Posts Tagged ‘Solitude’

Le cri de mon déménagement

mai 9, 2021

J’aimerais déménager ma solitude

Et vivre dans la joie de ta quiétude

J’aimerais te respirer comme ces fleurs

Pour m’enivrer du parfum de leurs odeurs

Savourer leurs pétales comme ton corps

Afin de te murmurer des mots quand tu dors

Car dans la beauté de chaque fleur épanouie

Tu es devenue une femme souriante très jolie

Dans ta marche, tu remplies mon cœur de joie

Et dans tes déhanchements, tu envoûtes mon esprit

Je ne résiste plus comme ce jeune et beau papillon

Qui te cherche sur les pétales des fleurs tout le temps

Ô ma Vénus des temps modernes, mon amour je suis à toi

Malgré les chocs de la pandémie, je t’attends sous le toit

Bernard NKOUNKOU

À l’occasion de la Fête des Mères

mai 9, 2021

À l’occasion de la Fête des Mères

Sous le soleil d’un printemps légendaire

Je revois ton vrai doux sourire maternel

Qui a réchauffé ma temporalité annuelle

Maman chaque fois que mes pensées voltigent

Et battent des ailes devant les traits de ton visage

Je suis rassasié par l’exhalaison de ton haleine

Comme au jour de ma naissance en Aquitaine

Maman pour cette Fête des Mères

En cette période de sale pandémie

Sois forte pour gérer le lot d’ennuis

Afin de triompher de la solitude amère

Bernard NKOUNKOU

Dans la solitude de son âge

janvier 22, 2020

 

Dans sa tête trotte l’idée du mariage

Quand passent les petits pas de son âge

Elle rogne ses ongles dans sa chambre

Dans la solitude éperdue de son ombre

 

Plongée dans les calculs de ses émotions

Elle affiche son corps pour attirer l’attention

Aux nombreux prétendants qui l’approchent

Afin de réussir sa conquête sur la perche

 

Ballotée dans les comparaisons de ses amies

Qui convolent en justes noces de premier lit

Elle se voit comme une vieille fille sans avenir

Pleines de récriminations à n’en point finir

 

Bernard NKOUNKOU

 

En Chine, des poupées sexuelles parlantes contre la solitude

février 2, 2018

Dalian (Chine) – En Chine, où les hommes sont bien plus nombreux que les femmes, une entreprise veut charmer les coeurs solitaires avec des poupées sexuelles « nouvelle génération »: elles peuvent parler, diffuser de la musique ou encore activer un lave-vaisselle.

Dans l’atelier de la firme spécialisée Exdoll, située dans la métropole portuaire de Dalian (nord-est), les corps dénudés de demoiselles en silicone sont alignés comme des carcasses de bétail.

« Quel est ton nom? », demande un programmeur en blouse blanche à un spécimen de blonde aguicheuse vêtue d’une combinaison transparente. « Je m’appelle Xiaodie, mais tu peux aussi m’appeler bébé », répond la tentatrice en mandarin d’une voix robotique.

Puis l’ingénieur lui demande de jouer de la musique. Aussitôt dit, aussitôt fait: elle diffuse une ballade traditionnelle chinoise.

Exdoll mise sur les progrès de l’intelligence artificielle pour créer des poupées ultra-réalistes capables de s’exprimer. Avec l’ambition de combler la solitude des célibataires, mais également des personnes âgées et handicapées.

Le sujet est sérieux en Chine, où sévit un important déséquilibre hommes-femmes: les Chinois sont 33,6 millions plus nombreux que les Chinoises sur une population totale de 1,4 million d’habitants. Un tel écart s’explique par la politique de limitation des naissances qui, de la fin des années 1970 à 2015, interdisait à la majorité des couples d’avoir plus d’un enfant.

– Mini-jupe et silicone –

En raison d’une tendance à préférer les bébés garçons — qui transmettent le nom de famille et apportent une force de travail une fois adultes –, certains couples pratiquaient notamment des avortements sélectifs.

Actuellement, il naît toujours 114 garçons pour 100 filles en Chine, un décalage bien plus élevé que la moyenne mondiale. Le vieillissement rapide de la population implique également une augmentation du nombre de seniors qui se retrouvent seuls.

« La Chine a une pénurie de femmes, c’est un facteur qui alimente la demande pour nos produits. Mais nos poupées ne proposent pas que du sexe », explique à l’AFP Wu Xingliang, le directeur marketing d’Exdoll. Assis entre deux demoiselles en silicone, l’une vêtue d’une mini-jupe noire et l’autre d’un uniforme d’écolière japonaise, M. Wu s’en dit persuadé: sa firme peut résoudre certains problèmes de société.

Les poupées intelligentes « peuvent avoir des conversations profondes et aider à réaliser des tâches ménagères. Elles pourront même à l’avenir faire de l’assistance médicale », affirme-t-il.

Xiaodie est équipée d’une fonction Wi-Fi similaire au système Siri présent dans les iPhones. Elle peut naviguer sur internet, être contrôlée via smartphone et répondre aux commandes vocales. La demoiselle virtuelle peut aussi allumer et éteindre des appareils électroménagers connectés, comme des lave-vaisselle. Son coût: 25.000 yuans (3.200 euros).

Le plus excitant

L’entreprise, qui emploie 120 personnes, a débuté le développement de poupées-robots en 2016, et celles-ci seront disponibles à la vente dans les prochains mois.

Mais le groupe fabrique également chaque mois 400 poupées « traditionnelles » sur mesure, pour lesquelles les clients peuvent choisir taille, grosseur des seins, quantité de poils pubiens, ou encore couleur de la peau, des yeux et des cheveux.

Cependant, Exdoll vise plus haut et veut intégrer davantage d’intelligence artificielle, de reconnaissance vocale, d’expressions faciales complexes, ou encore des yeux capables de suivre l’utilisateur du regard.

« Nous voulons le robot au visage le plus beau possible et au corps le plus excitant possible », résume Qiao Wu, le directeur du développement. Selon lui, les premières poupées à intelligence artificielle pouvant constituer des compagnes parfaitement réalistes seront disponibles d’ici 10 ans.

La Chine fabrique plus de 80% des jouets sexuels produits dans le monde: le secteur emploie un million de personnes dans le pays et y représente 6,6 milliards de dollars de chiffre d’affaires.

Paradoxe: l’essor de ces poupées-robots ne déplaît pas nécessairement aux défenseurs chinois des droits des femmes.

« Un grand nombre d’hommes attendent les mêmes choses des femmes: sexe, tâches ménagères, enfant… Ils ne les considèrent pas comme des individus », confie ainsi à l’AFP la militante féministe Xiao Meili. « Si tous ces minables s’achètent une poupée, cela libérera un tas de femmes de l’emprise de ce genre de mecs ».

Romandie.com avec(©AFP / 02 février 2018 10h44)                                            

La porte de la femme

août 1, 2016

 

 

Porte droite ouverte

Vaste porte inerte

Œil du salon vers le balcon

A la splendide nudité sans pantalon

Devant elle trône un bel arbre

Majestueux, il est parfois de marbre

L’arbre a des yeux verts prairie

Qui regardent la dame qui sourit

Dans la solitude de son appartement

Au grand plaisir du soleil et du vent

Mais aussi au beau chant du moineau

D’un œil vif admire le relief de sa peau

Une peau qui attend toujours le bel homme

Qui viendra combler la belle douce femme.

 

Bernard NKOUNKOU

La surprise de la nuit du prince charmant

janvier 27, 2016

 

 

Broyant ma solitude dans la nuit

J’attends le prince charmant au lit

En commençant à boire un bon vin

Avant qu’il ne débarque du train

 

Je défile de ma chambre au salon

Fumant mon dernier petit bâton

Quand mon chat miaule et me suit

Je suis gagnée par un rictus sous le toit

 

Pourtant il m’a envoyé un joli texto

Depuis sa montée du pont dans l’auto

Pour la surprise, je change la couleur de ma robe

Qui cachait toutes les parties de mes jambes

 

Je prends dans ma garde une plus transparente

Aux multiples œillets pour pimenter l’attente

Quand soudain à la porte la sonnerie vibre

Je m’en presse de le recevoir déjà un peu ivre

 

Je repars dans la douche pour plaire à sa bouche

Renforçant mon maquillage dans l’effeuillage

Je débarrasse mon corps de mauvaises souches

Pour lui permettre de bien éplucher son orange

 

Bernard NKOUNKOU

Au-delà de la vie

août 26, 2015

 

 

Au-delà sombre de la vie

Les yeux fermés sans toi

Dans le bois de mon costume

Tu m’arroses de tes larmes

 

Dans ta tenue noire sans éclat

Marchant et pleurant aux pas

Le cœur déchiré par le chagrin

Aveuglé par le regard du destin

 

Car dans la solitude sans amour

La vie est un court parcours

Que chacun réalise sans bruit

Pour terminer au fond du puits.

 

Bernard NKOUNKOU

 

 

Dans l’oasis de mon cœur

mai 30, 2015

 

 

Abreuve-toi dans l’oasis de mon cœur

Puis tu trouveras ton grand bonheur

Après ta longue errance sentimentale

Tu seras luxuriante de beauté végétale

Pleine de sève riche et de belle écorce

Où je ferais tomber une douce pluie de caresses

Pour susciter en toi de vives émotions

Au parfum de rose d’une agréable délectation

Distillant une jouissance immense pour l’éternité

Loin des regrets et de tes tristes instants d’atrocités

Où tu broyais constamment du noir dans ta verte solitude

Attendant le prince charmant dans toute sa béatitude.

 

Bernard NKOUNKOU

Virginité tardive: « En plus de la honte, ce qui pèse, c’est la solitude »

avril 2, 2015

Elles ont 25, 30 ans ou plus et n’ont jamais fait l’amour. D’autres ont finalement franchi le pas de la « première fois » à un âge déjà avancé. Comment expliquer ce blocage et finalement parvenir à s’abandonner?

Parfois, la quête d'un amour idéal est un obstacle à la première rencontre sexuelle Getty Images/iStockphoto

Parfois, la quête d’un amour idéal est un obstacle à la première rencontre sexuelle Getty Images/iStockphoto

« Même avec le recul -j’ai 38 ans aujourd’hui-, je n’arrive pas trop à analyser ce qui a pu se coincer en moi pour que je me verrouille ainsi de l’intérieur. Je n’ai pas été traumatisée dans mon enfance, mes parents sont des gens normaux, équilibrés. Il n’empêche. Avant d’entamer une psychothérapie à 25 ans, ce que je désirais le plus ardemment était aussi ce que je me refusais: une relation avec un homme. » Emma, charmante jeune femme apparemment sûre d’elle, a finalement perdu sa virginité, selon le terme consacré, à 26 ans. Karine, 25 ans, n’a quant à elle toujours pas franchi le pas: « j’ai eu quelques occasions, plus jeune, mais je me trouvais trop grosse, me dénuder devant un homme me faisait horreur. Petit à petit, j’ai du envoyer un message subliminal et les propositions se sont faites de plus en plus rares. Aujourd’hui, je suis plus en phase avec mon image, mais je suis bloquée. J’ai l’impression que c’est marqué sur mon front et j’ai peur que personne ne veuille jamais de moi », confie-t-elle.

Qu’elle soit choisie ou subie, tue ou assumée, la virginité tardive est parfois vécue comme un poids, voire un handicap et passer à l’acte relève pour certaines femmes d’une mission impossible. Pourquoi? Et comment sortir de ce qui s’apparente, pour reprendre les mots de Karine, « à une prison invisible »?

Il n’y a pas d’âge pour perdre sa virginité

Nathalie Bénet-Weiler, psychanalyste et sexologue reçoit en moyenne « deux patients par semaine concernés par cette problématique, dont une légère majorité de femmes ». Elle précise d’emblée qu’il n’y a pas d’âge précis à partir duquel on parle de virginité tardive: « C’est un problème à partir du moment où cela devient une souffrance« . Et d’ajouter: « La sexualité est une option, elle n’est en rien obligatoire. »

« Mais, lorsque cette abstinence est subie et mal vécue, ajoute la psychanalyste, il y a le risque de voir cette énergie contenue se déplacer vers des considérations, des compensations plus destructrices telles que la drogue ou la boulimie« . « La pulsion de vie passe par la sexualité« , ajoute Laura Gélin, psychanalyste. « Ne pas parvenir à créer de lien charnel avec un ou une partenaire peut avoir pour conséquence de se couper de son corps. » « En plus de la honte, ce qui pèse, c’est la solitude. La misère affective. Au delà du sexe, j’ai tellement souffert du manque de câlins que par moments j’avais envie d’aller voir ma mère juste pour qu’elle me prenne dans ses bras », confie Emma.

« Parfois, une parole malheureuse suffit à bloquer »

Les raisons de cette difficulté à embrasser une vie sexuelle sont nombreuses et complexes, poursuit Nathalie Bénet-Weiler. Un avis partagé par Laura Gélin: « Chaque histoire en la matière est singulière. La sexualité touche a l’intime, elle relève de mécanismes complexes et propres à chacun. » Cela dit, on peut identifier quelques causes récurrentes: « Parfois, constate Nathalie Bénet-Weiler, une parole malheureuse de la mère concernant la première pénétration qui fait mal, suffit à bloquer durablement. » « Il peut s’agir d’une injonction familiale, que l’on respecte consciemment ou non », abonde Laura Gélin: « Il y a bien sûr l’influence de préceptes religieux, qui interdisent les relations sexuelles hors mariage, mais aussi parfois, et c’est plus difficile à identifier, une sorte de loyauté avec un traumatisme reçu en héritage. »

Laetitia, 42 ans et ayant attendu ses 30 ans avant de connaître « de vrais ébats », confie avoir « longuement travaillé avec un psy » avant de comprendre son blocage: « Ma mère n’a jamais réussi à me parler de sexualitésans dégoût. J’avais vraiment intériorisé que c’était sale. Je ne connais pas la raison de ce rejet des hommes qu’elle semble avoir toujours eu, mais je devine que sa propre vie sexuelle n’a pas commencé sous les meilleurs auspices. Clairement, son histoire s’est imprimée dans ma chair, au point que dès qu’un garçon essayait d’aller plus loin avec moi, je me fermais, au sens propre comme au figuré. »

Mauvaise image du corps, abus durant l’enfance

Autre explication, « les abus durant l’enfance », note Laura Gélin. Pour des raisons assez évidentes, il est difficile de s’abandonner adulte lorsqu’on a été agressée petite. Sachant que parfois il ne s’agit pas forcément d’un viol: « Sans avoir été clairement abusée, j’ai grandi dans un climat malsain, sous le regard très intrusif de mon grand frère, raconte Jeanne, 27 ans. Je pense que je me suis protégée en me rendant la moins désirable possible. » Toujours vierge, Jeanne souffre de cet « état », mais n’envisage pour l’instant pas de consulter: « Je crois que cela me fait tout simplement peur, je préfère espérer qu’un jour la bonne occasion se présente. »

Egalement responsable d’une difficulté de certaines femmes à se lier physiquement avec autrui, constate Nathalie Bénet-Weiler, « l’image de leur corps qu’elles jugent avec une grande sévérité« . « Elles se persuadent que ce corps ne peut pas faire jouir un homme, qu’il n’est pas montrable ».

Le fantasme du prince charmant, autre obstacle à la rencontre

« Certaines se sont construites en rêvant du prince charmant, dans la quête d’un homme idéal, qui n’existe pas », suggère aussi Laura Gélin. « Petit à petit, ce fantasme coupe de la réalité, empêchant la rencontre. Attendre le « bon » peut devenir le meilleur moyen de ne pas passer à l’acte. » Si Emma ne parvient toujours pas à connaître la raison de cette « abstinence forcée vécue dans la honte », elle suppose, après des années de thérapie, qu’inconsciemment, elle préférait « être seule que mal accompagnée ». Parfois, enfin, il n’y a pas vraiment de « parce-que » mais simplement une succession de circonstances et d’occasions manquées.

Réveiller son corps pour lui donner le droit de s’exprimer

S’il n’y a pas de solutions clés en main pour forcer les portes de ce qu’Emma décrit comme « une forteresse« , Nathalie Bénet-Weiler assure que « rien n’est perdu tant que le corps s’exprime à travers des activités multiples ». « L’absence de vie sexuelle tend vers un silence du corps. Il faut le réveiller à travers des massages, la danse, etc », conseille-t-elle. Elle suggère aussi d’amener la personne « à ne plus penser ce corps mais à le ressentir, travailler sur les sens« . « Car n’oublions pas que faire l’amour c’est utiliser ses cinq sens et le sixième pour les plus doués! » Quant à parler de sa virginité au partenaire, « cela reste un choix très personnel ».

« La psychothérapie comportementale reste à mon sens la plus appropriée, car elle nécessite la participation du patient. Le thérapeute va lui suggérer des exercices, qui vont lui permettre d’entrer en relation avec son corps », ajoute encore la psychanalyste et sexologue. A ce sujet, Laura Gélin émet une réserve: « La méthode comportementale ne me semble pas adaptée aux personnes dont la virginité tardive trouve sa source dans un traumatisme lourd. » Dans ce cas, une analyse serait plus appropriée selon elle, de manière à trouver la cause de ce qui n’est finalement qu’un symptôme.

Aller vers l’autre mais ne pas se forcer

« Il faut accepter d’aller à la rencontre de l’autre, sans l’idéaliser. En revanche, se forcer par désespoir peut être pire encore », prévient pour sa part Laura Gélin, qui voit elle aussi dans la thérapie « un moyen de travailler sur son rapport à l’intime et au corps ». « La masturbation permet aussi de rester connectée à soi-même et de s’autoriser le plaisir« , témoigne Karine: « Ce n’est pas parce qu’on est vierge qu’on n’a pas le droit à l‘orgasme! »

Pour Emma, la « délivrance » est venue après de nombreuses séances face à son psy. « Au bout d’un an de thérapie, je me suis inscrite sur un site de rencontres et j’ai rapidement trouvé quelqu’un avec qui je me suis sentie suffisamment en confiance pour lui expliquer mon cas. Bizarrement, il n’a pas paru étonné. Apparemment, c’est beaucoup plus fréquent qu’on ne le croit, les filles encore vierges à 25 ans. On a fait l’amour sans amour, mais ça n’était pas grave, l’essentiel était qu’on le fasse, que je me débarrasse de ce que je vivais comme une tare! J’ai joui dès le second rapport. » Quelques mois plus tard, elle est tombée amoureuse de celui qu’elle a épousé. « L’entente sexuelle a été immédiate et si forte que j’ai alors vraiment su ce que c’était que de monter au septième ciel. Imaginez, j’avais dix ans de frustration sexuelle à combler! »

Lexpress.fr Par

Soyez féconds, multipliez

avril 2, 2013

 

En prenant comme référence la Bible, nous voyons que Dieu dans le jardin d’Éden avait tout préparé pour rendre agréable le règne d’Adam sur la terre. Par sa parole puissante, Dieu ordonna aux choses d’exister et cela fut fait ainsi : lumière, eaux, verdure, animaux, astres. Tout fut prêt pour accueillir Adam. L’environnement étant établi, Dieu forma Adam. Se rendant compte de la solitude de ce dernier, Dieu dit : Il n’est pas bon que l’homme soit seul; je lui ferai une aide semblable à lui. Dieu endormit Adam et retira une de ses côtes pour faire une aide qui lui soit semblable : la femme. Adam se réveilla de son sommeil et fut ébloui par la présence de la femme qu’il nomma Ève : Voici cette fois-ci celle qui est os de mes os et chair de ma chair! Le premier mariage humain venait d’être célébré au milieu d’un jardin fort agréable où le murmure des eaux limpides et le doux ramage des oiseaux remplissaient l’air d’une note extraordinairement exquise. Nous osons imaginer les arbres séculaires se courber et chanter pour fêter cet événement unique, les fleurs les couvrir pour orner leur nudité. La gloire de Dieu les environnait. Adam et Ève reçurent la bénédiction de Dieu : Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre, et l’assujettissez; et dominez sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail, sur toute la terre, et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre.

Sans la présence d’Ève que serait devenu Adam, un électron solitaire, sans joie, perdu au milieu d’un jardin magnifique entouré d’animaux qui ne lui ressemblaient pas du tout? Dieu en créant l’homme et la femme par son omniscience savait que les peuples de la terre seraient des myriades et des myriades entières pour sa seule gloire. Imaginez Adam sans descendance est impossible. Dieu est un Dieu de multiplication. Aussi quand Dieu dit L’homme quittera son père et sa mère et s’attachera à sa femme et les deux deviendront une seule chair, il ne dit pas l’homme s’attachera à un autre homme ou une femme à une autre femme.

La Bible est claire. Le mariage existe bel et bien pour un homme et une femme et pas autrement. Aucun homme en union avec un autre homme ou une femme avec une autre ne pourra enfanter sur cette terre. Dieu a tout crée du trône de son royaume en se basant sur la pratique visible du binôme et de la dualité : ciel et terre, homme et femme, soleil et lune, jour et nuit, mâle et femelle.

Dans l’épisode de l’arche, Dieu a demandé à Noé de prendre un mâle et une femelle selon toutes les espèces de la création divine avant le déluge. Et avec Dieu il n’y a pas de hasard : il a appelé à l’existence des éléments contraires pour mettre en route une dynamique de reproduction chez l’humain et dans les choses de la nature.

Et si dès aujourd’hui, gays et de lesbiennes prennent le contrôle de la terre, cela voudrait-il dire que la disparition du genre humain se profile à l’horizon? Car si l’homme et la femme ne s’unissent pas comment le genre humain se multipliera-t-il? Dieu s’est servi de la dynamique des éléments opposés pour construire le monde qu’il a voulu. Il est souverain et aucune loi ne pourra le changer. Aussi longtemps que dureront les semailles et les moissons, l’été et l’hiver, le monde fonctionnera comme Dieu l’a résolu. Le mariage agrée, approuvé, scellé, pesé c’est la rencontre d’un homme et d’une femme. Pas autrement. Et tous les gays et lesbiennes qui refusent de quitter ces chemins d’égarement, passeront leur éternité dans l’étang de feu. Et l’étang de feu est un lieu de tourments, de grincements de dents, de souffrances  terribles, irréversibles. Jésus sachant que l’étang de feu est un lieu effroyable, nous appelle depuis Golgotha à la repentance pour être sauvés. Il nous aime et nous veut avec lui. Et comme nous vivons la dispensation de la grâce, Dieu est prêt à pardonner les égarements, les passions qui dominent notre chair, blessent notre âme et souillent nos corps. Si gays et lesbiennes ignorent les lois de la Bible auxquelles tout humain qui accepte de marcher avec le Seigneur Jésus, doit obéir, ils ne verront pas la gloire de Dieu. Malgré l’immense amour de Dieu qui n’a pas hésité à donner son Fils à l’humanité comme il est écrit : Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique afin que quiconque croit en lui ne périsse point mais qu’il ait la vie éternelle; Dieu ne les acceptera pas dans son paradis.

Au ciel tout est parfait. Le mariage de même sexe n’est pas en accord avec les lois du royaume de Dieu. De toutes les façons, le mariage est une institution terrestre. Croire en Jésus c’est d’abord se repentir et aller au baptême d’eau : le corps entier et changer totalement de mentalité en laissant tomber notre ancienne nature d’ivrogne, gay, violeur, drogué, lesbienne, voleur,  menteur, impudique, idolâtre, efféminé, adultère etc.

Le sang de Jésus à Golgotha nous lave de toute souillure : l’union d’un homme et d’un autre homme en est une. Mais aujourd’hui, le sang de l’homme coule comme des torrents et souille la terre dans un monde où la paix serait l’arme la mieux privilégiée entre les nations de toute la terre. Les guerres fratricides, les guerres internationales désolent la terre, la dévastent, l’épouvantent. C’est le commencement des douleurs que Jésus n’a jamais voulu. Il a offert son sang comme sacrifice suprême pour apporter sa vie, sa paix dans tous les domaines de notre vie terrestre : notre mariage, – un homme et une femme, cela s’entend- nos finances, notre santé, notre famille, nos amis, nos ennemis, nos entreprises. Si aujourd’hui on refuse de lui ouvrir la porte de notre cœur, au jour du jugement, devant son Père il dira : je ne vous connais pas. Pourtant Dieu nous aime à travers le sacrifice suprême de son Fils. Le sang de son Fils a bien voulu laver les intérêts égoïstes des hommes qui n’hésitent pas à sacrifier les autres pour leur propre gloire. Si nous acceptons ce sacrifice et aimons le Fils et suivons ses commandements, nous vivrons éternellement avec Christ.

Dans le cas contraire, l’étang de feu sera leur partage et c’est bien dommage. Au jour de la résurrection ce sera trop tard. C’est maintenant qu’il faut choisir. Dieu n’enverra plus jamais son Fils mourir à la croix. Le Fils en repartant vers son Père nous a laissé le Saint-Esprit pour nous guider et le Saint-Esprit parle de la part de Dieu le Père et Dieu le Fils.

Rendons nos vies conformes à la parole de Dieu : que le mariage ne soit pas souillé mais que le lit conjugal soit honoré. Aucune union de même sexe n’honorera le lit conjugal car coucher avec un homme comme on couche avec une femme est une abomination à l’Éternel. Le lit conjugal homme-homme/femme-femme n’existe pas dans la pensée de Dieu, et de même les hommes, abandonnant l’usage naturel de la femme, se sont enflammés dans leurs désirs les uns pour les autres, commettant homme avec homme des choses infâmes, et recevant en eux-mêmes le salaire que méritait leur égarement, comme il est écrit. De même une femme ne peut coucher avec une femme. Pour les personnes qui sont mortes gays ou lesbiennes, c’est trop tard, mais pour celles qui vivent encore, il est temps de choisir la vie avec le Christ : Dieu aime le pécheur qui se repent. Laissons Dieu entrer dans nos cœurs et vivons l’espérance de l’éternité avec Jésus-Christ l’unique et véritable Seigneur et Sauveur de toute la terre. Que choisissez-vous gay ou lesbienne du monde: la vie éternelle avec Jésus-Christ ou la mort dans l’étang de feu?

Marie-Léontine Tsibinda