Posts Tagged ‘strangulation’

Khashoggi étranglé et démembré d’une manière préméditée, selon Ankara

octobre 31, 2018

Le journaliste saoudien Jamal Khashoggi à Manama au Bahreïn, le 15 décembre 2014 / © AFP/Archives / MOHAMMED AL-SHAIKH

Le journaliste saoudien Jamal Khashoggi a été tué par « strangulation » et son corps « démembré » au consulat de son pays à Istanbul d’une manière préméditée, a affirmé le parquet turc mercredi, Ankara regrettant un manque de coopération de Ryad dans l’enquête.

Parallèlement, le parti au pouvoir en Turquie, l’AKP, a estimé que le meurtre n’aurait pu être mené sans instructions de « haut niveau » de Ryad, qui a cherché à se dédouaner en affirmant que Khashoggi avait été tué lors d’une opération « non autorisée ».

Le parquet d’Istanbul a révélé des détails sur le meurtre, perpétré le 2 octobre, dans un communiqué publié quelques heures après le départ du procureur saoudien Saoud ben Abdallah Al-Muajab à l’issue d’une visite entamée dimanche en Turquie et qui n’a permis aucune avancée sur deux points clés de l’enquête: identifier les commanditaires du meurtre et ce qu’il est advenu du corps.

En annonçant que Khashoggi a été tué par strangulation et son corps démembré, le procureur d’Istanbul a confirmé pour la première fois des informations publiées depuis plusieurs semaines dans la presse turque sur les détails macabres du meurtre.

« Conformément à un plan prémédité, la victime Jamal Khashoggi a été étranglée à mort dès son entrée au consulat », a affirmé le procureur.

« Le corps de la victime a été démembré et on s’en est débarrassé suite à sa mort par strangulation, là encore conformément à un plan préparé d’avance », a-t-il ajouté.

– « Instructions de haut niveau » –

En insistant sur le caractère prémédité du meurtre et de la façon dont les tueurs se sont débarrassés du corps, le procureur démonte la version initiale des autorités saoudiennes selon laquelle Khashoggi a été tué lors d’un interrogatoire qui a mal tourné. Ryad a fini par admettre du bout des lèvres que le meurtre était prémédité mais seulement en se basant sur les éléments d’enquête fournis par les Turcs.

Avant la publication du communiqué du procureur, un haut responsable turc parlant sous couvert d’anonymat avait affirmé à l’AFP que les responsables saoudiens ne coopéraient pas « sincèrement » dans l’enquête.

L’affaire Khashoggi / © AFP / John SAEKI

Jamal Khashoggi, un éditorialiste saoudien collaborant notamment avec le Washington Post, a été tué par un commando saoudien dans le consulat de son pays à Istanbul après s’y être rendu pour des démarches administratives.

Son corps n’a pas été retrouvé depuis.

Le parquet s’est dit dans son communiqué « obligé » de révéler des éléments de l’enquête après avoir fait le constat que la visite à Istanbul du procureur général saoudien « n’a pas donné de résultat concret ».

Sous la pression internationale, Ryad avait reconnu, après plusieurs jours de dénégations, le meurtre du journaliste dans son consulat lors d’une opération « non autorisée », mais a avancé plusieurs versions contradictoires qui ont suscité le scepticisme.

Plusieurs responsables et médias turcs ont directement incriminé le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane, dit MBS, dans ce meurtre alors que Ryad s’efforce de le dédouaner en insistant sur le caractère « non autorisé » de l’opération.

« Qui a donné l’ordre? Il ne s’agit pas là d’une action qui aurait pu être menée sans des instructions de haut niveau », a martelé mercredi Omer Celik porte-parole de l’AKP, le parti au pouvoir en Turquie lors d’une conférence de presse à Ankara.

« Nous n’accusons personne mais nous ne tolérerons aucune opération de dissimulation et cela doit être clair », a-t-il ajouté.

– « Sauver MBS » –

Khashoggi: le procureur saoudien quitte le consulat d’Istanbul / © AFP / Celine Jankowiak

M. Celik en outre mis en doute les déclarations de Ryad affirmant ignorer où se trouve le corps du journaliste.

« Il est hors de question qu’ils n’en aient pas été informés », a-t-il dit, estimant que le consul saoudien à Istanbul, qui a regagné Ryad quelques jours après le meurtre, avait sans doute partagé cette information avec les autorités saoudiennes.

Des observateurs ont jugé les explications saoudiennes peu crédibles notamment en raison de la présence au sein du commando saoudien envoyé à Istanbul de plusieurs membres de services de sécurité directement rattachés au prince ben Salmane.

L’éditorialiste turc proche du pouvoir Abdülkadir Selvi a accusé mercredi dans le quotidien Hürriyet le procureur saoudien de travailler « pour sauver le prince héritier (saoudien) en manipulant cette enquête au lieu de faire la lumière sur ce meurtre ».

Commentant le déroulement de l’enquête, le chef de la diplomatie française Jean-Yves Le Drian a estimé mercredi que « le compte n’y est pas ».

« Aujourd’hui, même si les autorités saoudiennes ont reconnu qu’il y avait un meurtre, le compte n’y est pas. La vérité n’est pas au rendez-vous », a-t-il déclaré sur la radio RTL.

Romandie.com avec(©AFP / (31 octobre 2018 18h14)

Canada: les époux Sherman morts par strangulation au cou

décembre 17, 2017

Image d’une vidéo promotionnelle de Barry Sherman réalisée par Apotex / © APOTEX/AFP/Archives / HO

Le milliardaire canadien Barry Sherman, fondateur du groupe pharmaceutique Apotex, et son épouse Honey, sont morts par étranglement, a révélé dimanche soir la police de Toronto (centre), qui évoque des « décès suspects ».

Aux termes des autopsies, le médecin légiste a conclu que la mort des deux victimes avait été causée par « strangulation au niveau du cou », selon le communiqué de la police, sans autre précision sur les circonstances du drame.

C’est « le service homicides de la police de Toronto qui est chargé de l’enquête sur les décès suspects ».

La police a indiqué dans son communiqué avoir été alertée vendredi à 11h44 (16H44 GMT) par un appel donné depuis le domicile du fondateur du groupe Apotex dans un quartier cossu de Toronto.

Une fois sur place, elle a découvert les corps des deux décédés et identifiés comme étant « Barry Sherman, 75 ans, et Honey Sherman, 70 ans ».

Selon les médias locaux, citant une source policière, les deux corps étaient pendus à une balustrade entourant la piscine intérieure.

La même source policière citée par les médias a avancé la thèse d’un homicide suivi d’un suicide, un scénario que les enfants du couple de milliardaires ont contesté avec fermeté samedi.

Romandie.com avec(©AFP / 18 décembre 2017 02h59)

France: la joggeuse a été étranglée, n’a pas été violée (source proche du dossier )

novembre 4, 2017

Besançon – Alexia Daval, la jeune femme retrouvée morte lundi dans l’est de la France, a été étranglée, a-t-on appris samedi de source proche du dossier.

Les résultats de l’autopsie pratiquée jeudi sur son corps calciné ont permis d’établir un décès par strangulation, mais selon les premières constatations, la jeune femme n’a pas été violée, a précisé cette source à l’AFP.

La procureure de Besançon, Edwige Roux-Morizot, contactée par l’AFP, n’a pas confirmé cette information. La magistrate tiendra une conférence de presse lundi à 11H00.

« On connaît les causes de la mort d’Alexia, mais des examens complémentaires sont encore nécessaires pour en connaître le détail », avait expliqué vendredi Mme Roux-Morizot.

« Plein d’indices ont pu être recueillis » et « l’autopsie a permis de conclure à un certain nombre d’éléments intéressants pour l’enquête », avait confié la magistrate.

Les résultats de l’autopsie permettent aux enquêteurs d’éliminer certaines pistes, comme celle d’un accident, et de se focaliser sur celle d’un homicide dont les raisons restent à déterminer.

Alexia Daval était partie courir le 28 octobre et son mari, sans nouvelle après plusieurs heures, avait alerté la gendarmerie de leur petite ville de Gray. Le corps avait été découvert calciné caché sous des feuillages dans un bois loin du parcours habituellement emprunté pour son jogging.

Sa famille a invité à une marche silencieuse dimanche à 11h00 à Gray pour lui rendre hommage.

Romandie.com avec(©AFP / 04 novembre 2017 23h02)                                            

Canada : un python tue deux enfants dans leur sommeil, des zones d’ombre

août 5, 2013

MONTREAL (Québec) – Un python échappé d’un magasin animalier a tué deux enfants de 5 et 7 ans dans leur sommeil dans la nuit de dimanche à lundi à Cambellton, dans l’est du Canada, a indiqué la Gendarmerie royale du Canada (GRC).

Venus passer la nuit chez un ami, les deux jeunes garçons dormaient dans une des chambres de l’appartement situé à l’étage directement au-dessus du magasin spécialisé dans les animaux exotiques. C’est vers 06h30 locale (10h30 GMT) que les forces de l’ordre ont été appelées sur les lieux mais la gendarmerie n’a pas souhaité donner de détails sur le drame, ni le nombre de personnes présentes dans l’appartement.

Des policiers du Détachement de Campbellton de la GRC se sont rendus sur la rue Pleasant, à Campbellton, où deux garçons ont été retrouvés morts. Les garçons avaient dormi chez un ami, dans un appartement situé en haut d’un magasin vendant des reptiles, selon le communiqué de la gendarmerie.

Une enquête a été diligentée pour connaître les circonstances du drame et une autopsie du corps des deux victimes a été ordonnée, a expliqué la Gendarmerie de la province du Nouveau Brunswick.

Selon l’enquête préliminaire, un serpent exotique s’est échappé pendant la nuit et s’est introduit dans le système de ventilation, puis s’est infiltré dans l’appartement, a indiqué la GRC. A ce stade de l’enquête, la gendarmerie croit que les deux garçons ont été étranglés par le serpent.

Interrogée par l’AFP, une porte-parole de la gendarmerie du Nouveau Brunswick n’a pas souhaité donner plus d’explications, ni révéler si des traces de strangulation étaient visibles. Cette porte-parole n’a pas non plus voulu donner la taille du reptile qui a été capturé et n’a pas été rendu à son propriétaire.

Le python, qui a réussi à se faufiler dans le système de soufflerie, s’est échappé d’une cage au rez-de-chaussée du bâtiment où était installé Reptilien Ocean, une boutique spécialisée dans la vente de serpents, d’alligators et de poissons exotiques.

Lundi en fin de journée, les enquêteurs étaient donc très prudents dans leurs déclarations et s’en remettaient aux résultats des autopsies qui seront pratiquées sur le corps des deux garçons mardi.

Le scepticisme prévalait chez les spécialistes des reptiles pour qui ce phénomène d’attaque de deux jeunes garçons par un serpent constricteur est extrêmement rare. Ainsi, David Rodrigue, directeur du Zoo Ecomuseum de Montréal, a émis des doutes sur l’antenne de Radio Canada. C’est difficile à croire, et ce type d’accident serait un cas isolé et très très extraordinaire et très peu probable.

Cet expert a relevé que le python est un animal qui mord pour se défendre et qui étrangle sa proie uniquement pour se nourrir. L’étranglement est vraiment lié à l’alimentation de l’animal et ce comportement doit donc être stimulé par la faim et par l’odeur de la proie, a-t-il ajouté.

L’émotion était grande lundi dans cette petite localité de Cambellton, un bourg d’un peu plus de 7.000 habitants sur la baie des chaleurs au nord de la province du Nouveau Brunswick. Le maire adjoint de la commune, Ian Comeau, a déploré cet accident en reconnaissant que des habitants ou des opposants à ce type d’animaux avaient par le passé regretté la présence d’un tel magasin animalier. Le maire-adjoint a déclaré que l’arrêté municipal qui avait autorisé ce commerce serait certainement révisé.

Ian Commeau a ainsi confié au quotidien La Presse que dès mardi le conseil municipal allait se réunir pour revenir sur cet arrêté. C’est la première chose que nous ferons (mardi) matin. Nous changerons la réglementation et travaillerons avec la GRC dans leur enquête, a-t-il déclaré.

Romandie.com avec (©AFP / 06 août 2013 04h31)

Rwanda: meurtres en série de prostituées à Kigali

septembre 1, 2012
Rwanda: meurtres en série de prostituées à Kigali Rwanda: meurtres en série de prostituées à Kigali © AFP

Au moins quinze femmes, pour la plupart des prostituées, ont été tuées, principalement par strangulation, dans plusieurs quartiers de Kigali en moins de trois mois, a indiqué à l’AFP le porte-parole de la police rwandaise.

Trois femmes, dont deux étaient connues comme étant des prostituées, ont encore été étranglées mardi, en plein après-midi, dans une petite maison du quartier populaire de Gastata.

« Au début nous avons pensé à des actes isolés (. . . ) l’un des premiers meurtres semblant lié à un conflit financier », détaille le porte-parole de la police, Theo Badege. « Mais très vite, on s’est dit que cela pouvait être autre chose ».

Si le porte-parole de la police ne souhaite pas faire de lien entre ces meurtres et la profession des victimes, il a reconnu que c’était « effectivement une tendance » et que toutes les pistes étaient étudiées.

A quelques maisons du lieu des derniers crimes, une jeune prostituée de 28 ans, qui se présente sous le nom d’Eugénie, ne cache pas son inquiétude.

« Je connaissais les femmes qui ont été tuées. J’étais en compagnie de l’une d’entre elles une heure avant les faits », se souvient-elle. « Désormais, j’ai peur de travailler. Avant ces événements il n’y avait pas de problème, on se sentait en sécurité. Je ne rentrais chez moi qu’à partir de 22H00, désormais j’essaie de rentrer avant le coucher du soleil, c’est-à-dire vers 18H00 », poursuit-elle.

Dans le secteur, les autorités locales se sont organisées et ont renforcé la sécurité. De jour comme de nuit des gardes rémunérés par les habitants se relaient. « Nous organisons au moins une réunion par semaine pour sensibiliser (les prostituées) », explique Joseph Kabanda qui représente les autorités du quartier.

Jeuneafrique.com avec AFP