Posts Tagged ‘tribunal de première instance’

FPI : la justice ivoirienne invalide la candidature de Laurent Gbagbo

décembre 29, 2014

L'ancien president ivoirien Laurent Gbagbo.
L’ancien president ivoirien Laurent Gbagbo. © AFP

La candidature de Laurent Gbagbo à la présidence du Front populaire ivoirien (FPI) a été déclarée irrecevable lundi par la justice ivoirienne. Le camp de l’ancien président de la Côte d’Ivoire devrait faire appel.

Le tribunal de première instance d’Abidjan a invalidé lundi 29 décembre la candidature de Laurent Gbagbo à la présidence du Front populaire ivoirien (FPI). Déposée par des proches de l’ancien président, actuellement détenu à la Haye, sous forme de proposition de candidature émanant de tierces personnes (et non sous forme de demande manuscrite émanant et signée de lui), sa candidature était contestée par Pascal Affi N’Guessan, l’actuel chef du parti.

Le recours que dernier avait déposé devant la justice avait été à l’origine du report du congrès du FPI (11-13 décembre) à l’occasion duquel l’élection du nouveau président devait avoir lieu.

Le comité de contrôle du parti s’était opposé à cette décision et va faire appel du jugement rendu par la justice. Fustigeant « une décision inédite dans l’histoire politique de la Côte d’Ivoire », son président, Hubert Oulaye, a dénoncé auprès « l’intrusion de l’État dans le fonctionnement du FPI et la décision de justice ».

Jeuneafrique.com avec AFP

Quatre milliards de francs pour l’ex-femme d’un milliardaire russe

mai 19, 2014

Elena Rybolovlev a obtenu plus de quatre milliards de francs lors de son divorce du milliardaire russe Dmitry Rybolovlev, patron du club de football AS Monaco. Le divorce a été prononcé mardi dernier à Genève, rapporte lundi le quotidien « Le Temps ».

Le Tribunal de première instance de Genève a accordé la moitié de la fortune de l’oligarque à son épouse qui réside à Genève, indique le journal. Le Tribunal n’était pas joignable pour confirmer l’information.

Il a accordé à Elena la somme de 4’020’555’987,20 francs. Elle a également reçu l’autorité parentale sur leur fille cadette âgée de 13 ans.

Fortune dans la potasse

Marié pendant 23 ans, le couple se déchirait depuis 2008 sur les conditions de leur divorce. Elena réclamait plusieurs milliards de dollars au patron de l’AS Monaco, dont la fortune est estimée à neuf milliards de dollars.

M. Rybolovlev a fait fortune dans la potasse, en vendant Uralkali, l’un des plus grands fabricants de potassium au monde.

Romandie.com

Arabie: 8 ans de prison pour un prédicateur ayant violé et tué sa fille

octobre 8, 2013

RYAD – Un prédicateur saoudien a été condamné à huit ans de prison et 800 coups de fouet pour le viol et le meurtre de sa fille de cinq ans, une affaire qui avait secoué l’opinion publique dans le royaume, a indiqué mardi l’avocat de la mère de la victime.

Fayhan Al-Ghamdi a été condamné lundi par un tribunal de première instance à verser à son ex-épouse, mère de la fillette, une compensation financière d’un million de ryals (près de 200.000 euros), dite prix du sang dans la jurisprudence saoudienne fondée sur une stricte interprétation de la charia, la loi islamique.

Il a été reconnu coupable du viol suivi du meurtre de sa fille Lama, âgée cinq ans, avec la complicité de sa deuxième épouse, a déclaré à l’AFP l’avocat, Turki Al-Rachid.

La petite Lama avait été hospitalisée avec le crâne fracassé, des côtes cassées, des traces de brûlures et un ongle arraché, et avait passé dix mois à l’hôpital avant de succomber à ses blessures en octobre 2012.

La belle-mère de la fillette, qui se trouvait dans la maison lorsque la victime subissait les sévices, a été condamnée à dix mois de prison et 150 coups de fouet.

L’avocat a précisé que la mère de la fillette avait réclamé dans un premier temps la peine de mort pour Ghamdi, puis une compensation de dix millions de ryals (près de deux millions d’euros) avant d’accepter un million de ryals.

Nous sommes extrêmement déçues. Il aurait dû être condamné à être exécuté ou à la prison à vie, afin de servir d’exemple, a déploré, dans une déclaration à l’AFP, la militante pour les droits de l’Homme Aziza Al-Youssef.

Avec d’autres militantes, elle avait fait campagne l’hiver dernier pour que le prédicateur soit condamné à de lourdes peines, lorsque des informations avaient circulé selon lesquelles il serait uniquement condamné à verser une compensation financière à la mère et à une peine de prison correspondant à la durée de sa détention préventive.

Souad Al-Chammari, une des fondatrices du réseau libéral en Arabie saoudite, a pour sa part évoqué une peine est extrêmement légère, probablement parce que le coupable est un barbu.

Il y a quelques années, deux hommes qui avaient volé deux moutons avaient été condamnés à cinq ans de prison et à la flagellation. Comment un homme ayant tué sa fille peut-il être condamné à une peine aussi légère?, s’est demandé la militante Khouloud Al-Fahd.

En Arabie saoudite, qui procède chaque année à des dizaines d’exécutions, le viol et le meurtre sont passibles de la peine capitale.

Le gouvernement a adopté en août une loi contre les violences familiales dont sont victimes les femmes et les enfants, une première dans ce pays ultra-conservateur, mais le texte n’a pas encore été mis en oeuvre.

Romandie.com avec (©AFP / 08 octobre 2013 14h45)

Un père condamné à Neuchâtel pour abus sexuels sur sa fille

octobre 1, 2013

Un homme de 48 ans a été condamné mardi à cinq ans de prison par la Cour pénale du canton de Neuchâtel pour avoir contraint sa fille à entretenir des rapports sexuels avec lui. Les faits se sont étendus sur une dizaine d’années.

La Cour pénale a ainsi confirmé la peine prononcée par le tribunal de première instance. En mai, la justice avait condamné ce ressortissant portugais à cinq ans de réclusion pour actes d’ordre sexuel avec des enfants, contraintes sexuelles et viols au terme d’une audience à huis clos.

Depuis le début de la procédure, le père n’a cessé de nier les faits qui lui sont reprochés, estimant être victime d’un complot. Mais la Cour a jugé crédibles les déclarations de la victime et a écarté la théorie du complot. C’est la jeune fille qui a dénoncé les actes commis par son père.

Romandie.com

La fille présumée d’Albert II de Belgique s’adresse à la justice

septembre 9, 2013

« Déterminée » à prouver que l’ex-roi des Belges Albert II est son père, l’artiste plasticienne Delphine Boël a introduit lundi une procédure en reconnaissance de paternité devant le tribunal de Bruxelles. Ce dernier a fixé à septembre 2014 les plaidoiries.

A 45 ans, celle qui serait née de la longue liaison de sa mère, Sybille de Sélys Longchamps, et d’Albert, alors prince héritier, s’était décidée en juin à obtenir en justice la reconnaissance que l’ex-roi a toujours refusée de lui accorder.

L’abdication le 21 juillet d’Albert II, qui jusque-là était protégé par une immunité totale, au profit de son fils Philippe, a obligé Delphine Boël à modifier sa stratégie judiciaire.

Après avoir abandonné le 2 septembre une première plainte, ses avocats ont introduit une nouvelle procédure devant le tribunal de première instance de Bruxelles, qui a donné aux parties jusqu’au 7 juillet 2014 pour échanger leurs conclusions. Les plaidoiries auront ensuite lieu en septembre.

Test ADN en vue

L’action de Delphine Boël devra se dérouler en deux phases. Elle va d’abord contester la paternité de son père légal, Jacques Boël, qui était alors le mari de sa mère et dont elle porte le nom. Très discret jusqu’ici, celui-ci devrait faire connaître sa position aux parties dans les prochains jours, a indiqué lundi son avocat.

Si cette première étape aboutit, la jeune femme pourra alors enclencher la procédure visant Albert II, qui conteste formellement être son père.

Delphine Boël pourrait recevoir le soutien du fils cadet de l’ancien roi de 79 ans, le prince Laurent. Selon son avocat, il est « plausible » que Laurent accepte de se soumettre à un test ADN pour aider à déterminer l’existence ou non d’un lien de parenté entre la jeune femme et la famille royale.

Photos dans la presse

L’avocat de Delphine Boël, Alain De Jonge, a « pris acte » lundi de cette possibilité, ajoutant que sa cliente restait « déterminée ».

Albert II avait évoqué en 1999 « la crise » que son couple avait traversée dans les années 1960 et 70, mais il n’a jamais reconnu officiellement que Delphine Boël était sa fille. Les photos publiées récemment dans la presse belge montrant Albert II en compagnie de Delphine enfant « ne prouvent pas » qu’il est son père, a expliqué l’avocat du Palais, Guy Hiernaux.

Romandie.com

Tunisie : la justice ordonne la remise en liberté de la Femen Amina

août 1, 2013

La chambre d’accusation du Tribunal de première instance de Sousse a ordonné, jeudi 1er aout 2013, la remise en liberté de la Femen tunisienne, Amina. Celle-ci avait été inculpée pour avoir profané le cimetière de Kairouan en taguant le mot Femen sur le mur. Les charges n’étant cependant pas abandonnées, elle comparaîtra libre à son procès prévu dans une quinzaine de jours.

« Elle sera libre dans quelques heures, je ne m’y attendais pas », a indiqué l’avocat d’Amina, Me Halim Meddeb, précisant que la jeune femme, détenue depuis mai, restait inculpée pour avoir peint le mot « Femen » sur le muret d’un cimetière afin de dénoncer un rassemblement salafiste. Il a ajouté que sa cliente se présenterait au prochain procès dans une quinzaine de jours en état de liberté.

Lundi 29 juillet, la justice tunisienne avait prononcé un non-lieu alors que la militante était accusée de faits d’outrages envers des gardiennes de prison. « C’est un soulagement, cela prouve qu’une partie de la justice tunisienne au moins est indépendante », a réagi un autre avocat de la jeune militante, Me Ghazi Mrabet. La mère d’Amina, accusée par sa fille de l’avoir séquestré après la publication des photos dénudées, a aussi exprimé sa joie à l’AFP : « Je suis heureuse, je vais tenir enfin ma fille entre mes bras, la justice a montré qu’elle était indépendante. »

Jeuneafrique.com

Tunisie: le président entendu comme témoin dans le meurtre de Chokri Belaïd

février 28, 2013
Tunisie: le président entendu comme témoin dans le meurtre de Chokri Belaïd Tunisie: le président entendu comme témoin dans le meurtre de Chokri Belaïd © AFP

Le président tunisien Moncef Marzouki a été entendu jeudi matin comme témoin par le juge d’instruction enquêtant sur le meurtre de l’opposant Chokri Belaïd dont les proches affirment que le chef de l’Etat le savait menacé.

« Le président de la République Moncef Marzouki a reçu ce matin (jeudi) le juge d’instruction du tribunal de première instance de Tunis qui l’a entendu en tant que témoin dans l’affaire de l’assassinat de Chokri Belaïd », a indiqué la présidence dans un court communiqué.

Jeuneafrique.com

Guinée: le gouverneur de Conakry inculpé d’actes « de tortures » commis en 2010

février 16, 2013
Guinée: le gouverneur de Conakry inculpé d'actes 'de tortures' commis en 2010 Guinée: le gouverneur de Conakry inculpé d’actes « de tortures » commis en 2010 © AFP

Le gouverneur de Conakry, le commandant Sékou Resco Camara, a été inculpé « d’actes de tortures » commis en octobre 2010 dans la capitale guinéenne, a appris samedi l’AFP de source judiciaire.

Le commandant Camara a été longuement entendu et inculpé jeudi par un juge du tribunal de première instance de Dixinn (banlieue de Conakry) à la suite d’une plainte conjointe des deux organisations de défense des droits de l’homme et de 17 personnes qui s’étaient portées partie civile, selon cette source.

A la suite de cette plainte du 18 mai 2012, le procureur de la République près le tribunal de Dixinn avait ouvert une enquête pour « arrestation illégale, séquestration, coups et blessures volontaires, abus d’autorité, crimes et délits commis dans l’exercice de ses fonctions » par le commandant Camara.

Ce dernier et le général Nouhou Thiam, chef d’état-major général des armées à l’époque des faits, en 2010, ainsi que le commandant Aboubacar Sidiki Camara, dit « De Gaulle », chef de la garde présidentielle au même mmoment, ont été accusés d’avoir arrêté et détenu arbitrairement plusieurs personnes soumises « à des actes de tortures » en leur présence, indique-t-on de source judicaire.

La Guinée, pays à l’histoire marquée par les violences politiques et militaires, était dirigée en 2010 par un régime de transition présidé par le général Sékouba Konaté, qui s’est retiré après l’élection en novembre de la même année d’Alpha Condé, premier président démocratiquement élu du pays.

« De mémoire de défenseur des droits de l’homme en Guinée, jamais une procédure pour des faits si graves impliquant de hauts responsables militaires n’avait été instruite si rapidement », s’est réjoui Thierno Maâdjou Sow, président de l’Organisation guinéenne de défense des droits de l’homme (OGDH).

« C’est une très bonne nouvelle, porteuse d’un message fort: nul n’est au-dessus de la loi, pas même les forces de l’ordre », a-t-il ajouté.

« Avec l’inculpation du gouverneur de Conakry pour des faits d’une très grande gravité, la justice guinéenne envoie un signal important dans la lutte contre l’impunité », a de son côté déclaré Souhayr Belhassen, président de la Fédération internationale des ligues des droits de l’homme (FIDH).

Toutefois, les deux organisations à l’origine de la plainte, rappellent dans un communiqué commun que le gouverneur de Conakry a déjà été condamné en 2011 pour « empiétement de l’autorité administrative sur l’autorité judiciaire » et se disent « préoccupées par le risque d’interférence avec la procédure judiciaire ».

« En conséquence, nous appelons le gouvernement guinéen à prendre toutes les mesures nécessaires pour garantir le bon exercice et la sérénité de la justice, assurer la sécurité de ses acteurs et en particulier du magistrat instructeur en charge de l’enquête », affirment-elles.

La Guinée, pays à l’histoire marquée par les violences politiques et militaires, était dirigée en 2010 par un régime de transition présidé par le général Sékouba Konaté, qui s’est retiré après l’élection en novembre de la même année d’Alpha Condé, premier président démocratiquement élu du pays.

Jeuneafrique.com avec AFP

Côte d’Ivoire: La détention de Charles Blé Goudé, mesure fâcheuse de ses avocats

février 1, 2013
Conference
© Abidjan.net par KF
Conference de Presse du collectif des avocats de Blé Goudé Charles.
jeudi 24 janvier 2013. Cocody. Le collectif des avocats de Charles Blé Goudé organisait une conférence de presse pour faire la lumière sur les conditions d`arrestation de leur client au Ghana.

Le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Hamed Bakayoko a indiqué le jeudi dernier lors d’une rencontre avec le Cojep que l’ex-leader de la galaxie patriotique est en ‘‘résidence protégée’’. Les avocats de l’ex-secrétaire général de la Fesci n’ont pas attendu longtemps pour réagir. Dans une déclaration dont nous avons reçu copie hier vendredi 1er février 2013, la Défense de Blé Goudé a exigé que son client soit détenu dans des conditions légales.

1-Les faits

Arrêté à Accra par la police ghanéenne le 17 janvier 2013 et remis à la police ivoirienne le 18 janvier 2013, monsieur Charles Blé GOUDE, a été inculpé pour diverses infractions et placé sous mandat de dépôt le 21 janvier 2013 par un juge d’instruction près le Tribunal de Première Instance d’Abidjan-Plateau. Depuis lors, il est détenu dans un lieu tenu secret, ignoré par sa famille et par ses avocats, qui ne peuvent de ce fait ni lui rendre visite ni communiquer avec lui. C’est de ce lieu secret qu’il a été présenté dans la matinée du 30 janvier 2013 devant le juge d’instruction pour un interrogatoire au fond.

Au cours de cette audience, monsieur Charles Blé GOUDE, en accord avec ses avocats, a refusé de se soumettre aux questions du juge d’instruction relativement aux infractions qui lui sont imputées, estimant ne pas être dans les dispositions idoines pour répondre sereinement à l’interrogatoire de ce dernier.

En effet, il est selon ses dires, moralement torturé car séquestré depuis deux semaines dans une chambre d’un domicile privé où il est coupé de l’extérieur et ne voit la lumière du jour que lorsqu’il est conduit au Tribunal.

En outre, n’ayant pas pu communiquer avec ses avocats avant l’audience du 30 janvier 2013, il n’a pas pu préparer avec eux cette audience à l’effet d’organiser sa défense. C’est dans ce contexte que nous découvrons dans la presse ce jour 1er février 2013, les déclarations du ministre de l’Intérieur selon lesquelles monsieur Charles Blé GOUDE bénéficiant d’une « protection particulière » serait en « résidence protégée ».

1. Notre analyse et notre position

Nous notons que malgré le fait que monsieur Charles Blé GOUDE ait été inculpé et mis sous mandat de dépôt, il continue d’être détenu au secret dans une chambre d’un domicile privé, dans l’isolement total, et ce en violation flagrante des lois ivoiriennes et des conventions internationales dont la Côte d’Ivoire est partie.

En effet, aux termes de l’article 120 alinéa 4 du Code de procédure pénale ivoirien, « le mandat de dépôt est l’ordre donné par le juge au surveillant-chef de la maison d’arrêt de recevoir et de détenir l’inculpé ». L’article 113 du même texte prescrit que «l’inculpé détenu peut aussitôt après la première comparution communiquer librement avec son conseil ».

En outre, l’article 6 de la Charte Africaine des droits de l’homme et des peuples stipule que : « Nul ne peut être privé de sa liberté sauf pour des motifs et dans des conditions préalablement déterminés par la loi».

Enfin, aux termes de l’article 10 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques, « toute personne privée de sa liberté est traitée avec humanité et avec le respect de la dignité inhérente à la personne humaine ». Nous nous interrogeons donc sur le fondement juridique de la détention de monsieur Charles Blé GOUDE au secret dans une chambre d’un domicile privé et dans l’isolement total, sans possibilité de communiquer avec ses avocats, alors même qu’il est inculpé et placé sous mandat de dépôt.

Par ailleurs nous faisons observer que la « résidence protégée » est un régime de détention qui n’existe pas dans l’ordonnancement juridique ivoirien, de sorte qu’il s’agit incontestablement d’une mesure illégale et violatrice des droits humains et des droits de la défense de monsieur Charles Blé GOUDE.

Au regard de tout ce qui précède, nous dénonçons avec vigueur la torture morale, les traitements cruels, inhumains et dégradants dont monsieur Charles Blé GOUDE fait l’objet. Aussi, nous exigeons des autorités ivoiriennes qu’elles mettent fin à ce régime de détention contraire à la Constitution et aux lois ivoiriennes, à la Charte Africaine des droits de l’homme et des peuples, et au Pacte international relatif aux droits civils et politiques. Enfin, tout en prenant l’opinion nationale et internationale à témoin sur les conditions inhumaines de détention de monsieur Charles Blé GOUDE, nous exigeons qu’il soit détenu dans les conditions légales applicables dans un Etat de droit.

Fait à Abidjan
le 1er février 2013
Le collectif des avocats

L’Intelligent d’Abidjan

Côte d’Ivoire: Charles Blé Goudé menotté

janvier 22, 2013
Charles Blé Goudé, escorté et menotté comme un mercenaire

Charles Blé Goudé, escorté et menotté comme un mercenaire

Charles Blé Goudé, le leader de la galaxie patriotique, arrêté le jeudi 17 janvier à Accra, puis extradé illico presto, le vendredi 18 janvier, à Abidjan, à la grande revêrie de ses avocats dormants et surpris. Il sera conduit dans un poste de sécurité de la capitale, tenu secret, avant sa comparution,  le lundi 21 janvier, devant le juge du Tribunal de Première Instance d’Abidjan, qui lui notifiera les faits et l’inculpera pour crimes de guerre, assassinats, atteinte à la sûreté de l’Etat et vols de deniers publics en réunion.

Charles Blé Goudé menotté

Charles Blé Goudé menotté, abandonné à lui-mème

Réduit à sa plus petite expression, « le général de la rue », descend menotté et dégonflé, d’un véhicule double cabine, 4×4, comme un voleur du célèbre quartier « Toit rouge » de Yopougon.

Charles Blé Goudé

Charles Blé Goudé

Charles Blé Goudé, « l’enfant terrible de Guiberoua », a été tranféré ce samedi 22 mars 2014 à la Cour Pénale Internationale(CPI), pour rejoindre Laurent Gbagbo qu’il aime jusqu’à la lie.

Regader la vidéo, en illustration du célébrissime.

http://www.youtube.com/watch?v=lDWTePGfuDw&feature=player_embedded

Bernard NKOUNKOU