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France-Maroc : l’imam Iquioussen libéré en Belgique et placé sous surveillance électronique

octobre 28, 2022

Réclamé par la France, l’imam marocain vient d’être remis en liberté par la justice belge, qui refuse toujours de l’extrader. Mais l’intéressé devra porter un bracelet électronique.

L’imam marocain Hassan Iquioussen. © DR

L’imam Hassan Iquioussen, arrêté le 30 septembre près de Mons, fait l’objet d’une autorisation de libération en Belgique. Placé sous surveillance électronique, il devra résider chez un ami. Le parquet de Tournai, en Belgique, a confirmé à l’AFP l’information de BFMTV. « La détention sous bracelet a été accordée », a expliqué son avocat belge.

Âgé de 58 ans, le prédicateur et conférencier de nationalité marocaine fait l’objet d’une procédure d’expulsion en France depuis le 29 juillet. Son titre de séjour n’a pas été renouvelé. Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, avait justifié cette procédure, sur la chaîne de télévision CNews, le 4 août, en arguant que l’intéressé avait tenu « des propos ouvertement antisémites, ouvertement xénophobes, ouvertement homophobes, ouvertement anti-femmes ».

Fiché S par les services de renseignement français, le prédicateur se voit reprocher par l’arrêté d’expulsion « un discours prosélyte émaillé de propos incitant à la haine et à la discrimination et porteur d’une vision de l’islam contraires aux valeurs de la République ».

Mandat d’arrêt « juridiquement infondé »

Après une cavale de plusieurs semaines en Belgique, afin d’éviter son interpellation par la police française et son expulsion vers le Maroc – qui avait initialement délivré un laissez-passer consulaire avant de revenir sur sa décision –, Hassan Iquioussen a été arrêté et placé en détention à la prison de Tournai.

La chambre du conseil de Tournai a refusé, le 21 octobre, de remettre le prédicateur aux autorités françaises. Le mandat d’arrêt européen lancé par une juge de Valenciennes à son encontre, lors de son départ de France, a été jugé juridiquement infondé. La défense de l’imam contestait en effet l’infraction reprochée de « soustraction à l’exécution d’une mesure d’éloignement ».

« Ni le droit ni les autorités de poursuite ne peuvent être instrumentalisés à des fins politiques, il fallait peut-être la Belgique pour le rappeler », a tweeté l’avocate française de l’imam, Maître Lucie Simon. Le parquet a fait appel de la décision.

Le même jour, le prédicateur a annoncé porter plainte contre le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, pour diffamation publique. Le locataire de la place Beauvau s’est exprimé plusieurs fois à ce sujet, déclarant notamment le 2 septembre qu’Hassan Iquioussen était « un délinquant, un fuyard et un séparatiste ».

Avec Jeune Afrique par Jeanne Le Bihan

Brésil: Il met son bracelet électronique à un coq et va vendre de la drogue

août 16, 2014

Un détenu brésilien en liberté surveillée a mis son bracelet électronique à son coq enfermé dans le poulailler pour tromper la surveillance électronique et aller vendre de la drogue, a rapporté le quotidien O Globo samedi. La police brésilienne a découvert le stratagème lors d’un contrôle de routine dans un point de vente de drogues.

Elle a effectué ce contrôle mercredi à Guajuviras, région métropolitaine de Porto Alegre dans le sud du Brésil. Juste avant, les policiers avaient interpellé vers 23H00 un homme de 29 ans, Isaac Selau, accusé de trafic de drogues et port illégale d’arme à feu.

En consultant son nom sur le système informatique, les policiers ont constaté qu’il purgeait une peine en liberté surveillée et qu’il aurait dû rester chez lui le soir. Après s’être rendu chez lui, ils ont découvert le bracelet électronique dans le poulailler, plus précisément autour du cou du coq.

Considéré comme « fugitif »

Au domicile du détenu, la police, qui a souligné qu’elle n’avait jamais auparavant retrouvé un bracelet électronique sur un animal, a saisi de la cocaïne, de la marijuana et une balance de précision.

Selon le chef de la surveillance électronique des services pénitentiaires de l’Etat du Rio Grande do Sul, César Moreira, le système avait détecté que l’équipement avait été enlevé lundi et depuis Selau était considéré comme « fugitif ».

Romandie.com