Posts Tagged ‘tsunami’

A Tonga, les habitants fuient le tsunami après l’éruption du volcan; alerte aux USA et au Chili

janvier 15, 2022
A Tonga, les habitants fuient le tsunami apres l'eruption du volcan; alerte aux USA et au Chili
A Tonga, les habitants fuient le tsunami après l’éruption du volcan; alerte aux USA et au Chili© NATIONAL INSTITUTE OF INFORMATION AND COMMUNICATIONS (JAPAN)/AFP/Handout

Les habitants des îles Tonga fuyaient samedi vers les hauteurs face au tsunami provoqué par une nouvelle éruption massive – entendue jusqu’à des centaines de kilomètres – du volcan Hunga Tonga-Hunga Ha’apai, qui a aussi entraîné des alertes au tsunami aux Etats-Unis et au Chili.

« Un tsunami de 1,20 m a été observé à Nuku’alofa », la capitale du pays, a annoncé le Bureau australien de météorologie. Le précédent tsunami n’avait pas dépassé 30 cm. Et l’alerte venait d’être levée lorsque le volcan a à nouveau fait éruption.

« C’était une explosion massive », a expliqué au site d’informations Stuff une habitante, Mere Taufa, qui se trouvait à ce moment-là chez elle.

« Le sol a tremblé, la maison entière était secouée. Ça venait par vagues. Mon jeune frère pensait que des bombes explosaient près de chez nous », a-t-elle raconté.

Quelques minutes plus tard, l’eau a envahi leur maison, et elle a vu le mur d’une maison voisine s’écrouler.

Le roi évacué

« Nous avons tout de suite su que c’était un tsunami, avec cette eau qui jaillissait dans la maison. On pouvait entendre des cris partout autour, et tout le monde a commencé à fuir vers les hauteurs », a-t-elle ajouté.

Le roi des Tongas Tupou VI a été évacué du palais royal de Nuku’alofa et emmené vers une villa éloignée des côtes.

L’éruption a duré huit minutes, et était si forte qu’elle a été entendue « comme un bruit de tonnerre lointain » sur les îles Fidji, à plus de 800 km de là, ont déclaré des responsables des Fidji.

Ceux-ci ont également averti les habitants de couvrir les réserves d’eau pour les protéger de pluies ou de cendres acides.

Victorina Kioa, de la Commission des Services publics des Tongas, a appelé la population à « s’éloigner de tous les endroits menacés, c’est-à-dire les plages, les récifs et toutes les côtes plates ».

Les autorités ont par ailleurs conseillé à l’ensemble de la population de rester autant que possible à l’intérieur, de porter des masques s’ils doivent sortir et, là aussi, de protéger toutes les réserves d’eau.

Des alertes au tsunami ont également été lancées pour les îles Fidji et Samoa, la Nouvelle-Zélande et l’Australie.

Les autorités australiennes ont averti la population de Sydney et de sa région, les Nouvelles Galles du Sud, de « sortir de l’eau, et de s’éloigner du bord de l’eau ».

Au Chili, le Bureau national des situations d’urgence a mis en garde contre la possibilité qu’un « tsunami mineur » n’atteigne l’île de Pâques et d’autres archipels chiliens.

« Par mesure de précaution, dans l’archipel Juan Fernández, les îles San Félix, l’île de Pâques et l’Antarctique chilien il est demandé, en raison de l’éruption d’un volcan aux îles Tonga, de quitter les zones de plages où un tsunami mineur pourrait intervenir », a déclaré l’Onemi.

« Quittez les plages »

Aux Etats-unis, des alertes au tsunami ont été émises pour la côte Ouest du pays, Hawaï ayant déjà été touchée par des « inondations mineures ».

« Quittez les plages, les ports et les marinas » dans les zones concernées, recommande le National Weather Service, qui précise avec « soulagement » que les îles américaines d’Hawaï n’ont pas rapporté de dégâts et n’ont subi que des inondations mineures.

Les Etats de Californie, de l’Oregon et de Washington pourraient être touchés, ainsi que l’Alaska et la province canadienne de Colombie-Britannique, précise le NWS.

« Les principales répercussions attendues sont de forts courants d’arrachement et des inondations des côtes et des zones de faible élévation », prévient le service météo.

Le volcan Hunga Tonga-Hunga Ha’apai se trouve sur une des îles inhabitées des Tongas, à environ 65 km de la capitale Nuku’alofa.

Avec AFP

Séisme de magnitude 7 en Papouasie-Nouvelle-Guinée, alerte tsunami

octobre 10, 2018

Sydney – Un séisme de magnitude 7 a frappé l’île de Nouvelle-Bretagne en Papouasie-Nouvelle-Guinée, déclenchant une alerte au tsunami, a annoncé mercredi l’Institut américain de géophysique (USGS).

L’épicentre du tremblement de terre, qui s’est produit à 20h48 GMT à une profondeur de près de 40 kilomètres, est situé à 125 kilomètres à l’est de la ville de Kimbe, affirme l’USGS.

Le Centre d’alerte des tsunamis dans le Pacifique a prévenu qu’un raz-de-marée pourrait déferler sur les côtes de ce pays et les îles Salomon.

Les vagues devraient monter à moins de 0,3 mètre, avec une amplitude variable selon les îles.

Selon un porte-parole du Bureau de gestion des catastrophes naturelles papouasien à Port Moresby, il n’y avait pas de dégâts rapportés dans l’immédiat, mais des rapports pourraient parvenir plus tard dans la journée.

L’USGS a estimé sur son site internet qu’il y avait une « faible probabilité de victimes et de dégâts » à la suite du tremblement de terre. Mais, a-t-il rappelé, « des séismes récents dans cette région ont provoqué des catastrophes subséquentes comme des tsunamis, des glissements de terrain et des coulées de boue qui ont pu contribuer à des pertes en vies humaines ».

La Papouasie-Nouvelle-Guinée, située sur la « ceinture de feu », zone sismique redoutable, se remet encore d’un séisme de magnitude 7,5 dans l’intérieur des terres, qui avait tué au moins 125 personnes, et coupé du monde certains villages de montagne.

Romandie.com avec(©AFP / 10 octobre 2018 22h20)                                                        

Cadavres ensevelis en Indonésie: un risque sanitaire infime

octobre 6, 2018

Sauveteurs à Palu (Indonésie) le 5 octobre 2018. / © AFP / ADEK BERRY

Si « traiter avec les morts est l’une des choses les plus difficiles après une catastrophe naturelle », les très nombreux cadavres toujours ensevelis huit jours après le séisme et le tsunami en Indonésie ne présentent pas de risque épidémique, selon les experts, qui bousculent une idée reçue.

– Les cadavres représentent-ils un risque sanitaire ?

« Les morts causés par des événements traumatiques (catastrophes naturelles, accidents ou guerres) ne représentent pas de danger pour la santé », des population survivantes note l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) dans une de ses notices techniques.

Même en décomposition, ces corps ne sont pas plus vecteur de contamination qu’avant le décès de la personne.

La situation serait différente s’il s’agissait de cadavres de personnes décimées par une épidémie mais les séismes, les éruptions volcaniques, les tsunamis ou encore les cyclones n’ont jamais été suivis d’épidémies majeures.

« La priorité doit être donnée aux vivants », rappelle l’organisation.

– Quels risques réels représentent ces corps ?

Si les risques d’épidémie restent un mythe, les répercutions psychiques sont bien réelles.

Les survivants sont confrontés à un double traumatisme: la perte d’êtres chers et le fait de s’être trouvé face à la mort à grand échelle, d’où la nécessité « de procéder à la collecte des cadavres le plus tôt possible », note l’OMS.

Même si ce n’est pas le plus grave, l’odeur et l’aspect des cadavres présentent tout de même un problème, estiment certains spécialistes.

Dans les climats chauds, un corps va commencer à se décomposer dans les 12 à 48 heures.

Les cadavres en décomposition triplent de volume et changent de couleurs. Ils émettent également des odeurs souvent intolérables pour les vivants.

– Cette peur d’épidémie, injustifiée, est-elle nuisible ?

Si les cadavres doivent être rapidement soustrais du regard des survivants pour des raisons psychologiques et par respect pour la dignité des personnes décédées, il est contre-productif de les enterrer rapidement.

« Il est beaucoup plus important que les survivants identifient leurs morts et les enterrent conformément à leurs coutumes », estiment les médecins, suggérant que les corps soient, dans un premier temps, simplement rassemblés dans des lieux où ils pourront être identifiés.

Car, selon l’OMS, « lorsque les victimes ont été enterrées dans des fosses communes ou incinérées sans avoir été dûment identifiées, une situation de douleur prolongée et d’incertitude s’installe chez les proches ».

De plus, la peur des épidémies provoquée par les cadavres ou les charognes entraîne souvent un gaspillage de ressources vers des programmes de vaccination ou de désinfection, très visibles politiquement mais inutiles.

Il est beaucoup plus important que les ressources disponibles soient utilisées pour soigner les vivants, fournir de l’eau potable, évacuer les eaux usées…

– Qu’en est-il des sauveteurs ?

S’il n’y a pas de risque d’épidemie, manipuler un mort n’est pas sans risque. Les équipes, souvent composées de simples survivants et de bénévoles, doivent porter des gants et des bottes et se laver les mains avec du savon après avoir touché un cadavre.

Vu les conditions difficiles de travail, l’OMS conseille de vacciner les sauveteurs contre le tétanos et d’intervenir rapidement en cas de blessure.

Mais surtout, les services de santé doivent se préparer: « le traitement d’un grand nombre de cadavres peut avoir un sérieux impact sur la santé mentale des membres de l’équipe ». « Les effets peuvent prendre une variété de formes et peuvent se produire immédiatement après l’événement ou beaucoup plus tard ».

Romandie.com avec(©AFP / (06 octobre 2018 18h23)

Indonésie: le bilan passe à 832 morts, début de pillages

septembre 30, 2018

Des proches de victimes tentent d’identifier des corps devant un hôpital de Palu en Indonésie, le 30 septembre 2018 / © AFP / BAY ISMOYO

Le bilan du tremblement de terre suivi d’un tsunami qui a frappé l’île indonésienne des Célèbes a été porté à 832 morts dimanche, alors que la population de la ville de Palu à court de vivres et d’eau a commencé à piller les magasins.

« A 13H00 (06H00 GMT) aujourd’hui il y a 832 morts », essentiellement dans la ville de Palu, a annoncé Sutopo Purwo Nugroho, porte-parole de l’agence de gestion des catastrophes au cours d’un point presse.

Ce chiffre qui double le dernier bilan, pourrait encore s’aggraver : le vice-président indonésien Jusuf Kalla a dit craindre que le bilan n’atteigne « un ou plusieurs milliers », se basant sur les précédentes catastrophes.

Au moment du séisme, 71 étrangers, se trouvaient à Palu, a précisé le porte-parole, dont la plupart sont en cours d’évacuation. Mais les autorités cherchent encore à localiser trois Français, a-t-il précisé.

« C’est très dur », explique à l’AFP Risa Kusuma, une mère de 35 ans qui berce son petit garçon fiévreux dans un centre pour réfugiés de la ville de Palu. « L’ambulance apporte de nouveaux corps chaque minute », « il n’y a pas beaucoup d’eau et les magasins sont pillés partout ».

– « Pas de nourriture, rien » –

Séisme en Indonésie / © AFP / AFP

Devant la pénurie de nourriture, eau et carburant, les habitants ont commencé à se servir dans les supermarchés et des stations services, ont constaté des journaliste de l’AFP.

« C’est une crise : il n’y a pas de nourriture, rien », se justifie un pillard. « A manger, de l’eau, c’est ce dont nous avons désespérement besoin ».

La plupart des victimes ont été recensées jusqu’à présent à Palu, une agglomération de 350.000 habitants située sur la côte ouest des Célèbes qui a été secouée vendredi par un séisme de magnitude 7,5 puis a essuyé un tsunami.

Les autorités et les ONG s’inquiètent aussi de la situation dans la région de Donggala plus au nord, qui reste très incertaine. Onze morts ont déjà été retrouvés dans cette zone, selon l’agence.

Le président indonésien Joko Widodo est arrivé à Palu dimanche pour observer le déploiement militaire destiné à porter assistance à la population.

Des indonésiens récupèrent des affaires après un séisme et un tsunami à Palu, dans l’île des Célèbes, le 29 septembre 2018 / © AFP / MUHAMMAD RIFKI

S’adressant aux militaires, le président vêtu d’une veste militaire de camouflage, leur a demandé « d’être prêts à travailler jour et nuit pour procéder aux évacuations » et aider la population, selon un communiqué de la présidence.

Les hôpitaux, dont certains ont été endommagés, peinent à faire face à l’afflux de victimes. Et de nombreux blessés sont soignés en plein air.

– Survivants extraits des décombres –

Des équipes de sauveteurs en combinaison orange étaient en train de fouiller les décombres d’un hôtel, qui pouvait héberger jusqu’à 150 personnes, et d’un centre commercial qui se sont effondrés.

« Nous avons réussi à extraire une femme vivante de l’hôtel Roa-Roa la nuit dernière », a indiqué à l’AFP Muhammad Syaugi, chef des services de secours. « Et nous avons même entendu des gens qui criaient à l’aide ».

Une femme blessée allongée dans un hôpital de fortune, le 29 septembre 2018 après le séisme qui a dévasté l’île indonésienne des Célèbes. / © AFP / MUHAMMAD RIFKI

L’agence est aussi préoccupée par le sort de plusieurs centaines de personnes qui travaillaient à la préparation d’un festival sur une plage de Palu vendredi soir peu avant le tsunami.

Des avions chargés de matériel et de nourriture ont pu atterrir à l’aéroport de Palu, dont plusieurs pistes sont inutilisables.

A Palu on pouvait voir des carcasses de véhicules, des bâtiments réduits à des amas de débris, des arbres déracinés et des lignes électriques abattues, témoignant de la violence des secousses ressenties à des centaines de kilomètres de là, et de la vague de 1,5 mètre qui s’est abattue sur la côte.

– Trouver des vivres et un abri –

Effrayés par les répliques de tremblement de terre, de nombreux habitants de Palu ont dormi dans des abris de fortune en bambou ou sur des terrains de football.

Indonésie: Palu dévasté après un séisme et un tsunami / © AFP / Bagus Saragih

La population locale était confrontée aux impératifs de base de la survie: trouver des vivres et un abri.

Beaucoup d’habitants patientent dans de longues files d’attente pour obtenir de l’eau potable ou des nouilles instantanées.

D’une magnitude de 7,5, selon l’institut géologique américain (USGS), le séisme qui a frappé les Célèbes juste avant 11H00 GMT vendredi a été plus puissant que la série de tremblements de terre qu’a connus l’Indonésie en août et qui avaient fait plus de 500 morts et environ 1.500 blessés sur l’île de Lombok, voisine de Bali. Un raz-de-marée s’est déclenché peu après sur la côte proche de Palu.

L’Indonésie, un archipel de 17.000 îles et îlots formé par la convergence de trois grandes plaques tectoniques (indo-pacifique, australienne et eurasienne), se trouve sur la ceinture de feu du Pacifique, une zone de forte activité sismique.

Le 26 décembre 2004, elle avait été frappée par une série de tremblements de terre dévastateurs, dont l’un de magnitude 9,1 sur l’île de Sumatra. Un tsunami avait alors provoqué la mort de 220.000 personnes dans la région, dont 168.000 rien qu’en Indonésie.

Romandie.com avec(©AFP / (30 septembre 2018 12h22)

Plusieurs centaines de morts après un séisme et un tsunami en Indonésie

septembre 29, 2018

Un homme parmi les débris de sa maison à Palu, ville indonésienne dévastée par un séisme suivi d’un tsunami, le 29 septembre 2018 n / © AFP / Bay ISMOYO

Le puissant séisme suivi d’un tsunami qui a frappé vendredi l’île des Célèbes en Indonésie a fait près de 400 morts, alors que les hôpitaux locaux peinent à faire face à cette situation d’urgence et que les secours tentent d’atteindre la région.

« 384 personnes sont mortes », selon les chiffres des hôpitaux, a indiqué samedi Sutopo Purwo Nugroho, porte-parole de l’agence de gestion des catastrophes. Le nombre de blessés a atteint 540, a-t-il ajouté, au cours d’un point de presse.

« Nous avons déployé des milliers de personnes, notamment de l’armée et de la police ». Plus de 17.000 personnes ont été évacuées à ce stade, un chiffre qui devrait augmenter, selon l’agence.

Les images venues de la ville de Palu (350.000 habitants) sur la côte ouest des Célèbes montraient des corps allongés près de la côte, certains recouverts de couvertures bleues. Des carcasses de véhicules et des bâtiments réduits à des tas de débris témoignent de la violence des secousses et de la vague qui s’est abattue sur la côte.

L’agence s’inquiète aussi du sort de plusieurs centaines de personnes qui travaillaient à la préparation d’un festival sur une plage de Palu vendredi soir peu avant le tsunami.

Un homme porte le corps d’un enfant, après le séisme et le tsunami qui ont frappé la ville indonésienne de Palu, le 29 septembre 2018n / © AFP / MUHAMMAD RIFKI

Alors que certains hôpitaux sont endommagés et d’autres dépassés par l’afflux de victimes, de nombreux blessés étaient soignés en plein air. Des habitants transportaient tant bien que mal des corps sans vie. Ailleurs, un homme portait le corps d’un enfant couvert de boue.

Le séisme a frappé essentiellement Palu et la région proche de Donggala. « A Palu (…) il y a des bâtiments, des maisons, qui ont été détruites. (…) des hôtels, des hôpitaux », a indiqué le porte-parole.

« Nous pensons que des dizaines ou des centaines (de victimes) n’ont pas encore été dégagées des décombres. Le principal centre commercial de Palu (…) s’est effondré ». « L’hôtel Rua-Rua (…) s’est affaissé, il avait 80 chambres dont 76 étaient occupées », a-t-il détaillé.

« La Croix-Rouge indonésienne fait une course contre la montre pour porter assistance aux survivants mais nous ne savons pas ce que nous allons trouver là-bas », a observé Jan Gelfand, un responsable de la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR) à Jakarta.

Séisme en Indonésie / © AFP / AFP

Alors que les secousses ont été ressenties à des centaines de kilomètres, très peu d’informations parvenaient de Donggala, une région au nord de Palu où au moins une personne a trouvé la mort dans les tremblements de terre. « Nous n’avons pas d’information de Donggala et c’est très préoccupant », a souligné ce responsable.

– Des hôtels et un centre commercial détruits –

D’une magnitude de 7,5, selon l’institut géologique américain (USGS), le séisme qui a frappé l’île juste avant 11H00 GMT vendredi est plus puissant que la série de tremblements de terre qu’a connue l’Indonésie en août et qui avait fait plus de 500 morts et environ 1.500 blessés sur l’île de Lombok, voisine de Bali.

Un tsunami s’est déclenché peu après sur la côte proche de Palu.

Les rues dévastées de Palu, dans l’île des Célèbes en Indonésie, après un puissant séisme et un tsunami, le 29 septembre 2018 / © AFP / MUHAMMAD RIFKI

La panique a poussé les habitants à fuir vers les hauteurs de la ville, selon des images des télévisions locales. Une vidéo montre une vague imposante s’abattre sur plusieurs bâtiments et inonder une mosquée.

« J’ai commencé à courir quand j’ai vu des vagues s’abattre sur la côte », a expliqué à l’AFP Rusidanto, un habitant de Palu, qui comme de nombreux indonésiens ne porte qu’un nom.

– L’armée appelée à l’aide –

Des images diffusées par l’agence de gestion des catastrophes montrent d’importants dégâts : un centre commercial effondré, des routes fissurées. Des vidéos montrent que le pont suspendu jaune emblématique de la ville s’est effondré, précipitant des véhicules dans l’eau.

La ceinture de feu du Pacifique / © AFP / Sabrina BLANCHARD

Une route stratégique pour rejoindre la ville a été bloquée par un glissement de terrain, selon l’agence.

L’électricité est partiellement coupée dans la ville, l’aéroport a été fermé ainsi que certains axes routiers menant à la ville.

Le président indonésien Joko Widodo a annoncé que l’armée avait été appelée pour aider aux opérations de recherches de victimes dans la zone.

L’Union européenne a activé un satellite pour aider les autorités indonésiennes à cartographier la situation.

Les séismes / © AFP/Archives /

L’épicentre du séisme se situe à 78 kilomètres au nord de Palu. Le séisme a été ressenti jusque dans le sud à Makassar, la capitale de l’île. La terre a aussi tremblé sur l’île voisine de Kalimantan (partie indonésienne de Borneo), de l’autre côté du détroit de Makassar.

L’Indonésie, un archipel de 17.000 îles et îlots qui s’est formé par la convergence de trois grandes plaques tectoniques (indo-pacifique, australienne, eurasienne), se trouve sur la ceinture de feu du Pacifique, une zone de forte activité sismique.

Le 26 décembre 2004, l’Indonésie avait été frappée par une série de séismes dévastateurs, dont l’un de magnitude 9,1 sur l’île de Sumatra. Ce tremblement de terre avait suscité un tsunami qui avait tué 220.000 personnes dans la région, dont 168.000 rien qu’en Indonésie.

En 2006, près de 6.000 personnes avaient péri dans un séisme sur l’île de Java. Le tremblement de terre de magnitude 6,3 (d’après l’USGS) s’était produit dans une zone peuplée au sud de la grande ville universitaire de Yogyakarta.

Romandie.com avec(©AFP / (29 septembre 2018 16h51)

Des experts tirent la sonnette d’alarme: un tsunami frappera inévitablement ces pays

avril 2, 2017

Cadix

Portugal et Espagne : un tsunami va inéluctablement s’abattre sur les côtes du Golfe de Cadix

Dans le futur, un tsunami s’abattra inévitablement sur les côtes portugaises et espagnoles, mais il est impossible prévoir la date de cette catastrophe.

Dans le documentaire « La Gran Ola » (la grande vague), plus d’une quarantaine de scientifiques tirent la sonnette d’alarme en affirmant qu’il ne s’agit que d’une question de temps avant qu’un gigantesque tsunami frappe la péninsule ibérique. Un phénomène qui s’est déjà produit.

D’après les propos relayés par le Daily Mail, ce serait le Golfe de Cadix qui serait le plus susceptible d’être frappé par ce fameux tsunami, une région qui n’est absolument pas préparée à une catastrophe d’une telle ampleur. Ce phénomène s’est déjà produit en 1755, lorsqu’un gigantesque tsunami, s’était abattu sur Lisbonne causant entre 50.000 et 75.000 victimes.

Selon les scientifiques, cette catastrophe est inévitable et ces derniers s’inquiètent du manque de moyens employés par les gouvernement afin de contrer un éventuel tsunami. « Les gouvernements ne font rien. Ce qu’il faut faire est écrit noir sur blanc. Les politiciens connaissent ce risque sismique. On pourrait le réduire », affirme Mario Lopes, un scientifique portugais.

Gentside.com

Nouvelle-Zélande : séisme de magnitude 7,8 suivi d’un tsunami

novembre 13, 2016

Christchurch (Nouvelle-Zélande) – Un séisme de magnitude 7,8 a secoué dimanche en pleine nuit la Nouvelle-Zélande, endommageant des bâtiments et provoquant un tsunami, ont annoncé les autorités de ce pays, sans préciser l’ampleur de ce dernier phénomène.

Le ministère néo-zélandais de la Défense civile s’est borné à souligner que cette onde océanique consécutive au choc tellurique avait un caractère dangereux et qu’un tsunami destructeur était possible , même si aucune victime n’a été signalée dans un premier temps.

La première vague pourrait ne pas être la plus haute, a prévenu ce ministère, ajoutant que d’autres pouvaient continuer à arriver.

Le tremblement de terre, largement ressenti dans le pays, est survenu lundi à 00H02 heure locale (dimanche 11H02 GMT) à 23 km de profondeur et à quelque 90 kilomètres au nord de la ville de Christchurch, sur l’île du Sud, où un séisme de magnitude 6,3 avait fait 185 morts en février 2011, a annoncé l’Institut de géologie américain (USGS).

Une série de fortes répliques se sont ensuite produites.

Les autorités ont déclenché une alerte au tsunami pour les zones côtières du Sud aussitôt après la principale secousse tellurique, appelant les habitants de la côte est de se rendre sur les hauteurs.

Des informations ont fait état de bâtiments endommagés dans la petite localité rurale de Cheviot, près de l’épicentre. Des pannes de courant et de téléphone ont été constatées dans de nombreuses régions.

Nous étions endormis et nous nous sommes réveillés en sentant la maison trembler, a raconté à l’AFP Tamsin Edensor, une mère de deux enfants, à Christchurch.

ça a continué à aller et venir en s’intensifiant, a-t-elle ajouté, soulignant que le tremblement de terre avait duré longtemps.

J’espère que tout le monde est sain et sauf après le séisme de cette nuit, a tweeté le Premier ministre John Key.

Selon la sismologue Anna Kaiser, qui travaille pour le centre gouvernemental GNS Science, les secousses se sont produites près de la côte.

En septembre, un petit tsunami avait touché les côtes orientales de la Nouvelle-Zélande à la suite d’un fort séisme en mer qui n’avait fait ni victimes ni dégâts.

La Nouvelle-Zélande se trouve à la limite des plaques tectoniques de l’Australie et du Pacifique, zone qui fait partie de la ceinture de feu du Pacifique, où jusqu’à 15.000 séismes sont enregistrés chaque année.

Romandie.com avec(©AFP / 13 novembre 2016 16h10)

Japon: l’agence météo a levé l’avis de risque de tsunami émis dans le sud-ouest

avril 15, 2016

Tokyo – L’agence de météo japonaise a levé l’avis de risque de tsunami qu’elle avait émis dans la nuit de vendredi à samedi dans le sud-ouest du Japon après un nouveau violent séisme.

Une secousse de magnitude 7,1 selon l’agence (7,0 d’après l’institut américain USGS), survenue samedi à 01H25 locale (vendredi 16H25 GMT), a entraîné pendant environ une heure une menace de raz-de-marée sur une partie de la côte ouest de Kyushu.

Mais le risque n’existe plus selon les autorités qui appellent à la vigilance en raison de la fréquence exceptionnelle des séismes depuis plus de 24 heures dans cette région de Kumamoto.

Bien que l’avis soit levé, il convient de ne pas approcher du bord de la mer et de fuir les bâtiments fragilisés par les précédentes secousses, répètent les médias relayant les consignes du gouvernement qui a mis en place depuis jeudi soir une cellule de crise auprès du Premier ministre et décrété l’état de catastrophe naturelle.

Ce nouveau tremblement de terre (suivi lui aussi de nombreuses secousses secondaires), est le plus fort enregistré depuis une série meurtrière de plus de 100 secousses qui touchent l’île de Kyushu et plus particulièrement la préfecture de Kumamoto depuis jeudi soir.

Les séismes de ces dernières 30 heures sont tous dus a des tiraillements au niveau d’une faille active qui traverse cette région selon une direction du nord-est au sud-ouest.

Des nombreux appels ont été adressés aux services de secours, a indiqué la NHK, citant les autorités et responsables d’hôpitaux.

Le premier séisme enregistré jeudi soir avait une magnitude de 6,5. Neuf morts ont été déplorés et quelque 900 blessés dont une cinquantaine grièvement.

La chaîne publique NHK montre des images d’équipes de secours s’affairant sur une maison effondrée et enchaîne les témoignages de personnes affirmant n’avoir jamais connu une telle situation.

Situé à la jonction de quatre plaques tectoniques, le Japon subit chaque année plus de 20% des séismes les plus forts recensés sur Terre.

Les Japonais sont encore plus sensibles aux risques depuis le tsunami de mars 2011 qui a tué quelque 18.500 personnes et entraîné l’accident nucléaire de Fukushima dans le nord-est de l’archipel, à plus d’un millier de kilomètres de la région de Kumamoto touchée cette fois.

Romandie.com avec(©AFP / 15 avril 2016 19h52)

Séisme de magnitude 7,9 dans l’ouest de l’Indonésie, alerte au tsunami

mars 2, 2016

Jakarta – Un séisme de magnitude 7,9 dans l’océan Indien a secoué mercredi l’île de Sumatra, dans l’ouest de l’Indonésie, selon l’institut américain de géophysique (USGS), et une alerte au tsunami a été lancée par les autorités locales.

Le tremblement de terre s’est produit vers 18H50 locales (12H50 GMT) à 10 km de profondeur et à plusieurs centaines de km des îles de Mentawi, un petit archipel au sud-ouest de Sumatra, a précisé l’USGS.

L’agence indonésienne de géophysique (BMKG) a lancé une alerte au tsunami dans différentes régions de Sumatra, notamment à Sumatra Nord et Sumatra Ouest, ainsi qu’à Aceh, Bengkulu et Lampung.

Le séisme a été ressenti fortement dans la ville de Padang pendant quelques secondes. Des habitants ont quitté précipitamment leurs maisons, et les rues ont été le théâtre de scènes de panique, selon un correspondant de l’AFP dans la ville.

L’USGS a cependant indiqué sur son site que la probabilité de victimes et de dégâts était faible.

L’Indonésie est située sur la ceinture de feu du Pacifique, où la collision de plaques tectoniques cause de fréquents séismes et une importante activité volcanique.

En 2004, un séisme sous-marin dévastateur, au nord-ouest de l’Indonésie, avait provoqué un gigantesque tsunami, tuant plus de 170.000 personnes en Indonésie et des dizaines de milliers d’autres dans plusieurs autres pays de l’océan Indien.

Romandie.com avec(©AFP / 02 mars 2016 15h19)

Le Chili touché par un séisme de 7,2, alerte au tsunami

septembre 16, 2015

Santiago du Chili – Le centre du Chili a été touché mercredi soir par un séisme de forte intensité, avec une magnitude atteignant 7,2 selon le centre sismologique du pays, poussant les autorités à déclencher une alerte au tsunami sur les côtes du pays.

La secousse est survenue en début de soirée, affectant la capitale Santiago, qui compte plus de 5 millions d’habitants, et suivie de nombreuses répliques. Elle a été ressentie jusqu’à Buenos Aires, en Argentine, à 1.400 kilomètres de là.

Le tremblement de terre a été enregistré à 19H54 (22H54 GMT) à 36 kilomètres à l’ouest de la ville de Canela Baja, dans la région de Coquimbo (500 kilomètres au nord de Santiago) et à une profondeur de 11 kilomètres, a indiqué le centre sismologique national de l’université du Chili.

Il a évalué la magnitude du séisme à 7,2 tandis que l’Institut américain de géologie (USGS) a lui fait une évaluation initiale de 7,9.

La Marine chilienne a immédiatement lancé une alerte au tsunami pour l’ensemble des côtes du pays sud-américain.

Romandie.com avec(©AFP / 17 septembre 2015 01h30)