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L’eau de notre planète serait plus vieille que le Soleil

mars 13, 2023

Selon une étude parue dans « Nature », l’eau terrestre était déjà présente dans le nuage de gaz où notre étoile devait encore se former.

Vue d'artiste montrant le disque de formation de planetes autour de la protoetoile V883 Orionis. Dans la partie la plus externe du disque, l'eau est gelee sous forme de glace et ne peut donc pas etre facilement detectee. Une explosion d'energie en provenance de l'etoile naissante chauffe le disque interne a une temperature ou l'eau est a l'etat gazeux, ce qui permet aux astronomes de la detecter.
Vue d’artiste montrant le disque de formation de planètes autour de la protoétoile V883 Orionis. Dans la partie la plus externe du disque, l’eau est gelée sous forme de glace et ne peut donc pas être facilement détectée. Une explosion d’énergie en provenance de l’étoile naissante chauffe le disque interne à une température où l’eau est à l’état gazeux, ce qui permet aux astronomes de la détecter. © European Southern Observatory / ESO/ L. Calçada

S’il n’y avait pas eu d’eau sur Terre, la vie n’y serait très probablement jamais apparue. Il faut dire que ses propriétés facilitent les réactions chimiques comme aucun autre liquide. La question de l’origine de ce précieux fluide, particulièrement abondant sur notre planète, est donc fondamentale pour mieux comprendre d’où nous venons.

Pour tenter de remonter la piste de l’eau terrestre, les scientifiques utilisent sa signature isotopique. En clair, si un élément chimique, comme l’hydrogène de l’eau, correspond à un unique atome, il en existe toutefois plusieurs variétés. Ces variantes, que l’on appelle des isotopes, possèdent des propriétés chimiques quasi identiques, le même nombre de protons et d’électrons, mais un nombre différent de neutrons. De fait, il existe donc deux types d’eau : l’eau ordinaire (H²O), à base d’hydrogène (H) dépourvu de neutron, et l’eau lourde (D²O), faite d’un isotope de l’hydrogène doté d’un neutron, le deutérium (D), bien plus rare.

La signature de l’eau

Dans la nature, les deux sont mélangés, de sorte qu’en mesurant l’abondance respective du deutérium et de l’hydrogène (rapport D/H) on obtient une sorte de signature de l’eau étudiée. C’est ainsi que les scientifiques se sont, par exemple, aperçus que des météorites, les chondrites carbonées, véritables fossiles de la formation du système solaire, incorporent des minéraux hydratés dont l’eau présente un rapport D/H – autrement dit une signature isotopique – très proche de celui de l’eau de nos océans.

Mais en quoi ce rapport D/H est-il particulièrement significatif pour retracer l’origine de l’eau terrestre ? « Pour le comprendre, il faut savoir que tout l’hydrogène et tout le deutérium qui existent dans le cosmos se sont formés au début de l’Univers et qu’on n’en a pas fabriqué depuis. Il s’agit des premiers atomes à partir desquels tous les autres éléments chimiques ont été produits, par fusion nucléaire, dans le cœur des générations successives d’étoiles », nous explique l’astronome et chimiste Cecilia Ceccarelli, chercheuse à l’Institut de planétologie et d’astrophysique de Grenoble. Or on estime qu’il y avait, au début de l’Univers, environ 1 atome de deutérium pour 100 000 atomes d’hydrogène.

Qu’en est-il du rapport D/H de l’eau terrestre ? On y trouve environ 1 atome de deutérium pour 10 000 atomes d’hydrogène, soit dix fois plus : voilà qui n’est pas anodin ! L’eau terrestre a donc subi une transformation qui fait qu’elle contient plus d’eau lourde qu’attendu. Autrement dit, un ou plusieurs processus l’ont enrichie en deutérium. Mais alors, où et quand ?

Un embryon de système solaire

Ces images du disque autour de la protoétoile V883 Orionis, prises par le radiotélescope Alma, montrent la distribution spatiale de l’eau (à gauche, orange), de la poussière (au milieu, vert) et du monoxyde de carbone (bleu, à droite). Comme l’eau gèle à des températures plus élevées que le monoxyde de carbone, elle ne peut être détectée sous forme gazeuse que plus près de l’étoile. L’écart apparent entre les images de l’eau et du monoxyde de carbone est en fait dû à l’émission brillante de la poussière, qui atténue l’émission du gaz.© European Southern Observatory/Ama (ESO/NAOJ/NRAO)/J. Tobin, B. Saxton (NRAO/AUI/NSF)

Une nouvelle étude publiée cette semaine dans la revue Nature vient nettement confirmer ce que les spécialistes de la question, comme l’Italienne Cecilia Ceccarelli, subodorent depuis déjà quelque temps : l’eau que nous buvons, et que les dinosaures ont bue avant nous, s’est formée avant notre propre étoile, dans le nuage de gaz où le Soleil n’était encore qu’en gestation. Elle est donc plus vieille que le Soleil lui-même ! C’est du moins ce que suggèrent des observations réalisées grâce au radiotélescope Alma de l’Observatoire européen austral (ESO), qui ont permis de trouver, en quelque sorte, le chaînon manquant de l’histoire.

En effet, les astronomes ont pu détecter de l’eau à l’état gazeux dans un disque où l’on pense que vont se former des planètes autour de l’étoile naissante (ou protoétoile) V883 Orionis, située à environ 1 300 années-lumière de la Terre. Un objet qui est considéré comme un analogue des premiers instants de la formation de notre propre système solaire. Or non seulement les chercheurs sont parvenus à détecter de l’eau autour de la protoétoile mais ils ont également pu « lire » sa signature isotopique.

Résultat : son rapport deutérium/hydrogène est là aussi étonnamment élevé, encore plus que celui de l’eau terrestre. C’est donc bien dans les nuages de gaz où se forment les étoiles que l’eau des systèmes planétaires est enrichie en deutérium. Elle qui aura peut-être quelque part, comme sur Terre, fait le lit de la vie.

Avec Le Point par Chloé Durand-Parenti

Une comète en visite dans le ciel pour la première fois depuis 50 000 ans

janvier 7, 2023
Un météore traversant le ciel.

La comète C/2022 E3 (ZTF) se dirige actuellement vers le Soleil et atteindra son périhélie, c’est-à-dire son point le plus proche du Soleil, le 12 janvier, selon les calculs des astronomes. Photo : (NASA)/Dan Bartlett

Sa dernière visite remonte à 50 000 ans : la comète « C/2022 E3 (ZTF) », venue des confins du système solaire et découverte récemment, va passer près du Soleil cette semaine et pourrait être visible à l’œil nu fin janvier.

Le petit corps rocheux et glacé, dont le diamètre est estimé à environ 1 km, a été découvert en mars 2022 par le programme de relevé astronomique du ciel Zwicky Transient Facility (ZTF) qui exploite le télescope Samuel-Oschin de l’Observatoire Palomar, en Californie.

Détectée alors qu’elle passait dans l’orbite de Jupiter, la comète se dirige actuellement vers le Soleil et atteindra son périhélie, c’est-à-dire son point le plus proche du Soleil, le 12 janvier, selon les calculs des astronomes.

L’objet céleste se trouvera alors 10 % plus loin du Soleil que ne l’est la Terre (environ 150 millions de km), a précisé Nicolas Biver, de l’Observatoire de Paris-PSL.

Quand une comète se rapproche du Soleil, la glace contenue dans son noyau se sublime et laisse s’échapper une longue traînée de poussière reflétant la lumière du Soleil.

Un objet brillant

C’est cette chevelure brillante qu’on pourra observer de la Terre, à mesure que C/2022 E3 (ZTF) viendra vers nous.

La comète atteindra l’apogée de sa brillance quand elle sera au plus près de la Terre, explique Thomas Prince, professeur de physique à l’Institut de technologie de Californie, qui travaille pour ZTF.

Le phénomène sera cependant moins spectaculaire que lors du passage de ses congénères Hale-Bopp (1997) ou Neowise (2020), bien plus grosses.

L’astre sera facilement repérable avec une bonne paire de jumelles, et même peut-être à l’œil nu pendant une partie de la nuit, sous un ciel sans trop de Lune et exempt de pollution lumineuse.

On peut avoir une bonne surprise et voir un objet deux fois plus brillant que prévu, espère l’astrophysicien Nicolas Biver.

La meilleure fenêtre d’observation devrait être le week-end des 21 et 22 janvier et la semaine qui suivra.

Au cours de cette période, la comète passera entre les constellations de la Petite Ourse et de la Grande Ourse. Avant de plonger dans l’hémisphère Sud et repartir vers les confins du système solaire, son probable berceau.

Selon les modèles actuels, les comètes proviennent de deux réservoirs : la ceinture de Kuiper, au-delà de l’orbite de Neptune, ou le nuage de Oort, vaste zone théorique située jusqu’à une année-lumière du Soleil, à la limite de son champ de gravité.

D’après l’inclinaison du plan de son orbite, il s’agirait d’une comète à longue période provenant initialement du nuage de Oort, selon M. Biver.

Observée par le télescope James Webb

Le visiteur glacé n’en est pas à son premier passage près du Soleil : un précédent voyage l’avait déjà propulsé vers nos contrées, il y a environ 50 000 ans.

La comète était ensuite repartie dans l’autre sens, mais sans aller aussi loin que le nuage de Oort. Cette fois-ci, elle finira probablement par être définitivement éjectée du système solaire.

Son ultime visite sera l’occasion pour les scientifiques de comprendre un peu plus la composition des comètes, notamment grâce aux observations du télescope spatial James Webb.

On va l’observer sous toutes ses coutures. Ça n’est pas la comète du siècle, mais on est contents de pouvoir observer des comètes comme celles-ci tous les [ans ou aux] deux ans, parce qu’on les considère comme des vestiges de la formation du système solaire, explique M. Biver.

Ce visiteur rare apportera des informations sur les habitants de notre système solaire bien au-delà des planètes les plus éloignées, ajoute Thomas Prince.

Par Radio-Canada avec Agence France-Presse

Soyez belles pour la fête des mères !

mai 12, 2019

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Soyez belles pour la fête des mères

Dans la douceur du soleil sur la mer

Car de votre sourire jaillit la lumière

Joie maternelle de l’enfantement

Source  de vie et bonheur du temps.

 

Bernard NKOUNKOU

Les corneilles du printemps

mai 20, 2018

 

Les corneilles du printemps

Sèment prudemment le bon vent

Dans la peau grelotante du temps

 

Quand sur les branches de l’érable

Elles mettent leurs pattes à table

Dans la joie du paraclet dominical

 

Elles peuvent étendre leurs ailes

Vêtues du plumage de leur voile

Dans un ciel sans rayons de soleil.

 

Bernard NKOUNKOU

Chili : soleil et vent feront rouler le métro de Santiago en 2018

mai 23, 2016

Santiago du Chili – Le métro de Santiago du Chili deviendra en 2018 le premier au monde à tirer plus de la moitié (60%) de son énergie du soleil et du vent, a annoncé lundi la présidente chilienne Michelle Bachelet.

Les plus de 2,5 millions de passagers qui utilisent chaque jour le métro (…) vont pouvoir voyager dans un moyen de transport qui prend soin de la planète, qui réduit notre empreinte carbone et qui rend possible un avenir durable pour tous, a déclaré la dirigeante socialiste.

Pour parvenir à un objectif de 60% d’énergies renouvelables dans le métro en 2018, une centrale photovoltaïque et un parc éolien seront construits dans le désert d’Atacama, le plus aride au monde, pour un investissement total de 500 millions de dollars selon les autorités chiliennes.

La centrale El Pelicano, dont la construction par SunPower, filiale du géant pétrolier français Total, commencera mi-2016, comptera 250.000 panneaux solaires et produira l’équivalent de la consommation de 100.000 foyers.

Le consortium brésilien Latin American Power (LAP) sera lui charger de bâtir le parc éolien San Juan de Aceituno, avec une capacité de production de 185 mégawatts, la plus importante de ce type au Chili.

La centrale fournira 42% de l’énergie du métro, le parc 18% et les 40% restants seront apportés par Chilectra, la compagnie nationale d’électricité.

A leur entrée en fonctions, le métro de Santiago deviendra le premier au monde à s’alimenter majoritairement avec de l’énergie éolienne et solaire.

Le Chili donne une formidable impulsion aux énergies renouvelables non-conventionnelles, a souligné auprès de l’AFP le ministre de l’Energie Maximo Pacheco.

Profitant de ses précieuses ressources en soleil et en vent dans le nord du pays grâce au désert d’Atacama, mais aussi de sa richesse en eau, le Chili s’est fixé comme objectif de générer d’ici 2050 70% de son électricité à partir d’énergies renouvelables.

Il s’est aussi engagé à réduire d’ici 2030 de 30% des émissions de CO2.

En intégrant les énergies éolienne et solaire, le métro de Santiago diminuera ses émissions de CO2 de 130.000 tonnes par an, presque l’équivalent des gaz dégagés en 2015 (159.000 tonnes).

Le métro de Santiago compte actuellement cinq lignes et 100 stations, sur une longueur totale de 103 kilomètres, mais deux nouvelles lignes sont en construction pour y ajouter 37 kilomètres supplémentaires à partir de 2017 et 2018.

Romandie.com avec(©AFP / 23 mai 2016 22h21)

La Lune tombe vers le Soleil

mars 6, 2016

Un petit salut dominical au croissant lunaire qui s’apprête à éclipser le Soleil, mais qui doit d’abord rencontrer Vénus lundi matin.
Vénus et la Lune
Ce dimanche 6 mars à l’aube, le croissant lunaire dominait Vénus (en bas à gauche) d’une quinzaine de degrés au-dessus de l’horizon est-sud-est. Une très belle lumière cendrée – le reflet de l’éclat solaire sur la Terre – éclairait joliment la portion nocturne du disque de Séléné. Du côté de la technique : boîtier Sony Alpha 7s, pose de 1/15e de seconde (ISO 160), objectif de 85 millimètres de focale ouvert à 1,8. Cliquez sur l’image pour une version plus grande.
© Guillaume Cannat

Demain à l’aube, le lundi 7 mars, un très mince croissant lunaire fera une brève halte à côté de Vénus au-dessus de l’horizon est-sud-est. Ces deux astres seront à 3 degrés l’un de l’autre avec la Lune juste à l’aplomb de la planète, le tout à moins de 5 degrés de hauteur. Si vous tendez le bras devant vous à l’horizontale avec le pouce déployé comme pour faire du stop vers le ciel, le haut de votre pouce est à 5 degrés de hauteur environ si sa base est au niveau de la ligne d’horizon. Ce n’est pas très haut, il faut donc choisir un site d’observation dépourvu d’obstacles naturels ou artificiels dans cette direction, qui est celle du lever du Soleil.

Ce beau rendez-vous est observable pratiquement partout sur Terre – de près de 55° de latitude nord à 55° de latitude sud – entre une heure et une demi-heure avant le lever du Soleil. Naturellement, selon votre position géographique dans l’hémisphère Nord ou Sud, l’orientation et la position relative des deux astres seront légèrement différentes. En France métropolitaine, les prévisions météo sont variables selon les régions, mais je vous invite à tenter votre chance car la Lune et Vénus sont des astres brillants et il suffit d’une petite éclaircie ou d’une trouée dans un ciel nuageux pour parvenir à les voir. Si vous possédez des jumelles vous pouvez bien sûr les utiliser pour faciliter vos recherches, et si vous voulez conserver un souvenir photographique les conditions lumineuses sont suffisantes pour faire confiance à l’automatisme de votre appareil. Il faut juste prendre soin de le stabiliser en le fixant sur un pied ou en vous appuyant sur un bord de fenêtre ou une rambarde, et de vérifier que la mise au point se fait bien sur l’infini.

7 mars 2016
Lundi 7 mars à l’aube, entre une heure et une demi-heure avant le lever du Soleil, tentez d’observer Vénus et le mince croissant lunaire au ras de l’horizon est-sud-est. Ces deux astres sont à moins de 3 degrés d’écart et, sur ce schéma, leur position est indiquée pour la France métropolitaine.

Après cette rencontre avec Vénus, la vieille lune va poursuivre sa route en direction de la position apparente du Soleil et, le 9 mars, elle passera juste devant lui et l’éclipsera. Le 20 mars 2015, les observateurs européens avaient pu profiter du magnifique spectacle du disque solaire partiellement ou totalement éclipsé par le disque lunaire. Cette année, le phénomène sera visible de l’autre côté du globe, de Sumatra à Hawaii. Je vous renvoie à mon précédent billet pour connaître plus précisément les régions concernées par l’éclipse solaire totale du 9 mars 2016. Si vous n’êtes pas déjà sur place, vous pourrez suivre cette éclipse sur le web ; je diffuserai des images en direct dans mon prochain billet. Petite précision horaire : pour les européens, le direct se produira dans la nuit de mardi à mercredi, entre minuit et 5 heures du matin. Pour patienter, ne manquez pas le dernier rendez-vous de la Lune et de Vénus lundi matin !

Lemonde.fr par Guillaume Cannat

Au dernier soleil du mois d’août

août 31, 2015

 

 

Attends-moi au dernier soleil d’août

Sous l’érable au bord de la route

Pour lever le voile du doute

 

Je te conduirais au bord du Saint-Laurent

Admirer les mouettes et les goélands

Dans la splendeur de leurs plongeons

 

Assis sur le sable aux pierres blanches

Ma langue dans ta bouche étanche

Cette soif de canicule sans manche

 

Tu peux toujours compter sur moi

Quand l’amour s’écroule comme un toit

Cherchant des épaules pour alléger son poids.

 

Bernard NKOUNKOU

Chaleurs de frayeur

juin 30, 2015

Chaleurs de frayeur et d’horreur
Aux couleurs de l’été caniculaire
Sèment des malheurs dans nos régions
Avec des températures de suffocation

Soleil rouge de colère amère
A la lumière brûlante de torchère
Alerte d’une météo préventive
Qui nécessite une attention vive

Vague de feu temporelle de l’atmosphère
Source d’énergie bienfaisante et mortifère
Ondes soufflées sur la terre gémissante
Au-delà des zones décrétées rougissantes

Bernard NKOUNKOU

Sous l’oeil du soleil

juin 15, 2015

Fatigué comme l’œil partiel du soleil

Dans la grisaille du ciel qui sommeille

La Corneille noire courre derrière les victuailles

Du chat noir qui s’étire avant son réveil

 

Dans la ronde bruyante du cri crépusculaire

Les ailes déployées éventrant la douceur de l’air

Depuis ma fenêtre ouverte vibrant mes oreilles

Bougent, frémissent comme de molles feuilles

 

Sur la toiture des voisins de la rue attenante

Les oisillons attendent la becquée appétissante

A l’arrivée de petits grains croquants et croustillants

Avant de repartir doucement dans leur nid reposant

 

Bernard NKOUNKOU

Le soleil des ténèbres

mai 29, 2015

 

 

Mon regard solitaire sur la cime des arbres

Brûle au feu insolent du soleil des ténèbres.

Irrésistible, je succombe de sa férule d’insolation

Qui dessèche ma peau de sa pire flagellation,

M’invitant constamment à boire l’eau,

Pour donner vie et souplesse à ma peau.

Malgré la présence du Gange, en Asie, en Inde,

Nos amis meurent d’une virulente chaleur torride,

Dans la folie excessive de hautes températures,

Où les rayons agressifs et incisifs torturent

Les humains criant leur désespoir mortel,

Pour un climat érodé exposé au danger réel.

A notre monde de chercher vite des solutions,

Car chacun bientôt aura sa part de suffocation

Devant les calamités d’une autre exécution,

Dont l’ultime nécessité est de prendre conscience,

Pour ne pas perdre notre meilleure existence.

Bernard NKOUNKOU