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Diplomatie parlementaire / Invité du Parlement congolais : Guillaume Soro prône la démocratie dans un pays menacé par une rébellion

mars 16, 2013
 
Coopération
© Abidjan.net par PRISCA
Coopération ivoiro-francaise : Une délégation de l`Assemblée nationale française offre des présents au Président Soro Guillaumee
Vendredi 19 octobre 2012. Assemblée Nationale, au Plateau. Le président de l’Assemblée nationale, Soro Guillaume reçoit une délégation de députés français

L’Assemblée nationale de la République Démocatique du Congo a ouvert sa première session ordinaire de l’année 2013 le vendredi 15 mars 2013, au Palais du peuple de Kinshasa. Guillaume Soro, le président du Parlement ivoirien en était l’un des invités de marque. Il a, à cette occasion, prononcé un discours devant ses pairs congolais. Ce discours a tourné autour de deux thèmes majeurs. Sa position sur le panafricanisme et la démocratie. Aux maux qui minent le continent africain et particulièrement le Congo, Guillaume Soro a préconisé la démocratie, tout en ayant à l’esprit le rêve d’unité et de solidarité africaines des pères fondateurs. Auparavant le patron du Parlement ivoirien a vanté les mérites du pays qui l’accueille, surtout sa culture qui est allée au-delà des frontières et dont l’une des manifestations est la Rumba. Un rythme qu’il affectionne.

Revenant au panafricanisme, Guillaume Soro a dépeint deux tableaux de ce concept, tel qu’il est vécu et implémenté par la classe politique africaine. Il a mis en évidence le panafricanisme caractérisé par l’idéologie du repli identitaire et le panafricanisme de l’idéologie de l’illustration. Dans la première, il relève que ce qui est mis en avant, c’est le ressentiment et la vengeance qui finissent par faire des Occidentaux les responsables des maux dont souffrent les Africains, et donc adopter une attitude violente à leur égard. Il qualifie cette attitude de panafricanisme dogmatique et en appelle à un dépassement.

‘’L’identité comme les frontières, sont des lieux de rencontres, de dépassement de soi vers l’autre et non des lieux de refoulement aveugle de la différence’’, soutient-il, en faisant référence à la récente histoire de son pays. Comme solution, Guillaume Soro, face aux députés congolais, suggère l’acceptation de la démocratie. ‘’C’est la démocratie qui sauvera la Côte d’Ivoire tout comme c’est la démocratie pratiquée comme art royal du compromis fécond qui élèvera le Congo au firmament de ses espérances légitimes d’exemplarité’’, a dit l’ancien Premier ministre ivoirien, sous le regard approbateur de son homologue Aubin Minakou. Dans une approche conciliante entre panafricanisme et démocratie, l’orateur a éclairé sa pensée par cette formule: ‘’l’urgence de notre temps, ce n’est ni la haine ni la vengeance, mais la démocratie’’.

 L’Intelligent d’Abidjan par S.Debailly

Côte d’Ivoire: 1000 policiers formés en 2010 réclament leur affectation

juin 26, 2012

Plus d’une semaine après la marche de protestation de plus d’un millier de policiers dans les rues d’Abidjan, la grogne reste toujours vive au sein de la police nationale. Cette fois-ci, ce sont 1000 élèves-policiers de la promotion 2010-2012 qui ne sont pas contents du régime Ouattara.

Admis au concours direct de la police nationale en 2010, ils ont subi leur formation d’un an à l’Ecole nationale de police. Ce qui les énerve, c’est que non seulement ils ne sont pas affectés, mais pire l’attente de leur hypothétique sortie dure deux ans. Et il n’est pas sûr, selon des indiscrétions, qu’ils seront tous de la fête à la prochaine sortie de promotion.
Au sein de cette école, l’atmosphère est lourde. Selon des sources dignes de foi, cette promotion ne constitue pas la priorité des autorités policières. Leur priorité, ce sont plutôt les 300 hommes de Soro Guillaume recrutés en 2011 sans avoir passé le concours direct de la police nationale. Ce que le régime refuse de dire à ces 1000 policiers en attente, c’est que ces 300 privilégiés du régime vont d’abord achever leur formation d’un an avant qu’eux les 1000 « qui ont eu tort » d’avoir été admis sous la présidence de Laurent Gbagbo soient célébrés et affectés en même temps que les 300 protégés de Guillaume Kigbafori Soro, l’actuel président de l’Assemblée nationale. Ces 300 chouchous du régime bénéficient même des largesses de certaines banques qui se permettent de leur accorder des avances sur rappel. Il n’y a pas que les admis du concours direct à se plaindre. Il y a également les 3000 admis du concours professionnel de la police nationale. Ceux qui ont passé, en 2010, le concours professionnel du brevet professionnel d’aptitude (Bap 1) et le Bap2. Le régime Ouattara a annulé non seulement ce concours en 2010 mais n’a pas reconnu les admis.

Aujourd’hui, tous ces policiers frustrés crient à l’injustice et réclament leur affectation ou la reconnaissance de leur admission pour éviter de graves remous au sein de la police nationale.

Notre Voie par Charles Bédé