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États-Unis: Une facture d’un million de dollars pour un survivant du Covid-19

juin 13, 2020

 

Un Américain de 70 ans atteint du Covid-19 et hospitalisé pendant deux mois à Seattle (nord-ouest) a eu la mauvaise surprise de recevoir une facture de 181 pages totalisant plus d’un million de dollars, a révélé samedi le quotidien Seattle Times.

Michael Flor a été admis le 4 mars au centre médical Swedish Issaquah de Seattle. Il y est resté 62 jours, passant si près de la mort que les infirmières avaient tenu un soir le téléphone avec lequel sa femme et ses deux enfants lui faisaient leurs adieux. Mais il a récupéré et il est sorti de l’établissement le 5 mai, sous les vivats du personnel soignant.

Son coeur a toutefois «failli s’arrêter une seconde fois» en recevant une facture longue de 181 pages et d’un montant total de 1.122.501,04 dollars, a-t-il dit au quotidien. La facture détaille les soins qui lui ont été administrés et leur prix: 9736 dollars par jour pour la chambre en soins intensifs, près de 409.000 dollars pour sa transformation en chambre stérile en raison de la contagiosité du coronavirus pendant 42 jours, 82.000 dollars pour l’utilisation d’un respirateur artificiel pendant 29 jours, ou 100.000 dollars pour les soins de la «dernière chance», quand son pronostic vital avait été engagé pendant deux jours.

Michael Flor, qui bénéficie du Medicare, la couverture santé des seniors, ne devrait toutefois pas avoir à sortir son portefeuille, selon le Seattle Times. Le gigantesque plan d’aide à l’économie américaine adopté par le Congrès comprend 100 millions de dollars de budget pour indemniser les hôpitaux et les assurances privées ayant traité les patients victimes du Covid-19.

Par Le Figaro avec AFP

Naufrage en Tanzanie: le bilan atteint 218 morts, un survivant extrait de l’épave

septembre 22, 2018

La coque renversée du ferry MV Nyerere naufragé dans le lac Victoria, 21 septembre 2018. / © AFP / Stringer

Deux cent dix-huit morts. Le bilan du naufrage du ferry MV Nyerere dans le sud du lac Victoria, en Tanzanie, ne cessait de s’alourdir samedi au troisième jour des opérations de recherches, même si, à la surprise générale, un survivant a été extrait de l’épave.

Les plongeurs des équipes de recherches continuaient samedi soir leur travail autour de la coque qui affleurait encore à quelques dizaines de mètres à peine de l’île d’Ukara, la destination finale du ferry, sous le regard de centaines d’habitants, a rapporté un journaliste de l’AFP.

« Nous déplorons au moment où nous parlons 218 morts et les opérations se poursuivent », a déclaré samedi soir John Mongella, le gouverneur de la région de Mwanza (nord-ouest), à la télévision publique TBC One.

Le gouverneur a par ailleurs assuré qu’un « dispositif » permettant de « retourner » l’épave ayant chaviré, et donc d’accélérer les recherches, était en chemin pour Ukara. « Nous attendons d’un moment à l’autre les spécialistes et le dispositif pour retourner le ferry. Ils ont promis de se mettre à l’oeuvre dès leur arrivée ».

Sur le rivage de l’île, des dizaines de cercueils en bois ont été alignés, attendant d’être récupérés par les proches des victimes, a rapporté un journaliste de l’AFP.

« Demain matin (dimanche), nous allons commencer à inhumer ici les corps qui n’auront pas encore été identifiés par des proches. La cérémonie sera présidée par le Premier ministre, Kassim Majaliwa, et les représentants des différentes confessions religieuses seront là », a souligné M. Mongella.

Des secouristes repêchent les victimes du naufrage du ferry MV Nyerere dans le lac Victoria, en Tanzanie, 21 septembre 2018.n / © STARTV/AFP / –

– Peu savent nager –

Le MV Nyerere a chaviré jeudi après-midi à quelques dizaines de mètres à peine d’Ukara, le bilan élevé étant attribué au fait que peu de gens savent nager dans cette région du monde.

Les témoins et les survivants ont donné deux versions de la catastrophe, mais la surcharge du navire semble d’ores et déjà en cause: le nombre de morts – 218 – additionné au nombre de rescapés – 41 – surpasse largement la capacité du bateau, établie à 101 personnes. Le nombre exact de personnes se trouvant à bord du bateau au moment du drame reste pour l’heure inconnu.

Selon certains, des passagers se sont déplacés vers l’avant du navire à l’approche du débarcadère, un mouvement qui pourrait avoir déséquilibré le bateau. Selon d’autres, la personne se trouvant à la barre, distraite par son téléphone portable, a raté la manœuvre d’approche et, souhaitant se rattraper, a effectué une manœuvre brutale qui a fait chavirer le ferry.

– Capitaine absent, un subordonné inexpérimenté à bord –

Tanzanie / © AFP / Vincent LEFAI

Le président tanzanien John Magufuli avait par ailleurs indiqué vendredi soir que les premiers éléments de l’enquête indiquaient que le capitaine du bateau ne se trouvait pas à bord, mais avait délégué ses fonctions à un subordonné sans expérience.

La navigation peut être difficile sur le plus grand lac d’Afrique, où elle se fait souvent sur des navires vétustes et trop chargés, les autorités sont souvent peu regardantes sur la sécurité. En 1996, quelque 800 personnes, selon la Croix-Rouge, avaient trouvé la mort dans le naufrage du ferry Bukoba, surchargé de passagers, à quelques milles au large de Mwanza.

L’espoir de voir évoluer le nombre de rescapés est désormais quasiment nul, même si, contre toute attente, l’ingénieur du ferry a été extrait vivant de l’épave à la mi-journée, après avoir survécu pendant près de deux jours dans un compartiment du navire encore rempli d’air, a indiqué un député local.

Evoquant une « négligence », le président tanzanien a ordonné vendredi soir que « toutes les personnes impliquées dans la gestion du ferry » soient arrêtées. « Les responsables seront absolument punis », a-t-il promis, décrétant également un deuil national de quatre jours.

Le ferry MV Nyerere, du nom du premier président tanzanien Julius Nyerere, assurait la liaison entre l’île d’Ukara et celle, située juste en face, d’Ukerewe, qui abrite la localité de Bugolora, où les habitants d’Ukara viennent régulièrement s’approvisionner.

Après le pape François vendredi, le secrétaire-général de l’ONU, Antonio Guterres, a présenté ses condoléances « aux familles des victimes, au gouvernement et au peuple de la république unie de Tanzanie ».

Romandie.com avec(©AFP / (22 septembre 2018 21h24)

« J’étais parmi les cadavres »: après un massacre en Centrafrique, un survivant témoigne

août 16, 2017

Jonas Ngobo, membre de la Croix-Rouge centrafricaine et survivant d’un massacre à Gambo, dans le sud-est de la Centrafrique, photographié dans la chapelle Saint-André de Loungougba, le 14 août 2017 / © AFP / Alexis HUGUET

« J’étais parmi les cadavres et les blessés »: Jonas Ngobo, de la Croix-Rouge centrafricaine, a survécu à un massacre dans le sud-est de la Centrafrique, région isolée qui subit une flambée de violences depuis début mai, avec pour conséquence des milliers de réfugiés en RDC voisine.

Jonas Ngobo, 54 ans, a vu mourir plusieurs de ses collègues humanitaires dans la tuerie du 5 août à Gambo à environ 450 km à l’est de la capitale Bangui. Six au total, selon le bilan du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) publié le 9 août.

A un correspondant de l’AFP, il raconte cet épisode de violences envers les civils, emblématique du conflit entre groupes armés de l’ex-Séléka, prétendant défendre les musulmans, et anti-balaka, majoritairement chrétiens. La guerre porte aussi sur le contrôle des ressources naturelles, explique un récent rapport du think tank américain Enough Project.

A Gambo, la tuerie a commencé vers midi quand des ex-Séléka ont voulu reprendre la ville à des anti-balaka, après l’arrivée d’un contingent marocain de la Mission des Nations unies (Minusca), se souvient M. Ngobo qui travaillait au dispensaire.

« Tout le monde pensait que l’hôpital était le refuge. Les gens se sont agglutinés en pensant qu’ils étaient sous protection de la Croix-Rouge », raconte cet homme aux traits tirés rencontré lundi dans le village de Loungougba où il s’est réfugié après les combats, à 50 km vers l’est en direction de Bangassou.

« En arrivant, un des Séléka a pris son couteau pour déchirer le drapeau de la Croix-Rouge. Avec des armes, avec des machettes, ils ont égorgé des gens. Ils ont attaqué à l’intérieur, à l’extérieur, dans tous les bureaux. Ils ont cassé toutes les portes », poursuit l’ancien « major » (responsable d’un pavillon du dispensaire).

« Ils ont continué jusqu’à 16h00 avant se replier. On a retrouvé des morts et des blessés en ville. Le soir, la ville était déserte. Tout le monde a fui en brousse », selon M. Ngobo.

Il ajoute avoir été « pris en otage (par les assaillants) dans leur base pour soigner leurs blessés durant cinq heures ». « Après, ils m’ont ramené à l’hôpital et m’ont dit de ne pas bouger. J’étais parmi les cadavres et les blessés ».

« Vers 23h00, le samedi 5, je me suis enfui en brousse. J’aidais des blessés à partir vers Bangassou (à 75 km vers l’est). Certains ont mis une semaine pour arriver jusqu’ici, d’autres sont arrivés aujourd’hui même » (lundi dernier), confie M. Ngobo.

« Le bilan provisoire que j’avais fait samedi soir, c’était 32 morts dans les pavillons et dans la cour », dit-il.

– ‘Pourquoi nous haïssent-ils?’ –

En mai, ce sont des anti-balaka -d’après la Minusca- qui avaient attaqué Bangassou et sa région, tuant six Casques bleus. Ils contrôlent toujours la ville depuis, a constaté le correspondant de l’AFP, même si des contingents marocains, gabonais et bangladeshi de la Minusca y sont visibles.

A Bangassou, plusieurs centaines de musulmans sont toujours réfugiés à l’intérieur du petit séminaire Saint Louis à côté de la cathédrale. Ils craignent pour leur vie s’ils en sortent.

« Pourquoi ils nous haïssent, pourquoi ils nous font ça? Les femmes ont été attaquées, les enfants égorgés », se lamente l’un d’eux, Djamal Mahamat Salet, fils du grand imam de Bangassou. Il affirme que son père est mort le dimanche 14 mai lors de l’attaque des anti-balaka.

Contrôlé par les groupes d’auto-défense en civil, Bangassou est quasiment déserte, surtout le quartier administratif. L’activité au marché reprend peu à peu, selon l’évêque espagnol de Bangassou, Juan José Aguirre.

Dimanche dernier, ce dernier a traversé en pirogue la Mbomou pour aller dire la messe aux milliers de réfugiés centrafricains qui ont fui les violences de l’autre côté de la frontière, en République démocratique du Congo, dans le village reculé de Ndu.

Une fois passé le poste de douane, il a délivré son homélie en sango, la langue nationale de la Centrafrique, et donné aux réfugiés des nouvelles, en français cette fois, des derniers événements qui ravagent leur pays, de l’autre côté de la rivière, à Bangassou et Gambo.

Ils sont des « milliers dans des zones reculées de la RDC où très peu d’acteurs humanitaires sont présents », s’est inquiété mercredi le Haut commissariat de l’ONU aux réfugiés dans un communiqué.

« Le dernier grand mouvement a été signalé par les autorités dans la ville (congolaise) de Yakoma, où plus de 10.000 individus sont arrivés depuis la semaine dernière. Ils ont fui l’insécurité à Bema, situé en face de la ville congolaise de Yakoma », détaille le HCR.

Romandie.com avec(©AFP / 16 août 2017 13h38)                

Nairobi: bébé retrouvé vivant quatre jours après un effondrement

mai 3, 2016

Un bébé a encore été extrait vivant mardi des décombres d’un immeuble à Nairobi. D’après la police kényane et la Croix-Rouge, l’effondrement du bâtiment vendredi dernier a causé la mort de 23 personnes.

« Bonne nouvelle! Un enfant d’environ un an et demi a été secouru vivant vers 04h00 et envoyé au Kenyatta National Hospital », a indiqué la Croix-Rouge.

Après avoir passé près de 80 heures dans « une bassine, enveloppée dans une couverture », la petite fille était déshydratée, mais apparemment pas blessée.

Le chef de la police de Nairobi, Japheth Koome, a parlé de « miracle ». Il a souligné que les secouristes « poursuivaient leurs efforts » pour essayer de trouver d’autres survivants.

Bilan alourdi
Selon la police, le bilan du drame est désormais de 23 morts. Deux nouveaux corps ont été découverts mardi.

Vendredi soir, l’immeuble de six étages s’est affaissé sur lui-même dans le quartier populaire d’Huruma, dans le nord-est de la capitale kényane, Nairobi. Des pluies torrentielles et la mauvaise qualité de la construction sont à l’origine de l’accident.

Livré il y a deux ans, le bâtiment effondré avait été construit près d’une rivière et avait été frappé d’un arrêté de démolition. Cette décision n’avait pourtant été ni respectée, ni mise en application par les autorités.

Promoteurs peu scrupuleux
Plusieurs autres bâtiments se sont effondrés ces dernières années à Nairobi et dans d’autres villes du Kenya. Dans ce pays en pleine vague d’euphorie immobilière, la qualité des matériaux ou la vitesse excessive de construction sont régulièrement mises en cause, ainsi que la capacité de promoteurs peu scrupuleux à contourner la réglementation moyennant des pots-de-vin.

Au total, au moins 30 personnes ont péri à Nairobi depuis vendredi à cause des averses torrentielles, les plus violentes depuis le début de la saison des pluies.

Romandie.com

Népal: au milieu de la dévastation, un survivant de 101 ans

mai 3, 2015

Alors que des régions dévastées du Népal restaient toujours inaccessibles huit jours après le séisme, un survivant de 101 ans a été extrait samedi des décombres de sa maison. Le dernier bilan est de plus de 7000 morts et 14’000 blessés. Il pourrait encore s’alourdir.

Légèrement blessé à la cheville gauche et à la main, le centenaire Funchu Tamang a été tiré hors des ruines de son habitation dans le district de Nuwakot, au nord-ouest de Katmandou, et transporté à l’hôpital, a annoncé dimanche la police. Sa vie n’est pas en danger.

Malgré ce sursaut d’espoir, les autorités n’ont quasiment plus d’espoir de retrouver des rescapés dans les décombres. Des centaines de personnes sont toujours portées manquantes. Et le gouvernement a prévenu que le bilan définitif du séisme sera « beaucoup plus élevé ».

Selon les derniers chiffres, au moins 7040 personnes ont péri et plus de 14’000 ont été blessées dans le tremblement de terre de magnitude 7,8 qui a frappé le Népal le 25 avril, dévastant sa capitale Katmandou et les régions de l’épicentre à 70 km de la capitale.

Accès difficile
« Il reste des villages que nous n’avons pas encore pu atteindre, mais où nous savons que toutes les maisons ont été détruites », a expliqué le ministre népalais des Finances Ram Sharan Mahat, soulignant que les répliques du séisme étaient « incessantes ».

Selon la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FISCR), « certaines villes et des villages dans les districts les plus durement touchés près de l’épicentre ont connu une dévastation presque totale ». Dans le seul district de Sindupalchowk, 40’000 maisons de mortier de boue et de pierres, soit 90% d’entre elles, auraient été réduites en poussière.

Or l’accès à ces zones reste très difficile. Les gravats, l’altitude et la météo réduisent les possibilités d’atterrissage pour les hélicoptères, et les routes sont presque toutes impraticables.

Gare à la mousson
« Les opérations de sauvetage se poursuivent, mais la priorité est maintenant d’apporter de l’aide » aux survivants qui n’ont pas encore reçu des secours de première nécessité, a indiqué le porte-parole du ministère de l’Intérieur, Laxmi Prasad Dhakal.

De son côté, l’Unicef a exhorté à tout faire pour éviter l’émergence d’épidémies dans les zones les plus touchées, ceci à quelques semaines de la mousson.

« Les hôpitaux sont débordés, l’eau est rare, des corps sont toujours ensevelis sous les gravats et des gens continuent de dormir dehors. C’est un terrain parfait pour la prolifération de maladies », selon Rownad Khan, adjoint au représentant de l’organisme spécialisé de l’ONU pour l’enfance.

Alléger la paperasse
Des avions chargés de vivres et d’équipements affluent sur le petit aéroport de Katmandou en provenance du monde entier, mais les ONG se plaignent de procédures interminables, notamment les lenteurs de l’administration népalaise pour effectuer le dédouanement de l’aide humanitaire étrangère. Il a été demandé au Premier ministre Sushil Koirala d’alléger la paperasse.

Le directeur de l’aéroport de Katmandou a, lui, fait valoir que de gros porteurs avaient été interdits d’atterrir de crainte que l’unique piste ne soit endommagée et ne puisse supporter leur poids. « Tout avion dépassant un poids total de 196 tonnes ne sera pas autorisé à se poser à l’aéroport de Katmandou », a déclaré Prasad Shrestha.

« Il n’y a pas de fissures visibles sur la piste, mais les répliques ont été si nombreuses que nous devons prendre des précautions », a-t-il dit.

Six touristes étrangers
Par ailleurs, les sauveteurs ont récupéré environ 50 corps, dont ceux de six touristes étrangers, près de Langtang, une région réputée pour ses paysages spectaculaires et ses circuits de trekking. Les nationalités des victimes étrangères n’ont pas été précisées.

« Notre priorité était d’évacuer les survivants. Nous en avons secouru environ 350, dont la moitié était des touristes ou des guides », a expliqué Uddav Prasad Bhattarai, responsable du district de Rasuwa. Les corps de 54 étrangers ont déjà été identifiés dans tout le pays, selon le responsable national du tourisme Tulsi Gautam.

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