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UEMOA : l’Ivoirien Jean-Claude Brou nommé gouverneur de la BCEAO 

juin 6, 2022

 Désigné à Accra pour conduire la politique monétaire de l’Union, le nouveau gouverneur prendra ses fonctions à la tête de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest le 4 juillet prochain.

Jean-Claude Kassi Brou, alors président de la Commission de la Cedeao, à Paris, le 7 avril 2022. © Jacques Torregano pour JA

Réunis à Accra ce samedi 4 juin lors d’un sommet extraordinaire de l’Union économique et monétaire de l’Afrique de l’Ouest, les dirigeants des huit pays ayant en commun le franc CFA ont décidé de nommer l’Ivoirien Jean-Claude Brou, jusqu’ici président de la Commission de la Cedeao au poste de gouverneur de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO). Il remplacera à compter du 4 juillet prochain, son compatriote Tiémoko Meyliet Koné, promu vice-président de la Côte d’Ivoire après avoir dirigé l’institution monétaire pendant plus d’une décennie.

Les dirigeants de l’UEMOA ont félicité le gouverneur Koné pour « les réformes réalisées à la tête de la Banque centrale, notamment la réforme du franc CFA ». Ils ont également salué le travail du désormais vice-président de la Côte d’Ivoire pour la relance des économies de l’Union, à travers par exemple la mise en place des obligations de relance pour contrer les effets financiers dévastateurs de la crise sanitaire de 2020. L’UEMOA a régulièrement affiché, au cours des années pré-Covid, de fortes progressions de son PIB. Cette croissance s’est ainsi établie à 7 % en 2016, soit la plus forte progression de toute l’Afrique ; après avoir été de 6,5 % en moyenne entre 2012 et 2015.

Au service de la croissance

La désignation de Jean-Claude Brou, ancien banquier central lui aussi, a été entérinée ce samedi 4 juin à Accra, lors d’une réunion des chefs d’Etats de l’UEMOA, en marge d’un sommet de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest. “Si les chefs d’État l’ont choisi, en particulier Ouattara, c’est qu’il (Brou) incarnera la continuité de l’œuvre entreprise par le gouverneur Koné”, assure une source introduite au sein de l’UEMOA, basée à Ouagadougou. Selon nos informations, le nouveau gouverneur, qui a remercié les Chefs d’États pour la confiance placée en lui, s’est engagé à travailler à la bonne tenue de la monnaie et surtout à être un gouverneur au service de la croissance des économies de l’Union.

Ancien ministre ivoirien de l’Industrie et des Mines, Jean-Claude Brou avait été nommé à la présidence de la Commission de la Cedeao en décembre 2017. Les quatre ans et demi de mandat de l’Ivoirien ont été notamment marqués par la gestion de plusieurs crises politiques avec la résurgence des coups d’État au Mali, au Burkina ou encore en Guinée. Il faut cependant noter que  le mandat du président sortant de la Commission de la Cedeao a aussi été marqué par la mise en place du marché régional de l’électricité, celle d’un visa unique ou encore l’avancement du gigantesque projet d’autoroute entre Lagos et Abidjan, pour lequel les investisseurs ont récemment promis près de 15 milliards de dollars (13,99 milliards d’euros).

Avec Jeune Afrique par Nadoun Coulibaly

Mali : les sanctions de l’Uemoa contre Bamako suspendues

mars 24, 2022

Goodluck Jonathan et Assimi Goïta à Bamako, le 23 août 2020. © H.DIAKITE/EPA/MAXPPP

Face à un Assimi Goïta qui refuse de céder le pouvoir, les chefs d’État ouest-africains avaient pris des sanctions fortes contre Bamako le 9 janvier dernier. Celles-ci viennent d’être suspendues par la Cour de justice de l’Uemoa.

C’est une décision qui change la donne pour le Mali et redistribue les cartes entre Assimi Goïta et les chefs d’État ouest-africains. Alors que ce vendredi 25 mars, la Cedeao tient un sommet extraordinaire à Accra, la cour de justice de l’Uemoa vient de suspendre les sanctions économiques adoptées contre le Mali le 9 janvier.

Face à la volonté d’Assimi Goïta de se maintenir cinq années supplémentaires au pouvoir, les chefs d’État ouest-africains avaient décidé de mesures dures : le gel des avoirs du Mali à la banque centrale commune aux huit États membres de l’Uemoa, celui des entreprises publiques et des organismes parapublics maliens, la suspension du pays de toute assistance financière des institutions internationales…

Recours

Des sanctions contestées par l’État malien qui a diligenté un collectif d’avocats pour les faire annuler. Le 21 février dernier, ils ont déposé deux recours dénonçant leur « illégalité absolue ». Ils viennent donc d’obtenir gain de cause.

Bamako a notamment fait valoir que les textes de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) prévoient qu’elle ne peut solliciter ni recevoir de directives ou d’instructions des institutions ou organes communautaires, des gouvernements des États membres de l’Uemoa, de tout autre organisme ou de toute autre personne. Elle ne peut donc être utilisée pour asphyxier un État membre.

Position de force

Cette décision n’est pas définitive, souligne un ancien magistrat malien, car elle n’est que « suspensive ». « Cela ne présage pas de la décision définitive que prendra la Cour de justice de l’Uemoa », précise-t-il.

Reste qu’elle est une première victoire de taille pour la junte tant les sanctions mettent le pays en difficulté économique. « À la veille du sommet du 25 mars, cette ordonnance met le régime malien en position de force face aux chefs d’État de la Cedeao », commente un diplomate basé à Bamako.

Exceptionnellement invité, Assimi Goïta a choisi, selon nos informations, de ne pas se rendre au sommet extraordinaire de la Cedeao. Dans un courrier transmis à la Commission de la Cedeao, le président de la transition marque seulement sa « disponibilité à interagir par visioconférence » avec les chefs d’État ouest-africain. Il a annoncé dépêcher Abdoulaye Diop, le chef de la diplomatie malienne, Abdoulaye Maïga, le ministre de l’Administration territoriale et porte-parole du gouvernement, Ibrahim Ikassa Maïga, le ministre de la Réforme de l’État et Fatoumata Sékou Dicko, la ministre chargé des réformes politiques et institutionnelles pour représenter le Mali. Signe qu’aucun accord décisif ne pourra avoir lieu durant le sommet.

Avec Jeune Afrique par Anna Sylvestre-Treiner et Fatoumata Diallo

Pourquoi le Mali saisit la Cour de justice de l’Uemoa

février 21, 2022
Le siège de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa), à Ouagadougou. © Ahmed Ouoba pour J.A.

Mandaté par Bamako, un collectif d’avocats a déposé deux recours auprès de l’Union économique et monétaire ouest-africaine en espérant obtenir la levée des sanctions décidées le 9 janvier.

Le bras de fer n’en finit plus. Dans un communiqué publié ce lundi 21 février, un collectif d’avocats désigné par le gouvernement malien annonce avoir saisi la Cour de justice de l’Uemoa, installée à Ouagadougou. Objectif : obtenir « l’annulation des sanctions » et « la suspension de leur exécution », celles-ci étant jugées « gravement préjudiciables à l’État, aux populations maliennes et africaines vivant au Mali ». Le même communiqué dénonce l’« illégalité absolue » des mesures prises par l’organisation sous-régionale.

L’annonce de ces recours intervient quelques semaines après l’adoption, par la Cédéao et l’Uemoa, d’une série de restrictions économiques et diplomatiques à l’encontre du Mali. Alors que la junte au pouvoir s’était d’abord engagée à organiser des élections présidentielle et législatives d’ici le 27 février 2022, elle a finalement annoncé son intention de prolonger la transition, plaidant pour un délai de cinq années supplémentaires. Un calendrier jugé « totalement inacceptable » par les dirigeants ouest-africains, qui ont imposé sans tarder une myriade de sanctions fermes à l’encontre de Bamako.

Réactions en chaîne

Ont donc été annoncés le gel de tous les avoirs du Mali à la Banque centrale commune aux huit États membres de l’Uemoa, celui des avoirs des entreprises publiques et des organismes parapubliques maliens ainsi que la suspension du pays de toute assistance financière des institutions internationales.

Pourtant, selon les principes de fonctionnement de la BCEAO où sont logés les réserves et les avoirs du Mali, « la Banque centrale, ses organes, un membre quelconque de ses organes ou de son personnel ne peuvent solliciter ni recevoir des directives ou des instructions des institutions ou organes communautaires, des gouvernements des États membres de l’Uemoa, de tout autre organisme ou de toute autre personne ». En clair, la Banque centrale est censée fonctionner en toute indépendance et ne peut être utilisée pour asphyxier financièrement un État membre.

Exclu des plateformes financières régionales en raison des sanctions, Bamako ne peut plus lever de fonds sur les marchés financiers ni accéder au compte unique du Trésor. Résultat : le Mali accumule les défauts de paiement de dette. Au 10 février, date du dernier non-remboursement, une créance de 27,5 milliards de F CFA (environ 42 millions d’euros) a fait doubler le montant des défauts de paiement enregistrés depuis janvier. Lesquels s’élèvent désormais à plus de 80 millions d’euros.

Avec Jeune Afrique par Maureen Songne

Transition franc CFA-eco : derrière la contestation des anglophones, une querelle ivoiro-nigériane

janvier 17, 2020

Muhammadu Buhari et Alassane Ouattara

Muhammadu Buhari et Alassane Ouattara ©

 

La mise en place annoncée fin décembre par Alassane Ouattara d’un « eco-UEMOA », indexé sur l’euro et garanti par la France, est vue par les pays d’Afrique de l’Ouest hors zone CFA comme un parasitage de l’instauration de « l’eco-Cedeao », monnaie unique flexible que les États d’Afrique de l’Ouest ont prévu d’adopter en 2020.

C’est une gifle que viennent d’infliger à l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) et au président ivoirien Ouattara les ministres des Finances et les gouverneurs des banques centrales de Gambie, du Ghana, de Guinée, du Liberia, du Nigeria et de la Sierra Leone réunis en Conseil de convergence de la Zone monétaire de l’Afrique de l’Ouest (ZMAO).

Dans un communiqué publié le 16 janvier à l’issue de leur réunion extraordinaire à Abuja (Nigeria), ils commencent par « féliciter l’UEMOA pour sa décision de se départir du franc CFA, mais prennent note avec préoccupation de la déclaration du président de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement [le président Ouattara] de l’UEMOA, le 21 décembre 2019, de renommer unilatéralement le franc CFA « eco », d’ici 2020 ».

Ils soulignent ensuite que « cette décision n’est pas conforme avec la décision de la Conférence d’État et de gouvernement de la Cedeao (Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest) d’adopter « l’eco comme nom d’une monnaie unique indépendante de la Cedeao ». Ils recommandent « qu’un sommet extraordinaire de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement membres se réunisse prochainement pour examiner en profondeur cette question ».

  • Que reprochent les signataires de la ZMAO à « l’eco-UEMOA » ?

Ils estiment que l’eco annoncé par le président Ouattara n’est qu’un avatar du franc CFA, parce que celui-ci demeure adossé à l’euro, que son taux de change est garanti par la France et qu’il n’est pas flexible comme le stipulait les documents préparatoires présentés en juin à Abidjan.

  • S’agit-il d’un affrontement francophones / anglophones ?

Il ne semble pas. En effet, le 29 décembre, le président ghanéen Nana Akufo-Addo avait applaudi la transformation du franc CFA en eco, en déclarant être « déterminé à faire tout ce que nous pouvons pour rejoindre les membres de l’UEMOA dans l’utilisation de l’eco, car cela aidera à éliminer les barrières commerciales et monétaires ».

Il souhaitait seulement que l’eco adopte un taux de change flexible. La volte-face du Ghana, qui a signé le texte, s’explique par des considérations politiques et non économiques et monétaires.

Les signataires s’inquiètent notamment du leadership pris par la Côte d’Ivoire et son président Alassane Ouattara dans cette affaire, d’autant plus qu’ils ne savent pas si celui-ci sera toujours au pouvoir après la prochaine élection présidentielle du 31 octobre.

  • La Cedeao, moins intégrée que l’UEMOA

Une partie du problème soulevé par la naissance de « l’eco-UEMOA » tient à la différence d’intégration entre l’UEMOA (8 membres, une seule monnaie, deux langues dont le français pour sept de ses membres et une Banque centrale commune) et la Cedeao (15 membres, huit monnaies, trois langues et pas de Banque centrale commune).

La seconde est en retard par rapport à la première, alors qu’elle a vocation à l’absorber un jour. Certains pays de l’Union ont eu envie d’accélérer le pas après trente ans de piétinement monétaire et de se débarrasser par la même occasion du fardeau politique du CFA.

Mais la transformation du franc CFA en eco suscite les critiques des autres membres de la Communauté, car elle constitue une préemption sur la future monnaie commune et ne respecte pas les principes adoptés en juillet par les Quinze, à savoir la flexibilité du taux de change, la centralisation partielle des réserves de change et la fédéralisation de la future Banque centrale.

  • La colère du Nigeria

C’est le Nigeria qui a mené la charge contre les annonces du président Ouattara. Avec ses 200 millions d’habitants, le pays pèse 70 % du produit intérieur brut de la Cedeao et est le premier contributeur au budget de la Cedeao, ce qui lui confère le rôle de pilote de la Communauté.

Il verrait bien sa monnaie, le naira, peser lourdement dans la monnaie commune et unique que sera l’eco. Mais Alassane Ouattara lui a damé le pion en transformant le franc CFA en « eco-UEMOA ».

Le handicap du Nigeria est qu’il fait figure de frein et pas de moteur d’intégration. Extrêmement protectionniste, il est hostile à l’adhésion du Maroc à la Communauté, a imposé depuis le 20 août 2019 un embargo strict aux produits en provenance de ses voisins béninois et nigériens, a cherché à monopoliser les postes au sein de la Commission de la Cedeao et a traîné les pieds pour adhérer à la Zone de libre-échange continentale africaine (Zleca).

  • La crise peut-elle dégénérer ?

Un spécialiste des questions monétaires, contacté par Jeune Afrique, ne l’envisage pas : « La mise en place de l’eco va durer tellement longtemps, compte tenu de la complexité d’une monnaie commune et des critères de convergence requis pour en faire partie, que les partenaires auront le temps de se mettre progressivement d’accord, de palabres en palabres ».

Il existe pourtant un risque, ajoute-t-il, à savoir « que la réaction des anglophones trouve un écho parmi les chefs d’État et de gouvernement de l’UEMOA qui ne sont pas vraiment convaincus par l’eco tel qu’il a été présenté par Ouattara ». Le président béninois, Patrice Talon a par exemple témoigné plus d’empressement dans ses prises de distance avec le franc CFA. Une crise de la zone monétaire de l’Union serait potentiellement grave pour la région.

Jeuneafrique.com par Alain Faujas

 

Le Ghana prêt à se rallier à l’eco après la réforme du franc CFA

décembre 30, 2019

Nana Akufo-Addo, président de la République du Ghana.

Nana Akufo-Addo, président de la République du Ghana. © John MacDougall/AP/SIPA/2019.

 

Deuxième PIB d’Afrique de l’Ouest, mais non membre de l’UEMOA, le Ghana a indiqué dimanche 29 décembre être déterminé à rejoindre les huit pays de la zone franc CFA dans l’utilisation de l’eco. Mais sans vouloir de parité fixe avec l’euro.

« Nous, au Ghana, sommes déterminés à faire tout ce que nous pourrons pour rejoindre les membres de l’Uemoa [Union économique ouest-africaine, NDLR], rapidement, dans l’utilisation de l’eco, qui, nous le croyons, nous aidera à lever les barrières commerciales et monétaires », a déclaré le président ghanéen, Nana Akufo-Addo, dans un communiqué publié dimanche 29 décembre.

Pour un régime de change flexible

Si cette volonté se concrétisait, le Ghana, qui possède sa propre devise, le cedi, serait la première économie de la zone eco, devant la Côte d’Ivoire.

Dans son communiqué, le président du Ghana appelle cependant à l’abandon de la parité fixe à l’euro pour « l’adoption d’un régime de change flexible ».

Huit pays dans la future zone monétaire

L’Uemoa et la France ont signé le 21 décembre un accord pour une réforme en profondeur du franc CFA qui deviendra « l’eco » en 2020 mais restera arrimé à l’euro.

La zone regroupe pour l’heure le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée-Bissau, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo, mais son ambition est d’intégrer davantage d’économies africaines pour peser dans les échanges économiques.

Par Jeuneafrique.com

Universités de Côte d’Ivoire : Les frais d’inscription changent

juillet 26, 2012
 
En
© Ministères par DR
En vue de la re-ouverture des universités publiques en septembre prochain: le ministre de l`Enseignement supérieur Ibrahima Cissé Bacongo visite les sites de Cocody et de Bingerville
Samedi 7 juillet 2012. Abidjan. Le ministre de l`Enseignement supérieur Ibrahima Cissé Bacongo sur les chantiers des universités de Cocody et de Bingerville

Abidjan -Les frais d’inscription dans les universités de Côte d’Ivoire (Cocody, Abobo-Adjamé et Bouaké) connaîtront un changement dès la rentrée prochaine prévue pour le 3 septembre 2012, en ont décidé, mercredi, à Abidjan, les présidents des conseils d’université.

Selon le président de l’université d’Abobo-Adjamé, Tano Yao Serge, invité sur le plateau du journal de 20H de la RTI1, les étudiants débourseront désormais respectivement 100.000 FCFA par an pour s’inscrire au premier cycle (de la 1ère année à la licence), 200.000 FCFA, pour le Master et 300.000 pour le DEA et le Doctorat.

Aux dires du premier responsable de l’institution de l’enseignement supérieur, ces montants permettront, en plus de la subvention de l’Etat, accroître les capacités financières des universités, en vue de faire face au matériel didactique dont le manque criant avait obligé par exemple l’UFR des sciences à suspendre les travaux pratiques.

En outre, conformément à cette nouvelle décision des présidents des conseils, les étudiants hors CEDEAO payeront respectivement 300.000, 400.000 et 500.000 FCFA pour le nouveau système LMD (Licence-Master-Doctorat) en vigueur dans les universités de l’espace UEMOA, a-t-il ajouté.
Auparavant, tout étudiant ivoirien, pour s’inscrire à l’université, déboursait 6.000 FCFA, rappelle-t-on.

(AIP)