Posts Tagged ‘susan rice’

USA: Susan Rice choisie comme conseillère d’Obama à la sécurité nationale

juin 5, 2013

WASHINGTON – Le conseiller de Barack Obama pour la sécurité nationale, Tom Donilon, va démissionner et sera remplacé en juillet par l’ambassadrice américaine aux Nations Unies Susan Rice, a annoncé mercredi un responsable américain.

Le président Barack Obama devait annoncer ce changement dans son équipe lors d’une déclaration depuis la Maison Blanche plus tard dans la journée de mercredi, a précisé cet officiel.

Romandie.com avec (©AFP / 05 juin 2013 13h55)

RDC – Rwanda : grosse frayeur à Kinshasa au sujet de la Monusco

avril 3, 2013
Le Premier ministre de RDC, Augustin Matata Ponyo, à Washington, le 7 février 2013. Le Premier ministre de RDC, Augustin Matata Ponyo, à Washington, le 7 février 2013. © Mandel Ngan/AFP/Archives

Kinshasa a cru que le Rwanda souhaitait faire retarder le vote à l’ONU en faveur du renforcement de la Monusco pour lutter contre le M23 dans l’est de la RDC. Mais rien n’a finalement empêché l’adoption de la résolution, le 28 mars.

Elles bataillaient depuis des mois pour obtenir une résolution de l’ONU instituant le renforcement de la mission onusienne (la Monusco) dans leur pays, avec notamment la création d’une brigade d’intervention pour combattre la rébellion du Mouvement du 23-Mars (M23). Pourtant, les autorités de RDC ont eu très peur que le Rwanda réussisse in extremis à obtenir un report du vote, puis se serve de sa présidence du Conseil de sécurité, à partir du 1er avril, pour retarder le processus. On comprend que l’enchaînement des événements ait éveillé leur suspicion.

Le 18 mars, Bosco Ntaganda, le rebelle recherché par la Cour pénale internationale (CPI), qui le soupçonne d’être derrière une branche du M23, se rend à l’ambassade des États-Unis à Kigali. Deux jours plus tard, alors que le Rwanda et les États-Unis négocient les conditions du transfert du rebelle à La Haye, Paul Kagamé, le président rwandais, qui revient du Mexique, s’arrête à New York pour rencontrer Ban Ki-moon. « Il a aussi discrètement rencontré Susan Rice, l’ambassadrice américaine à l’ONU, dont il est proche, et demandé plusieurs modifications de la résolution », affirme une source à Kinshasa.

Des rebelles du M23 dans l’est de la RDC le 30 novembre 2012.

© Phil Moore/AFP/Archives

Inga 3 en jeu

Pour ne rien arranger, l’armée sud-africaine, censée constituer l’ossature de la future brigade d’intervention, enregistre le 23 mars la mort de treize de ses hommes à Bangui – sa plus lourde perte depuis 1994. « Nos bonnes relations avec les Sud-Africains nous ont permis d’absorber le choc, poursuit cette source. Des négociations sont en cours pour leur permettre d’utiliser une partie de l’électricité produite par le barrage d’Inga 3. Pour le reste, nous avons multiplié les échanges avec Paris et Washington pour prévenir tout report de la résolution. » Le vote a finalement eu lieu le 28 mars. Et le Rwanda a voté pour.

Jeuneafrique.com

Hillary Clinton se remet après une commotion cérébrale

décembre 16, 2012

La secrétaire américaine d’Etat, souffrant d’un virus intestinal, a été prise d’un malaise. Elle pourrait se reposer jusqu’à la semaine prochaine. Barack Obama aurait choisi pour lui succeder le sénateur et ancien candidat à la Maison-Blanche John Kerry.

La secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton, 65 ans, souffre d’une commotion cérébrale après s’être évanouie et récupérait samedi chez elle, a annoncé son plus proche conseiller, une semaine après avoir révélé qu’elle avait attrapé un «virus gastrique». En raison de ce «virus gastrique», qui l’éloigne de toute activité publique depuis le 7 décembre, Hillary Clinton «s’est déshydratée et s’est évanouie, subissant une commotion cérébrale», a écrit dans un bref communiqué son conseiller et porte-parole, Philippe Reines.

La chef de la diplomatie américaine, «récupère chez elle et elle sera suivie régulièrement par ses médecins. Suivant leurs recommandations, elle continuera à travailler de chez elle la semaine prochaine en restant en contact régulier avec le département d’Etat et d’autres responsables», a ajouté Philippe Reines. D’après lui, Hillary Clinton «espère revenir rapidement à son bureau». À son retour, elle pourrait enfin connaître le nom de son successeur. Selon les médias américains, Barack Obama aurait choisi, après le retrait de l’ambssadrice américaine à l’ONU Susan Rice, John Kerry. Candidat démocrate malheureux à la présidentielle de 2004 et soutien de longue date du président américain, le sénateur du Massachusetts, président de la commission sénatoriale des Affaires étrangères, est le grand favori pour prendre la tête de la diplomatie américaine . Sa nomination pourrait être officialisée la semaine prochaine.

Son conseiller ne le précise pas explicitement, mais il n’y a quasiment aucune chance que la secrétaire d’Etat témoigne comme prévu le 20 décembre devant le Congrès pour l’affaire dite de Benghazi, l’attaque terroriste du 11 septembre contre le consulat américain en Libye qui avait déclenché une tempête politique aux Etats-Unis. Les républicains de la Chambre des représentants souhaitaient l’interroger sur les mesures de sécurité prises par le département d’Etat pour protéger le consulat avant l’attaque armée islamiste qui a coûté la vie à l’ambassadeur en Libye Christopher Stevens et à trois autres agents américains Hillary Clinton avait affirmé mi-octobre qu’elle «assum(ait) la responsabilité» de la gestion et des conséquences de l’attentat.

Elle compte arrêter la politique

Le «virus gastrique» dont Hillary Clinton souffre depuis plus d’une semaine l’avait contrainte à annuler une tournée dans des pays arabes, dont au Maroc pour la réunion le 12 décembre à Marrakech du groupe des «Amis de la Syrie». «La secrétaire (d’Etat) est vraiment très malade. Je veux dire que ce virus gastrique est assez méchant», avait commenté mercredi la porte-parole du département d’Etat, Victoria Nuland, avant de se corriger en parlant d’un «virus désagréable».

La secrétaire d’Etat est, de son propre aveu il y a quelques mois, «épuisée» par le rythme effréné qu’elle s’impose depuis quatre ans comme patronne de la diplomatie de la première puissance mondiale. Elle voyage en moyenne deux fois par mois pour des déplacements de plusieurs jours aux quatre coins de la planète. Avec 1 million de miles (plus de 1,5 million de km) parcourus en avion et 112 pays visités, elle détient le record absolu parmi tous les secrétaires d’Etat américains.

Elle doit quitter son poste en janvier, après quatre années à défendre la politique étrangère du président Barack Obama. Compte tenu de sa très grande popularité internationale et aux Etats-Unis, la presse américaine spécule sur sa candidature pour la présidentielle de novembre 2016. Mais l’épouse de l’ancien président Bill Clinton assure qu’elle aspire à «arrêter la politique» et à retrouver une «vie privée».

Interrogée par la télévision ABC, juste avant de tomber malade, sur ses éventuels projets présidentiels, elle a une nouvelle fois démenti, sans être toutefois d’une fermeté absolue: «Je ne pense vraiment pas que c’est quelque chose que je vais refaire». «Je suis – touchons du bois – non seulement en bonne santé, mais j’ai aussi une incroyable endurance et de l’énergie. Je veux juste voir ce que je pourrais faire d’autre»», avait-elle dit.

Le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius lui a transmis «ses voeux les plus chaleureux de prompt rétablissement», selon le Quai d’Orsay.

Lefigaro.fr

Obama a choisi Kerry comme secrétaire d’État

décembre 16, 2012

Le candidat malheureux à la Maison-Blanche en 2004 doit remplacer l’actuelle chef de la diplomatie américaine.

Le président des États-Unis Barack Obama a choisi le sénateur John Kerry pour prendre la succession de Hillary Clinton au poste de secrétaire d’État, ont annoncé samedi soir les chaînes de télévision CNN et ABC. CNN a cité un « démocrate ayant parlé à John Kerry » à l’appui de son information, tandis qu’ABC a évoqué des « sources » non identifiées. La Maison-Blanche n’a pas confirmé. Candidat malheureux à la présidence américaine en 2004 contre George W. Bush, John Kerry, héros décoré du Vietnam avant de devenir militant contre la guerre, sénateur du Massachusetts (nord-est) depuis 1985, vient d’avoir 69 ans. Chef depuis quatre ans de la puissante commission des Affaires étrangères du Sénat où il a succédé à l’actuel vice-président Joe Biden, il est considéré comme le favori pour prendre la tête de la diplomatie de la première puissance mondiale depuis l’annonce cette semaine par l’ambassadrice à l’ONU Susan Rice qu’elle renonçait à briguer ce poste.

Susan Rice, proche de Barack Obama, avait été visée par des critiques acerbes d’élus républicains pour ses prises de position après l’attentat de Benghazi (Libye) qui avait coûté la vie le 11 septembre dernier à quatre Américains, dont l’ambassadeur Christopher Stevens. Elle avait affirmé le 16 septembre sur des télévisions que cette attaque n’était « pas forcément un attentat terroriste », mais résultait plutôt d’une « manifestation spontanée ayant dégénéré ». Depuis, l’administration a reconnu que l’attaque avait été planifiée. Les élus soupçonnaient Susan Rice et la Maison-Blanche d’avoir délibérément cherché à tromper les Américains sur le caractère terroriste de cette attaque, pour ne pas ternir le bilan de Barack Obama quelques semaines avant l’élection présidentielle du 6 novembre, qu’il a finalement remportée.

Un homme consensuel

Parmi ces responsables figuraient les sénateurs John McCain et Lindsey Graham, d’influents parlementaires qui avaient le pouvoir de bloquer la nomination de Susan Rice. Les nominations aux postes gouvernementaux américains sont en effet soumises à la confirmation du Sénat, chambre où les alliés démocrates de Barack Obama disposent d’une majorité simple, mais pas de la majorité qualifiée nécessaire pour bloquer une obstruction éventuelle de l’opposition. À ce titre, John Kerry, avec sa longue expérience au Capitole, est considéré comme un candidat bien plus consensuel que Susan Rice à la succession de Hillary Clinton. Cette dernière, après quatre années passées à diriger la diplomatie américaine à un rythme effréné, a dit vouloir prendre du champ, même si son nom est sur toutes les lèvres à Washington pour une éventuelle candidature à la présidentielle de 2016.

Outre Hillary Clinton, plusieurs ministres de premier plan de Barack Obama ont fait part de leur volonté de ne pas servir sous son second mandat qui commencera le 20 janvier : le secrétaire au Trésor Timothy Geithner est donné partant, tout comme Leon Panetta, le secrétaire à la Défense. À ce dernier poste, Barack Obama envisagerait de nommer un ancien parlementaire de la même génération que John Kerry, et lui aussi ancien combattant décoré du Vietnam : l’ex-sénateur républicain du Nebraska (centre) Chuck Hagel, 66 ans. L’appartenance de Chuck Hagel au Parti républicain pourrait faciliter la validation de sa nomination par ses anciens collègues du Sénat, même si ce modéré n’a pas toujours épousé les thèses dominantes de son parti en matière de politique étrangère, critiquant notamment la stratégie de l’ancien président George W. Bush en Irak et marquant sa différence sur le dossier israélien.

Le Point.fr

Susan Rice renonce à succéder à Hillary Clinton

décembre 14, 2012

Aux États-Unis, les critiques acerbes des républicains, de nouvelles révélations et des sorties jugées peu diplomatiques rendaient de plus en plus difficile la nomination de Susan Rice comme secrétaire d’État.

Correspondante à Washington

Attaquée par les républicains et suscitant la controverse jusque dans son propre camp, Susan Rice a renoncé, jeudi, à briguer le poste de secrétaire d’État, pour lequel elle avait été pressentie en remplacement de Hillary Clinton. Une décision qui pourrait avoir été suggérée par la Maison-Blanche. Même si le président, son allié et protecteur, a fait jeudi un éloge vibrant de son ambassadeur à l’ONU, louant sans réserve ses qualités et regrettant «les attaques fallacieuses et infondées» dont elle avait été la cible dans la foulée de la crise de Benghazi.

En plein bras de fer avec l’Iran, l’Administration américaine ne pouvait visiblement se permettre le luxe d’une longue bataille avec les Républicains pour la confirmation de la diplomate, souligne-t-on dans les cercles washingtoniens bien informés. «C’est la bonne décision pour elle et pour le président», a noté, sur CNN, l’ancien envoyé spécial au Moyen-Orient George Mitchell, notant que la polémique aurait été une «distraction inutile». Le sénateur John Kerry, qui rêve du poste depuis longtemps, «serait un formidable secrétaire d’État», a-t-il ajouté, évoquant aussi la possible candidature de Chuck Hagel, un ancien sénateur républicain très versé dans le domaine de la politique étrangère, qui siège actuellement à l’Atlantic Council.

C’est dans une lettre adressée à Barack Obama que Susan Rice a annoncé sa décision de retirer sa candidature. «Je suis tout à fait sûre que je pourrais servir notre pays efficacement et de manière adéquate à cette fonction… Cependant, si je suis nommée, je suis maintenant certaine que la procédure de confirmation serait longue, perturbante et coûteuse… Ces tractations ne sont tout simplement pas dignes de notre pays», a-t-elle écrit.

Des liens étroits avec le régime rwandais de Kagamé
Barack Obama a vanté une décision qui montre «la force de caractère» de l’intéressée et sa «détermination admirable à s’élever au-dessus de la mêlée politique pour donner la priorité aux intérêts de la nation».

Mme Rice avait été la cible de critiques acerbes de parlementaires républicains – dont les voix auraient été nécessaires pour entériner sa nomination au Sénat – en raison de ses prises de position dans les médias juste après l’attaque meurtrière contre le consulat américain de Benghazi en Libye le 11 septembre dernier. En disant s’appuyer sur les informations des agences de renseignement, elle avait affirmé que l’attaque contre le consulat avait été spontanée et suscitée par une vidéo antimusulmane, version qui se révélerait erronée.

Rice était notamment dans le collimateur des sénateurs John McCain et Lindsay Graham, dont les voix pèsent lourd sur les questions de politique étrangère. Ces élus soupçonnaient Mme Rice et la Maison-Blanche d’avoir délibérément cherché à tromper les Américains sur le caractère terroriste de l’attaque, pour ne pas ternir le bilan de M. Obama quelques semaines avant l’élection présidentielle du 6 novembre.

Les récentes révélations sur les liens étroits de Susan Rice avec le régime rwandais de Paul Kagamé (pour lequel elle avait fait du lobbying dans le passé) et les conséquences que ce biais pro-rwandais aurait pu avoir sur les décisions concernant le Congo à l’ONU, ont semble-t-il achevé d’affaiblir sa candidature.

Une amie proche de Michelle Obama
Nombre de diplomates ont aussi souligné en privé les sorties souvent peu diplomatiques de Mme Rice et sa manière brutale d’affirmer ses positions. «Ce qu’elle a dit sur le projet de la France au Mali a visiblement contribué à enfoncer les clous dans son cercueil», notait jeudi une source informée, qui la jugeait «non fiable». Rice avait déclaré que le plan français était «de la merde». Selon cette même source, c’était surtout Michelle Obama, dont elle était une amie proche, qui défendait sa candidature.

Le président a précisé jeudi que Susan Rice conserverait son poste aux Nations unies, vantant notamment son action récente pour mobiliser le Conseil de sécurité sur la menace du nucléaire nord-coréen.

Les experts à Washington soulignent à quel point le compte à rebours sur la question de la grande négociation à mener avec les Iraniens pour les empêcher d’accéder à l’arme nucléaire, obscurcit aujourd’hui l’horizon à la Maison-Blanche et a pu précipiter la décision. «L’Iran est la question qui me préoccupe», a confié Hillary Clinton il y a deux jours à la journaliste Barbara Walters.

Les Américains estimeraient avoir entre trois et quatre mois pour convaincre les Iraniens de renoncer à passer le seuil nucléaire, faute de quoi il deviendrait extrêmement difficile de convaincre les Israéliens de reporter d’éventuelles frappes militaires. Dans ce contexte à haute tension, le renoncement à une candidate affaiblie et controversée apparaît logique. «Beaucoup de gens, même chez les démocrates, n’ont jamais pensé qu’elle était irremplaçable», confiait jeudi une source influente.

Lefigaro.fr par Laure Mandeville