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Mali: un soldat français tué dans un « accrochage avec des terroristes »

avril 6, 2017

Paris – Un soldat français a été tué mercredi au Mali dans « un accrochage avec des terroristes lors d’une opération dans le sud-est de ce pays », ont annoncé jeudi la présidence et le ministère de la Défense français.

Le président de la République « a appris avec une grande tristesse la mort (…) au Mali d’un caporal-chef du 6è régiment du génie d’Angers », a déclaré la présidence dans un communiqué, le ministère précisant dans un communiqué séparé qu’il se dénommait Julien Barbé.

Julien Barbé, 28 ans, était marié et père de deux enfants, selon le maire d’Angers, Christophe Béchu.

« Les soldats de la force Barkhane participaient depuis le 27 mars aux côtés de leurs partenaires maliens et burkinabés à une opération militaire conjointe tripartite dans la zone frontalière située au sud de Hombori, à 200 kilomètres au sud-ouest de Gao », a spécifié le ministère.

L’accrochage, a-t-il ajouté, s’est produit vers 16H30 quand « un véhicule blindé léger engagé dans cette opération a subi une attaque par un engin explosif ». L’explosion a blessé légèrement deux soldats qui ont été immédiatement secourus par les équipes médicales de la Force » puis « le détachement de génie a été déployé pour prendre les mesures de sauvegarde suite à l’explosion et permettre la reprise de l’opération ».

Toujours selon le ministère, c’est « pendant ce travail » que « le détachement a été pris à partie par des tirs directs, touchant mortellement le caporal-chef Julien Barbé ».

François Hollande a « salué le sacrifice de ce soldat français tué dans l’accomplissement de sa mission pour la défense de notre pays et la protection de nos concitoyens », selon l’Élysée.

Le Président de la République « exprime sa confiance et sa fierté aux militaires français qui combattent avec courage les groupes armés terroristes au Sahel » tout en réitérant « le soutien de la France au Mali et à la force des Nations Unies pour la mise en oeuvre de l’accord de paix ».

En des termes similaires, François Hollande et le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian ont adressé leurs condoléances à « sa famille, ses amis et ses frères d’armes ».

A la veille d’un voyage au Mali, où il se rendra vendredi, le ministre des Affaires étrangères Jean-Marc Ayrault a exprimé jeudi son « immense tristesse ».

« A Gao, demain, avec mon homologue allemand Sigmar Gabriel, je rendrai hommage à ce soldat qui a fait le sacrifice de sa vie dans un combat essentiel pour la paix et la sécurité du Mali et de toute la région et, au-delà, pour notre propre sécurité », a déclaré le chef de la diplomatie française dans un communiqué.

Claude Bartolone, président de l’Assemblée nationale, a rendu hommage à « ce soldat français, qui a sacrifié sa vie pour la liberté du Mali et la défense de toute la région sahélo-saharienne ».

Bernard Accoyer, secrétaire général des Républicains (LR) a salué « solennellement le dévouement et l’exceptionnel courage de nos militaires engagés à travers le monde au service de la paix ».

Cette disparition, a souligné la présidente du Parti radical de gauche, Sylvia Pinel, intervient « alors que l’effort de coopération de nos forces avec les armées du Burkina et du Mali est à son maximum et emporte des conséquences notables pour la défense de nos pays et la protection de nos concitoyens ».

La mort de ce soldat porte à 17 le nombre de militaires français tués au Mali depuis l’intervention Serval en janvier 2013, à laquelle a succédé en août 2014 l’opération Barkhane (4.000 hommes), étendue sur cinq pays, selon un décompte de l’AFP.

Romandie.com avec(©AFP / 06 avril 2017 13h38)

Côte d’Ivoire: retour au calme après un accord avec les soldats mutinés

janvier 8, 2017

Bouaké (Côte d’Ivoire) – Le calme est revenu dimanche à Bouaké et ailleurs en Côte d’Ivoire après l’annonce d’un accord avec les soldats dont la mutinerie pour des revendications matérielles a paralysé pendant deux jours la deuxième ville du pays et s’était étendu à Abidjan, selon des correspondants de l’AFP et des habitants.

Il n’y a plus eu de tirs depuis samedi nuit. On en voit plus de militaires en ville. Ce matin la circulation a repris, les commerces ont rouvert, a rapporté un correspondant à Bouaké.

Mais les habitants ne cachent pas leur colère suite aux manifestations des militaires qui avaient semé la panique avec des tirs à l’arme lourde et des rafales de kalachnikov.

On ne veut plus de cette situation à Bouaké. On est fatigués des agissements des militaires. Vivement que le président Ouattara trouve une solution définitive à leurs problèmes, a lancé Adama Coulibaly, un enseignant.

A Abidjan, la métropole économique et politique où des tirs avaient été entendus samedi dans une caserne, le calme était également revenu dans la journée.

Dimanche, dans le quartier administratif et des affaires du Plateau – siège de la présidence, du gouvernement et du Parlement de ce pays d’Afrique de l’Ouest – la vie suit son cours normal, a raconté un habitant à l’AFP.

A Man (ouest) et Korhogo (Nord), où les soldats étaient également sortis de leurs casernes, la vie a repris, ont témoigné des habitants joints au téléphone.

On ne voit plus les militaires, ils sont rentrés dans les casernes, a affirmé Jean, un habitant de Man.

Le président Alassane Ouattara avait annoncé samedi soir à Abidjan la conclusion d’un accord avec les soldats mutins dont les manifestations avaient paralysé depuis vendredi Bouaké, capitale de l’ex rébellion du Nord (2001-2011). Il leur avait aussi demandé de regagner leurs casernes.

Cet accord a été scellé dans la journée à Bouaké à l’issue d’une rencontre entre le ministre de la Défense Alain-Richard Donwahi et des mutins qui réclamaient le paiement de primes, des augmentations de solde, une promotion plus rapide entre les grades et des logements.

Des militaires en colère avaient cependant empêché le ministre et sa délégation de quitter la résidence du sous-préfet en tirant des rafales de kalachnikov et à l’arme lourde.

M. Donwahi et sa délégation ont finalement été retenus un peu plus de deux heures, avant de pouvoir partir. Ni le ministre ni les représentants des mutins n’ont fait de déclaration.

Après la libération du ministre, les militaires ont levé les barrages interdisant l’entrée dans Bouaké.

En novembre 2014 déjà, une vague de protestation de soldats était partie de Bouaké pour s’étendre à d’autres villes pour des raisons liées au non-paiement d’arriérés de solde.

Bouaké, 1,5 million d’habitants, fut la capitale de la rébellion qui contrôlait le nord de la Côte d’Ivoire lorsqu’elle était coupée en deux entre 2002 et 2011. Cette rébellion était favorable au président Ouattara, alors que le sud du pays était tenu par les forces loyales à l’ex-président Laurent Gbagbo.

Romandie.com avec(©AFP / 08 janvier 2017 10h23)  

Un Palestinien poignarde un soldat israélien en Cisjordanie et est abattu

août 24, 2016

Jérusalem – Un Palestinien a été abattu mercredi après avoir blessé à l’arme blanche un soldat israélien dans le nord de la Cisjordanie occupée, a indiqué l’armée israélienne.

Les soldats israéliens avaient pris en chasse un véhicule dont les occupants lançaient des pierres, a rapporté l’armée sans préciser qui était la cible des jets de projectiles. Près de la colonie de Yitzhar au sud de Naplouse, l’un des assaillants est sorti du véhicule et a poignardé un soldat. Le soldat a riposté en ouvrant le feu et en tuant l’auteur des faits, a-t-elle dit.

Le soldat a été évacué vers un hôpital, a précisé l’armée sans préciser son état.

Il s’agit des dernières violences en date en Cisjordanie. Ces violences, qui se sont atténuées au cours des dernières semaines, ont coûté la vie à 221 Palestiniens, 34 Israéliens, deux Américains, un Érythréen et un Soudanais, dans les Territoires occupés, à Jérusalem et en Israël depuis le 1er octobre 2015, selon un décompte de l’AFP.

La plupart des Palestiniens tués sont des auteurs ou auteurs présumés d’attaques, majoritairement originaires de Cisjordanie, territoire occupé par l’armée israélienne depuis bientôt 50 ans.

Romandie.com avec(©AFP / 24 août 2016 14h46)

Un militaire tué et un soldat de l’ONU blessé à Tombouctou

février 5, 2016

Un militaire malien a été tué et un membre du contingent nigérian de la Mission de l’ONU au Mali (Minusma) blessé vendredi lors d’une attaque djihadiste présumée vendredi à Tombouctou. Cette information provient de sources militaires et de l’ONU.

En fin de matinée, des échanges de tirs étaient toujours en cours dans le secteur de « La Palmeraie », nom d’un ancien vaste hôtel de Tombouctou, situé entre l’aéroport et le quartier administratif de la ville, où la Minusma a installé une de ses bases, selon les mêmes sources.

« Un officier malien qui participait à la traque des terroristes a malheureusement trouvé la mort », a indiqué une source militaire malienne, affirmant qu’il avait été tué par l’effondrement d’un mur sur un véhicule blindé.

« Nous continuons actuellement à chercher les terroristes qui sont cachés dans des bâtiments », a ajouté cette source, faisant également état de vérifications des « informations selon lesquelles un autre véhicule des terroristes s’est infiltré dans la ville de Tombouctou ».

Echanges de tirs
« Six à sept terroristes sont arrivés tôt ce vendredi devant un camp de la Minusma à Tombouctou. Ils ont fait exploser leur véhicule, avant d’attaquer le camp au mortier. Il y a eu un Casque bleu nigérian blessé », avait auparavant déclaré une source de sécurité au sein de la Minusma.

« La base attaquée était occupée par les Casques bleus nigérians qui avaient entre-temps déménagé des lieux », pour prendre leur quartier dans un autre site, a-t-on précisé.

Mais il restait sur place quelques membres du contingent nigérian et du matériel appartenant à la Minusma, a ajouté la même source, avant d’interrompre l’entretien téléphonique parce que « les échanges de tirs se poursuivaient à cet endroit pour déloger les terroristes ».

Confirmant ces informations, une source militaire malienne a affirmé à que l’armée malienne participait « aux combats pour arrêter ou neutraliser les terroristes ».

Selon un habitant des environs, les assaillants avaient « vraiment préparé leur plan ».

Romandie.com

Burundi/manifestations: un soldat tué par un tir de policiers

mai 20, 2015

Bujumbura (Burundi) – Un soldat a été tué mercredi à Bujumbura par un tir de policiers qui tentaient de disperser des manifestants opposés au troisième mandat du président burundais Pierre Nkurunziza, ont indiqué des témoins et un soldat.

Un soldat vient d’être tué, il a été touché au coeur, c’est un policier qui a tiré, a affirmé un de ses collègues militaires.

Selon les témoins, l’armée était positionnée sur le bord d’une avenue du quartier de Nyakabiga pendant que les policiers tentaient de disperser les manifestants en faisant usage de leurs armes. Selon le soldat, certains de ces policiers tiraient à hauteur d’homme.

Après l’incident, les policiers ont dû quitter précipitamment les lieux face aux soldats furieux, et se sont retirés à environ un kilomètre.

Selon un journaliste de l’AFP arrivé sur les lieux juste après, plus de 2.000 manifestants ont totalement pris le contrôle du quartier, érigeant de nouvelles barricades, dansant et chantant des slogans anti-Nkurunziza comme Nkurunziza ira à La Haye, en référence au siège de la Cour pénale internationale basée aux Pays-Bas. Ils étaient peu à peu rejoints par de nombreux habitants, femmes, vieillards et enfants, rassurés par le départ de la police.

Restés seuls sur place avec les manifestants, les militaires les laissaient faire, a constaté l’AFP. Les protestataires débordaient progressivement sur le quartier voisin de Rohero II, proche du centre-ville, objectif affiché des contestataires depuis le début du mouvement anti-troisième mandat, et dont les forces de l’ordre tentent d’empêcher l’accès.

La capitale burundaise est le théâtre depuis plus de trois semaines de manifestations d’opposition à un troisième mandat du président Nkurunziza: celui-ci est officiellement candidat au scrutin présidentiel qui suivra les législatives et communales, en principe le 26 juin.

Ce mouvement de contestation populaire a été émaillé de heurts violents entre manifestants et policiers ou jeunes du parti au pouvoir. Une vingtaine de personnes ont été tuées.

Les opposants à un troisième mandat de Pierre Nkurunziza, déjà élu en 2005 et 2010, le jugent anticonstitutionnel et surtout contraire aux accords de réconciliation nationale signés à Arusha en 2000, qui avaient ouvert la voie à la fin de la longue guerre civile burundaise (1993-2006). Le camp présidentiel juge la candidature du chef de l’Etat parfaitement légale.

Sous pression de la communauté internationale, la présidence a annoncé mercredi un report au 5 juin des élections communales et législatives, prévues ce 26 mai, et qui doivent marquer le début des élections générales.

Romandie.com avec(©AFP / 20 mai 2015 12h50)

Centrafrique: si un soldat est coupable, il doit se dénoncer, affirme Le Drian

mai 3, 2015

Centrafrique: si un soldat est coupable, il doit se dénoncer, affirme Le Drian
Centrafrique: si un soldat est coupable, il doit se dénoncer, affirme Le Drian © AFP

Si un soldat français s’est rendu coupable de viol sur un enfant lors de la mission Sangaris en Centrafrique, il doit « se dénoncer immédiatement », a estimé le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian.

Dans une interview à paraître dimanche dans le Journal du Dimanche, il a déclaré: « Si les faits sont avérés, je ne mesurerai pas ma colère, parce lorsque le soldat français est en mission, il est la France. Si d’aventure un seul d’entre eux a commis de tels actes, qu’il se dénonce immédiatement ».

« Si quelqu’un a sali le drapeau, parce que c’est de cela qu’il s’agit, il faut qu’il le dise dès à présent, car cela revient à trahir ses camarades, l’image de la France et la mission des armées », a-t-il ajouté.

Il assure avoir ressenti, lorsqu’il a été informé de l’affaire le 27 juillet 2014, « du dégoût, une forme de trahison par rapport à la mission confiée à l’opération Sangaris, et aussi un intense besoin de vérité ».

« J’ai immédiatement transmis le rapport à la justice. C’était notre volonté pour que toute la vérité soit faite le plus vite possible », a ajouté le ministre.

« Les faits allégués étaient très graves. Mon souci unique était la transparence et la vérité. L’enquête devait quitter l’institution militaire et revenir à la justice. Je respecte les règles de la procédure de manière méticuleuse », a poursuivi M. Le Drian.

« Je crois que c’est une enquête complexe. Depuis les faits allégués, la plupart des soldats ont quitté ce théâtre d’opération mais cela ne doit pas empêcher la justice de faire son travail avec célérité », a-t-il conclu.

Selon une source judiciaire française, 14 soldats français sont mis en cause dans cette affaire potentiellement désastreuse pour l’image de la France et de son armée en Afrique, dont certains, « très peu » selon cette source, ont été identifiés par l’enquête, toujours en cours.

Jeuneafrique.com

Tunisie : un soldat tué dans l’explosion d’une mine posée par des jihadistes

mars 22, 2015

Tunis – Un soldat tunisien a été tué dimanche soir dans l’explosion d’une mine posée par des jihadistes dans une région montagneuse de l’ouest de la Tunisie, à la frontière avec l’Algérie, a annoncé à l’AFP le porte-parole du ministère de la Défense.

Un militaire a été tué et deux autres ont été blessés lorsqu’une mine a explosé au passage de leur véhicule sur les hauteurs ouest, à la frontière avec l’Algérie, a indiqué Belhassen Oueslati, sans vouloir préciser le lieu exact parce qu’une opération était en cours.

La mine a été posée par des éléments terroristes, a-t-il ajouté.

La Tunisie, qui vient d’être frappée par un attentat revendiqué pour la première fois par le groupe Etat islamique (EI), tente depuis la fin 2012 de neutraliser – sans succès pour l’instant – un groupe lié à Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), actif dans les massifs montagneux et forestiers à la frontière algérienne.

Plusieurs dizaines de soldats, policiers et gendarmes ont été tués dans des incidents liés à une mouvance jihadiste en plein essor depuis la révolution de 2011, notamment lors d’attaques les visant ou dans l’explosion de mines.

Mercredi, deux hommes armés ont ouvert le feu au musée du Bardo à Tunis, tuant 20 touristes et un policier tunisien. Revendiquée par l’EI, il s’agit de la première attaque à viser des étrangers depuis la révolution.

Romandie.com avec(©AFP / 22 mars 2015 23h43)

RDC: un soldat et un rebelle ougandais tués dans l’attaque d’une position militaire

octobre 29, 2014

RDC: un soldat et un rebelle ougandais tués dans l'attaque d'une position militaire
RDC: un soldat et un rebelle ougandais tués dans l’attaque d’une position militaire © AFP

Un soldat congolais et un rebelle ougandais ont été tués mardi soir dans l’attaque d’une position militaire dans la région de Beni, une ville de l’est de la République démocratique du Congo, théâtre d’un massacre courant octobre, a-t-on appris mercredi de sources concordantes.

« Il y a eu une attaque » d’une position de l’armée « par les ADF à Mayi-Moya », à une quarantaine de kilomètres au nord de Beni, dans la province instable du Nord-Kivu, et le bilan est de « un militaire tué et un rebelle ADF tué », a déclaré à l’AFP une source officielle sous couvert de l’anonymat.

Ce bilan a été confirmé par le président de la fédération d’associations Société civile de Beni, Teddy Kataliko.

La rébellion islamiste ougandaise des Forces démocratiques alliées (ADF) est active depuis 1995 dans le territoire de Beni, où elle se livre à de lucratifs trafics, notamment dans le bois, et commet de graves exactions (meurtres, enrôlement d’enfants, pillages. . . ) contre les civils.

Depuis janvier, l’armée et la Mission de l’ONU en RDC (Monusco) ont lancé plusieurs attaques contre l’ADF, qui en est sortie affaiblie mais qui a conservé une capacité de nuisance. En octobre, elle a été accusée d’une série de massacres qui a fait environ 80 morts en moins de quinze jours, dont une trentaine à Beni même.

Les attaques de la nuit de mardi surviennent alors que Beni s’apprête à accueillir le président Joseph Kabila, en tournée depuis quelques jours à Kisangani, capitale de la Province orientale (Nord-Est), et qui ne s’est pas exprimé publiquement depuis les massacres.

Jeuneafrique.com avec AFP

Soldat tué à Londres: un des deux suspects formellement inculpé

mai 29, 2013

LONDRES – Un des deux auteurs présumés du meurtre d’un soldat britannique la semaine dernière à Londres a été formellement inculpé et comparaîtra en justice jeudi matin, a annoncé mercredi soir la police.

Des agents du service du contre-terrorisme de la police ont inculpé Michael Adebowale, 22 ans, du meurtre de Lee Rigby, 25 ans, commis le mercredi 22 mai, indique la police dans un communiqué.

Il a également été inculpé pour détention d’arme à feu, ajoute le communiqué qui précise que le jeune homme comparaîtra jeudi matin devant un tribunal.

Michael Adebowale avait quitté mardi l’hôpital pour être aussitôt placé en garde à vue et interrogé dans un commissariat londonien.

Le deuxième suspect, Michael Adebolajo, 28 ans, est toujours hospitalisé sous bonne garde dans un hôpital londonien, selon la police.

Le soldat Lee Rigby avait été heurté par une voiture avant d’être attaqué à l’arme blanche par les deux hommes, mercredi dernier dans une rue du sud-est de Londres.

Les deux principaux suspects, Michael Adebowale et Michael Adebolajo, avaient tenu des propos inspirés de l’islamisme radical après les faits et étaient restés à proximité de la victime jusqu’à l’arrivée de la police qui les avait blessés au moment de leur arrestation.

Dans une vidéo enregistrée par un passant sur les lieux du drame, Michael Adebolajo, qui s’est converti à l’islam au sortir de l’adolescence, apparaissait les mains couvertes de sang, tenant un hachoir de boucher et un couteau de cuisine. Il y affirmait avoir tué le soldat parce que des musulmans sont tués quotidiennement par des soldats britanniques, reprenant à son compte des propos utilisés par les islamistes radicaux.

Sur cet enregistrement, on pouvait également voir son complice présumé, Michael Adebowale, armé d’un couteau et d’un pistolet, marcher à proximité du corps de la victime qui gisait au milieu de la rue.

L’autopsie du soldat a établi qu’il était mort des suites de multiples entailles, avait annoncé Scotland Yard mercredi en fin d’après-midi.

La police a par ailleurs relancé mercredi un appel à témoins. Elle cherche en particulier des témoins de l’attaque et des informations sur l’Opel Tigra bleue qui a percuté le soldat.

Romandie.com avec (©AFP / 30 mai 2013 01h22)

Mali : le camp militaire de Djicoroni, à Bamako, assiégé

février 8, 2013

L'entrée du camp de parachutistes de Djicoroni, à Bamako. L’entrée du camp de parachutistes de Djicoroni, à Bamako. © Habibou Kouyaté/AFP

Des affrontements ont lieu ce vendredi 8 février aux alentours du camp du Régiment des commandos parachutistes (RCP) de Djicoroni, à Bamako. Le quartier général des « Bérets rouges », fidèles à l’ex-président Amadou Toumani Touré, est assiégé par différents corps des forces de sécurité. On compte plusieurs blessés.

Mis à jour à 13h01.

Les divisions de l’armée malienne resurgissent au plus mauvais moment. Selon plusieurs sources présentes sur place, le camp des commandos parachutistes (les « Bérets rouges ») de Djicoroni, à Bamako, est assiégé par différents corps des forces de sécurité. Les premières informations font état de tirs à l’arme légère et de la présence de blindés légers de type BRDM. « Depuis 06H00 (locales et GMT), des militaires lourdement armés, tous corps confondus, ont attaqué le camp. En ce moment même, ils sont en train de tirer sur nos femmes et nos enfants », a déclaré à l’AFP Yaya Bouaré, un Béret rouge se trouvant dans le camp attaqué.

Il y a plusieurs blessés dans le camp, a-t-il ajouté. Ses propos ont été confirmés par des habitants et des journalistes indépendants sur place. On ne sait pas encore comment les troubles ont débuté, mais un témoin a affirmé que des coups de feu en l’air avaient été tirés par les Bérets rouges eux-mêmes dans la nuit de jeudi à vendredi, et que leurs femmes s’étaient massées à la porte d’entrée du camp. « Le chef d’état-major a pris des mesures disciplinaires contre quelques parachutistes, et certains d’entre eux qui n’étaient pas d’accord se sont réveillés ce matin et ont commencé à tirer en l’air », a affirmé à l’agence Reuters le ministre malien de la Défense, le colonel-major Yamoussa Camara.

Réaffectations

Selon le soldat Bouaré, l’attaque du camp militaire est liée à la déclaration à la télévision nationale du chef d’état-major des armées, le général Tahirou Dembélé, en début de semaine. Celui-ci a fait part de sa volonté d’envoyer au front  les Bérets rouges pour combattre aux côtés des soldats français les groupes islamistes armés. « Comme on a le problème du Nord sur les bras, vous allez combattre auprès de vos autres frères d’armes, avait-il déclaré à la télévision, à l’issue d’une rencontre avec le commandement des Bérets rouges. Après cet entretien on a pris toutes les dispositions pour les affecter dans leur régiment », avait-il ajouté.

Mais le général Dembélé avait déclaré avoir décidé de réaffecter les membres des Bérets rouges – régiment officiellement dissous – dans d’autres unités. Et c’est sans doute aussi sur ce dernier point que  les esprits se sont échauffés.

Les Bérets rouges sont composés de paras et de membres de l’ex-Garde présidentielle de Amadou Toumani Touré (ATT, renversé le 22 mars). Ce n’est pas la première fois que le camp de Djicoroni est pris pour cible. Le 1er mai 2012, en représailles au contre-coup d’État manqué du 30 avril, mené par l’ancien chef des Bérets rouges, Abidine Guindo, le camp avait été mis à sac par les soldats du capitaine Amadou Sanogo, responsable du coup d’État contre ATT.

Libération

À la suite de cette attaque ratée contre l’aéroport, le siège de la télévision nationale malienne et le QG de la junte (le camp militaire de Kati) – assaut qui aurait fait plusieurs dizaines de morts -, le 33e Régiment des commandos parachutistes avait été dissous et restait, depuis, cantonné à Djicoroni.

Une trentaine de militaires avait également été arrêtés. Certains d’entre eux ont été libérés le 30 janvier. À leur sortie de prison, ces soldats avaient accusé le commandement de l’armée de les empêcher de rejoindre le front. Le chef d’État-major de l’armée malienne, le général Dahirou Dembélé, leur avait répondu dans une intervention à l’ORTM : « il faut inviter tous ces éléments à rentrer dans le rang. »

Hormis les 417 Bérets rouges affectés en dehors de Bamako, environ 800 se trouvent toujours dans la capitale malienne, mais le gros de leur armement leur a été confisqué, indique-t-on de source militaire.

Jeuneafrique.com avec AFP