Posts Tagged ‘Stades’

Sénégal – Violences dans les stades : les navétanes victimes de leur succès ?

décembre 19, 2021
Lors de la finale des navétanes de Mbour, en 2015. © Moussa Diallo via Youtube

Suspendu à Dakar en raison d’affrontements entre supporters, ce tournoi de football amateur et très populaire est l’enjeu d’intérêts politiques et occultes. Peut-il vraiment être réformé ?

Les « navétanes » reprendront-elles à Dakar ? Ce tournoi de football amateur, qui se déroule en marge des ligues professionnelles, a été suspendu le 7 décembre dans la capitale sénégalaise par Matar Bâ, le ministre des Sports, en raison de violences répétées. La veille, des affrontements entre supporters et policiers avaient fait au moins deux morts et une trentaine de blessés dans le stade Ngalandou-Diouf, à Rufisque. S’y tenait une demi-finale opposant l’ASC Thiawlène à l’ASC Guiff. Deux équipes de quartiers dont les supporters sont connus pour leur fanatisme.

MACKY SALL AVAIT DÉNONCÉ SUR TWITTER « UNE SPIRALE DE VIOLENCES QUI [DEVAIT] IMMÉDIATEMENT CESSER »

Dès le coup d’envoi, la tension était palpable. Le match a basculé vers la fin de la deuxième période après que l’ASC Guiff a pris l’ascendant en ouvrant le score sur un penalty contesté. Impuissants, les préposés à la sécurité n’ont pu empêcher une foule surexcitée d’envahir la pelouse et de saccager le stade pourtant remis à neuf il y a trois ans. « Il y avait déjà eu des bagarres avant que le match ne commence, raconte un témoin basé sur place. Les organisateurs n’ont pas eu le discernement de l’annuler. »

Fin novembre déjà, à Guédiawaye, en banlieue dakaroise, la destruction d’une partie du stade Amadou-Barry après des échauffourées entre supporters à l’issue d’une rencontre avait poussé le préfet à suspendre la compétition au niveau départemental. Face à ces multiples incidents, le président Macky Sall avait dénoncé sur twitter « une spirale de violences qui [devait] immédiatement cesser », tandis qu’au Parlement, plusieurs députés appelaient à une grande réforme de cette compétition dont les enjeux dépassent le simple cadre récréatif.

Le club le plus titré du pays

C’est en 1969, avec la réforme du sport initiée par Lamine Diack, alors commissaire aux Sports sous Léopold Sédar Senghor, que le phénomène prend de l’ampleur. « À l’époque, les équipes de football étaient beaucoup trop nombreuses. Et l’élite sportive était très dispersée. Il fallait fusionner les associations sportives », rappelle Alioune Diakhaté Mbaye, docteur en sciences sportives et auteur de l’ouvrage Les Sports navétanes au Sénégal, publié en 2017 aux éditions L’Harmattan.

NAVÉTANE EST UNE FRANCISATION DU MOT WOLOF NAWET, QUI VEUT DIRE « HIVERNAGE »

Cette restructuration a notamment permis la création du Jaraaf de Dakar, le club de football le plus titré du Sénégal, né de la fusion entre Les Espoirs de Dakar et le Foyer France Sénégal. « Ces fusions ont marqué la renaissance du football sénégalais. Mais la réforme a laissé sur le carreau beaucoup de jeunes footballeurs qui se sont finalement repliés sur les équipes de quartier », déplore Alioune Diakhaté Mbaye.

Au début, les tournois se déroulaient durant trois mois, pendant les vacances scolaires et universitaires, entre juillet et septembre. Ce qui coïncidait avec la saison des pluies, d’où le nom de navétane, une francisation du mot wolof nawet, qui veut dire « hivernage ».

Mais très vite, l’engouement suscité par les équipes contraint l’État à encadrer le phénomène en créant, en 1976, l’Organisation nationale pour la coordination des activités de vacances (Oncav), à laquelle doivent s’affilier toutes les associations sportives et culturelles de quartier ainsi que leurs joueurs. La structure compte aujourd’hui plus de 8 000 équipes de navétanes, dont 600 uniquement à Dakar.

LES ENJEUX SONT DEVENUS BEAUCOUP PLUS IMPORTANTS, LES MATCHS DRAINENT ÉNORMÉMENT DE MONDE

Aujourd’hui, le calendrier des très populaires navétanes s’est rallongé et chevauche la rentrée scolaire. « Avec ce grand nombre d’équipes, les enjeux sont devenus beaucoup plus importants. Les matchs drainent énormément de monde », souligne Mamadou Koumé, journaliste sportif. Entre 2 000 et 3 000 supporters en moyenne. « Certains matchs se jouent même à guichets fermés. Ils attirent plus de spectateurs que les rencontres du championnat professionnel », affirme Daddy, joueur de navétanes de 29 ans dont le rêve de devenir professionnel a été brisé par un agent peu scrupuleux. Plusieurs gloires sénégalaises y ont d’ailleurs fait leurs premiers pas, à l’image d’El Hadj Diouf, Tony Sylva, Ousmane Sène, Jules Bocandé ou de footballeurs en train d’émerger, comme Diafra Sakho ou Cheikh Ndoye.

Très grande opacité

Avec des billets vendus entre 500 et 2 000 F CFA, les recettes au bout d’une saison (qui peut durer jusqu’à six mois, de juillet à janvier) se chiffrent en plusieurs dizaines de millions de francs CFA partagés entre l’Oncav, qui organise les matchs, les gestionnaires de stades et les municipalités. En 2020, les phases nationales, qui regroupent les champions des différentes régions du pays, ont généré environ 80 millions de F CFA (120 000 euros). Mais seul un faible pourcentage revient aux équipes elles-mêmes. « Les fonds sont gérés dans une très grande opacité. On ne sait pas comment l’argent est redistribué », dénonce Mamadou Koumé, également auteur de Sénégal – la saga de l’équipe nationale de football, sorti en novembre aux éditions L’Harmattan. Contacté par Jeune Afrique, Amadou Kane, président de l’Oncav et actuel vice-président de la Fédération sénégalaise de football, n’a pas répondu à nos sollicitations.

LES POLITIQUES S’INTÉRESSENT BEAUCOUP AUX NAVÉTANES

De fait, les équipes doivent compter sur les dons et le mécénat d’opérateurs économiques mais surtout d’acteurs politiques pour exister. « Les politiques s’intéressent beaucoup aux navétanes, parce que c’est un phénomène massif. Pour avoir une base politique dans un quartier, il faut s’appuyer sur les navétanes. Et l’opposition comme le pouvoir veulent les contrôler », assure Alioune Diakhaté Mbaye.

Ascension politique

Un grand nombre de personnalités ont bâti leur ascension politique au Sénégal en sponsorisant les équipes de leur commune. À commencer par Matar Bâ, le ministre des Sports et actuel maire de Fatick, qui a présidé l’Oncav entre 2008 et 2011. Ou encore comme Abdoulaye Saydou Sow, ministre de l’Urbanisme et actuel président de la ligue de football amateur, également passé à la tête de l’Oncav. Il dirige l’AS Kaffrine, club phare de la région du même nom, qui évolue aujourd’hui en national 1 après avoir longtemps été une équipe de navétanes.

À Keur Massar, à l’est de Dakar, Daddy attend avec impatience la reprise de la compétition, mais la saison pourrait être définitivement arrêtée si de nouveaux incidents étaient enregistrés. « L’attachement des populations aux équipes est extrêmement fort. Mais les violences constatées ces derniers jours dans les stades ne diffèrent pas de celles de mars 2021 dans les rues [après l’arrestation de l’opposant Ousmane Sonko], estime Alioune Diakhaté Mbaye. Beaucoup de ces jeunes viennent de quartiers défavorisés où sévit le chômage. Ce sont des personnes qui se défoulent à la moindre occasion parce qu’elles n’ont pas de perspectives. »

Avec Jeune Afrique par Mawunyo Hermann Boko

Après le Mondial-2018:, les stades russes à la recherche d’un avenir viable

juillet 15, 2018

Le stade Loujniki, lors de la cérémonie d’ouverture de la Coupe du monde de football, le 14 juin 2018 à Moscou / © AFP/Archives / Mladen ANTONOV

Un stade de la Coupe du Monde reconverti en marché aux puces ? Vladimir Poutine l’a dit clairement: c’est un non « catégorique ». Et pour les gouverneurs des régions ayant accueilli le tournoi, les ennuis commencent.

Une semaine avant le début du Mondial-2018, le président russe a appelé les autorités locales à utiliser « avec intelligence » les stades flambant neufs construits à grands frais pour la Coupe du Monde.

« Je veux prévenir mes collègues tout de suite: il ne faut en aucun cas permettre que ces endroits deviennent des sortes de marchés à ciel ouvert, comme on l’avait vu dans les enceintes sportives de Moscou au milieu des années 1990 », a-t-il déclaré lors de sa session annuelle de questions-réponses télévisée.

De l’autre côté de l’écran, les gouverneurs des onze villes du Mondial-2018 se sont figés, notamment celui de Saransk, Vladimir Volkov, qui avait proposé de transformer le stade de sa ville en marché.

Pour les supporters ayant acheté à prix d’or leur place pour la finale France-Croatie au stade moscovite de Loujniki dimanche, difficile de s’imaginer que l’enceinte sportive aux 80.000 places pourrait devenir un marché aux puces.

Construit en 1956, ce stade, le plus célèbre du pays, a été rénové en 2017, pour un coût estimé à 24 milliards de roubles (332 millions d’euros au taux actuel). Il a accueilli sept matchs du Mondial-2018, dont celui d’ouverture et la finale.

Le stade Mordovia Arena avant le match de Coupe du monde entre l’Iran et le Portugal, le 25 juin 2018 à Saransk / © AFP/Archives / Mladen ANTONOV

Mais le Loujniki a connu des jours plus sombres, notamment dans les années 1990, lorsque le pays était plongé dans une profonde crise économique.

La seule solution pour renflouer les caisses de ce stade au bord de la faillite était souvent de louer des parcelles à des vendeurs à la sauvette, qui déployaient leurs stands sur le terrain.

Jusqu’en 2011, date à laquelle les autorités ont mis fin à ce marché, le stade Loujniki était pour de nombreux Russes l’amer symbole du marasme économique du pays après la chute de l’URSS.

– Pas de supporters –

Pour Vladimir Poutine, trouver un avenir aux stades représente un enjeu important: si les stades sont laissés à l’abandon, les Russes risquent de s’interroger sur le bien-fondé de la décision de consacrer 3,4 milliards d’euros pour construire ou rénover les stades du Mondial-2018.

Stade Loujniki / © AFP / Laurence SAUBADU

Mais s’ils deviennent un poumon économique pour chacune des villes, le président russe pourra bénéficier d’une popularité renforcée.

Si le Loujniki, à Moscou, peut espérer ne plus revivre cette époque, les onze autres stades sont situés loin des centres névralgiques du pays, comme la Mordovia Arena à Saransk, dont la région est surtout connue pour ses colonies pénitentiaires.

Seuls six des stades construits ont des équipes de football qui jouent dans la Première Ligue russe. Or cette catégorie attire seulement 13.000 spectateurs de moyenne par match; les stades les plus petits construits pour le Mondial ont une capacité de 44.000 sièges.

Les autres stades ont des équipes jouant dans des divisions inférieures, où le nombre moyen de spectateurs par match est de… 2.029.

Pour tenter de susciter plus d’intérêt de la part des supporters, le FC Mordovia Saransk est passé de la troisième à la deuxième division. Et le stade de Sotchi (sud) qui n’avait pas d’équipe assignée, s’en est vu assigner une en juin.

Stade de Saint-Pétersbourg / © AFP / Laurence SAUBADU

– Reconversion –

Les frais de fonctionnement des stades est estimé à 86 millions d’euros par an, ont affirmé les autorités régionales au quotidien russe Kommersant.

Le gouvernement russe contribuera à hauteur d’au moins 172 millions d’euros, mais cette somme devra être partagée (entre fonctionnement et formation des jeunes joueurs) et sera versée par tranches successives sur cinq ans.

« Quand on a conçu le stade, on prévoyait d’inclure plein d’options pour le rendre viable économiquement », explique le ministre des Sports pour la région de Samara, Dmitri Chliakhtine. « Mais maintenant, nous ne comprenons pas vraiment comment cela peut-être réalisé ».

L’entreprise américaine AECOM reste mitigée: si le stade Spartak, à Moscou, peut devenir rentable, l’avenir de celui de Saransk avec ses 45.000 places, est moins prévisible.

Stade de Nijni-Novgorod / © AFP / Laurence SAUBADU

« Il est très difficile de penser à la façon dont les capacités de ce stade peuvent être viables économiquement sans un changement fondamental de la démographie des supporters », explique AECOM dans une note.

Pour faire face à ces défis, les stades envisagent des solutions tous azimuts: celui de Nijni Novgorod pourrait ainsi devenir en partie une clinique médicale.

Le gouverneur de Kaliningrad souhaite créer une zone de libre-échange autour du stade, tandis qu’à Ekatérinbourg, les tribunes temporaires seront démontées, baissant la capacité d’accueil du stade à 12.000 places, afin de le rendre moins cher à entretenir.

La Russie espère par ces initiatives éviter de suivre l’exemple des stades laissés à l’abandon au Brésil après le Mondial-2014.

Car, au-delà du football, c’est l’économie du pays et les « circonstances géopolitiques » qui décideront de l’avenir des douze stades, affirme AECOM.

Romandie.com avec(©AFP / 15 juillet 2018 12h31)

France: Les 10 stades de l’Euro 2016

juin 5, 2016

Grand Stade de Lyon

Grand Stade de Lyon

Photo 1© Populous

Inauguré en janvier, le stade des Lumières (aussi surnommé Parc OL ou Grand Stade) appartient à l’Olympique lyonnais, club présidé par Jean-Michel Aulas. Situé à une dizaine de kilomètres de Lyon, ce complexe qui a coûté près de 450 millions d’euros, accueillera 58.000 spectateurs mais également le centre d’entraînement de l’OL, des bureaux et des hôtels. Six rencontres de l’Euro 2016 y sont programmées, dont un huitième de finale et une demi-finale.

Capacité : 58.000

Coût : 450 millions d’euros

Stade Pierre Mauroy - Lille

Stade Pierre Mauroy – Lille

Photo 2© Max Lerouge

Opérationnel depuis 2012, le stade du LOSC, rebaptisé « stade Pierre-Mauroy », est le seul en France à posséder un toit rétractable, qui peut s’ouvrir et se fermer en 30 minutes. Cette enceinte ultramoderne de 50.000 places a coûté 324 millions d’euros et recevra six rencontres durant l’Euro 2016, dont le troisième match des Bleus, un huitième de finale et un quart de finale.

Capacité : 50.000

Coût : 324 millions d’euros

Stade Vélodrome - Marseille

Stade Vélodrome – Marseille

Photo 3© Arema-SCAU-D.Rogeon-Benoy-MIR

Après plus de 3 ans de travaux, le nouveau stade Vélodrome a été inauguré en octobre 2014. Cette grosse rénovation, qui a coûté 267 millions d’euros, financés à la fois par des fonds publics et privés, a permis notamment l’installation d’une esthétique toiture à l’allure chaloupée et porté à 67.000 le nombre de places, contre 60.000 auparavant, dont 6.000 réservées aux « VIP ». Le projet a aussi fait naître un nouvel éco-quartier de 100.000 m2 autour de l’enceinte, comprenant notamment un centre commercial, des hôtels, des bureaux et logements.

Capacité : 67.000

Coût : 267 millions d’euros

Allianz Riviera - Nice

Allianz Riviera – Nice

Photo 4© Getty Images

Ne l’appelez pas stade de Nice mais « Allianz Riviera ». Les propriétaires ont en effet signé en 2012 un contrat de naming avec l’assureur allemand, qui leur rapporterait 16 millions sur 9 ans. D’un coût de 243 millions d’euros, l’Allianz Riviera est une arène moderne et écologique, faite de bois et de métal, qui récupère les eaux de pluie et utilise des panneaux photo-voltaïques. Elle héberge aussi un Musée du sport.

Capacité : 35.700

Coût : 243 millions d’euros

Stade Matmut-Atlantique - Bordeaux

Stade Matmut-Atlantique – Bordeaux

Photo 5© Herzog et De Meuron

Le remplaçant du stade Jacques-Chaban-Delmas a coûté 184 millions d’euros et nécessité plus de deux ans de travaux. Avec son toit « flottant » soutenu par 900 poteaux, il affiche un allure très esthétique. Jusqu’à 42.000 spectateurs peuvent désormais assister aux matchs des Girondins de Bordeaux. Cinq rencontres s’y dérouleront pendant l’Euro 2016, dont un quart de finale.

Capacité : 42.000

Coût : 184 millions d’euros

Parc des Princes - Paris

Parc des Princes – Paris

Photo 6© Agence Roger Taillibert

Petit lifting à 75 millions d’euros pour le berceau du Paris Saint-Germain. Si la capacité du stade n’a pas bougé, tous les sièges ont été changés, les vestiaires, les coursives ainsi que les espaces VIP ont été modernisés, de nouveaux espaces de restauration ont été créés…

Capacité : 48.000

Coût : 75 millions d’euros

Stade Geoffroy Guichard - Saint-Etienne

Stade Geoffroy Guichard – Saint-Etienne

Photo 7© Saint-Etienne Métropole / LEON GROSSE SA / Atelier d’Architecture CHAIX et MOREL Associés

Démarrée en 2011, la rénovation du « chaudron » des Verts a pris fin en janvier 2015. Coût de l’opération : 75 millions d’euros, entièrement financée par des fonds publics. Le nouveau Geoffroy Guichard comporte 42.000 places dont 2.883 sièges VIP et 37 loges panoramiques.

Capacité : 42.000

Coût : 75 millions d’euros

Stade Bollaert-Delelis - Lens

Stade Bollaert-Delelis – Lens

Photo 8© Cabinet Cardete & Huet et Atelier Pierre Ferret

Lens est le seul club de Ligue 2 dont le stade accueillera des matches de l’Euro 2016. Les 70 millions consacrés à la rénovation du stade ont été financés à hauteur de 11 millions d’euros par le RC Lens et le reste par l’Etat et les collectivités locales. Les travaux, démarrés en 2014 et achevés courant 2015, comprennent notamment la réalisation d’une nouvelle toiture et le remplacement de tous les sièges.

Capacité : 38.000

Coût : 70 millions d’euros

Stadium de Toulouse

Stadium de Toulouse

Photo 9/10© Ville de Toulouse – Patrice NIN

Le projet de rénovation du Stadium de Toulouse n’a pas été un long fleuve tranquille. Le plan de départ, qui devait coûter 70 millions d’euros et porter la capacité à 40.000 places, a finalement été abandonné pour un projet deux fois moins coûteux, comprenant notamment une mise aux normes des sièges et la réfection des locaux (vestiaires, buvettes, sanitaires…). Au final, la note serait plus proche de 46 millions en raison de multiples surcoûts à en croire la presse locale…

Capacité : 33.000

Coût : 46 millions d’euros

Stade de France - Saint-Denis

Stade de France – Saint-Denis

Photo 10© Macary, Zublena et Regembal, Costantini – Architectes, ADAGP – Frédéric Aguilhon

Mis en service pour la Coupe du Monde en 1998, le Stade de France, dont la construction avait coûté 364 millions d’euros, n’a été que légèrement rénové pour l’Euro 2016. Le plus grand stade de l’Hexagone (80.000 places) accueillera huit rencontres, dont le match d’ouverture de l’équipe de France le 10 juin 2016 et la finale de la compétition, le 10 juillet 2016.

Capacité : 80.000

 

Capital.fr