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Les rebelles de Syrie affirment avoir reçu récemment des armes modernes

juin 21, 2013

BEYROUTH – Les rebelles en Syrie ont reçu récemment, de part de pays soutenant l’opposition, des quantités d’armes modernes susceptibles de changer le cours de la bataille contre les troupes du régime, a affirmé à l’AFP un porte-parole de l’Armée syrienne libre (ASL).

Nous avons reçu des quantités d’armes modernes, dont certaines que nous avons réclamées et que nous pensons susceptibles de changer le cours de la bataille sur le terrain, a indiqué Louaï Moqdad, coordinateur politique et médiatique de l’ASL.

Nous avons commencé à les distribuer sur les fronts, elles seront entre les mains d’officiers professionnels et de combattants de l’ASL, la principale force d’opposition armée, a-t-il ajouté.

Il n’a pas précisé le type d’armes fournies, mais a rappelé que la rébellion a réclamé un arsenal de dissuasion. Jeudi, il avait évoqué notamment des missiles sol-air à courte portée MANPAD, des missiles antichars, des mortiers, des munitions.

Ces armes seront utilisées dans un seul objectif, celui combattre le régime de Bachar al-Assad, a précisé le porte-parole.

Elles seront rassemblées après la chute du régime, nous avons pris cet engagement auprès des pays frères et amis qui ont fourni ces armes, a poursuivi M. Moqdad.

Cette annonce intervient à la veille d’une réunion du groupe des Amis de la Syrie à Doha pour coordonner l’aide, y compris militaire, à apporter à la rébellion.

Celle-ci n’a cessé de réclamer des armes lourdes pour protéger les zones civiles de la puissance de feu du régime.

Romandie.com avec (©AFP / 21 juin 2013 13h16)

Syrie: Les forces de Bachar al-Assad ont regagné du terrain sur les rebelles

juillet 22, 2012
 Un panache de fumée s'élève au dessus de Damas, après l'attentat qui a tué quatre hauts responsables syriens, mercredi 18 juillet, AP/SIPA
Un panache de fumée s’élève au dessus de Damas, après l’attentat qui a tué quatre hauts responsables syriens, mercredi 18 juillet, AP/SIP
 
Les forces syriennes restées fidèles au président Bachar al-Assad malgré de nombreuses défections ont bombardé ce dimanche plusieurs quartiers de Damas et repris du terrain sur les insurgés qui ont lancé une offensive sur la capitale il y a une semaine, tandis que les combats continuent à Alep, grande ville du nord du pays, selon des témoins

>> Revivez les événement en Syrie de ce dimanche en temps réel en cliquant ici

Des rebelles ont, par ailleurs, annoncé dimanche qu’ils avaient pris le contrôle d’un poste frontalier avec la Turquie, le troisième en quatre jours. L’armée turque a renforcé son dispositif le long de la frontière syrienne en envoyant des batteries de missiles sol-air et de véhicules de transport de troupes à Mardin, a indiqué l’agence de presse Anatolie.

Par 20minutes.fr |

L’armée rwandaise aurait possédé des missiles sol-air français à la veille du génocide

juin 1, 2012

Versé jeudi au dossier de l’enquête française sur l’attentat contre Juvénal Habyarimana, un document de l’ONU indique que l’armée rwandaise possédait des missiles français à la veille du génocide de 1994.

Trouvé fortuitement par une journaliste britannique dans les archives de l’ONU, un document indique qu’à la veille du génocide, en 1994, l’armée rwandaise possédait quinze missiles sol-air Mistral, de fabrication française et alors interdits à la vente.

Dans son édition de vendredi, le quotidien français Libération précise que la liste qui révèle la présence de ces missiles a été remise jeudi aux juges Marc Trévidic et Nathalie Poux par les avocats des personnalités rwandaises mises en examen dans cette affaire par le juge Bruguière en 2006. Jeudi était aussi le dernier jour du délai offert à toutes les parties civiles pour commenter ou contester l’expertise balistique rendue publique le 10 janvier dans le cadre de l’enquête des juges français.

Celle-ci indiquait que les tirs de missile du 6 avril 1994 contre l’avion du président Habyarimana – attentat qui est considéré comme le déclencheur du génocide rwandais – émanaient du camp de Kanombe, importante base des Forces armées rwandaises (FAR, loyalistes), jouxtant l’aéroport et la résidence présidentielle au sud-est. Une thèse étayée depuis 2009 par le pouvoir de Paul Kagamé qui dirigeait en 1994 la rébellion tutsie du Front patriotique rwandais (FPR).

« Enfumage constant »

Le document de l’ONU est une mauvaise nouvelle de plus pour les anciens officiers rwandais inculpés par le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR). Depuis 1994, ils ne cessent de nier un quelconque rôle dans l’attentat, avec le principal argument qu’ils ne possédaient pas de missiles.

Mais pour Libération, la présence de missiles dans les stocks de l’armée rwandaise n’est pas un élément déterminant de l’enquête en cours du juge Trévidic. Elle incite surtout à se poser des questions « sur l’enfumage constant de ce dossier », selon les propos de Bernard Maingain, l’avocat des officiels rwandais mis en examen.

Jeuneafrique.com avec AFP