Posts Tagged ‘SINGAPOUR’

Singapour: Ils piquaient des millions pour la carrière de la femme du pasteur

octobre 21, 2015

Six dirigeants d’une influente Eglise évangélique ont été reconnus coupables de fraude mercredi à Singapour. Ils avaient siphonné 35 millions de francs afin de tenter, sans succès, de transformer la flamboyante épouse du pasteur en star internationale de la pop.

Le pasteur Kong Hee et cinq de ses collaborateurs ont été reconnus coupables d’avoir détourné 24 millions de dollars de Singapour pour financer la carrière musicale de Sun Ho. Ils ont également fait main basse sur 26 autres millions de dollars singapouriens afin de masquer les traces de leurs méfaits.

Les dirigeants de la City Harvest Church (Eglise de la moisson) arguaient que la carrière musicale de Sun Ho, elle-même non poursuivie dans cette affaire, revêtait en réalité un caractère religieux. Il s’agissait d’une mission, ont-ils dit, car la musique de la femme du pasteur pouvait servir à attirer les fidèles.

Les six accusés ont été reconnus coupables d’abus de confiance, chef passible de la réclusion à perpétuité et de falsification de documents comptables pour certains d’entre eux. Sun Ho avait tourné un jour dans un clip vidéo avec le musicien de hip hop haïtien Wyclef Jean, ancien membre du groupe du groupe de R&B The Fugees.

Train de vie luxueux
Le procès a duré deux ans et a passionné les habitants de la cité-Etat. Le couple à la tête de l’église était tombé en disgrâce au moment des inculpations prononcées en 2013. Le tribunal a pu entendre comment la trésorerie de l’église avait servi à financer des vidéos musicales, des opérations marketing et un train de vie luxueux.

D’après l’accusation, les dirigeants de la Harvest Church ont détourné des fonds destinés à la construction d’églises: ils achetaient des obligations dans des sociétés complices, puis falsifiaient les comptes pour faire croire au rachat des titres.

Romandie.com

Trafics helvétiques en Angola et au Nigeria

février 13, 2013
L'ONG met en lumière les liens étroits entre Trafigura et des hommes proches du pouvoir angolais. Ici le général Le rôle de la Suisse comme centre névralgique dans les affaires de détournement de l’argent du pétrole africain vient d’être une nouvelle fois mis à jour.. par une ONG suisse. La société Trafigura, basée en Suisse, est notamment soupçonnée d’avoir facilité la sortie illégale de devises d’Angola.

C’est une affaire qui fait grand bruit. Un rapport publié le 3 février par La Déclaration de Berne, une ONG helvète, met en évidence des liens étroits unissant la société de négoce Trafigura, basée en Suisse, à des personnalités proches du pouvoir angolais. Le général Leopoldino Fragoso do Nascimento, alias « Dino », se retrouve ainsi, à travers un écheveau de sociétés offshore (Suisse, Singapour, Bahamas, îles Vierges britanniques), dans l’actionnariat de DTS Holdings, une entreprise détenue en partie par une filiale de Trafigura. Or DTS Holdings a signé avec Luanda, en 2009, un contrat d’échange (pétrole brut contre carburant) estimé fin 2011 à 2,5 milliards d’euros. Ce type de montage, complexe et bien souvent destiné à sortir illégalement des devises du pays, est dans le collimateur des États-Unis et de l’Union européenne, qui souhaitent légiférer afin que les sociétés installées sur leur territoire fassent preuve de plus de transparence.

La Suisse, centre névralgique

La Suisse apparaît une fois de plus comme le centre névralgique des détournements de l’argent du pétrole africain. En octobre 2012 déjà, le Nigeria s’est tourné vers les autorités helvétiques pour l’aider à enquêter sur une longue liste de petites sociétés nigérianes liées à d’importantes firmes de négoce suisses. Contacté par Jeune Afrique, l’Office fédéral de la justice indique avoir ouvert « une enquête préliminaire sur la recevabilité de cette demande » et attendre « des éléments de précision de la part du Nigeria ». Abuja estime à 5,2 milliards d’euros les sommes détournées entre 2009 et 2011.

Jeuneafrique.com par Michael Pauron

Manchester United veut jouer à la Bourse de Singapour

août 18, 2011

Le club de football anglais espère lever 1 milliard de dollars sur les marchés asiatiques.

Manchester United vaut-il trois milliards de dollars?

Les investisseurs asiatiques devront sans doute en décider. Les propriétaires de la célèbre équipe des Red Devils espèrent lever un milliard de dollars (694 millions d’euros) lors de l’introduction du club de foot anglais à la Bourse de Singapour. Une opération prévue pour le dernier trimestre 2011, selon la presse de la cité-État. Credit Suisse aurait été mandaté pour ce projet, qui porterait sur un tiers du capital. Cela valoriserait le club à trois milliards de dollars, bien plus que les estimations habituelles. Le magazine Forbes, qui considère Manchester comme le club sportif le plus cher du monde, l’évalue, lui, à seulement 1,86 milliard de dollars (1,3 milliard d’euros).

Racheté en 2005 pour 900 millions d’euros par des Américains, la famille Glazer, le club avait alors été retiré de la Bourse de Londres, où il était coté depuis onze ans. Pourquoi y revenir, et pourquoi à Singapour?

Ce dernier choix s’explique à la fois par l’abondance de liquidités sur les marchés asiatiques et par la présence dans la région, selon le club, des deux tiers de ses supporteurs. Les opérations de marketing sur place et les tournées asiatiques ont beaucoup contribué à la notoriété de Manchester. «C’est peut-être aussi une façon d’éviter que les supporteurs britanniques n’aient un accès trop direct aux résultats financiers du club», relève Didier Primault, économiste au Centre de droit et d’économie du sport (CDES) de Limoges. Un temps envisagée par les propriétaires du club, la Bourse de Hongkong, prisée par les groupes européens (L’Occitane, Prada…) a été abandonnée. Le territoire interdit en effet à des entreprises déficitaires de solliciter une cotation sur place…

C’est la situation économique du club qui a poussé à ce projet. Malgré d’excellentes performances sportives (quatre titres de champion d’Angleterre et une Ligue des champions depuis 2005) et de très confortables recettes (près de 350 millions d’euros en 2009-2010), les indicateurs financiers restent au rouge, la couleur des maillots.

Endettement élevé

«Ce retour en Bourse confirme que la dette pèse trop lourdement sur les finances de ce club, qui est incontestablement rentable», souligne Didier Primault. Le rachat du club a été financé par de l’endettement, selon la technique du LBO. Une restructuration de l’emprunt en 2006 et une émission d’obligation en 2010 n’ont pas suffi à retourner la situation. En mars dernier, Red Football, le holding par le biais duquel a été réalisé l’achat du club, affichait une perte de 125 millions, plombé par la charge de sa dette.

Lefigaro.fr par Jean-Bernard Litzler

Luanda, ville la plus chère au monde

juillet 12, 2011

Singapour et Sao Paolo rentrent dans le top 10 des villes les plus chères au monde. Paris perd dix places.

Poussée par des prix immobiliers records, la capitale angolaise reste la ville la plus chère, pour la deuxième ­année, selon l’enquête de Mercer, qui passe au crible 200 ar­ticles de consommation dans 214 villes.

Tokyo et N’Djamena complètent le trio de tête. À noter dans ce classement mondial la percée des métropoles brésiliennes, Sao Paolo et Rio de Janeiro, à la 10e et 12e place, liée à la forte appréciation du real et de l’inflation. Le renchérissement du dollar australien fait aussi grimper les villes australiennes, Sydney en tête.

En Europe, où le coût de la vie est resté relativement stable, Moscou, Genève et Zurich, respectivement, n° 4, 5 et 7, détiennent la palme de la cherté. En revanche, Paris chute de la 17e à la 27e, Londres arrive en 18e position.

Lefigaro.fr par Anne Cheyvialle