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Congo: Décès de Paul Dihoulou, ce matin à Brazzaville

octobre 11, 2021


Paul Dihoulou était Secrétaire général par intérim de l’UDR- Mwinda, et membre de l’opposition politique congolaise.

Avec Brazzanews

Congo-Vie des partis : Bonaventure Mbaya marque son retour à l’UDR-Mwinda

juillet 10, 2021

Cofondateur et premier secrétaire général de l’Union pour la démocratie et la république (UDR-Mwinda), Bonaventure Mbaya, qui animait jusque-là la Convergence citoyenne, a regagné le parti laissé par André Milongo, le 10 juillet au cours d’une cérémonie solennelle organisée à Brazzaville.

Guy Romain Kinfoussia posant avec les membres de la Convergence citoyenne

Le retour du président de la Convergence citoyenne à l’UDR-Mwinda s’inscrit dans le cadre de la campane de réconciliation lancée depuis quelques mois. « Au moment où l’on observe ici et là des soubressauts déstabilisateurs qui gangrènent plusieurs formations politiques dont la nôtre, c’est avec un grand plaisir que nous procédons à l’intégration collective au sein de notre parti des membres de l’ex-Convergence citoyenne », a indiqué le président de l’UDR-Mwinda, Guy Romain Kinfoussia.

Remettant le règlement intérieur et le logo aux nouveaux venus, Guy Romain Kinfoussia, a rappelé que l’UDR-Mwinda est un parti d’opposition à obédience social-démocratie travaillant à l’émergence d’un vivre ensemble en paix avec comme instrument le « dialogue de bonne intelligence ». « Votre arrivée va ainsi amplifier notre capacité de proposition alternative au discours ambiant. La classe politique constructive est à un carrefour de son histoire. Elle est vivante et respire encore, mais elle doit se réveiller et redevenir une force de proposition crédible… », a poursuivi le président de l’UDR-Mwinda.

Bonaventure Mbaya qui parle de la fusion de son parti avec l’UDR-Mwinda s’est, quant à lui, félicité de la relance de la réconciliation et la réunification des forces politiques. « Ce samedi 10 juillet 2021 sera donc un jour historique pour nous et pour la Convergence citoyenne qui s’engage ainsi dans cette fusion avec l’UDR-Mwinda, un allié de taille dans la vie politique nationale », a-t-il indiqué.

Guy Romain Kinfoussia et Bonaventure Mbaya/Adiac

Selon lui, ce regroupement permettra à chacun d’eux de relever sa tête et de reprendre la marche démocratique engagée, pendant la transition en 1992. La fusion de ces deux partis était, a-t-il dit, depuis de longue date.

« J’adresse mes compliments déférents au président Guy Romain Kinfoussia, pour cette initiative … qui doit engager, à n’en point douter, la réhabilitation de la vision de notre très regretté grand leader, André Milongo Nsatouabantou. A partir d’aujourd’hui, les militants et sympathisants de la Convergence citoyenne Sangu pourront donc se réunir avec ceux de l’UDR-Mwinda pour réactiver et relancer cette dynamique unitaire qui avait déjà permis un premier regroupement à travers la création de l’UDH-Yuki », a conclu Bonaventure Mbaya.

Avec Adiac-Congo par Parfait Wilfried Douniama

Congo-Politique nationale : Guy Romain Kinfoussia veut accompagner Denis Sassou N’Guesso

avril 10, 2021

Présentant, à l’occasion d’une conférence de presse le 10 avril à Brazzaville, le mode opératoire du dialogue de bonne intelligence, le président de l’Union pour la démocratie et la République (Udr-Mwinda), Guy Romain Kinfoussia, a relevé que son plaidoyer correspond aux propositions faites par le candidat Denis Sassou N’Guesso dans son projet de société intitulé : « Ensemble, poursuivons la marche ».

Guy Romain Kinfoussia délivrant son mot liminaire

Nous avons découvert avec satisfaction la primauté du vivre-ensemble dans le projet du président de la République, a-t-il déclaré dès l’entame de sa conférence de presse. Ce projet doté de neuf axes, a-t-il poursuivi, a comme clef de voûte le premier intitulé : « la consolidation des fondements du vivre-ensemble » qui conditionne la réussite des huit autres axes.

« C’est ici l’occasion de féliciter le président de la République pour sa nouvelle démarche qui remet le souverain primaire au cœur du développement de notre pays. Ce qui rejoint nos préoccupations contenues dans notre plaidoyer du dialogue de bonne intelligence. Nous voici donc au pied du mur pour bâtir le nouvel édifice congolais dont le socle reposera sur le vivre-ensemble en paix qui a comme instrument le dialogue de bonne intelligence », a noté Guy Romain Kinfoussia.

A la question de savoir si le dialogue de bonne intelligence qui promeut la démocratie participative va mettre fin à la démocratie représentative, Guy Romain Kinfoussia a indiqué que les deux modes de fonctionnement de l’Etat vont coexister. Selon lui, le peuple souverain est consulté pour des questions de santé, d’éducation, du sport, d’environnement, de culture, d’agriculture, de l’élevage, d’érection des passerelles et autres. L’Etat, quant à lui, garde son monopole dans les réalisations structurantes, c’est-à-dire les grands travaux.

Par ailleurs, le conférencier a évoqué la nécessité de former des délégués capables de mener des campagnes de sensibilisation au dialogue de bonne intelligence. A propos de la question sur la date exacte du début de ces consultations, Guy Romain Kinfoussia a indiqué qu’il ne formule que des propositions au chef de l’Etat, seul maître du calendrier national et unique personne habilitée par la Constitution à décider de l’organisation d’un tel dialogue.

En outre, il a rendu un hommage mérité au candidat à l’élection présidentielle des 17 et 21 mars, Guy Brice Parfait Kolelas, décédé au lendemain du scrutin. « Cet excellent virtuose de la politique pour qui j’avais une affection paternelle s’en est allé précocement au moment où sa famille, ses amis et son parti politique étaient pleins d’espoir pour le combat qu’il menait », a-t-il conclu.

Avec Adiac-Congo par Roger Ngombé

Congo: Limogé de l’UDR-Mwinda, Guy-Romain Kifoussia refuse de quitter son poste de président et garder toujours les clés de son bureau

septembre 13, 2018

 

Guy Romain Kinfoussia

 

Guy Romain Kinfoussia fait dans la résistance. Le président de l’UDR-Mwinda ne reconnaît pas sa radiation par le Conseil national à l’issue de sa sixième session extraordinaire du 8 septembre à Brazzaville, estimant que le congrès est la seule instance habilitée à le démettre de ses fonctions.

Selon Guy Romain Kinfoussia, la décision du Conseil national de son parti était un non-événement parce qu’elle n’est pas conforme aux textes fondamentaux régissant l’Union pour la démocratie et la République (UDR-Mwinda).

Il a déclaré avoir été élu au cours d’un congrès et ne peut être démis que par cette instance.

Au cours d’une réunion extraordinaire tenue à Brazzaville samedi 8 septembre, le conseil national de l’UDR-Mwinda a décidé du limogeage du président Guy Romain Kinfoussia, au motif que ses méthodes de travail conduisent inéluctablement à la mort du parti créé par André Milongo.

Le secrétaire général du parti, Paul Dihoulou qui a mené la fronde assure la présidence par intérim, jusqu’au prochain congrès qu’il a promis de convoquer dans les délais, afin de remettre le parti en ordre de marche et raviver la lampe allumée par André Milongo depuis avril 1992.

Quant au prochain président du parti, Paul Dihoulou qui n’a pas affiché ses ambitions a relevé que des personnalités devant en assurer le rôle existent et qu’en temps opportun, les militants porteront leur choix sur l’une d’elles.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo Brazzaville

Congo/Guy-Romain Kinfoussia, président de l’U.d.r-Mwinda : «Faire la sourde oreille n’est pas la solution pour un homme qui a en main le destin de notre pays»

mars 31, 2015

 

Guy-Romain Kinfoussia (à g.)

Dans le débat sur le changement ou non de la Constitution du 20 janvier 2002 et la question du dialogue national, l’U.d.r-Mwinda (Union pour la démocratie et la République), qui avait déjà associé sa voix à celles des autres partis de l’opposition, est montée au créneau, pour réitérer sa position. C’était au cours d’une conférence de presse animée, vendredi 27 mars 2015, à l’hôtel Le Phoenix, à Brazzaville, par Guy-Romain Kinfoussia, président de cette formation politique.

A cette occasion, ce dernier s’est indigné devant l’attitude du pouvoir qui a réservé une fin de non-recevoir à la demande pressante de l’opposition de convoquer le dialogue national inclusif avant la fin du mois de mars. «Faire la sourde oreille n’est pas la solution pour un homme qui a en main le destin de notre pays», a-t-il déclaré.

Tout d’abord, Guy-Romain Kinfoussia s’est dit honoré de tenir sa rencontre au cours du mois de mars, célébré comme le mois de la femme. «Il a, aussi, hélas, pour nous Congolais, une connotation douloureuse. L’U.d.r-Mwinda voudrait se saisir de ce jour pour s’incliner humblement sur la mémoire des victimes de la barbarie politique du 18, 22 et 25 mars 1977 et du 4 mars 2012», a rappelé le président de l’U.d.r-Mwinda qui a fait observer une minute de silence en mémoire des victimes que rappellent ces dates.

Rentrant ensuite dans le vif du sujet, Guy-Romain Kinfoussia considère le débat sur le changement de la Constitution comme un «vrai faux débat». D’ailleurs, il est définitivement clos pour eux. En revanche, il pense que c’est le président de la République lui-même qui est l’instigateur des stratégies du P.c.t et donc de la campagne sur le référendum constitutionnel. «Au lieu de s’inspirer d’un grand homme comme Nelson Mandela, le président Sassou-Nguesso préfère s’inscrire dans la logique du dictateur pour faire un coup d’Etat constitutionnel», a dit le conférencier qui reproche au président de la République de «faire la sourde oreille aux appels répétés de l’opposition qui lui a demandé de convoquer un dialogue avant la fin de ce mois de mars». Pour lui, le chef de l’Etat veut gagner du temps, pour ne prendre sa décision qu’après les Onzièmes Jeux africains dont il souhaite une préparation sans heurts. C’est tout le sens du: «Travaillons d’abord», estime-t-il.

«Retranché dans son autisme et fidèle à sa politique de pourrissement des faits, le président n’a toujours pas donné écho à l’appel de l’opposition, même pas au cours du dernier conseil des ministres, tenu le 25 mars 2015… Faire la sourde oreille n’est pas la solution pour un homme qui a en main le destin de notre pays», a-t-il poursuivi. Citant Charles Zacharie Bowao, il a dit: «Le Congo est à la croisée des chemins. Denis Sassou Nguesso est un homme seul face à son peuple, un mythe seul face à l’histoire, une légende seule face à l’avenir. A lui de savoir et de savoir-faire. Sa sortie intelligemment négociée est une promesse à tenir, qui fait signe à la capacité des Congolais à se projeter dans un avenir épanoui». C’est pourquoi il appelle le chef de l’Etat à écouter la voix de la sagesse qui a toujours caractérisé, selon lui, les grands hommes devant l’histoire. Car, pour lui, le président Sassou-Nguesso n’est pas le seul homme capable de diriger le pays: «Avant lui, il y a eu des chefs d’Etat. Après lui, il y aura d’autres chefs d’Etat. Le Congo ne mourra pas».

Convaincu que le combat de l’opposition est juste, Guy-Romain Kinfoussia a laissé entendre que ses leaders devraient plutôt se battre collectivement. «Nous allons tout faire pour que le président Sassou ne trouve, en face de lui, qu’une opposition groupée et unie. En 2016, il doit partir. Nous allons le pousser dehors, en toute tranquillité et il partira», prédit-il. Rien ne fera peur à l’opposition, même si, selon lui, «le pouvoir est prêt à tout, pour demeurer en place, en réaffirmant sa volonté d’attenter à la tranquillité et à la paix du peuple congolais, par l’achat et l’exhibition publique d’armes et de munitions de destruction massive, la réactivation des milices, le recrutement des ex-combattants dans la police publique, le recrutement et le positionnement des mercenaires et autres ex-combattants dans certaines contrées de notre pays».

Il est convaincu que les dirigeants de l’opposition resteront fermes sur leur position: «Nous ne sommes pas des gens qu’on peut piéger. Nous sommes des responsables lucides et pleins de discernement».

Enfin, Guy-Romain Kinfoussia s’en est pris aux membres du gouvernement et pour cause: «Ils n’osent pas prendre des décisions; ce sont des bénis oui-oui. Au cours d’un conseil des ministres, ils sont comme des enfants dans une salle de classe, avec le maître qui a un fouet. Ils n’osent pas parler et quand ils demandent la parole, ils lèvent le petit doigt, en regardant le voisin qui est à côté».

Pourquoi leur fait-il ce reproche? Parce qu’à ses yeux, «ce sont des gens qui ne peuvent pas entériner les décisions du dialogue. C’est pourquoi, en théorie, il est mieux d’avoir une structure autre qui gère ce problème».

Lasemaineafricaine.net par Cyr Armel YABBAT-NGO