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Elon Musk a pris le contrôle de Twitter et licencié des dirigeants

octobre 27, 2022
Elon Musk dans un hall d'immeuble portant un lavabo

Elon Musk au siège de Twitter avec un lavabo Photo : Twitter Account of Elon Musk/AFP / –

Elon Musk, le patron de Tesla et SpaceX, a pris le contrôle de Twitter jeudi après avoir conclu l’acquisition du réseau social pour 44 milliards de dollars, selon plusieurs articles de la presse spécialisée américaine.

Après des mois d’une saga à rebondissements, l’homme le plus riche au monde a immédiatement licencié le patron, Parag Agrawal, et deux autres dirigeants, le directeur financier Ned Segal et la responsable des affaires juridiques Vijaya Gadde, selon des sources anonymes du Washington Post.

Twitter n’a pas répondu à une sollicitation de l’AFP dans l’immédiat.

Elon Musk avait jusqu’à vendredi pour conclure l’acquisition du réseau social, faute de quoi un procès aurait eu lieu en novembre.

L’opération traîne en effet depuis l’annonce fin avril d’une offre d’acquisition à 44 milliards de dollars(Nouvelle fenêtre), acceptée à contrecœur par Twitter.

L’entrepreneur a cherché à s’en extraire unilatéralement début juillet, accusant l’entreprise de lui avoir menti, mais le conseil d’administration de la société a saisi la justice.

Au début du mois, à quelques jours de l’ouverture d’un procès que Twitter semblait bien parti pour gagner, Elon Musk a finalement proposé de conclure la transaction au prix initialement convenu.

Les signes que l’opération allait avoir lieu dans les temps impartis par la justice s’étaient multipliés cette semaine.

L’homme le plus riche au monde s’est notamment rendu au siège de Twitter à San Francisco mercredi et s’est rebaptisé Chief Twit sur son profil – twit voulant dire crétin en anglais.

Et la bouse de New York Stock, où Twitter est coté, a indiqué que l’action de l’entreprise serait suspendue vendredi avant l’ouverture de la séance.

Que sera Twitter avec Musk?

Jeudi, Elon Musk a tenté de rassurer les annonceurs en affirmant qu’il voulait permettre à toutes les opinions de s’exprimer sur le réseau social, sans pour autant en faire une plateforme infernale où tout serait permis.

Elon Musk se retourne vers la caméra, en complet.

Elon Musk a affirmé qu’il comptait assouplir la modération des contenus sur Twitter. Photo : Getty Images/Dimitrios Kambouris

Il est important pour l’avenir de la civilisation d’avoir une place publique en ligne où une grande variété d’opinions peuvent débattre de façon saine, sans recourir à la violence, a-t-il écrit dans un message spécifiquement adressé aux marques, qui rapportent l’essentiel des revenus de Twitter.

Se présentant comme un ardent défenseur de la liberté d’expression, l’entrepreneur a déjà indiqué qu’il entendait assouplir la modération des contenus, ravivant les inquiétudes sur un possible regain d’abus et de désinformation sur la plateforme.

Il a, par exemple, ouvert la porte à un retour de Donald Trump, évincé de Twitter peu après l’assaut du Capitole en janvier 2021.

De quoi rebuter les annonceurs, qui préfèrent généralement adosser leurs pubs à des contenus consensuels.Dans son message, Elon Musk assure qu’il n’a pas engagé le rachat parce que c’était facile ou pour se faire de l’argent, mais pour essayer d’aider l’humanité.

Les utilisateurs doivent pouvoir choisir ce qu’ils voient sur le réseau selon leurs préférences, de la même façon que vous pouvez par exemple voir des films ou jouer à des jeux vidéo pour tous les âges, a-t-il précisé.

Elon Musk veut par ailleurs renforcer la lutte contre les pourriels. Il a aussi fait des allusions cryptiques à X, sa vision d’une application à tout faire (messagerie, réseau social, services financiers…), comme WeChat en Chine.La culture d’entreprise risque de changer en profondeur, et rapidement, souligne Adam Badawi, professeur de droit de l’université de Berkeley.

Des licenciements massifs annoncés

Selon un article du Washington Post la semaine dernière, l’homme d’affaires a indiqué à des investisseurs qu’il comptait, à terme, licencier quasiment 75 % des 7500 employés de Twitter.

Logo Twitter

Elon Musk envisage de sortir Twitter de la bourse Photo: AP/Richard Drew

Cela a foutu un coup à pas mal de gens, note un employé, qui a parlé à l’AFP sous couvert d’anonymat. Il a calculé, d’après les chiffres en interne, que plus de 700 salariés avaient déjà quitté le groupe californien depuis juin. Ce sont plutôt des départs volontaires, soit pour des raisons éthiques, soit pour des raisons bassement financières, parce qu’une entreprise non cotée, c’est moins intéressant, estime-t-il.

Le dirigeant a en effet prévu de sortir Twitter de la Bourse.

Au début du mois il avait pourtant déclaré lors d’une conférence qu’il était essentiel que Tesla soit coté à Wall Street, parce que si le public n’aime pas ce que fait Tesla, le public peut acheter des actions et voter différemment.

C’est très important que je ne puisse pas juste faire ce que je veux, avait-il ajouté, hilare.

Par Radio-Canada avec Agence France-Presse

Des débris d’un vaisseau de SpaceX sont tombés sur une ferme en Australie

août 3, 2022

Un éleveur de moutons a trouvé des fragments provenant d’une capsule de SpaceX près de sa maison, dont un de 3 mètres de haut.

Plusieurs debris appartenant a une capsule SpaceX ont ete retrouves, dont un de 3 metres de haut.
Plusieurs débris appartenant à une capsule SpaceX ont été retrouvés, dont un de 3 mètres de haut. © JOE MARINO / MAXPPP / UPI/MAXPPP

C’est une découverte assez inhabituelle. Trois gros morceaux de débris spatiaux ont été trouvés dans la campagne australienne, rapporte Le Parisien. Soupçonnés d’être des détritus d’une mission SpaceX lancée en 2020, les objets tombés, non identifiés dans un premier temps, ont été trouvés entre le 14 et le 25 juillet, éparpillés dans la région des Snowy Mountains, dans l’État de Nouvelle-Galles-du-Sud.

Le plus gros morceau, découvert par Mick Miners, éleveur de moutons, mesure près de 3 mètres de haut et est tombé dans un de ses enclos. Le fermier a prévenu les autorités australiennes.

L’agence spatiale australienne a collaboré avec les États-Unis pour déterminer la nature exacte de ces morceaux de métal et leur propriétaire. La pièce trouvée par Mick Miners a été analysée. Ainsi, le débris provient d’une capsule de la société spatiale SpaceX, plus précisément de son Crew Dragon Resilience. Le village de Dalgety se trouve à proximité de la trajectoire du vol de la capsule et l’expert spatial de l’Université nationale australienne, Brad Tucker, a confirmé l’origine des débris.

Le vol Crew-1 de SpaceX a transporté quatre astronautes vers la Station spatiale internationale en novembre 2020, menant avec succès la première mission opérationnelle en équipage de la société. La même capsule les a ensuite ramenés sur Terre au début du mois de mai dernier, les débris largués de la mission devant rentrer dans l’atmosphère environ deux mois plus tard.

Le porte-parole de l’agence spatiale australienne a affirmé que « le débris provient d’une mission SpaceX et a ouvert un dialogue avec nos confrères aux États-Unis et avec d’autres membres du Commonwealth et les autorités locales ». Le voisin du fermier a également trouvé un débris près de sa maison. Les experts s’attendent à en trouver d’autres dans les prochains jours.

Avec Le Point

Un prototype de fusée SpaceX s’écrase à l’atterrissage

février 2, 2021

L’engin s’est écrasé, mardi, lors d’un essai au Texas, alors qu’il tentait de retrouver une position verticale au moment de l’atterrissage.

Un prototype de fusée de la société aérospatiale américaine SpaceX s’est écrasé mardi à l’atterrissage lors d’un vol d’essai au Texas, selon les images diffusées par l’entreprise. Un autre prototype de la future fusée Starship avait connu le même sort en décembre. Il avait réussi à décoller avant de s’écraser dans une grande boule de feu. «Nous avons encore eu un excellent vol», a estimé un spécialiste de SpaceX commentant le vol d’essai, diffusé en direct. «Nous devons juste travailler un peu sur l’atterrissage», a-t-il ajouté.

Le fantasque milliardaire Elon Musk, fondateur de SpaceX, n’a de son côté pas commenté l’événement sur les réseaux sociaux. Il avait annoncé plus tôt dans la matinée sa décision de s’éloigner de Twitter quelque temps. Son compte a près de 45 millions d’abonnés. Après un bras de fer avec de l’administration fédérale de l’aviation américaine, le prototype Starship SN9 avait été autorisé à voler mardi.

L’engin a décollé à 15h30 locales pour atteindre une altitude de 10 kilomètres. Il a ensuite éteint ses moteurs et effectué une série de manœuvres horizontales. C’est lorsque la fusée a tenté de retrouver une position verticale qu’elle s’est écrasée. Ces tests se produisent dans une zone quasi-déserte louée par SpaceX à Boca Chica, dans le comté de Cameron, à l’extrême sud du Texas près de la frontière du Mexique, au bord du golfe du Mexique — une zone suffisamment vide pour qu’un accident ou une explosion ne cause pas de dommage ni ne fasse de victimes. SpaceX veut faire de Starship sa fusée de choix pour aller un jour sur Mars.

Par Le Figaro avec AFP

Le milliardaire Yusaku Maerawa premier touriste lunaire de SpaceX en 2023, avec des artistes

septembre 17, 2018

Hawthorne (Etats-Unis) – La compagnie spatiale américaine SpaceX a annoncé lundi que le milliardaire japonais Yusaku Maezawa, 42 ans, fondateur d’un grand site de mode et collectionneur d’art contemporain, serait son premier passager privé à se rendre autour de la Lune en 2023.

« En 2023, j’inviterai six ou huit artistes du monde entier à me rejoindre dans cette mission vers la Lune », a de son côté annoncé Yusaku Maezawa après avoir été présenté par le patron de SpaceX, Elon Musk, au siège de la compagnie spatiale en Californie. « Ils auront à créer quelque chose à leur retour sur Terre ».

« Leurs chefs-d’œuvres inspireront tous les rêveurs qui sommeillent en nous », a-t-il dit.

« Je choisis d’aller autour de la Lune! », a répété plusieurs fois le milliardaire, qui a dit que c’était son « rêve d’enfant ».

Il a dit avoir payé toutes les places à bord de la fusée BFR, que SpaceX est en train de construire, mais sans en dévoiler le prix.

Elon Musk a présenté l’heureux client lors d’une cérémonie à l’intérieur de son usine de fusées au siège de son groupe à Hawthorne, dans l’agglomération de Los Angeles.

Yusaku Maezawa, 42 ans, est le fondateur de la plus grande galerie marchande japonaise de mode en ligne, et sa fortune est estimée à trois milliards de dollars, selon Forbes.

Il s’était montré admiratif de SpaceX dans le passé, notamment en février après le lancement réussi de la grande fusée Falcon Heavy. « Je suis ému d’avoir pu participer à cet événement sur place », avait-il tweeté.

L’homme est passionné d’art contemporain – il a acheté une œuvre de Jean-Michel Basquiat l’an dernier pour 110,5 millions de dollars, après des œuvres de Pablo Picasso, Roy Lichtenstein, Andy Warhol, Alexander Calder ou Jeff Koons.

L’homme d’affaires se voyait rockeur dans sa jeunesse. Mais il finit par créer en 1998 la société Start Today qui détient notamment le site internet de vente de vêtements ZOZOTOWN.

Il a créé une fondation destinée à soutenir la création et sensibiliser le public. Il ambitionne à présent de créer un musée d’art contemporain dans sa ville de Chiba à l’est de Tokyo.

Romandie.com avec(©AFP / 18 septembre 2018 02h00)                                                        

Facebook, vilipendée par tous, même dans la Silicon Valley

mars 23, 2018

San Francisco – La Silicon Valley n’est pas la dernière à vilipender Facebook mais c’est pourtant presque tout le secteur technologique qui prospère sur le trésor que représentent les données personnelles mises en ligne.

Facebook, qui revendique 2 milliards d’utilisateurs dans le monde, est dans la tourmente depuis une semaine, littéralement cloué au pilori pour n’avoir pas su protéger correctement les données confidentielles de millions d’utilisateurs, qui ont fini aux mains de la firme privée britannique, Cambridge Analytica (CA).

Cette polémique lui a déjà fait perdre 14% en Bourse cette semaine et plus de 50 milliards de dollars de capitalisation boursière.

Vendredi, le patron de Tesla et SpaceX, le très médiatique Elon Musk, a promis de supprimer les pages Facebook des deux entreprises, rejoignant ainsi le mouvement appelant à « effacer Facebook » (#deletefacebook) lancé ces derniers jours notamment via…les réseaux sociaux.

La veille, c’est Brian Acton, cofondateur de l’application de messagerie WhatsApp, qui appelait à quitter le réseau social. « Il est temps de se soucier de la vie privée », dit celui qui travaille désormais pour Signal, une autre application de messagerie.

Brian Acton, dont la fortune est estimée à plus de 5 milliards de dollars, a vendu WhatsApp en 2014 à … Facebook pour 19 milliards de dollars.

Roger McNamee, un célèbre investisseur de la Silicon Valley et un des premiers actionnaires de Facebook, a lui aussi critiqué le groupe cette semaine, appelant son patron Mark Zuckerberg, mais aussi ceux de Twitter et Google, à aller s’expliquer devant le Congrès.

Avant même la polémique autour de CA, le célèbre investisseur du secteur Peter Thiel –lui-même membre du conseil d’administration de Facebook– a tiré plusieurs fois à boulets rouges sur tout le secteur technologique.

– « Système entier » –

Alors, Facebook est-il la victime expiatoire de tout un secteur qui a, comme le réseau social, bâti son modèle économique sur les données personnelles ?

« Le système entier est vulnérable à la manipulation », lance The Center for Humane Technology, une organisation fondée par d’ex-personnalités de la « tech » (dont Roger McNamee) souhaitant dénoncer ses dérives.

Ce qui est sûr, estiment nombre d’experts, c’est que la problématique va bien au-delà du réseau social, note l’analyste Rob Enderle.

« Tout ce qui les intéresse, c’est les annonceurs publicitaires, et l’utilisateur n’est finalement qu’un esclave numérique. Cette semaine, c’est Facebook mais ça pourrait être d’autres, Google, Twitter ou même Apple », explique ce spécialiste des groupes technologiques.

Des plate-formes de réservation de voitures comme Uber misent aussi sur les données personnelles, indispensables à la mise au point de la voiture autonome. Le géant du e-commerce Amazon accumule aussi une montagne de données.

D’où la question de savoir où mèneront ces torrents de critiques et les promesses des groupes technologiques — à commencer par celles de Facebook– dans un monde où la technologie fait partie de la vie quotidienne d’une bonne partie des individus comme des entreprises ou des gouvernements.

« Est-ce qu’ils peuvent aller plus loin pour protéger vos données personnelles ? Absolument pas. Car c’est toute leur viabilité financière qui dépend de l’usage de vos données. (…) Sans cela, ils ne gagneraient plus d’argent », résume Karen North, professeur de sciences numériques à l’Université de Californie du Sud (USC).

Quant aux annonceurs publicitaires, ils « pourraient avoir un impact s’ils arrêtaient de … faire de la pub. Mais ils ne peuvent pas. Les annonceurs ont bien plus besoin de Facebook » que l’inverse, relève Scott Galloway, professeur de la New York University.

L’idée qui se généralise est que les changements doivent venir de l’extérieur car « l’auto-régulation ne fonctionne pas », note Jennifer Grygiel, spécialiste des réseaux sociaux à l’Université de Syracuse (est).

C’est le but du Règlement européen de protection des données personnelles (RGPD) qui doit entrer en vigueur en mai et qui pourrait compliquer les affaires des groupes technologiques, du moins en Europe.

Aux Etats-Unis, The Center for Humane Technology, entre autres, dit batailler pour que « les gouvernements (mettent) la pression sur les entreprises technologiques ».

Mark Zuckerberg lui-même ne se dit pas totalement fermé à davantage de régulation, même si cela reste assez vague. « Il n’a pas de raison que le secteur de la publicité sur internet soit soumis à moins d’exigences de transparence que la publicité télé ou imprimée », a-t-il dit au Wall Street Journal jeudi.

Romandie.com avec (©AFP / 23 mars 2018 22h10)                                            

Explosion d’une fusée américaine transportant la capsule de SpaceX

juin 28, 2015

La fusée Falcon 9 de la société SpaceX a explosé deux minutes après son lancement dimanche, a annoncé la Nasa. L’engin transportait une capsule non habitée à destination de la Station spatiale internationale (ISS).

La fusée « a explosé » juste après avoir décollé comme prévu à 10H21 locales (16H21 suisses) de son pas de tir de la station de l’armée de l’air américaine de Cap Canaveral, en Floride, a précisé l’agence spatiale américaine. La Nasa avait d’abord évoqué une « anomalie » non spécifiée.

« Il apparaît que nous avons un échec de la fusée (…) mais à ce stade on ne sait pas exactement ce qui s’est passé », a indiqué le commentateur de la télévsion de la Nasa qui retransmettait en direct le lancement, alors que des morceaux de la fusée retombaient vers le sol.

Peu après un commentateur de SpaceX a précisé que la transmission vidéo avec Falcon 9 avait été interrompue. « Il y a eu une anomalie durant la première partie du vol, » a-t-il précisé tout en notant que les neuf moteurs du premier étage de la fusée s’étaient bien allumés et que le véhicule avait atteint une vitesse supersonique.

« Il semblerait qu’il y a eu un problème avec le premier étage de la fusée » avant la séparation avec le reste du lanceur, a-t-il indiqué. Il s’agit du premier accident pour SpaceX après six lancements réussis pour approvisionner l’ISS dans le cadre d’un contrat avec la Nasa.

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