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« Virons Trump » : les anti-trump crient leur colère dans plusieurs pays

janvier 21, 2017

Londres – « Virons Trump » : en écho à la « Marche des femmes » de Washington, des dizaines de milliers de personnes se sont rassemblées samedi dans plusieurs villes du monde, dont Sydney, Londres ou Paris, contre l’arrivée de Donald Trump la veille à la Maison Blanche.

Comme aux Etats-Unis, où quelque 200.000 personnes étaient attendues notamment à Washington, une grande manifestation a eu lieu à Londres sur l’emblématique Trafalgar Square. Les rues environnantes étaient noires de monde, les organisateurs revendiquant 100.000 participants.

Parmi eux et comme de nombreux autres ailleurs dans le monde, Hannah Bryant, une employée de musée, portait un « pussy hat », un bonnet rose à oreilles de chats spécialement tricoté pour l’occasion et devenu le symbole de l’opposition à Donald Trump.

Le terme « pussy » désigne en anglais un chat ou un sexe féminin. C’est ce mot que Donald Trump avait utilisé dans une vidéo qui avait fait scandale en octobre, où le milliardaire se vantait de pouvoir se payer les femmes qu’il voulait et de les « attraper par la chatte ».

« Je veux que la majorité des Américains qui n’ont pas voté pour lui sachent qu’on les soutient dans le monde entier », a déclaré à l’AFP Oliver Powell, un acteur de 31 ans.

D’autres espéraient un sursaut. « Pour moi cette manifestation porte un message d’espoir », a ainsi estimé Sarah Macdonald, une cheffe d’entreprise de 51 ans. « Ca va galvaniser les partis progressistes, démocrates et les partis de gauche qui dans ce pays ont connu l’échec dans les urnes. Qu’est-ce qu’il nous reste ? Manifester ».

Les « pussy hats » étaient de mise aussi à Amsterdam, où quelque 4.000 personnes ont chanté ou échangé des câlins gratuits (« free hugs ») devant le consulat américain.

Certains ont brandi des banderoles clamant en anglais « +Pussies+ contre la haine, le racisme, le sexisme et la peur », « Make America sane again » (« Rendre à l’Amérique sa raison », en référence au slogan de Trump durant la campagne électorale) ou encore « Femmes, pas objets », selon la page Facebook de l’événement.

A Paris, ils étaient environ 2.000 sur le parvis du Trocadéro pour protester contre « tout ce que Trump représente » et défendre les droits des femmes, au milieu de drapeaux américains et de « pussy hats ».

« Les droits de l’Homme sont aussi ceux des femmes », « respect », « liberté, égalité, sororité », « capitalisme, sexisme, assassins », proclamaient des pancartes en anglais et en français,

– ‘Menteur en chef’ –

Brésilienne de 39 ans, Andreia Rossi, est venue protester « contre tout ce que Trump représente, contre le fascisme, l’extrême droite. C’est très dangereux, il a menti à ceux qui l’ont élu et ça peut arriver en France ».

« Trump, Liar in chief » (« Trump, menteur en chef »), proclamait aussi une pancarte d’une autre manifestation en France, à Marseille (sud-est).

Emanant au départ d’un simple appel sur Facebook d’une retraitée américaine, la marche a trouvé écho un peu partout en Europe.

A Genève, quelque 2.500 hommes et femmes de tous âges ont bravé le froid aussi pour clamer en anglais « Des ponts pas des murs », « Désobéissance », « La résistance est un devoir quand l’injustice devient la loi » ou encore « Le changement climatique est réel » sur des pancartes.

A Berlin, environ 700 personnes se sont retrouvées devant la porte de Brandebourg, en face de l’ambassade des Etats-Unis, pour chanter notamment « The people united will not be defeated » (le peuple uni ne sera pas vaincu).

A Rome, entre 400 et 500 femmes se sont rassemblées devant le Panthéon et quelque 700 à Barcelone, où certaines portaient des pancartes avec des slogans en anglais comme « He is not my president » (Il n’est pas mon président).

« Trump est une honte pour l’Amérique », « Non à la violence contre les femmes », proclamaient à Lisbonne des pancartes agitées par plusieurs centaines d’Américains et Portugais devant l’ambassade des Etats-Unis.

A Prague, le jeune chanteur Adam Misik, idole des teenagers tchèques, a entonné la chanson « Let It Be » des Beatles, reprise en choeur par les quelque 300 manifestants qui brandissaient des caricatures de Trump et du président russe Vladimir Poutine.

En Afrique du Sud, une centaine de personnes s’est mobilisée à Durban, scandant notamment « dans notre Amérique, nous sommes tous égaux ».

Auparavant, l’Australie et la Nouvelle-Zélande avaient ouvert le bal avec des milliers de personnes à Sydney et Melbourne, ainsi qu’à Wellington et Auckland, pour protester contre le mépris montré selon elles régulièrement par Trump envers les femmes.

Romandie.com avec(©AFP / 21 janvier 2017 18h15)  

Nouvel An: Sydney rend hommage à Bowie et Prince

décembre 31, 2016

Un feu d’artifice géant a ouvert le bal des festivités du Nouvel An à Sydney. En raison du décalage horaire, la métropole australienne a été a été la première à lancer le compte à rebours sous une météo estivale.

A minuit pile (14h00 en Suisse), 1,5 million de spectateurs ont découvert une féerie pyrotechnique de toutes les couleurs au-dessus de l’emblématique baie de Sydney et de son opéra photogénique. Le spectacle a rendu hommage à quelques-uns des grands disparus de 2016, notamment des étoiles pour David Bowie et une pluie de lumières violettes (Purple Rain) pour le musicien Prince.

Mais l’Australie est aussi en première ligne dans le combat contre le terrorisme. Deux mille policiers supplémentaires étaient déployés à Sydney après l’arrestation d’un homme pour « des menaces en lien avec le Nouvel An » et un « complot terroriste » déjoué juste avant Noël à Melbourne.

Faire deux fois la fête
A Tokyo, des ballons ont été lâchés par milliers, alors qu’à Séoul, un demi-million de Coréens ont choisi de manifester, bougies à la main, pour réclamer le départ immédiat de la présidente destituée Park Geun-Hye.

A Nicosie, capitale de l’île méditerranéenne de Chypre divisée depuis 1974, plusieurs dizaines de personnes devaient profiter du décalage horaire entre les parties nord et sud pour célébrer deux fois le passage à 2017. « Une sorte de protestation pacifique », avait expliqué dans un clin d’œil Michalis Tsiknakis, l’un des organisateurs de l’évènement.

L’Amérique sera le dernier continent à mettre les pieds dans une nouvelle année qui s’annonce pleine d’inconnues, à commencer par l’entrée à la Maison-Blanche du républicain Donald Trump. A Rio, plus de deux millions de personnes sont attendues sur la plage de Copacabana. Mais, crise oblige, le feu d’artifice sera écourté de 16 à 12 minutes.

Avant de basculer dans l’inconnu, les fêtards de la planète bénéficieront d’une seconde supplémentaire pour profiter d’une nuit unique. Ainsi, la minute entre 23h59 et 00h00 UTC/GMT durera une seconde de plus que la normale, une seconde intercalaire qui permet de raccorder le temps astronomique irrégulier lié à la rotation de la Terre, avec l’échelle de temps légal, extrêmement stable.

Romandie.com avec(ats / 31.12.2016 22h44)      

Sydney: Le forcené et un otage tués après seize heures d’angoisse

décembre 15, 2014

La prise d’otages dans le Lindt Chocolat Cafe de Sydney a pris fin mardi peu avant 3h00 du matin (en Australie) grâce à un assaut lancé par la police. Un otage ainsi que le forcené – un réfugié iranien de 49 ans connu de la police – ont été tués, et trois autres personnes blessées, selon les médias.

« Le siège est terminé », a annoncé sur Twitter à 17h00 en Suisse la police de la province de Nouvelle-Galles du Sud. Peu avant 02h30 (16h30 heure suisse), une série de lourdes détonations a retenti lorsque des commandos de la police entraient par une porte latérale donnant accès au Lindt Chocolat Cafe situé sur Martin Place, esplanade piétonne située au coeur de la plus grande ville d’Australie.

Des otages sortaient en courant du bâtiment tandis que d’autres étaient emmenés sur des brancards, ont constaté des journalistes de l’AFP. Plus tôt dans la journée, trois hommes, bientôt suivis par deux femmes, étaient sortis du café en courant.

Au moins deux morts
Au moins deux personnes sont mortes, dont le preneur d’otages, lors de l’assaut, a annoncé la télévision australienne. Selon la chaîne de télévision Channel 7, trois personnes sont grièvement blessées.

La situation était très confuse après l’intervention de la police dans un déluge de feu dont l’origine était indéterminée. Des centaines de policiers lourdement armés avaient été mobilisés. Un robot de déminage a pénétré dans le café, et des secouristes et policiers allaient et venaient à l’intérieur du bâtiment.

Abus sexuels, meurtre et magie noire
Selon les médias australiens, citant des sources policières, le preneur d’otages était un « religieux » d’origine iranienne. Selon le quotidien « The Australian », l’homme avait envoyé des lettres d’injures aux familles de soldats morts en Afghanistan et était en liberté conditionnelle sous l’accusation de complicité de meurtre dans l’enquête sur la mort de son ex-épouse, mère de ses deux enfants.

Il est en outre jugé pour une quarantaine d’abus sexuels plus ou moins graves sur des femmes qu’il avait soignées en se prétendant « guérisseur spirituel ». Il se disait expert en astrologie, numérologie, médiation et magie noire, selon le journal « The Sydney Morning Herald ».

Romandie.com

Sidney: La police a réussi à libérer la jeune fille attachée à un engin au cou

août 3, 2011

FAITS-DIVERS – Les démineurs ont mis une dizaine d’heures pour venir à bout de l’engin, «très élaboré»…

DERNIERE INFO: La jeune fille a été libérée de l’engin explosif après 10h de travail des démineurs.

Un scénario digne des pires films à suspens d’Hollywood. La police australienne a réussi ce mercredi au terme de longues heures de travail à désamorcer un engin apparemment explosif attaché au cou d’une jeune fille, à son domicile de Burrawong Avenue, dans le quartier chic de Mosman, à Sydney. Selon le Daily Telegraph australien, la victime s’appelle Madeleine Pulver et a fêté son 18e anniversaire il y a seulement trois semaines.

Le commissaire adjoint de la police du New South Wales, Mark Murdoch, a annoncé la libération de la jeune fille lors d’une conférence de presse peu après minuit (16h, heure de Paris). «Elle est désormais entre de bonnes mains, avec ses parents», a-t-il ajouté, précisant que les parents de Madeleine, William et Belinda Pulver, sont «immensément soulagés» que leur fille soit saine et sauve. La jeune fille a été conduite à l’hôpital pour un check-up.

Mark Murdoch a félicité l’ensemble des secours pour leur «travail extraordinaire». «Notre principal objectif a toujours été d’assurer la libération de la jeune fille. Nous ne savons toujours pas si l’engin était vraiment explosif, et l’enquête continuera dès jeudi matin», a-t-il encore affirmé. Les démineurs ont réussi à délivrer la jeune fille grâce aux conseils des experts de la police fédérale australienne et des militaires britanniques. L’engin est intact et va être examiné plus avant par les spécialistes en explosifs.

Un «engin très élaboré»

«Cet engin est très élaboré. Les spécialistes du déminage ont mis 10 heures pour en venir à bout.L’enquête commence désormais. Elle a été confiée à la brigade des vols et crimes majeurs, qui s’occupe également des tentatives d’extorsion.

«La jeune fille nous a transmis de nombreuses informations, que nous pouvons désormais exploiter. Nous voulons mettre la main sur celui qui a fait cela», a ajouté Mark Murdoch, précisant que la jeune fille avait déjà été en contact avec la personne qui a attaché l’engin. Il a cependant refusé de donner les revendications de l’auteur présumé. Mark Murdoch a ajouté qu’il pensait que c’était la première fois qu’une chose pareille arrivait en Australie. «La famille ne sait comment expliquer ce qui vient de se passer, quelle pourrait en être la motivation. Nous sommes toujours sur nos gardes», a-t-il conclu.

Seule dans la maison, près de l’engin explosif

Les faits ce sont déroulés vers 14h40, heure locale, ce mercredi après-midi (6h40 ce mercredi matin à Paris). La police a été prévenue par le père de la jeune fille, «après la découverte d’un paquet suspect». Lorsque les policiers sont arrivés sur place, ils ont trouvé la jeune fille seule dans la maison près de l’engin explosif, a précisé Mark Murdoch, qui a indiqué qu’il ne pouvait «pas confirmer que l’explosif était attaché à la jeune femme», mais que cette dernière était «proche de la bombe» et ne pouvait pas s’en éloigner.

Il s’agirait d’une bombe en pendentif, attachée autour du cou de la victime. Les circonstances dans lesquelles l’engin explosif a été attaché à la jeune femme ne sont pas claires, mais la police est sûre que la jeune fille ne l’a pas elle-même mis en place. «L’engin auquel nous avons affaire se révèle être particulièrement difficile à comprendre, et nous tentons de déterminer ce que c’est et ce que ce n’est pas». Quatre agents de police, dont des spécialistes de la négociation, ont passé l’après-midi et la soirée aux côtés de la jeune fille pour tenter de lui faire garder son calme.

L’une des familles les plus riches de Sydney

Selon le Syndey Morning Herald,un homme cagoulé aurait pénétré dans la maison et placé l’engin explosif autour du cou de la jeune fille en début d’après-midi. Selon un policier cité par le Daily Telegraph, il pourrait s’agir d’une tentative d’extorsion. La victime fait en effet partie d’une des familles les plus riches de Sydney. Selon la note, citée par des sources policières à la presse, il y aurait eu de quoi faire sauter la maison toute entière.

Le quartier avait donc été évacué, et un poste de commandement avait été mis en place au coin de Burrawong Ave et de David Street. Les habitants évacués ont été accueillis dans une salle communale à Rawson Park, où ils pourront se restaurer, et passer la nuit.

20Minutes.fr