Sous la tente vierge du refuge
Coulent des idées de déluge
Parfois blanches la journée
Parfois noires la soirée.
Dans cette bâche neuve de protection
Aux quatre coins de son implantation
Le souffle de vie paisible retrouve l’espoir
Dans la dure traversée du désespoir.
Quand apparaît le premier soleil
Du réfugié face au phare du ciel
La vie commence à planter son décor
Avec des souvenirs du dernier sort.
Bernard NKOUNKOU