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Congo-Mouyondzi : grand business autour de la morgue , la mairie et la sous-préfecture complices

mai 16, 2023

A Mouyondzi dans le district de la Bouenza, la mairie et la sous préfecture se sont lancé dans le business de la mort. Un citoyen de cette localité qui meurt est une opportunité d’affaires pour les autorités politiques qui engraissent des billets de banque. Depuis l’installation de la morgue, il est obligé à toutes les familles de respecter la durée d’une semaine de leur défunt qui rapporte 5000 par jour. Une vraie arnaque honteuse pour ceux qui disent aimer les Mouyondziens et travailler pour leur bien-être.

A Sibiti dans la Lékoumou, les habitants ont refusé catégoriquement qu’une morgue soit construite. Ils savent que le cas échéant, le propriétaire en complicité avec les autorités politiques locales en feront leur business.

C’est ce qui se passe à Mouyondzi depuis la construction de l’unique morgue, devenu aujourd’hui, une source de revenus importants pour son propriétaire et les autorité locales. Alors que la logique voudrait que chaque famille décide du jour de l’inhumation de leur défunt, à Mouyondzi, on leur impose une période minimum d’une semaine contre leur gré.

Des familles qui ont émis le souhait d’enterrer leur défunt en moins d’une semaine se sont vu imposer une amende de 50.000 frs par la morgue. On comprend facilement que le mort des habitants de Mouyondzi est une aubaine pour la morgue dont le propriétaire ne souhaite que cela.

La difficulté de mobilité entre les cinq districts de Mouyondzi n’intéresse pas le propriétaire de cette morgue qui oblige aux habitants de Yamba, Kingoué et Tsiaki de ramener coûte que coûte leurs morts à Mouyondzi afin que lui gagne de l’argent. Aucune compassion pour ce charognard qui est protégé par les autorités locales.

Et quand une famille refuse de garder leur mort dans cette morgue de Mouyondzi à cause des routes impraticables, la mairie et la sous préfecture prennent le relais en mettant les forces de l’ordre à leur trousse. Une escroquerie bien organisée qui devrait faire révolter les populations de Mouyondzi dont la localité a été abandonnée par Brazzaville à cause de leur bravoure démocratique.

Avec Sacer-Infos par Stany Frank

Algérie : 24 policiers blessés et une sous-préfecture incendiée lors d’une manifestation de chômeurs

mai 15, 2019
 

La sous-préfecture de Tinerkouk (centre de l’Algérie) en flammes, mardi 14 mai 2019. © YouTube/Dzaïr TV

 

Au moins 24 policiers ont été blessés, dont quatre grièvement, et une sous-préfecture a été incendiée, dans le centre de l’Algérie, lors de violences entre les forces de l’ordre et des chômeurs qui manifestaient, a-t-on appris mercredi 15 mai.

De jeunes chômeurs réclamant des emplois bloquaient depuis mi-avril l’accès à une entreprise pétrolière dans la sous-préfecture de Tinerkouk, à environ 800 km au sud d’Alger, paralysant largement ses activités, selon l’agence de presse officielle APS.

Mardi, les manifestants ont été délogés par les forces de l’ordre. Ils se sont ensuite rendus dans un autre quartier de la ville, où ils ont muré les accès de la mairie et de la sous-préfecture. L’intervention de la police pour libérer les bâtiments a entraîné des affrontements avec les protestataires, qui ont incendié la sous-préfecture et dérobé des équipements.

La sous-préfecture incendiée

Les manifestants ont affronté à coups de pierres la police, qui a fait usage de gaz lacrymogènes pour les disperser. Plusieurs protestataires ont également été blessés, a indiqué l’APS, sans préciser leur nombre. Des chaînes de télévision privées, dont Dzaïr TV, ont diffusé des images montrant la sous-préfecture de Tinerkouk en flammes et des manifestants barrant la route à l’aide de pneus incendiés.

Ces dernières années, les habitants des régions riches en hydrocarbures, majoritairement situées dans le centre et le sud de l’Algérie, ont régulièrement manifesté pour dénoncer l’absence de développement de leurs territoires, le manque d’emplois et la concurrence de travailleurs venus du Nord du pays, voire de l’étranger. Le marché de l’emploi algérien semble toujours atone : un quart des moins de 30 ans sont au chômage.

Par Jeune Afrique avec AFP