais le pari est risqué: un échec renforcerait le sentiment que le milliardaire volontiers provocateur n’a ni la discipline ni l’étoffe pour mener à bien des discussions internationales de haut-vol.

En politique étrangère, le président américain revendique son peu de goût pour les détails (« l’important, c’est l’état d’esprit »), brandit son absence d’expérience diplomatique comme un atout-maitre, faire virevolter les ultimatum, et envoie, à coups de tweets rageurs, des signaux souvent contradictoires.

La Maison Blanche a beau marteler qu’il a « restauré la crédibilité de la parole de l’Amérique sur la scène internationale », une impression de flottement domine et les tensions avec les alliés, en pleine lumière au G7 au Canada, se multiplient.

De fait, depuis son arrivée au pouvoir, l’homme d’affaires de 71 ans a surtout détricoté et démantelé l’héritage de ses prédécesseurs plus qu’il n’a bâti de nouvelles alliances ou esquissé de nouvelles architectures.

Accord de Paris sur le climat, accord de Vienne sur le nucléaire iranien, accord de libre-échange trans-pacifique (TPP): le 45e président de l’histoire a plusieurs fois claqué la porte avec fracas au nom de « L’Amérique d’abord ».

Peu après son installation sur Pennsylvania Avenue, il assurait qu’aboutir à un accord de paix israélo-palestinien n’était « peut-être pas aussi difficile que ce que les gens pensent depuis des années ». Un an plus tard, la perspective d’un règlement n’a jamais semblé aussi éloignée.

Le bras de fer commercial engagé avec la Chine n’a à ce jour pas apporté les résultats escomptés et nombre d’élus républicains s’inquiètent des conséquences économiques – et électorales – de cette croisade.

« L’Amérique d’abord est, comme prévu, l’Amérique seule », résume Richard Haass, président du Council on Foreign Relations.

« Rien n’indique que Trump et son équipe aient la moindre idée de ce en quoi consiste +L’art du deal+ (titre du best-seller de Trump, NDLR) pour ce qui touche à la diplomatie internationale », souligne de son côté dans Foreign Policy Ilan Goldenberg, ancien haut diplomate sous Obama.

– L’exception nord-coréenne ? –

Le dossier nord-coréen sera-t-il l’exception qui permettra à Donald Trump de redorer son blason sur la scène internationale, voire même, comme l’avancent certains de ses proches, de décrocher un prix Nobel de la paix?

Mardi, dans un hôtel de luxe Singapour, il s’apprête à tenter quelque chose qu’aucun président américain en exercice n’a fait avant lui: négocier en direct avec un héritier de la dynastie des Kim une possible dénucléarisation du régime reclus.

Or il a, sur ce dossier, en permanence, créé la surprise.

Scène incroyable, le jeudi 8 mars, à la nuit tombée. Après une rencontre avec Donald Trump dans le Bureau ovale, Chung Eui-yong, conseiller national sud-coréen à la Sécurité, sort devant la Maison Blanche pour annoncer que Kim Jong Un a proposé de rencontrer le président américain.

L’information, qui avait fuité, n’est qu’une demi-surprise. Mais dans la foulée, coup de tonnerre: il précise que Trump a accepté l’idée sur le champ!

Trois mois plus tard, alors que les journalistes du monde entier ont réservé leurs billets pour Singapour, Trump adresse un courrier à Kim lui annonçant que le sommet n’aura pas lieu en raison de « l’hostilité affichée » de Pyongyang.

Le lendemain dès l’aube, alors que l’encre des innombrables analyses décortiquant les raisons de cet immense « fiasco » n’est pas encore sèche, il ressuscite d’un tweet la possibilité d’un sommet.

– « Nouveau pragmatisme » –

Ses critiques relèvent qu’il a été beaucoup moins exigeant que ses prédécesseurs avant de s’assoir à la table de Kim Jong Un. Et soulignent, à raison, que le président américain ne peut s’attribuer tous les mérites de la spectaculaire détente diplomatique en cours sur la péninsule.

Reste que le monde entier est suspendu à ce tête-à-tête inimaginable il y un an. Et que les « anti-Trump » sont partagés – parfois mal à l’aise – sur l’attitude à adopter face à son approche iconoclaste d’un dossier aussi épineux.

Dans une chronique publiée dans le New York Times, Nicholas Kristof, peu suspect de proximité avec l’actuel locataire de la Maison Blanche, se désolait que certains élus démocrates passent plus de temps à prédire l’échec de Trump qu’à soutenir un processus certes embryonnaire mais prometteur.

« C’est vrai, il y a de nombreuses raisons d’êtres inquiets (…) et tout peut encore s’écrouler », écrivait-il. Mais, ajoutait-t-il, le « nouveau pragmatisme » du président américain est « infiniment préférable » à la menace d’une guerre nucléaire.

« Nous devrions tous nous réjouir que Trump s’implique enfin dans un genre d’approche diplomatique qu’il dénonçait autrefois ».

Romandie.com avec (©AFP / 08 juin 2018 15h56)                

États-Unis-Corée du Nord: Rencontre Trump/Kim le 12 juin à 9h00 à Singapour

juin 4, 2018

Washington – La première rencontre entre le président américain, Donald Trump, et le dirigeant nord-coréen, Kim Jong Un, aura lieu le mardi 12 juin à 9H00 à Singapour, a annoncé lundi la Maison Blanche.

« Nous nous préparons activement » pour ce sommet, a indiqué Sarah Sanders, porte-parole de M. Trump, affirmant que des « progrès significatifs » avaient été enregistrés dans les discussions avec Pyongyang à huit jours de ce tête-à-tête sans précédent entre un président américain en exercice et l’homme fort du régime nord-coréen.

« La première rencontre a été fixée au 12 juin à 9H00 du matin, soit le 11 juin à 21H00 à Washington », a-t-elle précisé.

Interrogée sur un éventuel assouplissement de la position américaine vis-à-vis de Pyongyang après le refus récent de Donald Trump d’utiliser l’expression « pression maximale » longtemps mise en avant, Mme Sanders a assuré qu’il n’y avait pas eu d’évolution.

« Notre politique n’a pas changé, nous ne ferons pas baisser la pression tant qu’il n’y aura pas de dénucléarisation », a-t-elle assuré, sans pour autant reprendre l’expression en question.

Washington réclame une dénucléarisation « complète, vérifiable et irréversible » de la Corée du Nord et se dit prêt à apporter des garanties pour la « sécurité » du régime reclus, qui a toujours considéré son arsenal comme une sorte d’assurance-vie.

De son côté, Kim Jong Un a assuré vouloir « aller vers une dénucléarisation de la péninsule coréenne », mais via un processus « étape par étape ». Le régime nord-coréen a d’ailleurs publiquement affirmé refuser tout désarmement « unilatéral ».

Dans une nouvelle manifestation de la détente spectaculaire entre Washington et Pyongyang, inimaginable il y a quelques mois, le président américain s’est entretenu vendredi dans le Bureau ovale avec le général Kim Yong Chol, porteur d’une lettre personnelle du dirigeant nord-coréen, dont il est le bras droit.

Il n’y a qu’un seul précédent historique à cet entretien: la visite à la Maison Blanche du vice-maréchal Jo Myong Rok, alors numéro deux de la Corée du Nord, reçu par le président Bill Clinton en 2000. Il était alors également question d’un sommet entre les deux pays mais l’embellie, et les négociations sur le programme nucléaire nord-coréen, avaient tourné court.

Romandie.com avec(©AFP / 04 juin 2018 20h02)                                                        

États-Unis: Pompeo prépare avec un général nord-coréen le sommet Trump-Kim

mai 31, 2018

/ © AFP / HO

Le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo retrouve jeudi le bras droit de Kim Jong Un pour de nouveaux entretiens à New York afin de préparer le face à face historique à Singapour entre Donald Trump et le leader nord-coréen.

Ce dernier a de son côté reçu jeudi pour la première fois à Pyongyang le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov, dans une enième illustration de l’effervescence diplomatique autour de la péninsule divisée.

Après des années de tensions en raison des programmes nucléaire et balistique nord-coréens, celle-ci vit en effet depuis le début de l’année une « détente » qui, aussi remarquable qu’elle puisse être, n’est pas exempte de coups de théâtre.

M. Trump a ainsi annulé unilatéralement jeudi dernier dans une lettre le tête-à-tête inédit prévu le 12 juin à Singapour en fustigeant « l’hostilité » de la Corée du Nord.

Et il était alors difficile d’imaginer que moins d’une semaine plus tard, M. Pompeo se ferait photographier avec le général nord-coréen Kim Yong Chol en train d’admirer Manhattan à travers la baie vitrée d’un appartement au 39e étage d’une tour près du siège des Nations unies.

Le général est le plus haut responsable nord-coréen à fouler le sol américain depuis 18 ans. Il a dîné pendant une heure et demi avec le secrétaire d’État américain, qu’il avait déjà rencontré deux fois ce printemps à Pyongyang.

– « Venez en Russie! » –

« Bon dîner de travail avec Kim Yong Chol à New York ce soir. Steak, maïs et fromage au menu », a tweeté Mike Pompeo qui était accompagné d’Andrew Kim, chef de la section Corée à la CIA.

Le secrétaire d’Etat et le général doivent se retrouver jeudi à 09H00 (13H00 GMT) pour de nouveaux entretiens. M. Pompeo tiendra ensuite une conférence de presse à 14H15 (18H15 GMT).

L’objectif de leurs discussions est de déterminer si les États-Unis et la Corée du Nord sont en mesure de fixer un ordre du jour partagé pour le sommet du 12 juin. Et donc d’en accélérer les préparatifs.

Dans un autre signe de l’intense activité diplomatique autour d’un des problèmes les plus épineux du globe, le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov s’est rendu jeudi pour la première fois depuis 2009 en Corée du Nord.

« Venez en Russie, nous serons très heureux de vous accueillir », a-t-il lancé à Kim Jong Un, selon le texte publié par Moscou, qui a diffusé des photographies et une vidéo de la rencontre, montrant les deux hommes se serrant la main et s’entretenant autour d’une table.

M. Lavrov a transmis à Kim Jong Un « le salut le plus chaleureux » du président russe Vladimir Poutine et « ses souhaits de succès dans les importantes initiatives entreprises sur la péninsule coréenne avec votre participation ».

Si son père Kim Jong Il avait notamment visité la Russie en 2002 et 2011, Kim Jong Un, lui, ne s’y est jamais rendu. Avant une première visite en Chine en mars, le leader nord-coréen, au pouvoir depuis fin 2011, n’avait du reste effectué aucune visite officielle à l’étranger.

– Regain d’optimisme –

Au revirement de M. Trump jeudi dernier a succédé un tout aussi spectaculaire regain d’optimisme, à tel point que Washington affirme désormais s’attendre à ce que le sommet ait lieu comme initialement prévu.

Pour cela, « il faut que la dénucléarisation » de la Corée du Nord soit « au coeur de la rencontre », a toutefois prévenu la porte-parole de la Maison Blanche Sarah Sanders. « Et le président doit avoir le sentiment qu’on fait des progrès sur ce front ».

Mike Pompeo et Kim Yong Chol tentent donc de concilier des attentes a priori inconciliables.

Washington réclame une « dénucléarisation complète, vérifiable et irréversible », et n’entend lâcher du lest sur les sanctions internationales qu’une fois que le processus, par nature complexe et long, sera achevé ou au moins très avancé.

Pyongyang a de son côté accepté de parler d’une dénucléarisation mais refuse qu’elle soit unilatérale, et sa définition risque d’être éloignée de celle des Américains tant les Nord-Coréens ont jusqu’ici présenté leur arsenal atomique comme une garantie pour la survie du régime.

« Nous devons les convaincre qu’au contraire leur programme nucléaire renforce leur insécurité », a expliqué mercredi soir un haut responsable américain, confirmant que Washington est prêt à fournir des « garanties » pour leur sécurité.

Officiellement vice-président du comité central du parti au pouvoir, le général Kim s’est rendu aux Jeux olympiques d’hiver au Sud, aux récents sommets intercoréens et en Chine pour accompagner à deux reprises Kim Jong Un.

Romandie.com avec (©AFP / 31 mai 2018 13h02)                

États-Unis/Corée du Nord: le sommet entre Trump et Kim aura lieu le 12 juin à Singapour

mai 10, 2018

Washington – Le sommet historique entre le président américain Donald Trump et le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un aura lieu le 12 juin à Singapour, a annoncé M. Trump jeudi dans un tweet après des semaines de spéculations.

« La rencontre très attendue entre Kim Jong Un et moi aura lieu à Singapour le 12 juin. Nous allons tous deux essayer d’en faire un moment très important pour la Paix dans le Monde! » a écrit le président américain.

Cette annonce intervient quelques heures après que M. Trump a accueilli, en pleine nuit, trois Américains libérés par Pyongyang.

Le président américain, qui échangeait il y a quelques mois encore insultes personnelles et menaces apocalyptiques avec Kim Jong Un, a remercié dans la nuit le dirigeant nord-coréen et s’est dit optimiste sur sa rencontre avec lui.

La date et le lieu de ce sommet étaient en négociation depuis plusieurs semaines.

« Je pense que cela sera couronné de succès », a affirmé M. Trump en accueillant les Américains libérés, rappelant que l’objectif central du processus diplomatique en cours restait la dénucléarisation de la péninsule coréenne.

Son secrétaire d’Etat Mike Pompeo n’a pas exclu que le sommet dure plus d’un jour.

Et cité par l’agence de presse officielle nord-coréenne KCNA, Kim Jong Un a qualifié le sommet à venir de chance « historique », estimant qu’il contribuerait à la construction d’un « bel avenir ».

Romandie.com avec(©AFP / 10 mai 2018 15h07)                                                        

10 marins d’un destroyer américain portés disparus

août 21, 2017

 10 marins d'un destroyer américain portés disparus

 

Dix marins américains sont portés disparus et cinq ont été blessés dans une collision lundi entre leur destroyer et un pétrolier au large de Singapour, le deuxième accident impliquant un navire de guerre américain en deux mois.

 

Le destroyer lance-missiles USS John S. McCain est entré en collision avec le navire marchand Alnic MC près du détroit de Malacca aux premières heures de la matinée, a précisé l’US Navy dans un communiqué.

« Les premiers rapports indiquent que le USS John S. McCain a subi des dommages à bâbord arrière. Il y a actuellement 10 marins portés disparus et cinq ont été blessés. Des opérations de recherches sont en cours en coordination avec les autorités locales », précisé le communiqué, tandis que le navire de guerre se dirigeait vers le port de Singapour.

« L’étendue des dommages et les blessures des personnels sont en train d’être examinées. L’incident va faire l’objet d’investigations », précise encore le communiqué.

Le destroyer se dirigeait vers le port de Singapour au moment de la collision qui s’est produite lundi dans les eaux malaisiennes, selon l’US Navy.

Des remorqueurs, un hélicoptère et des bateaux de garde-côtes participent aux opérations de secours, tandis que des avions américains sont aussi impliqués, selon la même source.

En outre, huit bateaux de différentes agences malaisiennes ont été déployés pour ces recherches, et un avion ainsi qu’un hélicoptère sont sur le point d’être dépêchés sur place, a déclaré à l’AFP le directeur des autorités maritimes malaisiennes, Zulkifli Abu Bakar, précisant que l’accident s’était produit au large de l’Etat de Johor, dans le sud de la Malaisie.

« C’est regrettable », a déclaré le président américain, Donald Trump, dans une première réaction à des journalistes qui l’interrogeaient sur cette collision, à son retour de vacances à la Maison Blanche à Washington. « Pensées et prières pour nos marins de l’US Navy à bord du John S. McCain où des efforts de sauvetage sont en cours », a ensuite ajouté Trump dans un tweet.

Zimbabwe : Robert Mugabe de nouveau à Singapour pour une visite médicale

mars 2, 2017

Robert Mugabe lors des célébrations pour son 93e anniversaire, à Matopos le 25 février 2017. © Tsvangirayi Mukwazhi/AP/SIPA

Le président zimbabwéen Robert Mugabe, qui vient de fêter avec faste ses 93 ans, est parti à Singapour pour « une visite médicale programmée », d’après son porte-parole.

« Nous attendons son retour en début de semaine prochaine », a précisé son chargé de presse George Charamba au journal officiel The Herald.

Mugabe est apparu en forme à la célébration de son anniversaire, le 25 février, restant debout pendant son discours de plus d’une heure, mais effectuant de longues pauses entre les phrases et marmonnant parfois.

Depuis plusieurs années, les rumeurs vont bon train sur son état de santé. Le plus vieux chef d’État en exercice au monde (au pouvoir depuis 1980) effectue régulièrement des déplacements à Singapour pour des bilans médicaux, qui entretiennent le doute sur sa capacité à diriger le pays.

Qui pour lui succéder ? 

En 2011, Wikileaks avait révélé des messages diplomatiques américains datant de 2008 selon lesquels Robert Mugabe souffrait d’un cancer de la prostate et qu’il avait moins de cinq ans à vivre. En 2016, lors de ses vacances annuelles passées en Asie, le gouvernement avait d’ailleurs été obligé de démentir sa mort.

Malgré son âge, le président zimbabwéen s’est jusque-là toujours gardé de nommer un dauphin issu de son parti, la ZANU-PF. Sa deuxième épouse Grace, 51 ans, de plus en plus active au sein du parti, fait figure de favorite.

Jeuneafrique.com avec AFP