Posts Tagged ‘tueur’

Congo/Sécurité publique : Un tueur en série de jeunes femmes, cueilli par la police à Brazzaville

novembre 28, 2015

 

Le porte-parole de la police, le colonel Jules Monkala-Tchoumou, a tenu un point de presse, mardi 24 novembre 2015, à la direction générale de la police, à Brazzaville. Pour présenter aux médias, un présumé auteur de crimes d’assassinats en série de jeunes femmes, répondant au nom de Marcel Lewis Assama Yoka, alias «Oussama Pablo», 34 ans, célibataire, habitant dans la rue Bacongo, à Poto-Poto, père de deux enfants. Il est présumé auteur de 12 crimes d’assassinats de jeunes femmes, dans la ville-capitale.

Une histoire qui n’est pas sans rappeler celle d’un autre tueur en série de jeunes femmes, appelé «Mâ Ngouabi», de son vrai nom, Armel Bazonzama, condamné en 2010, à la prison à perpétuité.

Selon le colonel Monkala-Tchoumou, c’est depuis deux ans que le nommé Marcel Lewis Assama Yoka s’est lancé dans des crimes d’assassinat de jeunes femmes. Ainsi, il a fait des victimes dans les quartiers Mayanga, Moussosso, Mbemba Landou, Mansimou, Ngangouoni, Pk-Mfilou, Diata, dans la forêt de la Patte d’oie (vers Tennis club), à l’Ecole primaire Fraternité, au Parc zoologique, sur un terrain inhabité, vers l’hôpital Blanche Gomez, au quartier O.c.h (Moungali 3), et dans la rue Père Bessieux, au centre-ville. «L’un des cas les plus insolites s’est produit à Mansimou, où il a réussi à pénétrer dans la parcelle des parents de la jeune fille où il y est resté de 20h à 1h du matin, et c’est à cette heure-là, au moment de partir, qu’il a tiré la jeune fille dans un coin de la parcelle, pour la violer, la tuer et a abandonné le corps sur place», a expliqué le porte-parole de la police. «C’est un repris de justice, qui a eu plusieurs séjours à la Maison d’arrêt. Et, vous conviendrez avec nous que c’est un homme très dangereux, pour notre cité», a précisé le colonel Monkala-Tchoumou. La dernière fois que cet homme était en prison, c’était pour une tentative de viol.

La police a procédé à la reconstitution des faits (concernant certains crimes d’assassinat), avec le présumé auteur. Lucide, dans sa restitution des faits, cet individu d’un cœur sec et froid, jugé très dangereux pour la société, par la police, a démontré, au cours de la restitution des faits, comment il capturait ses proies. «Il s’agit d’un bandit de grand chemin, un tueur en série de jeunes filles, dont le mode d’action consistait à racoler celles-ci, à les attirer dans la pénombre, pour les violer et assassiner, ou assassiner et violer leurs cadavres, par la suite», a révélé le colonel Jules Monkala Tchoumou.

Mais, à ce propos, un des frères d’une victime, notamment un corps retrouvé au quartier O.c.h, a estimé que les explications fournies par le présumé meurtrier de sa petite-soeur sont erronées, car, selon lui, «le samedi, aux environs de 14h, où la police a retrouvé le corps de la petite sœur, le matin même, elle était allée au salon de coiffure. D’où vient donc que dans les explications du présumé meurtrier, il dise avoir commis son forfait la nuit?», s’interroge-t-il, avec étonnement. Toutefois, le colonel Jules Monkala-Tchoumou a rassuré que la police va «poursuivre les investigations, élucider certains cas, boucler la procédure, afin que l’intéressé soit présenté devant monsieur le procureur de la République».

Le porte-parole de la police a lancé, en outre, un appel aux parents qui auront constaté la disparition de leurs filles de se présenter à la police, pour des besoins d’enquête. Ce n’est pas facile pour la police de mettre la main sur des présumés assassins aussi malins qu’Armel Bazonzama ou Marcel Lewis Assama Yoka.

La justice est appelée à faire preuve de la même rigueur, pour ne pas que ces personnes considérées comme dangereuses pour la société, retrouvent la liberté de reprendre leurs actes criminels, en échappant à la force de l’ordre. Si ces présumés assassins n’étaient pas tombés dans les filets de la police, combien de jeunes femmes devaient-ils encore assassiner de leurs mains?

Lasemaineafricaine.net par Marcellin MOUZITA MOUKOUAMOU

Tunisie: Jabeur, un lycéen solitaire devenu tueur au musée du Bardo

mars 20, 2015

Jabeur Khachnaoui, l’un des deux tueurs du musée du Bardo de Tunis, était un jeune lycéen pieux, solitaire et sans histoire jusqu’à son départ surprise en Libye et peut-être en Irak, raconte l’un de ses proches interrogé par l’AFP.

Membre de la famille, ce proche n’a pas souhaité être identifié, d’autant que les deux frères Maher et Mourad, la s?ur Loubna, et le père de Jabeur, Ezzedine, ont été arrêtés dans la nuit de mercredi à jeudi.

Né en 1994 à « Ibrahim Zahar », un village de la région de Kasserine, près de la frontière algérienne, Jabeur Khachnaoui a mené une enfance solitaire dans une famille pieuse et modeste sans être pauvre, dit-il.

Son père exploite un petit terrain agricole, qui assurait une vie relativement confortable à la famille.

Leur maison, bien tenue, avec plusieurs chambres, dispose de l’eau courante et de l’électricité, a constaté une journaliste de l’AFP.

Le proche assure que toute la population de ce village est très croyante et que certains « durs » y résident, sans pour autant être salafistes.

Jabeur a effectué sans histoire sa rentrée au lycée en septembre 2014 et devait passer son baccalauréat à l’issue de l’année scolaire. Le premier trimestre s’est déroulé normalement.

D’ailleurs ses trois oncles travaillent dans cet établissement: l’un enseigne la philosophie, un autre est professeur de sport et le dernier y est surveillant général.

De son côté, Jabeur jouait le rôle d’imam pour ses camarades lors des prières, mais ses prêches n’ont jamais été signalés pour « extrémisme ». Aucun élève n’aurait semble-t-il rapporté une dérive du jeune homme.

Selon le membre de sa famille, il a soudainement disparu au mois de décembre et ses parents ont appris peu après qu’il aurait rejoint la Libye, un déplacement confirmé par le ministère tunisien de l’Intérieur.

Par ailleurs, Jabeur a contacté ses proches depuis un téléphone irakien, et son père a alors averti la police que son fils se trouvait peut-être dans ce pays.

Des milliers de jeunes Tunisiens combattent, selon les autorités, dans les rangs des jihadistes en Syrie, en Irak et en Libye.

Enfin, Jabeur était particulièrement proche de sa soeur Loubna, à qui il confiait ses secrets. Il lui a ainsi payé une opération à lui ayant coûté 5. 000 dinars (2. 300 euros), une fortune pour la plupart des Tunisiens, qui plus est dans cette région déshéritée, selon le proche interrogé par l’AFP.

Jeuneafrique.com

Tunisie: la veuve de Chokri Belaïd veut savoir « qui a commandité » le meurtre

février 26, 2013
Tunisie: la veuve de Chokri Belaïd veut savoir 'qui a commandité' le meurtre Tunisie: la veuve de Chokri Belaïd veut savoir « qui a commandité » le meurtre © AFP

La veuve de Chokri Belaïd, l’opposant tunisien tué par balles à Tunis le 6 février, a déclaré qu’elle voulait savoir qui avait commandité l’assassinat de son mari, en réagissant mardi pour la première fois à l’annonce de l’arrestation du tueur présumé lundi à Tunis.

« C’est beau de savoir qui a exécuté mais pour moi c’est très important de savoir qui a commandé, comme cela a été fait, car c’est un crime très organisé », a déclaré Basma Belaïd sur Europe 1.

« On demande un procès et on demande de pousser l’enquête et de tout savoir », a-t-elle affirmé.

Un homme soupçonné d’avoir tué Chokri Belaïd et son complice présumé ont été arrêtés lundi en banlieue de Tunis et appartiennent, selon des sources policières, à la mouvance radicale salafiste.

Le tueur présumé serait actif dans la Ligue de protection de la révolution (LPR) une milice brutale pro-islamiste, au Kram, une banlieue populaire de Tunis voisine de Carthage.

La LPR a été accusée à de nombreuses reprises par l’opposition d’orchestrer des attaques contre des opposants ou des associations pour les intimider.

Ces ligues sont « protégées par le système », a accusé la veuve de Chokri Belaïd qui a demandé « immédiatement » leur dissolution. « Toute la société tunisienne n’a pas arrêté de demander depuis des mois la dissolution de ces ligues », a-t-elle souligné.

« La responsabilité politique d’Ennahda est impliquée », a répété Mme Belaïd, qui a accusé à plusieurs reprises le parti islamiste au pouvoir d’être responsable de l’assassinat de son mari.

« La moindre des choses est d’assurer la sécurité des citoyens. Ennahda est le parti au pouvoir (. . . ), c’est à elle de protéger les citoyens », a-t-elle déclaré, alors que le parti islamiste est régulièrement accusé de faire preuve de laxisme vis-à-vis de sa frange radicale et de la mouvance salafiste.

La mort de Chokri Belaïd a plongé la Tunisie dans une crise politique sans précédent depuis la révolution de 2011, précipitant la démission du Premier ministre Hamadi Jebali.

Le ministre de l’Intérieur, l’islamiste Ali Larayedh, a été chargé vendredi de former un nouveau gouvernement d’ici au 8 mars.

Jeuneafrique.com