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Cascade de départs à Twitter après l’ultimatum d’Elon Musk

novembre 18, 2022

L’entreprise a aussi annoncé que tous ses bureaux étaient fermés jusqu’à lundi.

Une photo montre la main d'une personne qui tient un téléphone intelligent sur lequel on voit le compte Twitter d'Elon Musk. Derrière cela, on voit le logo de Twitter en grand format.

Depuis qu’Elon Musk a officiellement racheté Twitter, le 27 octobre dernier, les licenciements et départs au sein du personnel se multiplient. Photo: AFP/Getty Images/Chris Delmas

Les départs se multipliaient à Twitter jeudi, au lendemain d’un ultimatum d’Elon Musk, propriétaire et patron de Twitter depuis trois semaines. Il a demandé au personnel rescapé de la première vague de licenciements de choisir entre se donner « à fond, inconditionnellement », ou partir. Par ailleurs, l’entreprise a annoncé que tous ses bureaux étaient fermés jusqu’à lundi.

Je suis peut-être exceptionnelle, mais […] je ne suis pas inconditionnelle, a par exemple tweeté Andrea Horst, dont le profil LinkedIn affiche encore Responsable de la chaîne d’approvisionnement (survivante) à Twitter.

Elle a ajouté le mot-clic #lovewhereyouworked (aime l’endroit où tu as travaillé), comme des dizaines d’autres personnes qui travaillaient pour Twitter, annonçant leur choix sur la plateforme.

Selon plusieurs médias américains, des centaines de membres du personnel de l’entreprise ont choisi de partir. La moitié des 7500 personnes employées par le groupe californien ont déjà été licenciées il y a deux semaines par le multimilliardaire. Il faut ajouter quelque 700 personnes qui avaient déjà démissionné pendant l’été, avant même la confirmation de l’acquisition par Elon Musk.

Les bureaux fermés jusqu’à lundi

Jeudi soir, de nombreux utilisateurs et utilisatrices du réseau social, notamment d’anciens collaborateurs et collaboratrices, des journalistes et des analystes, se demandaient donc si la fin de Twitter était proche.

Et… nous venons d’atteindre un nouveau pic d’utilisation de Twitter, lol, a ironisé Elon Musk, qui a racheté la plateforme pour 44 milliards de dollars américains (59 milliards de dollars canadiens) le 27 octobre.

Il a aussi tweeté un drapeau de pirate à tête de mort et un mème (image parodique), montrant un homme au visage d’oiseau bleu, posant devant une tombe aussi masquée d’un oiseau bleu, comme si Twitter assistait, hilare, à son propre enterrement.

Dès jeudi soir, le mot-clic #RIPTwitter était en tête des tendances du réseau social au Canada.

Jeudi après-midi, Twitter a prévenu son personnel que les bâtiments de l’entreprise étaient temporairement fermés et inaccessibles, même avec un badge, d’après un courrier interne publié par plusieurs médias américains.

Les bureaux rouvriront le lundi 21 novembre. Merci pour votre flexibilité. Merci de continuer à vous conformer au règlement interne en vous abstenant de discuter d’informations confidentielles sur les réseaux sociaux, avec la presse ou ailleurs, indique le message.

L’ultimatum d’Elon Musk

Mercredi, Elon Musk a demandé individuellement aux personnes qui travaillent pour le réseau social de s’engager à travailler de longues heures à haute intensité pour bâtir un Twitter 2.0 révolutionnaire et réussir dans un monde de plus en plus concurrentiel.

Seule une performance exceptionnelle vaudra une note suffisante, a-t-il précisé dans ce courrier interne consulté par l’AFP.

Les membres du personnel avaient jusqu’à jeudi après-midi pour cliquer sur la case oui, sous peine de devoir quitter Twitter avec une indemnité correspondant à trois mois de salaire.

Une méthode qui détonne même aux États-Unis, où le droit du travail est moins protecteur que dans beaucoup de pays développés.

Jeudi soir, des messages anti-Elon Musk ont été projetés sur la façade du siège de l’entreprise à San Francisco, juste à côté du logo, dont Elon Musk, ferme-laStop au Twitter toxiqueKaren de l’espace ou En avant vers la faillite, d’après des photos de Gia Vang, une journaliste de l’antenne locale de la chaîne NBC.

Des dizaines de travailleuses et travailleurs actuels et surtout passés se sont retrouvés jeudi soir dans un Spaces, les salons audio de la plateforme, pour se soutenir et évoquer de bons souvenirs.

Certaines personnes qui ont choisi de rester ont évoqué leur attachement indéfectible au réseau social et leur désir de le voir survivre et même renaître.

Bravo à tous les travailleurs et travailleuses de Twitter. Vous avez bâti un lieu de connexion vital et vous méritiez tellement mieux. […] Merci, a publié l’élue démocrate de New York Alexandria Ocasio-Cortez.

Je n’ai pas de mots, je suis juste reconnaissante de pouvoir dire que j’ai réussi à avoir l’emploi de mes rêves et à accomplir plus que je n’aurais jamais cru possible. Ça a été une grande aventure, a écrit jeudi Deanna Hines-Glasgow, une ancienne employée de Twitter.

À tous les Tweeps [surnom du personnel de twitter] qui ont décidé qu’aujourd’hui serait leur dernier jour : merci d’avoir été des collègues incroyables à travers les hauts et les bas. J’ai hâte de voir ce que vous ferez ensuite, a déclaré Esther Crawford, directrice des produits en développement de la plateforme, une des rares responsables qui n’a ni démissionné ni été congédiée, et qui soutient encore publiquement le fantasque dirigeant.

Par Radio-Canada avec les informations de Agence France-Presse

RDC/Il lance un ultimatum et s’attire des foudres: Élie Kapend Kayimbu aux arrêts

août 25, 2018

 

Il a donné un ultimatum de 5 jours à Joseph Kabila et il ne lui a fallut que 48 heures pour perdre sa liberté. L’ancien rebelle et président du regroupement politico-militaire FLNC, Elie Kapend Kanyimbu a été interpellé ce jeudi 23 août “après une importante réunion du bureau politique” du Front de libération nationale du Congo, FLNC, à Mitendi dans la commune de Mont-Ngafula.

“Le général Elie Kapend a été interpellé vers 15 heures par des militaires et d’autres personnes en tenue civile”, a déclaré un des ses proches cité par AFP. Selon lui, cette “interpellation est liée au point de presse qu’il a tenu le 21 août” à Kinshasa et au cours duquel il a demandé au président Joseph Kabila de quitter le pouvoir d’ici le 26 août, date marquant l’entrée en vigueur de la loi sur le statut des anciens chefs d’État élus. Selon Elie Kapend, l’entrée en vigueur de cette loi fait de Joseph Kabila un ancien Chef d’État élu. Il ne peut pas par conséquent organiser les élections et doit remettre le pouvoir à l’AFDL qui a porté le régime Kabila au pouvoir en 1997.

Ce même proche a laissé entendre qu’Élie Kapend a été conduit à la Demiap. « Nous craignons qu’on lui fasse du mal », s’est-il inquiété.

Kinshasatimes.cd

Allemagne: ultimatum pour Angela Merkel sur les migrants

juin 17, 2018

La chancelière allemande Angela Merkel le 30 mai 2018 à Berlin / © AFP/Archives / Odd ANDERSEN

L’aile droite de la coalition gouvernementale en Allemagne compte fixer lundi un ultimatum à Angela Merkel pour qu’elle restreigne l’accueil des migrants aux frontières, faute de quoi le pays plongera dans une grave crise politique.

« C’est la journée où le destin d’Angela Merkel et celui du gouvernement se décide », estime le quotidien Bild, le plus lu d’Allemagne.

En toile de fond, les péripéties de 630 migrants secourus en mer qui sont arrivés dimanche en Espagne, épilogue d’une semaine d’errance en Méditerranée qui a illustré des profondes fractures au sein de l’UE sur la question migratoire, au centre du prochain conseil européen des 28 et 29 juin.

En Allemagne, l’arrivée de plus d’un million de demandeurs d’asile en 2015 et 2016 a créé une onde de choc politique dans le pays qui ne faiblit pas.

Elle a d’abord contribué, comme en Italie ou en Autriche, à l’essor de l’extrême droite, et en même temps provoqué des déchirements au sein du camp conservateur de la chancelière, qui atteignent désormais leur apogée.

L’aile la plus radicale sur les migrants de sa fragile coalition gouvernementale – qui va de la droite dure aux sociaux-démocrates -, le parti bavarois CSU, veut imposer un tour de vis à la politique d’immigration nationale.

Objectif: refouler dorénavant tous les migrants à la frontière qui ont déjà été enregistrés dans un autre pays à leur arrivée dans l’UE, le plus souvent l’Italie ou la Grèce.

– ‘Défi européen’ –

La chancelière centriste refuse. Elle redoute qu’un tel cavalier seul ne crée le chaos et n’obère toute chance d’obtenir un solution commune en Europe, au moment où l’UE discute d’un système d’asile partagé.

« Il s’agit d’un défi européen qui nécessite une réponse européenne », a-t-elle dit ce week-end, prévenant que la « cohésion de l’Europe » était en jeu.

Mais l’Union chrétienne-sociale CSU, qui se prépare à de difficiles élections régionales en Bavière en octobre, perd patience. Elle accuse la chancelière et son parti démocrate-chrétien (CDU), avec lequel elle est pourtant alliée depuis 1949, de laxisme.

La direction de la CSU se réunit lundi matin à Munich avec l’objectif d’autoriser son président Horst Seehofer, également ministre fédéral de l’Intérieur, à défier Angela Merkel en imposant les refoulements aux frontières par décret.

– Mutinerie –

S’il passait immédiatement à l’acte, la chancelière n’aurait d’autre choix que de le limoger, ce qui provoquerait l’éclatement de la coalition au pouvoir depuis seulement trois mois et probablement de nouvelles élections.

Le ministre de l’Intérieur semble toutefois désormais disposé à accorder un délai de deux semaines à Angela Merkel, jusqu’à un sommet de l’UE fin juin, pour qu’elle négocie un accord sur le refoulement des migrants. A défaut, ce sera la crise.

« Il est essentiel que le sommet de l’UE prenne enfin des décisions fin juin », a averti M. Seehofer, dans une tribune publiée lundi par le quotidien FAZ.

« La situation est grave mais encore soluble », a-t-il ajouté.

« Personne à la CSU ne veut faire tomber la chancelière ou faire éclater le gouvernement », a également assuré l’intéressé dimanche, tout en restant ferme sur le fond.

La semaine qui s’ouvre s’annonce donc décisive pour l’avenir politique de la chancelière. Et la partie compliquée, car ce qu’exige son aile droite est précisément ce dont ne veut pas l’Italie, qui en tant que pays d’arrivée des migrants réclame plus de solidarité européenne.

Angela Merkel reçoit justement lundi soir son homologue italien Giuseppe Conte, dont le pays refuse désormais l’accès à ses ports aux navires d’ONG transportant des migrants.

Puis le lendemain elle s’entretiendra avec le président français Emmanuel Macron, dans un contexte européen explosif sur les migrants, illustré par les tensions autour du navire Aquarius.

Une réunion spéciale des principaux dirigeants européens concernés n’est du reste pas exclue avant même le sommet de l’UE de la fin du mois.

Angela Merkel est d’autant plus sous pression que sa cote de popularité en Allemagne chute, tandis que l’extrême droite progresse dans les sondages.

Le mécontentement croissant de l’opinion est exacerbé par des faits divers impliquant des migrants et ayant eu un large écho dans l’opinion, en particulier le viol et l’assassinat récents d’une adolescente par un jeune demandeur d’asile irakien arrivé en 2015.

Par ailleurs, lundi s’ouvre le procès d’un jeune réfugié afghan accusé d’avoir mortellement poignardé son ancienne petite amie de 15 ans dans un supermarché.

Romandie.com avec(©AFP / 18 juin 2018 04h19)

Affaire Skripal: des diplomates russes expulsés quittent l’ambassade à Londres

mars 20, 2018

Des personnes portant des bagages quittent l’ambassade de Russie à Londres, le 20 mars 2018 / © AFP / Daniel LEAL-OLIVAS

Des diplomates russes ont quitté leur ambassade mardi à l’expiration de l’ultimatum fixé par Londres pour sortir du pays en rétorsion à l’empoisonnement d’un ex-espion russe, objet d’une enquête qui pourrait prendre des mois, selon la police.

Plusieurs dizaines de personnes, y compris des enfants et des animaux domestiques, sont montées à bord des véhicules à plaque diplomatique, ont constaté des journalistes de l’AFP. La Première ministre Theresa May leur avait donné une semaine, mercredi dernier, pour quitter le pays.

En retour, Moscou a décidé samedi d’expulser 23 diplomates britanniques et de fermer le British Council, instrument du rayonnement culturel britannique à travers le monde.

Ces départs interviennent alors que Theresa May a réuni une nouvelle fois son Conseil de sécurité nationale pour faire le point sur l’enquête et décider d’éventuelles nouvelles sanctions contre Moscou, accusé d’être responsable de l’attaque à l’agent innervant menée contre l’ex-agent double Sergueï Skripal, 66 ans, et sa fille Ioulia, 33 ans, le 4 mars à Salisbury (sud-ouest de l’Angleterre).

Tous deux sont depuis « dans le coma », a déclaré le ministre britannique des Affaire étrangères Boris Johnson, dans une tribune dans le Daily Telegraph mardi.

Le nouveau chef de la police anti-terroriste britannique, Neil Basu, a affirmé que l’enquête pourrait prendre des mois.

« C’est sans doute frustrant pour les gens mais cela va prendre des semaines, voire des mois », a déclaré sur la BBC M. Basu qui prend officiellement ses fonctions mercredi, en remplacement de Mark Rowley qui part à la retraite.

« Nous avons récolté environ 400 témoignages. Nous en avons d’autres encore à recueillir. Nous avons rassemblé près de 800 indices et avons visionné 4.000 heures de vidéos », a-t-il ajouté, tandis que quelque 250 détectives sont mobilisés pour cette enquête.

Lundi, Moscou a réclamé à Londres des « preuves » à l’appui de ses accusations ou des excuses.

« Tôt ou tard, il faudra répondre de ces accusations infondées: soit fournir des preuves, soit présenter ses excuses », a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, tandis qu’à Bruxelles les chefs de la diplomatie de l’Union européenne assuraient Londres de leur « totale solidarité ».

Romandie.com avec (©AFP / 20 mars 2018 13h38)                

Israël lance un ultimatum à 38000 migrants Érythréens et Soudanais

janvier 3, 2018

 

Des Érythréennes à Tel Aviv lors des funérailles de Habtom Zerhom, tué en octobre 2015 pour avoir été pris – par erreur – pour un agresseur palestinien. © Ariel Schalit/AP/SIPA

Les autorités israéliennes ont annoncé que les étrangers en situation irrégulière, majoritairement des Érythréens et des Soudanais, ont jusqu’à la fin mars pour quitter le pays. Passé ce délai, ils s’exposent à un emprisonnement à durée indéterminée.

Israël a annoncé mercredi le lancement d’un programme destiné à imposer aux migrants en situation irrégulière de choisir entre leur expulsion ou leur incarcération. Ceux-ci ont jusqu’à la fin mars pour quitter Israël, faute de quoi ils seront emprisonnés pour une durée indéterminée.

Les migrants qui accepteront de partir se verront pour leur part remettre un billet d’avion et près de 3 000 euros. Après la date du 1er mars, il sera encore possible pour ces personnes de quitter volontairement Israël, mais la prime au départ sera dégressive… Et ceux qui refuseront seront emprisonnés, a prévenu le ministère de l’Intérieur.

38 000 personnes concernées

S’exprimant au début d’une réunion de son cabinet, le Premier ministre Benjamin Netanyahu s’est félicité de la mise en place de ce projet destiné à « faire partir les migrants entrés illégalement ».

Selon les chiffres du ministère de l’Intérieur, 38 000 personnes sont concernées, en majorité des Érythréens et des Soudanais. Le régime érythréen a été accusé par l’ONU de crimes contre l’humanité « généralisés et systématiques ». Quant au Soudan, son président Omar el-Béchir fait l’objet de mandats d’arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) pour crimes de guerre, crimes contre l’humanité et génocide.

Dans le cadre de son programme d’expulsion, le gouvernement israélien reconnaît pourtant tacitement que les ressortissants de ces deux pays ne peuvent pas retourner chez eux.

Selon des ONG israéliennes soutenant les migrants, Israël a ainsi signé des accords avec des pays tiers, en l’occurrence le Rwanda et l’Ouganda, qui doivent accueillir les migrants volontaires.

Fermeture des centres de rétention

Ces migrants sont pour la plupart entrés illégalement en Israël via le Sinaï égyptien à compter de 2007. Ce flux a été stoppé par la construction par l’État hébreu d’une clôture électronique le long de la frontière avec l’Égypte.

Israël a ouvert des centres de rétention dans le sud, où près de 1 500 migrants sont soumis un régime de semi-liberté, mais ces établissements vont fermer leurs portes et les migrants qui refuseront de partir seront envoyés en prison.

Fin août, Benjamin Netanyahu s’était rendu dans le sud de Tel-Aviv, où résident des milliers de migrants africains, et s’était engagé à « rendre » ce secteur aux « citoyens israéliens ».

Le HCR inquiet

Selon des chiffres officiels, 4 012 migrants en situation irrégulière ont déjà quitté Israël en 2017, dont 3 332 originaires d’Afrique subsaharienne. Dans un communiqué, le Haut-commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR) a exprimé son inquiétude, en rappelant notamment qu’Israël avait « des obligations légales s’agissant de la protection des réfugiés ».

Or, depuis que les autorités israéliennes ont pris en 2009 la responsabilité de déterminer qui entre dans cette catégorie, seuls huit Érythréens et deux Soudanais ont obtenu le statut, poursuit le HCR. Deux cents ressortissants soudanais originaires du Darfour (ouest) ont eux obtenu un « statut humanitaire en Israël ».

Par Jeune Afrique avec AFP

ALERTE – Egypte: un conseiller de Morsi dénonce un coup d’Etat militaire

juillet 3, 2013

LE CAIRE – Le conseiller pour la sécurité nationale du président Mohamed Morsi, Essam al-Haddad, a dénoncé mercredi un coup d’Etat militaire après l’expiration d’un ultimatum de l’armée et l’interdiction faite à plusieurs dirigeants islamistes, dont M. Morsi, de quitter le territoire.

Dans l’intérêt de l’Egypte et pour la précision historique, appelons ce qui se passe par son vrai nom: un coup d’Etat militaire, a-t-il déclaré dans un communiqué publié sur Facebook, peu après l’expiration de l’ultimatum demandant au président Morsi de se plier aux revendications du peuple, allusion aux foules qui réclament son départ.

Romandie.com avec (©AFP / 03 juillet 2013 18h30)

Egypte: Morsi appelle à un gouvernement de consensus pour régler la crise

juillet 3, 2013

LE CAIRE – Le président égyptien Mohamed Morsi a appelé mercredi à former un gouvernement de coalition et de consensus au moment où expirait un ultimatum lancé par l’armée, menaçant d’imposer sa propre feuille de route au chef d’Etat s’il ignorait les revendications du peuple.

Sur sa page Facebook officielle, M. Morsi, contesté par une partie de la population, a appelé à former un gouvernement de coalition et de consensus afin d’organiser des législatives à venir.

Romandie.com avec (©AFP / 03 juillet 2013 17h01)

Egypte: l’armée « prête à mourir » pour défendre le peuple

juillet 3, 2013

Le chef des forces armées égyptiennes a affirmé mercredi que les militaires étaient prêts à mourir pour défendre le peuple contre les « terroristes » et les extrémistes, après le refus du président islamiste Mohamed Morsi de quitter le pouvoir de façon anticipée.

« Le commandant général des forces armées a indiqué qu’il était plus honorable pour nous de mourir que de voir le peuple égyptien terrorisé et menacé », a affirmé une page Facebook associée au Conseil suprême des forces armées dirigé par le général Abdel Fattah al-Sissi.

« Nous jurons devant Dieu que nous sacrifierons notre sang pour l’Egypte et son peuple, contre tous les (groupes) terroristes, extrémistes et ignorants », ajoute le texte intitulé « Les dernières heures », en citant le chef de l’armée.

Ce communiqué a été publié quelques heures après que M. Morsi a rejeté un ultimatum de 48 heures lancé lundi à 16H30 (14H30 GMT) par l’armée qui l’a appelé à répondre « aux revendications du peuple » mobilisé contre lui depuis dimanche.

En cas d’échec, l’armée a indiqué qu’elle établirait elle-même une « feuille de route » pour résoudre la crise.

Jeuneafrique.com avec AFP

Le président égyptien réaffirme sa légitimité et défie l’armée

juillet 2, 2013

Le président égyptien Mohamed Morsi a exclu mardi soir un départ anticipé et s’est déclaré prêt à « donner sa vie » pour préserver sa « légitimité ». Défiant l’armée, il l’a appelée à retirer l’ultimatum, qui expire à 17h00, exigeant qu’il se plie « aux revendications du peuple ».

Dans la nuit, au moins 16 personnes ont péri dans une attaque contre un rassemblement d’islamistes pro-Morsi près de l’université du Caire, a annoncé le ministère de la Santé. Sept autres personnes ont été tuées lors d’affrontements ailleurs dans la capitale. En une semaine de manifestations, les violences ont fait 47 morts.

S’adressant à la télévision sur un ton combatif, le président islamiste a martelé qu’il « continuerait à assumer la responsabilité du pays », présentant sa « légitimité » comme « la seule garantie contre l’effusion de sang » et répondant ainsi implicitement à ceux qui estiment que son départ permettrait de résoudre les tensions qui secouent le pays.

Refus de tout « diktat »

Peu avant sur son compte Twitter officiel, il avait appelé les forces armées à « retirer leur avertissement » et refusé tout « diktat », en référence à l’ultimatum militaire, assimilé par ses partisans à un coup de force pour le faire partir.

En cas d’échec de son ultimatum, l’armée a indiqué qu’elle établirait elle-même une « feuille de route » pour résoudre la crise, mais a assuré qu’elle ne voulait pas préparer un « coup ».

D’après des sources militaires, le Conseil suprême des forces armées envisage d’écarter M. Morsi du pouvoir et de confier la direction du pays à un « conseil intérimaire » jusqu’à la rédaction d’une nouvelle constitution et l’organisation d’une élection présidentielle anticipée.

Un appel à la « guerre civile »

Si l’armée s’est abstenue à ce stade de tout commentaire, le Front de salut national (FSN), principal bloc de l’opposition libérale, laïque et de gauche, a vu dans le discours de M. Morsi un « appel public à la guerre civile ».

Le mouvement Tamarrod (rébellion), à l’origine de la mobilisation anti-Morsi, a réclamé que le chef de l’Etat soit arrêté par la garde républicaine et déféré devant un tribunal.

Romandie.com

Égypte : l’armée lance un ultimatum de 48 heures pour la résolution de la crise politique

juillet 2, 2013

Des milliers d’Égyptiens continuent de manifester contre le gouvernement islamiste du président Morsi, juste un an après l’élection de ce dernier. Les manifestants lui ont donné 24 heures pour démissionner tandis que l’armée a lancé, lundi 1 er juillet, un ultimatum de 48 heures aux forces politiques pour qu’elles trouvent un accord. Quatre ministres ont par ailleurs déjà présenté leur démission.

Les affrontements entre opposants et pro-Morsi ont déjà causé 16 morts et plus de 600 blessés depuis le 30 juin, selon le ministère de la Santé. Et la crise politique s’intensifie. Face aux troubles, l’armée égyptienne a prévenu, lundi 1er juillet, qu’elle interviendrait si la situation s’aggravait encore. Dans un message lu à la télévision, le commandement militaire a ainsi donné à toutes les parties un délai de 48 heures pour résoudre la crise.

« Si les revendications du peuple ne sont pas satisfaites durant cette période, (les forces armées) annonceront une feuille de route et des mesures pour superviser leur mise en oeuvre, selon cette déclaration », prévient le texte.

Tahrir explose de joie

L’annonce télévisée de l’armée a été accueillie par une explosion de joie des manifestants anti-Morsi rassemblés place Tahrir au Caire. « Morsi n’est plus notre président, Sissi avec nous », ont-ils scandé, en référence au général Abdel Fattah al-Sissi, chef de l’armée et ministre de la Défense, dont la photo est apparue à l’écran pendant la lecture de la déclaration.

Peu avant celle-ci, les ministres du Tourisme, de l’Environnement, des Communications et des Affaires juridiques et parlementaires ont remis ensemble leurs lettres de démission au Premier ministre Hicham Qandil, a indiqué à l’AFP un haut responsable gouvernemental.

Décisions controversées

Le ministre du Tourisme, Hicham Zaazou, avait déjà voulu démissionner le mois dernier en raison de la nomination comme gouverneur de la région très touristique de Louxor Adel al-Khayyat, membre d’un parti islamiste lié à un groupe radical ayant revendiqué en 1997 une attaque ayant coûté la vie à 58 touristes étrangers près de cette ville.

Le président Morsi avait nommé M. Khayat le 16 juin, en même temps que 16 autres nouveaux gouverneurs, dont sept de son mouvement des Frères musulmans. M. Zaazou était revenu sur sa décision après le départ du gouverneur controversé.

Jeuneafrique.com avec AFP