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Elon Musk : le gosse de Pretoria devenu l’homme le plus riche du monde

janvier 9, 2021
Elon Musk, à Berlin, le 1er décembre 2020

Le fantasque patron sud-africain de Tesla et SpaceX vient de voir sa fortune dépasser celle du fondateur d’Amazon, Jeff Bezos. Itinéraire d’un « Genius Boy » à la conquête de l’espace.

Grâce à la formidable progression de l’action Tesla, qui a vu sa valeur multipliée par plus de 7 en 2020, la fortune d’Elon Musk, patron du constructeur de véhicules électriques haut de gamme, a atteint 188,5 milliards de dollars le 7 janvier, selon les calculs de l’agence Bloomberg qui tient à jour un classement des milliardaires.

Le Sud-Africain de 49 ans, qui dirige également SpaceX, devance ainsi d’1,5 milliard Jeff Bezos, fondateur d’Amazon, à qui il ravit le titre d’homme le plus riche du monde – devant Bill Gates, le fondateur de Microsoft, l’empereur du luxe Bernard Arnault (LVMH) et le patron de Facebook Mark Zuckerberg, âgé de seulement 36 ans.

Space invader

Fils d’un ingénieur en astromécanique sud-africain et d’une mannequin et diététicienne d’origine canadienne, Elon Reeve Musk naît à Pretoria, le 28 juin 1971. En plein apartheid. Est-ce ce modèle cadenassé qui le poussera à vouloir sans cesse s’échapper ? À douze ans, alors que ses parents ont divorcé en 1980, Elon, qui vit avec son père, crée son premier jeu vidéo, Blastar, inspiré du célèbre Space Invaders développé cinq ans plus tôt au Japon.

Il en tirera 500 dollars, en revendant le code du programme à un magazine informatique sud-africain, PC and Office Technology. « Genius Boy », comme on le surnomme, lit beaucoup. C’est un passionné de bandes dessinées. Le blondinet, qui ira jusqu’à nommer un de ses fils Xavier en référence au professeur dans X-Men, est régulièrement le martyr de ses camarades de la Pretoria Boys High School, sans doute un peu trop traditionnelle pour lui.

À 16 ans, il tente d’ouvrir une salle d’arcade avec son frère Kimbal. Le projet avorte mais le jeune Musk ne manque pas d’idées. Il est persuadé, dès cette époque, que l’Amérique lui offrira la possibilité de les mettre en place. Il rêve de la Silicon Valley, où le monde de la technologie invente le futur à coups de processeurs.

Objectif Mars

En 1988, ayant obtenu la nationalité canadienne par sa mère, il quitte le foyer parental. Il souhaite avant tout échapper au service militaire du régime de l’apartheid. Direction Kingston, au Canada, avec son frère. Se finançant grâce à des petits boulots (son père a refusé de lui payer des études en dehors d’Afrique du Sud), il intègre l’université Queen’s avant, quatre ans plus tard, de partir pour les États-Unis.

À l’université de Pennsylvanie puis à Stanford, il étudie la physique, le commerce et, surtout, crée ses premières entreprises : Zip2 (éditeur de logiciel) et X.com (banque en ligne qui deviendra PayPal). Elles vont lui rapporter ses premiers millions de dollars. En octobre 2002, Paypal est ainsi vendu à eBay pour 1,5 milliard de dollars. Musk, qui en possède 11,7 %, empoche 175,5 millions. De quoi donner corps à son rêve spatial.

Déçu par une Nasa qu’il estime frileuse, il fonde SpaceX en 2002 (deux ans avant d’investir une partie de sa fortune dans Tesla), avec pour objectif de produire des véhicules de lancement spatiaux au premier étage réutilisable, dans le but d’abaisser les coûts de lancement et à long terme de rendre possible la colonisation de Mars.

Très optimiste, malgré quelques ratés, comme en septembre 2016 avec l’explosion de la fusée Falcon 9, ou en décembre 2020, avec l’explosion du prototype SN8, juste après le décollage, Elon Musk prévoit aujourd’hui d’envoyer des humains sur la planète rouge dès 2024, après deux missions inhabitées qui y auraient déposé l’infrastructure de survie nécessaire.

Dès le mois de mai 2020, l’entreprise a été la première société privée à envoyer des humains dans l’espace, à la Station spatiale internationale, et planche actuellement sur des prototypes de fusées réutilisables pour plusieurs vols.

Intelligence artificielle

Elon Musk a également une longueur d’avance sur les Gafam dans son projet de connexion universelle à Internet, a obtenu en 2018 l’aval des autorités américaines pour lancer dans l’espace une constellation de 4 425 satellites et créer le maillage nécessaire à un accès à Internet universel.

Quant à l’intelligence artificielle, elle l’obsède également, tant elle le fascine et l’effraie à la fois. Il a fondé en 2015 l’OpenAI, association de recherche chargé de réfléchir à la création d’une technologie à visage humain « au bénéfice du plus grand nombre ».

« Quand j’étais à l’université, je voulais être impliqué dans des choses qui changeraient le monde. Maintenant je le suis », s’est un jour réjoui le patron de SpaceX, qui a promis qu’il donnerait la moitié de sa fortune à des œuvres de charité, avec notamment « de gros versements dans vingt ans quand Tesla serait stabilisée ».

Doutes

Mais ces succès n’empêchent pas les phases de doute. Ainsi, le 7 août 2018, dans un tweet ayant surpris tout le monde, y compris dans les hautes sphères américaines, Elon Musk avait annoncé son projet de retirer Tesla, le constructeur de voitures électriques dont il est le PDG, de la bourse aux États-Unis, créant une panique boursière.

Deux semaines plus tard, sous la pression de ses actionnaires, il se rétractera, entraînant une enquête pour « fraude » du gendarme américain de la bourse, la Securities and Exchange Commission (SEC), qui se soldera en octobre 2018 par un accord de résolution à l’amiable, Tesla et son fondateur acceptant de s’acquitter chacun d’une amende de 20 millions de dollars.

Consécration boursière

En décembre, Tesla rencontre sa consécration boursière en intégrant le prestigieux indice S&P 500, regroupant les 500 plus grandes sociétés cotées aux États-Unis.

En rejoignant le S&P 500, l’action Tesla a systématiquement été inclue dans des fonds indiciels cotés (exchange-traded funds ou ETF), qui suivent de manière passive les fluctuations de l’indice, ce qui a encore boosté le titre, qui pèse aujourd’hui davantage que General Motors, Ford, Fiat-Chrysler, Toyota, Honda et Volkswagen cumulés.

Pourtant, les ventes du groupe restent bien loin des constructeurs traditionnels : Tesla n’a écoulé que 499 550 voitures sur l’année 2020, bien loin par exemple de Volkswagen et ses 11 millions de véhicules vendus en 2019.

Il est toutefois un des seuls fabricants à avoir tiré son épingle du jeu en 2020 alors que le marché automobile a subi un coup d’arrêt au printemps avec la fermeture temporaire des usines et de nombreux concessionnaires aux États-Unis face à la propagation du Covid-19. Tesla est parvenu à faire grimper ses livraisons de 36% dans le monde l’an dernier quand GM voyait ses ventes reculer de 11,8 % aux États-Unis.

Le groupe de M. Musk bénéficie de l’engouement des investisseurs pour les véhicules électriques et du fait qu’il est parvenu à gagner de l’argent pendant cinq trimestres consécutifs. La compagnie continue à fonctionner presque comme une start-up, d’après les analystes qui soulignent qu’elle n’a pas à gérer de syndicats ni de multiples sites de production. Grâce à sa nouvelle usine à Shanghaï, Tesla est bien implanté en Chine, un pays qui pourrait, selon le cabinet Deloitte, représenter 49 % du marché des véhicules électriques en 2030.

Avec Jeune Afrique par Mathieu Olivier

Burkina: Trois personnes dont un indien et un Sud-Africain, enlevées dans le Nord

septembre 23, 2018

Ouagadougou – Trois hommes, un Indien, un Sud-Africain et un Burkinabè travaillant pour la mine d’or d’Inata au nord-ouest du Burkina Faso, ont été enlevés dimanche alors qu’ils voulaient rallier la ville de Djibo, a appris l’AFP de sources concordantes.

« Les trois hommes, de nationalité indienne, sud-africaine et burkinabè ont été enlevés par des hommes armés et non identifiés (…) sur l’axe Inata-Djibo », a indiqué à l’AFP une source sécuritaire.

L’enlèvement a été confirmé par un travailleur de la mine qui a raconté sous couvert d’anonymat: « ils ont quitté le site (de la mine), vers 8h et vers 10h (GMT), on n’avait plus de leurs nouvelles. C’est après avoir alerté les forces de défense et de sécurité qu’on a appris qu’il s’agissait d’un enlèvement ».

Une deuxième source de sécurité à Ouagadougou a indiqué que le véhicule a été « retrouvé sur l’axe Inata-Djibo par une patrouille de la gendarmerie qui a essuyé des tirs ennemis ».

Aucun bilan de cet accrochage n’était encore disponible.

Les ravisseurs sont « probablement des membres des groupes jihadistes qui sévissent dans la région. Ils se sont dirigés vers la frontière malienne, et l’ont sûrement déjà franchie », a indiqué une autre source sécuritaire à Ouagadougou.

La mine d’or d’Inata, qui a produit près de 75 000 onces d’or en 2016, a été reprise en février 2018 par Balaji Group. Basé au Ghana et dirigé par l’influent homme d’affaires indien, Akoliya Patelb, il détient également la mine d’or de Kalsaka, dans le nord du Burkina.

Il s’agit du troisième cas d’enlèvement d’expatriés au Burkina Faso.

En avril 2015, un Roumain, Iulian Ghergut, qui travaillait pour l’énorme mine de manganèse de Tambao (nord) avait également été enlevé par des jihadistes du groupe Al-Mourabitoune, lié à Al-Qaida. Il est toujours en captivité.

En janvier 2016, un couple australien, le Dr Kenneth Elliot et son épouse Jocelyn qui étaient installés depuis de nombreuses années dans la région et dirigeaient une clinique, avaient été enlevés à Djibo. Mme Elliot avait été libérée après un an de captivité, mais son époux demeure toujours entre les mains du groupe jihadiste Ansar Dine de l’ex-chef rebelle touareg malien Iyad Ag Ghaly, qui a revendiqué l’enlèvement.

Le Nord du Burkina, frontalier du Mali et du Niger, est le théâtre d’attaques jihadistes régulières depuis le premier trimestre 2015.

L’Est du Burkina est désormais également en proie à des attaques récurrentes. Lundi, des hommes armés, probablement aussi des jihadistes selon des sources sécuritaires, ont enlevé un missionnaire italien Pier Luigi Maccalli, dans le sud-Ouest du Niger. Les ravisseurs étaient venus de l’Est du Burkina, selon une source gouvernementale.

Romandie.com avec(©AFP / 23 septembre 2018 23h52)                                                        

Afrique du Sud: Un «prophète» soigne les malades à l’insecticide

novembre 21, 2016

 

L’homme affirme que, grâce à Dieu, on peut utiliser n’importe quel produit, à condition de penser que cela guérit les gens.

 

Image: Facebook – MZGA

Un Sud-Africain qui se présente comme un «prophète» a expliqué lundi qu’il pulvérisait de l’insecticide sur ses fidèles pour les soigner, une affaire qui a suscité une vive polémique sur les réseaux sociaux et l’indignation de la société d’aérosols en question.

Sur des photos publiées sur la page Facebook de l’église de l’Assemblée générale du Mont Zion (MZGA), Lethebo Rabalago, surnommé «Détective», vaporise un aérosol destiné à tuer des insectes sur le visage, le cou et les pieds de jeunes hommes et femmes.

Les fidèles aspergés ferment les yeux et réagissent en faisant la grimace.

Le «prophète» a expliqué, dans une interview accordée lundi au journal «Times» en ligne, avoir eu recours à l’insecticide vendredi lors d’un rassemblement à Mookgophong, dans la province sud-africaine du Limpopo.

Avec Dieu, tout est possible

«Des gens sont venus avec des blessures. Nous leur avons pulvérisé de l’insecticide et ils sont guéris», a-t-il affirmé.

«Nous disons qu’avec Dieu tout est possible. (…). Nous pouvons utiliser n’importe quoi à condition de penser que cela peut soigner les gens. (…) Tout sur Terre appartient à Dieu. L’essence appartient à Dieu. Doom (ndlr: le nom de l’insecticide en question) appartient à Dieu», a-t-il ajouté.

Fabricant indigné

La société Tiger Brands qui fabrique l’insecticide Doom a rapidement fait part de son indignation dans un communiqué.

«Nous considérons cette pratique extrêmement inquiétante», a expliqué la société. Il est «dangereux d’utiliser +Doom+ ou tout autre aérosol sur le visage d’êtres humains».

«Doom est conçu pour tuer des insectes (…). Utiliser ce produit à d’autres fins présente des risques pour la santé», a ajouté la société, précisant être en train de contacter Lethebo Rabalago pour qu’il cesse de telles pratiques.

Lematin.ch avec(afp/nxp)

Un réseau sud-africain de trafiquants d’animaux arrêtés en Zambie

octobre 13, 2015

Six Sud-Africains pris en flagrant délit de trafic illégal de bébés antilopes d’une espèce rare ont été arrêtés en Zambie, ont rapporté les autorités de Lusaka. L’animal peut se revendre plusieurs centaines de milliers de dollars sur le marché du gibier africain.

Les trafiquants détenaient douze petits hippotragues noirs dans une remorque. Ils s’apprêtaient à les transférer dans un avion léger, dissimulé sous des arbres en pleine brousse, lorsqu’ils ont été arrêtés samedi dans le district de Gwembe (sud) près du lac Kariba, a déclaré le porte-parole de l’administration des parcs naturels de Zambie, Zacks Kalembwe.

Les antilopes « devaient partir pour Livingstone », une ville zambienne située plus au sud, à la frontière du Zimbabwe, a précisé M. Kalembwe. Connus des autorités pour leur implication dans d’autres trafics d’animaux sauvages, les six hommes doivent comparaître rapidement devant la justice.

Cinq bébés sont morts pendant le transport
L’hippotrague noir (hippotragus niger) est une antilope emblématique en voie de disparition. Les six hommes étaient surveillés par la police zambienne et les autorités des parcs depuis leur entrée dans le pays le 5 octobre, avec des permis de pêche mais aussi des fusils à seringues.

« Nous les avons suivis jusqu’à une ferme qui possède 40 hippotragues. Nous les avons vu embarquer dans leur remorque 12 animaux, dont cinq sont morts pendant le transport », a indiqué M. Kalembwe, cité par le quotidien sud-africain The Times.

En septembre, trois Sud-Africains avaient déjà été arrêtés au Zimbabwe pour avoir tenté d’exporter illégalement 29 hippotragues noirs vers l’Afrique du Sud.

Romandie.com

Jacob Zuma aux Blancs sud-africains : « Je n’ai jamais été raciste »

février 19, 2015

Le président sud-africain, Jacob Zuma.
Le président sud-africain, Jacob Zuma. © AFP

« L’Afrique du Sud appartient à tous ceux qui y habitent, noirs comme blancs », a lancé jeudi devant le Parlement le président Jacob Zuma.

Jeudi 19 février devant le Parlement, Jacob Zuma a voulu rassurer ceux qui auraient pu s’inquiéter de sa dernière sortie polémique lors d’un rassemblement de l’ANC (Congrès national africain) en janvier où il avait affirmé que « tous les problèmes de l’Afrique du Sud » avaient débuté avec l’arrivée des Blancs, il y a 300 ans, au XVIIe siècle.

« L’Afrique du Sud appartient à tous ceux qui y habitent, noirs comme blancs », a-t-il déclaré. « Nous sommes une nation arc-en-ciel, personne ne vous chassera. Il ne doit pas y avoir de crainte », a poursuivi le président sud-africain.

Il a également précisé que le projet de loi censé corriger les déséquilibres hérités de la colonisation et de l’apartheid ne n’appliquait qu’aux propriété agricoles et ne toucherait nullement les achats de résidences d’habitation. Cette loi, limitant la propriété et empêchant les étrangers d’acquérir du foncier, devrait être votée cette année.

Zuma débordé sur sa gauche

Sa déclaration intervient une semaine après le discours annuel sur l’État à la nation sud-africaine. Un exercice qui a tourné au pugilat. Jacob Zuma a été interrompu par plusieurs députés du parti de Julius Malema qui l’ont interpellé au sujet d’un scandale sur l’utilisation de fonds publics pour la rénovation de sa résidence privée.

Après 30 minutes d’échauffourées, la présidente de l’Assemblée a finalement appelé les forces de l’ordre. Malema et ses députés ont été violemment expulsés du Parlement par les forces de sécurité. Vingt-cinq députés ont ainsi été évacués et plusieurs d’entre eux blessés.

Jeuneafrique.com avec AFP

CAN 2015 : Le Sénégal arrache un point précieux

janvier 23, 2015

Le Sud-africain Vilakazie au duel avec le Sénégalais Sané.
Le Sud-africain Vilakazie au duel avec le Sénégalais Sané. © Themba Hadebe/AP/SIPA

Le Sénégal a été tenu en échec par les Bafana Bafana (1-1) vendredi 23 janvier à Mongomo lors de la deuxième journée de la phase de poule. Menés au score dès le retour dès vestiaires, les hommes d’Alain Giresse ont égalisé à l’heure de jeu grâce à une superbe tête de Kara M’Bodji. Le Sénégal prend la tête du groupe C, mais tout reste à faire pour la qualification dans ce « groupe de la mort ».

L’Afrique du Sud ne retient pas la leçon

La défaite de l’Afrique du Sud face à l’Algérie lors de la première journée de la phase de poule était un miroir déformant. Oui, les Bafana Bafana étaient repartis de Mongomo avec une défaite dans la valise, mais ils avaient dominé le match et même eu l’opportunité de faire le break sur un pénalty que Rantie expédia sur la barre. Face au Sénégal, les joueurs sud-africain ont débuté leur rencontre avec les mêmes ingrédients : du jeu, des combinaisons et des occasions à la pelle. Oupa Manyisa ouvrait le score de manière logique au retour des vestiaire en reprenant parfaitement un centre de Phala qui avait traversé une forêt de jambes sénégalaises dans la surface de réparation (1-0, 46e). Mais ensuite, comme face à l’Algérie, les Sud-africains ont perdu le contrôle du match… et leur avantage au score.

Le Sénégal maître des cieux

Démuni dans le jeu court pour prendre à revers le gros pressing sud-africain au milieu de terrain, les Lions de la Téranga ont sorti une autre arme de leur manche. En deuxième mi-temps, menés au score, les Sénégalais ont envoyé de long ballon dans la surface de réparation sud-africaine sur chaque coup de pied arrêté. Et à ce jeu, les hommes d’Alain Giresse ont vite pris le dessus sur leur adversaire. À la 57e minute, première alerte quand sur un long ballon au second poteau Sané remet de la tête pour Mané qui égalise. Mais son but est refusé par l’arbitre pour une position de hors-jeu, pas évidente au ralenti. Mais trois minutes plus tard, sur un coup-franc aux 40 mètres joué à l’identique, c’est Kara M’Bodji qui s’élève au dessus de toute la défense des Bafana Bafana pour catapulter la balle d’un coup de boule phénoménal dans le but de Mabokgwane (1-1, 60e).

La balle de match pour N’Doye

L’entrée en jeu de N’Doye en lieu et place de Mame Biram Diouf sur le front de l’attaque sénégalaise a failli se révéler être un coup de poker gagnant de la part d’Alain Giresse. Deux minutes après être sorti du banc de touche, à la 82e, N’Doye a envoyé une frappe puissante dès 20 mètres, mais Mabokgwane le portier sud-africain a sorti la balle d’une parade pleine d’autorité.

Jeuneafrique.com par Camille Belsoeur

Le premier mobile fabriqué sur le continent sera sud-africain

octobre 23, 2013

Le sud-africain Seemahale Telecoms va lancer le premier téléphone mobile fabriqué sur le continent et destiné aux consommateurs africains.

Seemahale Telecoms veut rivaliser avec les géants Samsung et Nokia sur le continent africain. Cette entreprise sud-africaine spécialisée dans les équipements télécoms va lancer un smartphone conçu et fabriqué dans le pays. « Parmi les centaines de millions de téléphones vendus en Afrique, aucun n’est produit localement, ce qui me semble injuste. Simplement parce que tout le monde a tendance à penser qu’il est moins coûteux de le faire en Chine », a déclaré Thabo Lehlokoe, le fondateur de Seemahale Telecom, cité par Reuters.

Caractéristiques

Le modèle de Seemahale Telecoms devrait ressembler au Samsung Galaxy S4 et fonctionnera sur un système d’exploitation Android. Le prix s’établira à environ 2 500 rands (186 euros). Il aura un écran tactile de cinq pouces et une autonomie de plus d’une journée.

Selon Thabo Lehlokoe, ces caractéristiques sont essentielles dans un continent où peu de personnes ont un ordinateur à domicile ou une ligne de téléphone fixe. La plupart des personnes se connectent à internet depuis leur téléphone et ne peuvent pas charger leurs appareils régulièrement. « La longévité de la batterie est très importante étant donné que nous ciblons des consommateurs qui n’ont pas toujours accès à l’électricité. »

Les composants seront importés de Chine et de Taiwan et les téléphones arriveront partiellement assemblés durant les premiers mois, le temps que les employés de l’usine se familiarisent avec le processus de production. À terme, Seemahale prévoit de produire 150 000 smartphones par mois.

Marché africain

D’autres entreprises espèrent également que les consommateurs africains adopteront des appareils fabriqués ou conçus en Afrique. Le mauricien Mi-Fone vend des téléphones de base pour douze dollars dans des pays comme le Kenya, l’Angola, le Rwanda et le Nigeria. Au Congo-Brazzaville, VMK conçoit des smartphones et tablettes pour l’Afrique, mais ceux-ci sont assemblés en Chine.

Selon IDC research, cabinet de conseil en télécoms, l’Afrique a importé près de 30 millions de téléphones au deuxième trimestre 2013, dont 20 % de smartphones. Un analyste du cabinet, cité par Reuters, affirme que des entreprises comme Seemahale peuvent espérer avoir leur part du gâteau si elles arrivent à être compétitives en termes de prix.

Seemhale Telecom n’a pas encore enregistré de commandes – les appareils sont encore soumis à des essais réglementaires – mais le fondateur de la société affirme qu’un opérateur sud-africain est déjà en train de tester son modèle et qu’un autre a manifesté son intérêt. Le groupe espère trouver bientôt des entreprises partenaires pour commercialiser ses téléphones ailleurs en Afrique.

Jeuneafrique.com avec Reuters