Posts Tagged ‘Thierry Moungalla’

Congo: Qui a détourné l’argent des cérémonies d’adieu à Clément Mouamba en France ?

janvier 24, 2022

Pendant que le chef de l’État inaugurait un hôpital à Pointe-Noire au quartier Patra, deux de ses anciens ministres dont un premier ministre recevaient leurs derniers hommages en France. Si le cas Parfait Kolelas a été plus complexe, celui de Clément Mouamba fait pleurer au vu de l’abandon du gouvernement. Sa famille se plaint d’avoir supporté seule toutes les dépenses depuis son évacuation jusqu’ à la levée de son corps et messe de requiem. Les 100 millions parait-il débloqués par le Congo ont pris une autre direction.

Positif au Covid au Congo, Clément Mouamba est évacué vers la France début Octobre où il succombe le 29 du même mois. Sa dépouille mortelle sera rapatriée ce lundi 24 vers Brazzaville avant d’être inhumée dans sa Lekoumou natale. Une forte délégation familiale est arrivée dans la semaine à Paris pour les derniers hommages parisiens.

Selon les sources familiales, l’argent semble-t-il débloqué par le gouvernement pour les cérémonies préalables au rapatriement aurait été détourné par une main noire. A ce jour, le Congo n’a toujours pas encore payé les frais d’hospitalisation ( Hôpital St Joseph ) , des pompes funèbres et moins encore de la salle où s’est tenue la veillée mortuaire. On parle d’une somme de 24000 euros que la famille du défunt aurait débloqué de ses propres poches.

Interrogé sur la participation financière gouvernementale, le ministre Thierry Moungalla, présent à Paris dans la délégation familiale dit ne rien savoir, l’ambassadeur du Congo en France, Rodolph Adada nie avoir reçu aucun franc dans ses mains.

La veuve de Clément Mouamba a vu comment son hôtel lui réclame la note. Le Congo n’a rien payé et une main noire est soupçonnée du détournement. La famille venue du Congo semble être abandonné à son sort et craint le pire une fois au Congo après la cérémonie officielle au palais des Congrès.

Aucun officiel ne reconnaît avoir reçu de l’argent du Congo pour les cérémonies en France. Adada a nié, Moungalla a nié, Maboundou a nié.

Avec Sacer-infos par Stany Frank

Congo: Thierry Moungalla a tenté d’escroquer 2 millions sur les 25 destinés au juge Christian Oba

mai 12, 2018

Christian Oba, président de la cour criminelle

 

Chargé de jouer le trésorier payeur des membres de la cour criminelle, instruite par le clan d’Oyo pour condamner le général Jean Marie Michel Mokoko, le ministre Thierry Moungalla a voulu escroquer le président de la dite cour, le soi-disant juge Christian Oba. Il ne lui a remis que 23 millions de cfa, sur les 25 remis par Firmin Ayessa.

«  Dites au Ndundu là de ramener mes 2 millions ». C’est le message transmis par Christian Oba via un intermédiaire à Thierry Moungalla qui lui a permis de rentrer en possession de son argent. Le ministre porte parole du gouvernement a évoqué un malentendu pour justifier cette tentative d’arnaque.

Deux jours avant la délibération du fameux procès du général Jean Marie Michel Mokoko, le pouvoir d’Oyo avait décidé de la partition que chaque membre composant la cour criminelle devrait recevoir. 25 millions de francs cfa chacun. L’ordre a donc été donné au courtier du clan Thierry Moungalla de mouiller la barbe de ces juges. En bon homme politique congolais, Moungalla a voulu piocher un peu, mais a rencontré la muraille Christian Oba.

Bien évidemment, comme il a été éduqué par le clan Sassou, Moungalla niera les faits. Car, comme l’a su dire le juge Christian Oba «  Dites à votre Ndundu là de ramener mon argent », Moungalla est un esclave des Sassou Nguesso, qui les insulte en privé, mais les glorifie en public. Cette fois-ci, les 2 millions qui devraient servir à rendre une petite kinoise heureuse ont pris la direction de leur véritable destinataire.
Sacer-infos.com par Stany Franck

 

Ndundu: albinos

Congo: Le torchon brûle au sein du gouvernement pour le rendez-vous manqué Trump-Sassou

janvier 5, 2017

Le rendez-vous manqué de Donald Trump et Denis Sassou Nguesso a fait réagir violemment Alain AKOUALA dans un tweet contre Thierry Moungalla et Firmin Ayessa.

Le tweet assassin: « les responsabilités doivent être établies, suite au rendez-vous manqué Trump-Sassou » d’Alain AKOUALA a créé des frustrations auprès de ses collègues ministres.

« Je ne te salue pas! », propos lancé par Thierry  Moungalla à Alain AKOUALA. Il est visiblement au bord des ses nerfs, prêt à éclater et à se métamorphoser. L’auteur du tweet aigre et malsain, zen au visage d’agneau un peu courtois avec un brin d’hypocrisie, lui tendait simplement et sympathiquement la main. Malheureusement la colère du destinataire ronfle et devient ample: « Ton tweet trahit l’esprit de solidarité qui doit habiter l’équipe gouvernementale «   a lancé un autre ministre à l’endroit de l’auteur du tweet coupable et peu aimable.

Photo de BrazzaNews.
Les responsabilités doivent être établies suite au rendez-vous manqué Trump-Sassou Nguesso même si lors du Conseil des ministres du 31 décembre, le Président de la République n’en a pas fait état pour informer, à la fois, les ministres et la population qui attendaient un mot pour cette promenade touristique, peu sympathique vis-à-vis de Trump, qui a trempé et trompé le maestro du dossier libyen.
C’est une honte pour la nation qui attend aussi des explications même si les parlementaires n’osent pas interpeller les ministres à l’Assemblée sur ce raté qui a produit un effet médiatique planétaire.
Avec Brazzanews.fr

Congo: Aveu du ministre Thierry Moungala à la Télévision

avril 16, 2016

 

Thierry Moungalla et Téléfoufou reconnaissent enfin que c’est le gouvernement et la force publique qui ont attaqué les quartiers sud de Brazzaville le 04 avril 2016.

Congo : l’opposant Kolélas veut une enquête impartiale sur les violences à Brazzaville

avril 5, 2016

Brazzaville – Le dirigeant d’opposition congolais Guy-Brice Parfait Kolélas a jugé mardi bizarre la version des autorités de Brazzaville sur les violences ayant secoué la veille les quartiers sud de la capitale congolaise et demandé une enquête impartiale sur cette affaire.

Je veux qu’une enquête soit menée en toute impartialité, a déclaré dans un entretien par téléphone avec l’AFP celui qui est arrivé deuxième à la présidentielle du 20 mars, avec plus de 15% des voix selon les résultats officiels validés lundi par la Cour constitutionnelle.

Des milliers d’habitants du sud de Brazzaville ont fui leurs quartiers lundi après plusieurs heures d’échanges de tirs et de canonnades provoqués selon le gouvernement congolais par une attaque menée par un nombre indéterminé d’hommes armés contre des bâtiments publics.

Les autorités n’ont fourni aucun bilan et ont indiqué enquêter en vue d’établir s’il existe un lien entre ces attaques et les candidats de l’opposition ayant contesté la réélection du président Denis Sassou Nguesso, qui cumule plus de 32 ans de pouvoir à la tête du Congo.

Thierry Moungalla, porte-parole du gouvernement et ministre de la Communication, a accusé d’ex-miliciens Ninja Nsiloulou d’être à l’origine des troubles. Il s’agit des combattants d’une ancienne faction de la guerre civile dite du Pool (1998-2003) ayant éclaté après le retour au pouvoir de M. Sassou Nguesso en 1997.

Pendant la guerre du Pool, les Ninja Nsiloulou étaient dirigés par Frédéric Bintsamou, alias le pasteur Ntoumi. Ce dernier a fini par rallier le pouvoir de M. Sassou Nguesso, mais a fait campagne pour M. Kolélas avant la dernière présidentielle.

Je suis surpris que le ministre le Communication aille vite en besogne pour désigner les coupables : c’est les Ninjas, pas les autres, a déclaré M. Kolélas, en faisant référence à la Plateforme des patriotes et défenseurs de la République, groupe de gros bras dirigés par un député du parti au pouvoir dont la télévision publique a annoncé la naissance quelques jours après le scrutin du 20 mars.

C’est une mascarade, a ajouté M. Kolélas. J’attends qu’on m’apporte la preuve […] de ce qui s’est passé, a-t-il encore dit, jugeant bizarre la coïncidence entre ces attaques présumées et la proclamation des résultats définitifs de la présidentielle lundi soir par la Cour constitutionnelle.

A ce propos, M. Kolélas a dit son étonnement devant le rejet de son recours devant la Cour constitutionnelle au motif qu’il n’aurait pas été déposé dans les temps (5 jours après la proclamation des résultats officiels).

Nous étions dans les délais, a-t-il dit, mais la Cour a compté le dimanche et le lundi [de Pâques] fériés comme des jours ouvrés.

Je m’incline [devant la plus haute instance judiciaire du pays] mais je vais relever ces faits, a-t-il dit, c’est n’importe quoi.

Romandie.com avec(©AFP / 05 avril 2016 16h57)