Posts Tagged ‘Touristes’

Italie: Plusieurs disparus après le naufrage d’un bateau sur le lac Majeur

mai 28, 2023

Le bateau transportait une vingtaine de touristes lorsqu’il s’est retourné au large de Lisanza, dans le nord de l’Italie. Les recherches se poursuivent.

Plusieurs personnes sont portees disparues apres le naufrage d'un bateau sur le lac Majeur, en Italie.
Plusieurs personnes sont portées disparues après le naufrage d’un bateau sur le lac Majeur, en Italie.© Luc Nobout / MAXPPP / IP3 PRESS/MAXPPP

Dix-neuf personnes ont été secourues après qu’un bateau touristique a chaviré sur le lac Majeur, dimanche 28 mai, au large de Lisanza, dans le nord de l’Italie. Selon les pompiers, pluieurs passagers étaient toujours portés disparus dans la soirée. Des plongeurs et un hélicoptère sont à la recherche de « plusieurs personnes portées disparues », a précisé à l’AFP le porte-parole des pompiers, Luca Cari.

Une vidéo des pompiers, publiée par le site du quotidien Corriere della Sera, montre l’hélicoptère survolant des eaux agitées, où flottaient des chaises et d’autres débris.

Un accident causé par le mauvais temps

L’accident a été provoqué par le mauvais temps, selon le Corriere della Sera. Le lac Majeur, qui se trouve dans le sud des Alpes, est le deuxième plus grand lac d’Italie et une destination touristique prisée.

Le Point par I.M. avec AFP

Inde : un bateau de touristes chavire, au moins 20 morts

mai 7, 2023

La plupart des victimes de ce tragique accident de bateau sont des enfants en voyage scolaire, a indiqué le ministre des Sports de l’Etat du Kerala.

Un bateau sur le Sangam, en Inde. (Image d'illustration)
Un bateau sur le Sangam, en Inde. (Image d’illustration)© SANJAY KANOJIA / AFP

Un bateau transportant des touristes a chaviré dans l’Etat méridional du Kerala, en Inde, dimanche 7 mai. Les autorités ont indiqué que l’accident avait fait au moins 20 morts, selon le quotidien Times of India ainsi que l’agence de presse PTI. Le quotidien Indian Express en dénombre 18. L’incident s’est produit à Tanur, une ville côtière du district de Malappuram. Les opérations de secours sont en cours.

« Attristé par la perte de vies humaines à la suite de l’accident de bateau à Malappuram, au Kerala. (Toutes mes) condoléances aux familles endeuillées », a tweeté le Premier ministre Narendra Modi, promettant une indemnisation au plus proche parent de chaque victime.

4 personnes à l’hôpital

La plupart des victimes sont des enfants, en vacances scolaires, a déclaré V. Abdurahiman, ministre des Sports de l’Etat du Kerala qui coordonne les efforts de sauvetage. Plus de 30 personnes étaient sur le bateau lorsque l’incident s’est produit. Quatre personnes, dans un état critique, ont été transportées vers l’hôpital, a précisé V. Abdurahiman à l’agence PTI.

Des survivants ont témoigné auprès de la presse locale, observant que de nombreux passagers ne portaient pas de gilets de sauvetage. La raison du chavirement du bateau reste pour l’heure inconnue.

Le Point par I.M. avec AFP

Canada: La saison des croisières est commencée à Montréal

avril 30, 2023
Le Zaandam, un bateau de croisière de 237 mètres, fait son entrée au port de Montréal.

La saison des croisières s’étendra jusqu’à la fin du mois d’octobre. Photo : Radio-Canada

Le Zaandam, un bateau de croisière de 237 mètres de longueur, a accosté samedi à Montréal, marquant ainsi le début de la saison des croisières dans la métropole, qui s’étendra jusqu’à la fin du mois d’octobre.

On prévoit 51 visites de ce genre durant la saison à Montréal, pour environ 50 000 croisiéristes. C’est au-delà des chiffres anticipés, ce qui fait bien des heureux au port de Montréal.

Les acteurs de l’économie montréalaise, les restaurateurs et les chauffeurs de taxi y voient tous une bonne nouvelle et ont hâte de retrouver ces touristes.

« Les retombées estimées pour la saison des croisières cette année sont d’environ 25 millions de dollars pour la ville de Montréal. »— Une citation de  Mélanie Nadeau, vice-présidente aux affaires publiques et aux relations avec les communautés du port de Montréal

Les hôteliers et les entreprises culturelles comme les musées en bénéficient également, précise Mme Nadeau.

L’Association des croisières du Saint-Laurent (ACSL) anticipe une saison de croisières internationales sur le fleuve Saint-Laurent avec beaucoup d’enthousiasme. Elle prévoit connaître le même succès qu’en 2019 avec plus de 300 escales.

L’association – qui regroupe les escales de Montréal, Trois-Rivières, Québec, Saguenay, Baie-Comeau, Sept-Îles, Havre-Saint-Pierre, Gaspé et les Îles-de-la-Madeleine – constate que le contexte économique inflationniste ne semble pas freiner les ardeurs des touristes.

Radio-Canada avec les informations de Hadi Hassin

Chine : 80 000 touristes coincés sur une île après des cas de COVID-19

août 7, 2022
Un agent de santé prélève un échantillon par écouvillonnage sur un homme afin de le tester pour le coronavirus COVID-19.

Dimanche, 483 cas de coronavirus ont été signalés dans la cité balnéaire de Sanya, qui compte plus d’un million d’habitants, sur l’île de Hainan (archives). Photo : Getty Images

Plus de 80 000 touristes sont coincés sur l’île de Hainan, dans le sud de la Chine, après la détection de cas de COVID-19 qui ont poussé les autorités à annuler tous les vols et trains desservant la cité balnéaire de Sanya.

Dimanche, 483 cas de coronavirus ont été signalés dans la cité balnéaire de Sanya, qui compte plus d’un million d’habitants, sur l’île de Hainan, surnommée le Hawaï chinois.

Tous les vols au départ de Sanya, un endroit prisé notamment des surfeurs, ont été annulés durant le week-end, et la vente de billets de train a été suspendue.

Les touristes souhaitant en partir doivent avoir eu cinq tests PCR négatifs au cours des sept derniers jours, ont indiqué les autorités sanitaires.

Les hôtels de la ville doivent offrir à leurs clients une réduction de 50 % jusqu’à la levée des restrictions de voyage, a indiqué un représentant des autorités lors d’un point presse samedi.

À Sanya, les lieux publics de divertissement comme les spas, les bars karaoké et les bars sont fermés depuis la semaine dernière, mais les services essentiels comme les supermarchés et les pharmacies restent ouverts.

La Chine est la seule grande économie qui continue d’appliquer une stratégie zéro COVID, imposant des confinements et de longues quarantaines qui pénalisent le tourisme local.

Les frontières du pays sont presque totalement fermées depuis début 2020, empêchant l’entrée de visiteurs étrangers.

Par Radio-Canada avec AFP

La France veut retrouver ses touristes et augmenter ses recettes financières

novembre 5, 2021
La France veut retrouver ses touristes et augmenter ses recettes financieres
La France veut retrouver ses touristes et augmenter ses recettes financières© AFP/Archives/Ludovic MARIN

Première destination touristique mondiale en terme de visiteurs, la France veut « mettre l’accent sur les recettes » financières pour lesquelles elle est moins bien classée, a expliqué vendredi le secrétaire d’Etat au Tourisme Jean-Baptiste Lemoyne, au lendemain du « sommet destination France ».

Le pays a reçu 90 millions de voyageurs étrangers en 2019 avant la pandémie de Covid-19, confirmant sa place de leader en terme d’arrivées.

« On vise le 50 millions cette année. Retrouver les niveaux d’avant crise va prendre un peu de temps », a déclaré Jean-Baptiste Lemoyne lors d’une conférence téléphonique avec la presse. « Aujourd’hui on veut mettre l’accent sur les recettes où on est moins bons dans les classements internationaux », a-t-il dit.

Les voyageurs étrangers ont rapporté 63,5 milliards de dollars en 2019, plaçant la France sur la troisième marche du podium derrière les Etats-Unis (193 milliards de dollars) et l’Espagne (80 milliards de dollars), selon des chiffres de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT).

« On est passé deuxième au niveau des recettes pendant la crise », a souligné le secrétaire d’Etat au tourisme. « En 2019 on était à 170 milliards d’euros de recettes dont 60 milliards au niveau international. L’objectif est d’augmenter les recettes et notamment les recettes internationales », a-t-il précisé.

Jeudi, une cinquantaine de patrons français et internationaux du secteur du tourisme ont été accueillis par Emmanuel Macron avant une après-midi de tables rondes et rencontres, alors qu’un « plan de relance du tourisme » doit être annoncé par le Premier ministre Jean Castex mi-novembre.

M. Lemoyne réfléchit à annualiser le rendez-vous qu’il a qualifié d' »évènement très réussi ». Quelques annonces ont notamment été faites par les participants de ce premier sommet.

La plateforme de voyage Tripadvisor a annoncé avoir signé avec Atout France, agence de développement touristique de la France dépendant de l’Etat, un accord comprenant un investissement de deux millions d’euros de « publicités ciblées » visant à attirer les voyageurs internationaux dans l’Hexagone.

Atout France a aussi signé un partenariat avec Expedia, agence de voyage en ligne, pour « développer un tourisme plus durable et accélérer la visibilité de la destination France et de ses régions » via une campagne de publicité.

Le groupe hôtelier Accor avait déjà annoncé jeudi devenir partenaire officiel des Jeux Olympiques 2024 alors que Airbnb a communiqué sur une donation de 5,6 millions d’euros au programme « Patrimoine et Tourisme local » de la Fondation du patrimoine.

Par Le Point ave AFP

En Corse, les vaches sèment le chaos

août 17, 2021

Les ruminants qui errent sur les routes et sur les plages empoisonnent le quotidien des vacanciers comme des résidents. Un sujet qui émeut l’île.

Les vaches ont investi certaines plages dans le nord de la Corse.
Les vaches ont investi certaines plages dans le nord de la Corse.© PASCAL POCHARD-CASABIANCA / AFP

La scène se déroule au petit matin sur la plage du Lotu, un coin de paradis niché au cœur du désert des Agriate (Haute-Corse). À l’heure où les premiers touristes viennent déposer leur serviette sur cette étendue de sable blanc bordée par des eaux cristallines, ceux-ci tombent nez à nez avec des occupants bien encombrants. Un troupeau de bovins a en effet élu domicile aux abords des côtes. L’un de ces vacanciers se souviendra longtemps de ce mercredi 4 août. En s’approchant de l’une des vaches, ce quinquagénaire a été littéralement encorné au niveau des membres inférieurs et évacué en urgence vers l’hôpital de Bastia. Quelques jours auparavant, dans le petit village de Lozzi, perché sur les hauteurs du Niolu, une femme de 70 ans a été attaquée et projetée au sol par une vache alors qu’elle étendait son linge dans son jardin. L’animal a ensuite été abattu par un chasseur avec l’aval des autorités. Le 13 août, encore, deux personnes ont été coursées en pleine rue à Sainte-Lucie-de-Tallano…

Ces faits divers n’ont malheureusement rien d’exceptionnel en Corse. Ces dernières semaines, on ne compte plus les accidents survenus avec ces ruminants sans propriétaires attitrés qui errent sur les plages et les routes de l’île. « Les touristes voient ça comme du folklore, ils en rigolent et les prennent en photo, mais c’est un fléau », peste un élu du Niolu.about:

Un problème qui dure et qui s’aggrave.

Le sujet pourrait prêter à sourire s’il n’était pas dramatique. En effet, derrière le caractère pittoresque et presque bucolique, ces animaux génèrent de plus en plus usure et colère chez les résidents comme chez les vacanciers. Les bêtes arrachent les clôtures, dévorent les plantations, cabossent les voitures, renversent les poubelles, surgissent au détour d’un virage… Dans certaines régions, comme la rive sud du golfe d’Ajaccio, le phénomène a pris des proportions telles que la préfecture a dû interdire l’accès à des plages, « afin de prévenir le risque d’accident avec les vaches en divagation ».

Les communes frappées par ce fléau ont beau prendre des arrêtés interdisant la divagation, utiliser la signalétique et faire de la prévention, le phénomène continue de s’amplifier. Les élus, les services de la préfecture et les chambres d’agriculture multiplient les réunions et les commissions spéciales, sans grand succès. Au total, on évalue entre 10 000 et 15 000 le nombre de bovins divagants sur l’ensemble de l’île. « C’est un problème qui dure et qui s’aggrave, constate Ange-Pierre Vivoni, président de l’association des maires de Haute-Corse. Il y a eu des accidents mortels par le passé. Les maires prennent des arrêtés qui sont difficilement applicables, bien qu’ils soient pénalement responsables en cas d’accident. Mais ils ne peuvent pas jouer aux cow-boys et faire des rondes pour surveiller les animaux. » Face à l’ampleur du phénomène, certains élus sont pourtant tentés de prendre le taureau par les cornes.

Il y a trois ans, le maire d’une commune au sud de Bastia, excédé, avait lui-même abattu d’un coup de fusil une vache après que celle-ci a encorné un employé municipal dans les rues du village. « Si ça continue, on va finir par parquer les hommes pour les mettre en sécurité, pendant que les animaux vivront en paix », ironise, non sans amertume, un résident bien au fait du problème. Du côté de la préfecture, on explique que les gendarmes sont « particulièrement sensibilisés » au problème de la divagation, mais que l’absence de marquage des animaux et la fuite des bovins avant leur arrivée « rendent les interventions compliquées ».

Ce sont les primes qui ont créé les vaches

En théorie, il appartient au maire de capturer les animaux errants et de les placer dans un enclos – lorsqu’il y en a – le temps que leur propriétaire se manifeste. Si personne ne les réclame, les animaux doivent être euthanasiés ou confiés à des associations. Lorsque ceux-ci se révèlent dangereux et difficiles à capturer, les communes peuvent solliciter l’intervention d’un lieutenant de louveterie ou d’un chasseur. En raison du poids politique de l’agriculture en Corse, les autorités hésitent pourtant à sévir. « Dans certaines communes rurales, la plupart des habitants sont des éleveurs, c’est difficile à assumer pour les maires », se désole un agriculteur, qui honnit ces « pratiques » et dénonce un manque de courage des élus. Certains n’hésitent pas à pointer une des causes de ce mal endémique : les primes à la vache. Il y a encore quelques années, les subventions de la politique agricole commune (Pac) étaient attribuées en fonction du nombre de têtes de bétail déclarées par les éleveurs. Depuis, les règles ont changé et les vaches acquises au moment où elles rapportaient gros divaguent dans les villages. « Ce sont les primes qui ont créé les vaches, tonne encore cet agriculteur. Des éleveurs fictifs prenaient du bétail mais ne s’en occupaient pas. »

Ange-Pierre Vivoni, lui, estime que « le problème est plus complexe » et que la solution viendra de la Pac. « Une des pistes pourrait être de changer le fléchage des aides financières pour soutenir la production et aider les éleveurs à clôturer leurs parcelles, au lieu d’attribuer des primes aux surfaces et à la vache allaitante, avance-t-il. La situation appelle une remise en cause des éleveurs mais aussi des élus et des autorités. Il est grand temps de prendre le taureau par les cornes. »

Avec Le Point de son correspondant à Bastia, Julian Mattei

Niger: huit personnes dont six touristes français tuées dimanche par des hommes armés

août 9, 2020

Les assaillants venus à moto ont ouvert le feu dans la zone de Kouré.

Des soldats de l'armée nigérienne dans le désert de Iferouane. (Photo d'illustration)
Des soldats de l’armée nigérienne dans le désert de Iferouane. (Photo d’illustration) Souleymane Ag Anara / AFP

Huit personnes dont six Français et deux Nigériens ont été tuées dimanche par des hommes armés venus à motos dans la zone de Kouré au Niger qui abrite les derniers troupeaux de girafes d’Afrique de l’ouest, a-t-on appris de source officielle.

«Il y a huit morts : deux Nigériens dont un guide (touristique) et un chauffeur, les six autres sont des Français», a déclaré à l’AFP le gouverneur de Tillabéri, Tidjani Ibrahim Katiella. «Nous sommes en train de gérer la situation, on donnera plus d’informations après», a-t-il ajouté sans donné de détails sur les circonstances de l’attaque, ni sur l’identité des assaillants.

«L’attaque a eu lieu vers 11H30 (10H30 GMT) à 6 km à l’est de la localité de Kouré» qui se trouve à une heure de route de Niamey sur la route nationale numéro 1, a expliqué à l’AFP, de son côté, une source proche des services de l’environnement. «La plupart des victimes ont été abattues par balles et une femme qui a réussi à s’enfuir a été rattrapée et égorgée. Sur place, on a trouvé un chargeur vidé de ses cartouches», a relevé cette source. «On ne connait pas l’identité des assaillants mais ils sont venus à motos à travers la brousse et ont attendu l’arrivée des touristes. Le véhicule emprunté par les touristes appartient à l’ONG Acted».

Par Le Figaro avec AFP

Canada: trois morts dans l’accident d’un bus d’observation des glaciers

juillet 19, 2020

 

Sur les 27 passagers à bord de l’autobus, trois adultes ont trouvé la mort. D’autres passagers sont grièvement blessés.

Un bus d’observation des glaciers s’est renversé ce samedi 18 juillet dans un site touristique populaire des Rocheuses en Alberta (dans l’ouest), faisant trois morts et plusieurs blessés graves, ont rapporté les médias canadiens.

Le bus tout-terrain s’est renversé pour une raison indéterminée samedi après-midi dans la région du glacier de Columbia, dans le parc national de Jasper en Alberta, a précisé la chaîne publique CBC. L’accident s’est plus précisément produit dans une des zones les plus touristiques de l’Ouest canadien, le long de la promenade des Glaciers, une autoroute pittoresque qui traverse les parcs nationaux de Banff et de Jasper.

Des photos publiées sur les réseaux sociaux par des témoins de l’accident montrent un engin renversé sur le toit parmi les roches, dans une pente inclinée.

L’accident impliquait un autobus de la compagnie Pursuit, qui transporte les touristes à bord d’engins tout-terrain vers le glacier Athabasca, selon CBC.

Sur les 27 passagers à bord de l’autobus, trois adultes ont trouvé la mort et «un certain nombre d’autres passagers ont été grièvement blessés», selon un bilan de la police fédérale cité par les médias canadiens. Plusieurs hélicoptères et ambulances terrestres ont été mobilisés pour évacuer les blessés vers les hôpitaux de la région.

Par Le Figaro avec AFP

Maroc : l’un des assassins présumés des deux touristes scandinaves reconnaît son rôle

mai 31, 2019

Un homme du Bureau central d’investigation judiciaire (BCIJ), le « FBI marocain », en octobre 2017 à Rabat. © DR / Image mise à disposition par le BCIJ

 

Le chef présumé d’une cellule jihadiste a reconnu jeudi son rôle dans l’assassinat de deux touristes scandinaves décapitées au Maroc au nom de l’État islamique (EI).

« Nous aimions l’État islamique (EI) et nous priions Dieu pour lui » : vêtu d’un qamis, long vêtement blanc prisé des salafistes, Abdessamad Ejjoud, 25 ans, a reconnu jeudi 30 mai son rôle devant la chambre criminelle de la cour d’appel de Salé près de Rabat, qui le juge aux côtés de 23 autres prévenus pour le crime commis dans la nuit du 15 au 16 décembre dans la région du Haut-Atlas (sud).

Les victimes, Louisa Vesterager Jespersen, une étudiante danoise de 24 ans, et son amie Maren Ueland, une Norvégienne de 28 ans, campaient sur un site isolé avant une randonnée en montagne. « J’en ai décapité une (…), je regrette », a dit ce marchand ambulant, surnommé « Abou Moussab ».

Au début de l’audience, le président de la cour a déroulé la longue liste d’accusations pesant sur lui. « Avez-vous compris ? », lui a-t-il demandé, obtenant en réponse un simple hochement de tête.

Peine de mort

Abdessamad Ejjoud, comme les principaux suspects, risque théoriquement la peine de mort. Mais si des condamnations à la peine capitale sont toujours prononcées au Maroc, un moratoire est appliqué depuis 1993.

Pendant son interrogatoire, ce père de deux enfants a admis avoir organisé l’expédition meurtrière avec Younes Ouaziyad (27 ans) et Rachid Afatti (33 ans), tous natifs de la région de Marrakech (sud). Un quatrième homme, Abderrahim Khayali, 33 ans, les a accompagnés dans le Haut-Atlas mais les a quittés avant la tuerie.

« J’ai tué l’une, Youness Ouaziyad a tué l’autre », pendant que « Rachid Afatti filmait », a affirmé Abdessamad Ejjoud devant ses juges. C’est également lui qui a diffusé la vidéo de la décapitation au petit matin. « Je l’ai envoyée à tous les groupes partisans de l’EI dont j’étais membre », a-t-il précisé.

Il s’est ensuite longuement expliqué sur son parcours jihadiste, marqué par une première condamnation pour avoir tenté de rejoindre l’EI en Syrie, avant sa sortie de prison en 2015 grâce à une réduction de peine.

« Faire le jihad » au Maroc

« En prison j’ai connu beaucoup de monde », a-t-il dit, citant quelques-uns des prévenus membres de la « cellule » de Marrakech qu’il animait. « Je n’ai endoctriné personne, chacun savait ce qu’il faisait », jure-t-il.

À sa sortie de prison, Abdessamad Ejjoud est devenu vendeur d’oranges pressées à la sauvette, devant des mosquées de Marrakech, avant d’être « chassé » par les autorités. Il est ensuite devenu imam. Il avait auparavant suivi un enseignement dans une école coranique à Marrakech, affiliée à une association salafiste connue au Maroc pour son hostilité au jihadisme et son rejet de toute forme de violence.

Il a d’ailleurs dit jeudi avoir « pensé assassiner » le chef de cette association. C’est à cette période qu’il a décidé de rejoindre les territoires occupés par le groupe État islamique en Irak et en Syrie. Il y a finalement renoncé, faute de passeport.

« J’ai décidé de faire le jihad ici », au Maroc, en ciblant des « étrangers », a-t-il expliqué. « Nous avions essayé de fabriquer une bombe mais ça n’a pas marché. » Il a ensuite expliqué s’être réuni avec des membres de la cellule pour « visionner » des « vidéos de l’EI ».

Cibler les chrétiens

« On s’est dit qu’on allait attaquer des chrétiens, parce qu’ils tuent des musulmans là-bas (en Syrie), détruisent mosquées et hôpitaux », a-t-il ajouté, évoquant également un acte de « revanche » pour les « frères » en Syrie.

Est-il toujours un partisan de l’EI ? « Je ne sais pas », a-t-il répondu.

La « cellule terroriste » inspirée par l’idéologie jihadiste n’avait pas de « contact » avec des cadres opérationnels en Syrie ou en Irak, selon les enquêteurs. L’EI n’avait pas revendiqué l’assassinat des deux touristes.

Les vingt autres prévenus – dont Kevin Zoller Guervos, un Hispano-Suisse de 25 ans installé au Maroc après sa conversion à l’islam – sont jugés pour leur participation présumée aux activités de cette cellule ainsi que pour leurs liens avec les principaux suspects. Le procès a été renvoyé au 13 juin.

Jeuneafrique.com avec AFP

Chili : six touristes meurent intoxiqués dans une location Airbnb

mai 23, 2019

 

Six touristes brésiliens sont morts intoxiqués au monoxyde de carbone à Santiago du Chili dans un appartement loué via la plateforme de location saisonnière Airbnb, dont les installations n’avaient pas été vérifiées.

Les quatre adultes et deux mineurs, issus de la même famille et originaires du sud du Brésil, étaient arrivés la semaine dernière dans la capitale chilienne.

Mercredi après-midi, la famille avait alerté les autorités locales, sentant que quelque chose d’anormal se passait. Un fonctionnaire du consulat du Brésil et la police chilienne ont finalement découvert dans l’appartement les corps sans vie des six vacanciers.

Dans un communiqué, Airbnb a confirmé que l’appartement avait été loué via sa plateforme. Mais l’entreprise a ajouté que « les hôtes (propriétaires) devaient s’assurer de respecter les lois et les règlements locaux ».

La plateforme a ajouté avoir lancé un programme de distribution gratuite de détecteurs de fumée et de monoxyde de carbone aux propriétaires qui en feraient la demande et indiqué que le client est informé de la présence ou non de tels détecteurs dans les appartements proposés à la location.

Sur les 500 millions de locations opérées depuis le lancement de la plateforme, les « incidents négatifs sont extrêmement rares », a ajouté Airbnb.

L’entreprise nationale d’électricité et de gaz du Chili (SEC), qui a ouvert une enquête pour déterminer l’origine de l’accident, a confirmé à l’AFP que l’immeuble où se trouvait l’appartement ne possédait pas la pastille verte indiquant que les installations fonctionnaient correctement.

« Selon les premiers éléments, alors qu’il faisait froid (à Santiago), un appareil à gaz à l’intérieur (de l’appartement) aurait mal fonctionné », a indiqué à des médias locaux Luis Avila, président de la SEC. La température était de zéro degré mercredi dans la capitale chilienne.

Par Le Figaro.fr avec AFP