Posts Tagged ‘Terre Sainte’

Le pape condamne les violences contre les enfants et les minorités

décembre 25, 2014

Le pape a condamné fortement jeudi, dans son message de Noël, tous les trafics, abus, exploitations et violences que subissent les enfants « sous nos propres yeux ». Il a également dénoncé les massacres et les prises d’otages dans le monde, parlant d’un Noël où « il y a tant de larmes ».

Le pape argentin a formulé ses dénonciations lors son traditionnel message « urbi et orbi » (« à la ville et au monde ») de la loggia de la basilique Saint-Pierre. Il a été entendu par une foule très nombreuse rassemblée par un temps gris et doux.

Il y a trop d’enfants « victimes d’abus et exploités sous nos propres yeux et avec notre silence complice », a-t-il dénoncé. Visiblement ému, il a évoqué « les enfants massacrés sous les bombardements, y compris là où est né le Fils de Dieu » (en Terre Sainte), et leur « silence impuissant qui crie sous l’épée ».

« Que Jésus sauve les trop nombreux enfants victimes de violence, objets de trafics et de la traite des personnes, ou contraints de devenir soldats », a-t-il demandé. « Qu’il apporte le réconfort aux familles des enfants tués au Pakistan la semaine dernière », a-t-il relevé en particulier, faisant allusion aux 149 personnes dont 133 écoliers tués à Peshawar par un commando taliban.

Avortement dénoncé
Dénonçant « l’indifférence », François a aussi déploré les enfants « tués avant de voir la lumière ». Il s’agit là d’une condamnation explicite de l’avortement.

François a par ailleurs exhorté les Ukrainiens à « surmonter les tensions, vaincre la haine et entreprendre un nouveau chemin de fraternité et de réconciliation ». Mais il a surtout mis l’accent sur les violences des groupes jihadistes en Irak et en Syrie.

« A Dieu, Sauveur du monde, je demande qu’il regarde nos frères et sœurs d’Irak et de Syrie qui, depuis trop de temps, souffrent des effets du conflit en cours et, avec ceux qui appartiennent à d’autres groupes ethniques et religieux, subissent une persécution brutale », a-t-il relevé, dans ce message retransmis par des télévisions du monde entier.

Il a évoqué « les nombreuses personnes dispersées, déplacées et réfugiées, enfants, adultes et personnes âgées, de la région et du monde entier ». Il a demandé qu’ils « puissent recevoir les aides humanitaires nécessaires pour survivre à la rigueur de l’hiver et revenir dans leurs pays ».

« Tant de larmes »
Le pape a appelé plus largement à la « paix dans tout le Moyen-Orient ». Il a demandé un large « soutien aux efforts de ceux qui s’engagent efficacement pour le dialogue entre Israéliens et Palestiniens ».

L’Afrique a été évoquée, mais pas l’Amérique latine. Il a exhorté à « la paix au Nigeria, où à nouveau du sang est versé et trop de personnes sont injustement soustraites à l’affection de leurs proches et tenues en otage ou massacrées ». Il a aussi invité au dialogue et à la pacification en Libye, au Sud Soudan, en Centrafrique et en République Démocratique du Congo.

Il a exprimé sa solidarité aux victimes africaines de l’épidémie Ebola, renouvelant « une invitation pressante à assurer l’assistance et les thérapies nécessaires ».

« Vraiment, il y a tant de larmes en ce Noël », a-t-il conclu. Avant de demander que le « pouvoir divin » touche « la dureté des cœurs de tant d’hommes et de femmes immergés dans la mondanité et dans l’indifférence ».

Romandie.com

Israël: les actes antichrétiens empoisonnent l’atmosphère avant la venue du pape

mai 11, 2014

Haïfa (Israël) – Les récents actes de vandalisme israéliens anti-chrétiens empoisonnent l’atmosphère à l’approche de la visite du pape François en Terre sainte à la fin du mois, a estimé dimanche le patriarche latin de Jérusalem, Mgr Fouad Twal.

A ce stade, les actes de vandalisme incontrôlés empoisonnent l’atmosphère, l’atmosphère de coexistence et de coopération, tout spécialement à deux semaines de la visite du pape François, a déploré Mgr Twal, la plus haute autorité catholique romaine en Terre sainte, lors d’une conférence de presse à Haïfa (nord d’Israël), au moment où se multiplient les profanations, attribuées à des juifs extrémistes, à l’encontre de lieux de cultes chrétiens et musulmans.

Ces actes font l’objet de condamnations, mais font l’objet de peu d’arrestations, a regretté le patriarche latin.

Si la police a procédé à des interpellations dans les milieux religieux nationalistes juifs, cette vague d’agressions n’a donné lieu pour le moment à aucune poursuite ni inculpation.

Le gouvernement d’Israël doit s’inquiéter, parce que cela nuit à l’image de l’Etat d’Israël à l’étranger. C’est aussi une tache sur la démocratie dont se réclame Israël, a averti Mgr Twal.

Devant l’ampleur du phénomène, condamné par les dirigeants israéliens, plusieurs ministres et anciens chefs du renseignement exigent que les auteurs de ces actes ne soient plus considérés comme membres d’organisations illégales mais comme des terroristes. Ce que refuse jusqu’à aujourd’hui le gouvernement israélien.

La police et le Shin Beth (service de la sécurité intérieure) craignent, selon les médias israéliens, que des juifs religieux ultra-nationalistes n’exploitent le pèlerinage du pape en Terre sainte, du 24 au 26 mai, pour donner de la résonance à l’activisme de cette mouvance souterraine.

Sous l’appellation du prix à payer, colons radicaux et militants d’extrême droite ont intensifié ces derniers mois les agressions contre des Palestiniens, des Arabes israéliens, et même des soldats israéliens, en réaction à des décisions gouvernementales qu’ils jugent hostiles à leurs intérêts ou à des actes attribués à des Palestiniens.

Ils ont aussi ciblé des églises, des couvents et des mosquées.

Romandie.com avec(©AFP / 11 mai 2014 15h23)

Hommage au Bienheureux Frédéric Janssoone pour 25 ans de Béatification

janvier 20, 2014
25 ans de Béatification

25 ans de Béatification

Frédéric Janssoone, prêtre franciscain, né le 19 novembre 1838, à Ghyvelde (France), grand missionnaire du Christ, en Terre sainte, était béatifié, le 25 septembre 1988, par le pape Jean-Paul II, qui faisait de lui un Bienheureux, devant une foule immense de fidèles, à la Place Saint-Pierre de Rome.

Événement apostolique, historique et symbolique, aux souvenirs adorables, mémorables et considérables, il atteint, aujourd’hui – au cours de cette année de la foi – le quart du siècle de la béatification, perpétuant ainsi le couronnement de son élévation et de sa vénération.

Ce pèlerin de la foi, aux yeux bleus d’un azur lumineux, pleins de douceur et de candeur, était baigné d’espérance et de sagesse. Prince infatigable et inégalable de la parole de Dieu, il avait d’abord commencé d’annoncer l’Évangile, en Europe, son continent de naissance, d’enfance et de jeunesse, ensuite en Asie, – au Moyen Orient – (en Terre Sainte), marchant sur les pas du Christ, et, enfin en Amérique au Canada, le sanctuaire d’implantation de sa mission et de sa vision mariale.

Modèle de la foi généreuse et rigoureuse mais aussi de la charité exquise et de la bonté profuse, il avait été profondément marqué par les mystères du Rosaire et de la passion du Christ. Ainsi il développa dans certains lieux de son inspiration – à travers la méditation et la contemplation – la pratique du chapelet pour faire goûter aux croyants la suave délectation de la sève et des effluves mariales qui en découlent, s’y dégagent et s’y imprègnent.

Avec plaisir et désir, le Bienheureux père Frédéric Janssoone, sous la mouvance du Saint-Esprit, retraçait religieusement l’itinéraire du Chemin de la croix dans certaines paroisses de la chrétienté. Cette dévotion de la passion du Christ lui montra la voie royale de la mortification sanctifiante d’où il retirait d’immenses forces intenses. Cet exercice au trésor inépuisable et inestimable qui remplissait son corps de profonde gratitude et plénitude, le rendait toujours dynamique et énergique.

Offrande de Dieu, exemple de vertus, artisan de la paix, protecteur des familles, guérisseur des malades, il ne cesse de combler de ses bienfaits – dans l’élan de ses grâces – tous ceux et celles qui l’approchent et lui confient avec confiance leurs demandes d’intercession.

Chaque jour dans les communautés des Franciscains, à travers les cérémonies liturgiques et eucharistiques, des frères et des prêtres le portent toujours en leurs prières, accompagnent et encensent son âme dans le royaume de lumière.

De nombreux amis, fidèles et touristes – venus des hémisphères nord et sud et des quatre coins du monde – fréquentent son musée, reçoivent au passage sa bénédiction et sa salutation urbi et orbi.

À ceux qui lui rendent visite à son tombeau dans la chapelle au toit argenté et surplombé de la statue de Saint Antoine de Padoue de Trois-Rivières, il donne sa bénédiction céleste et la joie du repos en Dieu !

Par Bernard NKOUNKOU dans le Souvenir Volume 54 Numéro 2 Hiver 2013