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COVID-19 (Trois-Rivières): la Terrasse aux Confluents ferme de façon préventive

août 5, 2021

 

C’est maintenant au tour de la Terrasse aux Confluents du musée Boréalis de fermer ses portes de mesure préventive jusqu’à lundi en raison d’un cas de COVID-19 chez les employés, même si la Santé publique ne l’obligeait pas. Le manque de personnel a forcé cette décision.

Un employé de la Terrasse aux Confluents a testé positif à la COVID-19, forçant une fermeture préventive en raison du manque d’employés.

© SYLVAIN MAYER Un employé de la Terrasse aux Confluents a testé positif à la COVID-19, forçant une fermeture préventive en raison du manque d’employés.

L’absence de l’employé en question allait empêcher le restaurant de fonctionner correctement, étant déjà à court de personnel depuis un bout, comme plusieurs établissements du même domaine. Rappelons que des établissements du centre-ville de Trois-Rivières avaient également fermé par mesure préventive la semaine dernière

«On était déjà en pénurie de main-d’oeuvre sur la terrasse. Le fait que cette personne ne soit pas disponible pour les 14 prochains jours nous a un peu pris de court. On était déjà sur la fesse sur le plan des ressources humaines et c’est pour ça qu’on a décidé de fermer», a fait valoir la directrice générale adjointe chez Culture Trois-Rivières, Valérie Bourgeois.

Selon l’enquête épidémiologique de la Santé publique, le cas au sein de l’équipe de la Terrasse aux Confluents n’entraîne pas de tests préventifs au sein des employés, ni de devoir contacter la clientèle qui est venue au restaurant cette semaine. Toutefois, l’administration voulait laisser la liberté aux employés de le faire quand même.

«On s’est dit qu’on allait être plus blanc que blanc. On va donc nettoyer toute la terrasse, comme ça quand on va rouvrir mardi, on va être certains. Même s’il n’y avait pas de risques, on va quand même tout faire en sorte pour que la réouverture se passe bien», a soutenu Mme Bourgeois, qui était en mode réaction jeudi après-midi, n’ayant pas de plan concret encore pour mardi.

Il faut également que l’équipe s’ajuste à la situation. «Il faut refaire les horaires, revoir les services, revoir nos menus parce qu’il faut vraiment passer la fin de la saison avec nos ressources disponibles», de continuer la directrice générale.

Depuis le début de la pandémie, la sécurité des employés est au coeur des valeurs de Culture Trois-Rivières, qui veut les accompagner à travers cette crise en étant à l’écoute de leurs besoins. En outre, de fermer de façon préventive se veut aussi une façon de rassurer les clients.

«On est super rigoureux dans nos mesures, on applique la distanciation, le port du masque de procédure, le nettoyage des mains. […] Justement, si les employés n’ont pas besoin d’aller se faire tester, c’est que les mesures ont vraiment été respectées dans le milieu de travail et au sein de la clientèle.»

En plein coeur de la pénurie de main-d’oeuvre

Selon Valérie Bourgeois, ce sont deux problématiques qui se touchent en ce moment, soit le manque de personnel et la hausse des cas de COVID-19. «On est habitués à une capacité organisationnelle et là, elle est réduite en ce moment parce qu’il nous manque des gens. Les éclosions actuelles viennent juste ajouter une pression supplémentaire sur les employés qui sont là», a-t-elle soulevé.

Les organisations doivent désormais mettre les bouchées doubles pour maintenir leurs services à plein potentiel sans quoi elles pourraient être contraintes de les réduire. «La réduction de services et des heures d’ouverture, c’est possible que ce soit des choses qu’on envisage pour le reste de la saison. Si on n’est pas capables de recruter de nouvelles ressources, on devra revoir nos heures et le menu pour être dans quelque chose de plus simple», d’émettre Mme Bourgeois.

Différents scénarios sont donc évalués pour la réouverture de mardi pour laquelle on espère avoir suffisamment de personnel pour offrir le minimum de services pour la Terrasse aux Confluents. À noter que la fermeture du restaurant n’influe pas sur le musée Boréalis, qui reste ouvert au public.

Avec Rosie St-André – Le Nouvelliste 

Coronavirus: la France rouvre terrasses et musées, New York porte moins le masque

mai 19, 2021
Coronavirus: la France rouvre terrasses et musees, New York porte moins le masque
Coronavirus: la France rouvre terrasses et musées, New York porte moins le masque© APA/AFP/BARBARA GINDL

La France rouvre ses terrasses et ses musées, l’Autriche ses restaurants, New York porte moins le masque : la population de plusieurs pays occidentaux a retrouvé mercredi un peu de liberté à la faveur d’un recul de l’épidémie, au contraire de l’Inde toujours plongée dans une crise sanitaire aiguë.

Après six mois de vie au ralenti, les Français peuvent à nouveau se restaurer ou boire un verre en terrasse, dans le respect d’une jauge de 50 % des capacités d’accueil et à six personnes par table. Les restaurants et cafés devront attendre le 9 juin pour accueillir des clients en salle.

Le président français Emmanuel Macron et son Premier ministre Jean Castex ont pris mercredi matin un très médiatique café en terrasse pour illustrer, selon les mots du chef de l’Etat, « un petit moment de liberté retrouvée ».

« Aujourd’hui sincèrement je revis », a résumé Sylvie Champalle, 53 ans, attablée à une terrasse de Lyon (centre-est).

Cinémas, théâtres et musées français peuvent de nouveau aussi accueillir le public – masqué – avec des jauges maximales de fréquentation. Et le début du couvre-feu est retardé de deux heures, passant de 19H à 21H.

Cette levée partielle des restrictions a été décidée à la faveur d’une diminution de la circulation du virus, qui reste cependant élevée (environ 14.000 nouveaux cas par jour en moyenne), et d’une montée en puissance de la campagne de vaccination dans un pays où la pandémie a fait 108.000 morts.

Le retour à la vie normale va encore plus loin en Autriche, où restaurants, hôtels et lieux de culture rouvrent totalement mercredi.

Il faudra cependant montrer patte blanche à l’entrée des différents lieux, en effectuant un test sur place quand ce sera possible ou en présentant un résultat négatif, une preuve de vaccination ou d’anticorps.

Sur le plan européen, les représentants des 27 Etats membres se sont mis d’accord mercredi pour permettre l’entrée dans l’UE aux voyageurs de pays tiers ayant reçu les doses nécessaires de vaccins autorisés au niveau européen. Une mesure décidée à l’approche de la saison touristique estivale, cruciale pour de nombreux pays.

Quant au certificat sanitaire européen, qui vise à faciliter les déplacements dans l’UE pendant la saison touristique, les discussions doivent reprendre jeudi.

Moins de masques à New York

Après avoir été à l’épicentre de la pandémie au printemps 2020 et observé une extrême prudence face au coronavirus depuis des mois, New York marque mercredi la levée de nombreuses restrictions, notamment dans les restaurants.

La progression du taux de vaccination -plus de 60 % des New Yorkais ont reçu au moins une dose- et la chute du taux de positivité au Covid, désormais inférieur à 1,5 %, ont aussi poussé plusieurs grandes banques comme JPMorgan Chase ou Goldman Sachs à sonner la fin du télétravail généralisé.

A ces assouplissements s’est ajoutée l’autorisation faite aux personnes vaccinées de ne plus porter le masque, même en intérieur: après quelques jours d’hésitation, le gouverneur de l’Etat de New York a entériné cette autorisation des autorités fédérales, à partir de mercredi.

Si certains en profitaient pour tomber le masque, d’autres continuaient à faire preuve de prudence.

« Il est difficile de savoir exactement à quoi s’en tenir, c’est un peu énervant » confiait ainsi Miranda Maxwell, 41 ans, pleinement vaccinée. « Je continue à porter le masque quand il y a du monde, dans une rue animée par exemple, et bien sûr à l’intérieur ».

« Ne baissons pas les bras »

Sortie de crise en vue également au Québec, l’une des provinces canadiennes les plus durement touchées par le Covid-19: le Premier ministre François Legault a annoncé mardi un « été de liberté » avec une levée graduelle des restrictions d’ici fin juin.

Au Royaume-Uni, le gouvernement a lancé des essais cliniques, présentés comme les premiers dans le monde, sur la réponse immunitaire engendrée par une troisième dose de vaccin anti-Covid en vue d’une campagne de rappels.

Cet espoir des pays occidentaux, où la vaccination bat son plein, contraste avec la situation toujours aussi catastrophique en Inde, où les campagnes d’immunisation ont dû être stoppées dans plusieurs endroits en raison du passage du cyclone Tauktae, qui a fait au moins 55 morts.

L’Inde, qui compte 1,3 milliard d’habitants, a dénombré mercredi un nouveau record de 4.529 décès, et 267.334 contaminations en 24 heures, portant le bilan total à 25,5 millions de cas et 283.248 morts. Partout, les hôpitaux sont saturés, les personnels soignants à bout de force, l’oxygène et les médicaments manquent.

La situation est également préoccupante en Argentine, qui a enregistré mardi des nombres records de nouveaux cas (35.543) et de décès (745) pour une seule journée.

« Ne baissons pas les bras, nous savons que nous traversons des temps difficiles », a déclaré le président Alberto Fernandez qui a promis d’accélérer la vaccination.

Au Japon, le président du CIO Thomas Bach s’est voulu rassurant en indiquant qu’au moins 75 % des résidents du village olympique des Jeux de Tokyo « ont déjà été vaccinés ou ont prévu de le faire » avant les JO, alors que nombre de Japonais redoutent que l’événement mette davantage sous pression leur système de santé.

En Malaisie, un nombre record de cas a été enregistré mercredi (6.075) et des hôpitaux sont proches de la saturation.

Le coronavirus a fait au moins 3,4 millions de morts depuis fin décembre 2019, selon un bilan établi mercredi par l’AFP.

Par Le Point avec AFP

Québec/Trois-Rivières: Ouverture des terrasses sur des Forges avec l’inquiétude de passer en zone rouge

avril 16, 2021

La rue des Forges se transforme à nouveau en rue piétonne à compter de jeudi. Les terrasses des restaurants commencent à prendre forme. Ils pourront y accueillir des clients dès ce soir.

La rue des Forges est redevenue temporairement piétonne jeudi au centre-ville de Trois-Rivières.

© /Radio-Canada La rue des Forges est redevenue temporairement piétonne jeudi au centre-ville de Trois-Rivières.

La directrice générale de Trois-Rivières Centre, Gena Déziel, explique que certains changements seront apportés cette année. Notamment, les clôtures de contrôle de foule ne reviendront pas, ce qui permettra d’agrandir les terrasses des restaurants.

Les flèches au sol aussi disparaîtront. Le but est d’embellir la rue et de se fier au bon jugement des gens pour respecter les mesures de distanciation.«Il va y avoir des fresques qui vont être aménagées sur le sol. Ce sera des choses plus artistiques», explique Gena Déziel.

L’accès sera également facilité pour les personnes à mobilité réduite. Des rampes seront offertes aux restaurateurs à raison d’une rampe par paire de restaurants.

La terrasse St-Lau devrait également être de retour, mais la situation sanitaire incertaine ne permet pas à Trois-Rivières Centre de confirmer les dates.

Une zone rouge qui menace les restaurateurs

Les terrasses ouvrent pour le moment deux mois plus tôt que l’année dernière ce qui réjouit les restaurateurs. Si la région demeure en zone orange, elles devraient permettre aux restaurateurs de retrouver une rentabilité après des mois de fermeture.

«On est encore en mode de recherche de solutions si ça ferme, on veut être proactifs. On est confiants de pouvoir rester ouverts, mais c’est sûr que ça pend toujours au-dessus de nos têtes. On se croise les doigts» confie Cédric Bournival, copropriétaire de La Brasserie. Il ajoute surveiller la situation d’heure en heure.

De son côté, le propriétaire de la Maison de débauche s’inquiète surtout de perdre ses employés à force de fermer et d’ouvrir la salle à manger. «On espère de ne pas les écoeurer complètement et de les perdre pour de bon», affirme Dany Bruneau.

Les règles en terrasses seront les mêmes qu’en salle à manger. C’est-à-dire le contrôle de la zone de résidence des clients et le registre y sont obligatoires. La réservation sera aussi obligatoire avant d’aller en terrasse.

L’Association restauration Québec rappelle également qu’il est toujours interdit d’ouvrir des terrasses en zone rouge.

Par  CBC/Radio-Canada avec les informations de Claudia Cantin

France: Une dizaine de terrasses fermées ce week-end à Paris pour avoir ouvert trop tôt

mai 31, 2020

 

La préfecture de police a contraint dix restaurateurs parisiens à ranger leurs tables. Ils ne pourront les ressortir que mardi prochain, date autorisée par le gouvernement.

Aussitôt sorties, aussitôt remises à l’intérieur. Malgré la date fatidique du 2 juin pour accueillir leurs clients en terrasse, plusieurs restaurateurs n’ont pas résisté à sortir leurs tables restées confinées pendant deux mois. Au grand bonheur des parisiens, en ce beau week-end ensoleillé de la Pentecôte.

Deux restaurants dans le XVIIIe arrondissement, une crêperie du VIIe et un bistrot du Xe ont été sanctionnés samedi 30 mai par la préfecture de police de Paris. Le lendemain, six autres établissements ont été contraints de fermer. Chaque propriétaire est reparti avec une amende pour ne pas avoir respecté cette mesure de déconfinement.

La veille, la maire de Paris a annoncé son projet pour permettre l’ouverture des restaurants et cafés parisiens en toute sécurité. Des chaises et des tables pourront être installées sur les trottoirs et des places de stationnements. Certaines rues pourront aussi être fermées à la circulation afin que les clients puissent s’attabler. Anne Hidalgo espère ainsi redonner le sourire aux professionnels de la restauration qui ont particulièrement souffert du coronavirus.

Avec Le Figaro par Michalik Marie-Liévine

La tribu éthiopienne de Konso célèbre son entrée au patrimoine mondial de l’Unesco

juin 12, 2012
La tribu éthiopienne de Konso célèbre son entrée au patrimoine mondial de l'Unesco La tribu éthiopienne de Konso célèbre son entrée au patrimoine mondial de l’Unesco © AFP

Tambours et chants résonnent entre les collines. La tribu éthiopienne Konso, femmes flamboyantes dans leurs jupes oranges, hommes couverts de masques en peau de vache et plumes blanches, fêtent l’inscription de leur paysage culturel au patrimoine mondial de l’Unesco.

En ce jour de célébration, des centaines de Konso ont investi les rues de leur désormais célèbre ville, située à quelque 600 km au sud-ouest de la capitale éthiopienne Addis Abeba.

Situé sur les hauts plateaux d’Ethiopie, le paysage culturel du pays Konso, a été choisi l’an dernier par l’Unesco, mais n’a officiellement rejoint la liste du patrimoine mondial que cette année.

L’Unesco a distingué ce site aride de 55 km2, ses terrasses en pierre et ses fortifications, parce qu’il « constitue un exemple spectaculaire d’une tradition culturelle vivante » vieille de plus de 400 ans et qu’on y trouve des statues de bois anthropomorphiques qui constituent « un témoignage exceptionnel et vivant de traditions funéraires sur le point de disparaître ».

L’inscription du paysage Konso au patrimoine mondial fait de l’Ethiopie le pays d’Afrique au plus grand nombre de sites protégés. Les églises de Lalibela, haut lieu du christianisme orthodoxe éthiopien, ou encore les stèles d’Axoum font parties des autres trésors du pays reconnus par l’organisation onusienne.

Dans un pays en rapide développement, l’entrée de Konso dans le patrimoine mondial devrait lui permettre de protéger sa culture ancestrale.

La région est « une zone de mondialisation (. . . ) et Konso ne fait pas exception, » reconnaît Yonas Desta, directeur général de l’autorité de recherche et de conservation de l’héritage culturel, une branche du ministère éthiopien de la Culture.

« Comment l’urbanisation peut se conjuguer avec les valeurs essentielles Konso, c’est précisément ce que nous devons soigneusement comprendre et gérer, » poursuit-il.

Pilleurs de tombes

Konso, une ville de quelque 300. 000 habitants, où le bétail obstrue encore souvent les rues étroites, est le premier site éthiopien classé à l’Unesco pour son paysage.

Pour Dinote Kusia Shankere, un responsable culturel de Konso, le classement est « merveilleux » car il va permettre de maintenir en vie les traditions.

« La plupart des jeunes gens oublient leur culture (. . . ) jusqu’à maintenant, rien n’a été écrit sur la culture Konso, » dit-il, posté devant le musée de la ville ouvert il y a deux ans et demi grâce à un financement français.

Le musée contribue avant tout à la préservation des Waka, stèles funéraires de bois sculpté, placées sur les tombes des chefs de clans Konso et longtemps la proie facile de trafiquants et pilleurs de tombes.

De l’inscription au patrimoine de l’Unesco, l’Ethiopie attend aussi un coup de fouet au tourisme. Le secteur a été mis à mal en début d’année par l’attaque meurtrière d’un groupe de touristes européens en territoire Afar, dans le nord-est du pays à la frontière avec l’Erythrée.

Le tourisme est essentiel pour l’économie éthiopienne — il a rapporté quelque 195 millions d’euros au pays ces six derniers mois. Et la population Konso espère aussi que le nouveau statut du site amènera des visiteurs pour dynamiser l’emploi local.

« D’un côté nous gagnons en visibilité dans le monde, et de l’autre, pour la population locale, il y a des revenus, » commente Kushabo Kalale, un habitant. « C’est une chance exceptionnelle d’être reconnu pour notre culture.  »

Jeuneafrique.com avec  AFP