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Le nombre de femmes enceintes souffrant de malnutrition aigüe augmente

mars 6, 2023

Une situation particulièrement vraie dans les pays touchée par la crise alimentaire mondiale et qui entraîne des conséquences délétères sur leurs enfants. 

Les problemes de malnutrition touchent tout particulierement l'Afghanistan, le Burkina Faso, l'Ethiopie, le Kenya, le Mali, le Niger, le Nigeria, la Somalie, le Soudan, le Soudan du Sud, le Tchad et le Yemen
Les problèmes de malnutrition touchent tout particulièrement l’Afghanistan, le Burkina Faso, l’Éthiopie, le Kenya, le Mali, le Niger, le Nigeria, la Somalie, le Soudan, le Soudan du Sud, le Tchad et le Yémen© PIERRE ROUANET / MAXPPP / PHOTOPQR/VOIX DU NORD/MAXPPP

Le constat est alarmant. Selon l’Unicef, le nombre de femmes enceintes et de mères allaitantes souffrant de malnutrition aigüe a augmenté de 25 % depuis 2020 dans 12 pays à l’« épicentre » de la crise alimentaire mondiale, et ce, avec des conséquences délétères sur les enfants.

Le rapport, basé sur l’analyse de données relatives à l’insuffisance pondérale et à l’anémie dans presque tous les pays, estime que plus d’un milliard de femmes et d’adolescentes dans le monde souffrent de dénutrition – entraînant insuffisance pondérale et petite taille -, de carences en micronutriments essentiels et d’anémie. Dont une majorité dans les régions les plus pauvres.

Ainsi, l’Asie du Sud et l’Afrique subsaharienne concentrent 68 % des femmes et adolescentes présentant un poids insuffisant et 60 % de celles souffrant d’anémie.

« De génération en génération »

Ces carences alimentaires ont un impact sur le bien-être de ces femmes, mais se répercutent aussi sur leurs enfants, souligne l’Unicef, notant que « la mauvaise nutrition se transmet de génération en génération ».

La malnutrition augmente le risque de mortalité néonatale mais nuit également « au développement fœtal, générant des effets durables sur la nutrition, la croissance et l’apprentissage des enfants, ainsi que sur leur future capacité à subvenir à leurs besoins ».

« À l’échelle mondiale, 51 millions d’enfants de moins de 2 ans présentent un retard de croissance. Nous estimons que dans près de la moitié des cas, celui-ci survient durant la grossesse et les six premiers mois de la vie, lorsque la nutrition d’un enfant dépend entièrement de sa mère », souligne le rapport, qui porte une attention particulière aux femmes enceintes et allaitantes.

Il estime ainsi qu’entre 2020 et 2022, le nombre de femmes enceintes ou allaitantes souffrant de malnutrition aiguë a augmenté de 25 %, passant de 5,5 à 6,9 millions, dans 12 pays en crise alimentaire (AfghanistanBurkina Faso, Ethiopie, Kenya, Mali, Niger, Nigeria, Somalie, Soudan, Soudan du Sud, Tchad et Yémen).

Donner priorité aux femmes et aux filles

« Si la communauté internationale n’agit pas de toute urgence, cette crise pourrait avoir des conséquences durables sur les générations futures », a mis en garde dans un communiqué la directrice générale de l’Unicef, Catherine Russell. « Pour prévenir la dénutrition chez les enfants, nous devons également lutter contre la malnutrition chez les adolescentes et les femmes. »

L’Unicef appelle ainsi à donner la priorité aux femmes et aux filles en matière d’accès à une alimentation nutritive, à mettre en place des mesures contraignantes pour « étendre à grande échelle l’enrichissement des aliments » courants comme farine, huile de cuisson ou sel, ou encore à éliminer certaines pratiques discriminatoires conduisant au partage inéquitable de la nourriture dans les ménages.

Le Point par JLB avec AFP

L’OMS et l’UNICEF signalent une explosion des cas de rougeole dans le monde

avril 27, 2022
Tedros Adhanom Ghebreyesus.

Le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus Photo: Getty Images/Fabrice Coffrini

Les cas signalés de rougeole ont explosé de près de 80 % dans le monde au cours des deux premiers mois de l’année, ont annoncé mercredi l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et l’UNICEF.

L’OMSOrganisation mondiale de la santé n’a eu de cesse ces derniers mois de sonner l’alarme sur le risque de catastrophe absolue si le dangereux retard pris dans la vaccination des enfants à cause de la pandémie de COVID-19 n’est pas rattrapé et si les restrictions sanitaires sont levées trop vite.

Le résultat est vertigineux : le nombre de cas a bondi de 79 % au cours des deux premiers mois de 2022, en comparaison avec la même période l’an dernier, selon l’OMSOrganisation mondiale de la santé et l’UNICEF. Les deux agences de l’ONUOrganisation des Nations unies craignent désormais l’apparition de graves épidémies de rougeole, une maladie virale hautement contagieuse qui pourrait toucher des millions d’enfants en 2022.

Pour l’instant, 17 338 cas de rougeole ont été signalés dans le monde en janvier et février 2022, contre 9665 au cours des deux premiers mois de 2021. Les chiffres sont probablement plus élevés, car la pandémie a perturbé les systèmes de surveillance.

La meilleure protection contre la rougeole, qui tire son nom des plaques rouges caractéristiques sur tout le corps, est une couverture vaccinale très étendue.

Il y a eu 21 épidémies de rougeole importantes au cours des 12 derniers mois (jusqu’en avril), la plupart en Afrique et dans la région de la Méditerranée orientale.

Les pays qui ont connu les plus grandes épidémies de rougeole depuis l’année dernière sont la Somalie, le Yémen, le Nigeria, l’Afghanistan et l’Éthiopie.

La rougeole étant très contagieuse, les cas ont tendance à apparaître lorsque les niveaux de vaccination diminuent. Les deux agences onusiennes craignent que les épidémies de rougeole soient un signe avant-coureur d’épidémies d’autres maladies qui se propagent plus lentement.

La rougeole est plus qu’une maladie dangereuse et potentiellement mortelle. C’est aussi un des premiers signes qu’il y a des lacunes dans la couverture vaccinale mondiale, a souligné la directrice générale de l’UNICEF, Catherine Russell.

Un problème de vaccination

Selon l’OMSOrganisation mondiale de la santé et l’UNICEF, un nombre trop élevé d’enfants n’ont pas pu bénéficier de vaccins contre la rougeole en raison notamment des perturbations des systèmes de santé liées à la pandémie de COVID-19.

En 2020, 23 millions d’enfants dans le monde n’ont pas reçu les vaccins infantiles de base par l’intermédiaire des services de santé de routine. C’est le nombre le plus élevé depuis 2009 et 3,7 millions de plus qu’en 2019, selon l’OMSOrganisation mondiale de la santé et l’UNICEF.

La pandémie de COVID-19 a interrompu les services de vaccination, les systèmes de santé ont été débordés et nous assistons maintenant à une résurgence de maladies mortelles, dont la rougeole. Pour de nombreuses autres maladies, l’impact de ces interruptions des services de vaccination se fera sentir pendant des décennies, a averti le chef de l’OMSOrganisation mondiale de la santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus.

Le moment est venu de remettre sur les rails les programmes de vaccination essentiels et de lancer des campagnes de rattrapage afin que tout le monde puisse avoir accès à ces vaccins vitaux, a-t-il demandé.

Le risque d’épidémies importantes augmente à mesure que les pays assouplissent les mesures préventives prises pour lutter contre la COVID-19, telles que le respect de la distanciation physique.

Il est encourageant de constater que les habitants de nombreuses communautés commencent à se sentir suffisamment protégés contre le COVID-19 pour reprendre davantage d’activités sociales. Mais le faire dans des endroits où les enfants ne reçoivent pas de vaccination de routine crée les conditions parfaites pour qu’une maladie comme la rougeole se propage, a averti Mme Russell.

Le déplacement de millions de personnes en raison des conflits et des crises en Ukraine, en Éthiopie, en Somalie et en Afghanistan, entre autres, augmente également le risque d’épidémies chez des populations déjà très affaiblies.

Par Radio-Canada avec Agence France-Presse

Un enfant ukrainien quitte son pays presque chaque seconde, selon l’UNICEF

mars 15, 2022

L’agence onusienne craint qu’ils soient exposés « au risque significatif de séparation, de violences, d’exploitation sexuelle et de trafic ».

Des enfants ukrainiens sont assis dans un autobus qui doit les amener en Pologne via le poste frontalier de Medyka. Photo : Getty Images/AFP/Louisa Gouliamaki

Depuis le début de la guerre, il y a 20 jours, un enfant ukrainien quitte sa patrie presque chaque seconde pour se réfugier dans un pays voisin, calcule le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF).

Environ 1,4 million d’enfants ont fui leur pays depuis le 24 février, soit environ 55 par minute ou pratiquement un enfant par seconde, a détaillé un porte-parole de l’agence onusienne, James Elder, lors d’un point de presse à Genève.

« Cette crise en termes de vitesse et d’échelle est sans précédent depuis la Seconde Guerre mondiale. »— Une citation de  James Elder, porte-parole de l’UNICEF

Le porte-parole, se faisant aussi l’écho du secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, a souligné que ces enfants sont soumis au risque significatif de séparation, de violences, d’exploitation sexuelle et de trafic.

En incluant les femmes et les personnes âgées, le nombre d’Ukrainiens qui ont maintenant trouvé refuge dans des pays voisins s’élève à 2,95 millions de personnes, selon le Haut-Commissariat aux réfugiés des Nations unies (UNHCR).

Plus de la moitié d’entre eux, soit 1,79 million de personnes, ont été accueillis en Pologne, mais d’autres ont trouvé refuge en Roumanie, en Hongrie et en Moldavie.

L’attaque d’une base militaire ukrainienne à Yavoriv, située entre Lviv et la frontière polonaise, n’a fait qu’accentuer le flot de réfugiés provenant de l’ouest du pays.

Tout le monde considérait que l’ouest de l’Ukraine était relativement sécuritaire, jusqu’à ce qu’ils se mettent à frapper Lviv, raconte Zhanna, une mère de famille arrivée à la gare de train de Przemysl, en Pologne.

La femme de 40 ans raconte avoir fui la ville de Kharkiv, dans l’est de l’Ukraine, pour Kirovohrad, dans le centre du pays, mais avoir été finalement contrainte de poursuivre son chemin à contrecœur.

« Ils ont commencé à frapper Kirovohrad, ils ont commencé à frapper Lviv, et c’est compliqué d’éviter les bombes avec un petit enfant. »— Une citation de  Zhanna, mère de famille ukrainienne de 40 ans

En Roumanie, des femmes et des enfants, dont certains transportaient des peluches, continuaient mardi de franchir le poste frontalier de Siret, traînant valises et sacs à dos.

À Isaccea, ville du sud de la Roumanie accueillant des réfugiés provenant du sud-ouest ukrainien, dont Odessa, une femme nommée Tanya raconte avoir fui Mykolaïv pour sauver la vie de son enfant.

En route vers ici, j’ai pleuré, parce que j’aime mon pays. Je veux vivre en Ukraine, mais je ne peux pas, parce qu’ils détruisent tout maintenant, raconte-t-elle au bord des larmes.

Les Ukrainiens continuent aussi d’affluer en Moldavie, l’un des pays les plus pauvres d’Europe, mais l’un de ceux qui accueillent le plus de réfugiés en proportion de sa population.

Une réfugiée ukrainienne nommée Ludmilla se préparait toutefois à faire le chemin inverse afin d’aller chercher du matériel scolaire pour ses enfants, restés dans la capitale, Chisinau.

Ils commencent à suivre des cours en ligne, et c’est pour ça que je dois aller chercher des choses, des livres, pour écrire, a-t-elle relaté.

Selon l’UNHCR, les premiers réfugiés étaient souvent les plus fortunés et ceux qui avaient des contacts à l’étranger, tandis que ceux qui fuient l’Ukraine le font plus souvent dans l’urgence et sont plus vulnérables.

On voit beaucoup de personnes âgées et de personnes avec des handicaps, des gens qui s’attendaient vraiment et qui espéraient que la situation allait changer jusqu’au dernier moment, explique Tatiana Chabac, employée de l’agence onusienne.

Radio-Canada avec les informations de Agence France-Presse et Reuters

Congo-Unicef: Sam Samouraï, nommé champion des enfants

septembre 9, 2021

Le rappeur congolais a été nommé Champion pour les droits des enfants au Congo par le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef), en marge de la journée internationale de l’Alphabétisation célébrée le 8 septembre de chaque année.

Sam Samouraï posant avec la représentante de l’Unicef après la signature du contrat/DR

Avec son nouveau titre, Sam Samouraï rejoint les centaines d’artistes, athlètes et personnalités à travers le monde qui s’emploient à promouvoir les droits des enfants. « En endossant ce nouveau rôle de Champion pour les droits des enfants, Sam Samouraï prêtera sa voix et son talent pour sensibiliser le public congolais sur les droits des enfants congolais, promouvoir ces droits à chaque opportunité et ainsi contribuer à ce que chaque enfant congolais puisse jouir pleinement de tous ses droits », a déclaré le Dr Chantal Umutoni, représentante de l’Unicef au Congo.

A travers son concept de mode Sapogang qu’il a rendu célèbre grâce à son talent musical, Sam Samouraï a longtemps accordé de l’importance pour l’éducation et la protection des enfants. La création d’une fondation d’aide sociale en son nom et la sortie récemment de son single HRB, une sorte de reprise du single « A l’école » de l’artiste Rapha Bounzeki, sont une belle illustration des ambitions poursuivies par le jeune artiste. « Chaque enfant a le droit d’avoir une éducation, quels que soient son âge et sa situation. Les enfants et les jeunes sont pleins de talent et d’imagination. Ils sont l’avenir de demain. Je passe des journées entières à les écouter et je pense savoir de quoi ils ont besoin, je voudrais vraiment faire le maximum pour pouvoir les aider », a indiqué Sam Samouraï.

Célébrée cette année sur le thème « L’alphabétisation pour une reprise axée sur l’humain : réduire la fracture numérique », la Journée internationale de l’alphabétisation est un événement visant à rappeler au public l’importance de l’apprentissage comme facteur de dignité et comme droit humain fondamental dans le but de contribuer à faire avancer l’agenda de l’alphabétisation pour une société mieux instruite.

Adiac-Congo par Merveille Atipo

Unicef-RDC : Céline Banza, la nouvelle ambassadrice

août 5, 2021

Révélée au grand public comme lauréate du Prix Découvertes RFI 2019, Céline, jeune chanteuse congolaise, a été choisie pour être la nouvelle ambassadrice nationale du Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) en République démocratique du Congo.

A

Céline Banza/DR

travers sa musique et son engagement, Céline Banza souhaite placer le mariage précoce, l’éducation secondaire des filles, la santé des adolescents, l’hygiène et la santé, les violences basées sur le genre, en particulier dans les contextes de crise humanitaire, au cœur des débats.

Cette figure émergente de la musique africaine joint sa voix à celle de centaines d’artistes, d’athlètes et de personnalités à travers le monde, qui mobilisent leur talent pour que chaque enfant puisse naître et grandir en bonne santé, être protégé contre la violence et l’exploitation, manger une nourriture de qualité en quantité suffisante, avoir accès à de l’eau potable, vivre dans un environnement propre et aller à l’école, où qu’il soit et d’où qu’il vienne.

Voix de velours, moral d’acier, Céline Banza soutient le travail de l’Unicef depuis plusieurs mois et a participé à la campagne « Bien-être et autonomisation des filles : ma voix est notre voix » durant laquelle la jeune chanteuse a tenu des forums de discussion avec des adolescentes et des femmes aux quatre coins du pays.

Pépite de la musique congolaise, l’artiste chanteuse, auteure-compositrice, vidéaste, actrice, performeuse congolaise est une talentueuse artiste, qui a surpris le public congolais avec son premier album. « Praefatio », c’est le titre de cet opus sorti en janvier dernier. Une préface à sa jeune carrière d’artiste, et à son parcours de femme engagée paru sur Bomayé Musik Africa, le label de Youssoupha qui lui donne la réplique sur le titre « Départ ».

Tout en gardant un œil sur la musique, la jeune femme s’essaie dans d’autres disciplines artistiques comme le théâtre et le cinéma. C’est ainsi qu’on la retrouve en 2017 dans le premier rôle du court métrage « Tamuzi » du chorégraphe Faustin Linyekula, un film inspiré de sa vie. Elle participe également à l’exposition « Kinshasa 2050 : les femmes d’abord », une initiative mettant à l’honneur les créations de sept femmes.

Avec Adiac-Congo par Durly Emilia Gankama

Covid-19 : l’Unicef plaide pour garder les écoles ouvertes

mars 4, 2021

Plus de 168 millions d’enfants ont été privés de scolarité en présentiel depuis presque une année à cause des confinements dus à la Covid-19. L’Unicef note une situation d’urgence catastrophique en matière d’éducation.

Environ 214 millions d’enfants de par le monde, soit 1 sur 7, ont manqué plus des trois quarts de leur scolarité en présentiel, d’après de nouvelles données publiées le 3 mars par le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef). « Pour plus de 168 millions d’enfants dans le monde, les écoles sont entièrement fermées depuis presque une année entière à cause des confinements dus à la Covid-19 », selon l’organisation onusienne.

Il ressort de l’analyse des fermetures d’écoles que 14 pays ont gardé leurs écoles en grande partie fermées entre mars 2020 et février 2021. Deux tiers de ces pays sont situés en Amérique latine et dans les Caraïbes, où près de 98 millions d’élèves sont concernés. Sur ces 14 pays, c’est le Panama qui a fermé ses écoles le plus longtemps. Viennent ensuite El Salvador, le Bangladesh et la Bolivie.

« Alors que la pandémie de Covid-19 a commencé il y a presque un an, ces chiffres nous rappellent de nouveau la situation d’urgence catastrophique en matière d’éducation que les confinements ont créée dans le monde. Chaque jour, le retard pris par les enfants qui ne peuvent suivre une scolarité en présentiel s’aggrave, les plus marginalisés d’entre eux étant les plus durement touchés », explique Henrietta Fore, directrice exécutive de l’Unicef. « Pour ces enfants, nous ne pouvons nous permettre d’entrer dans la deuxième année d’enseignement en présentiel restreint ou même inexistant. Il faut faire tout ce qui est possible pour garder les écoles ouvertes ou leur accorder la priorité dans les plans de réouverture », a-t-elle renchéri.

La « salle de classe de la pandémie »

Les fermetures d’écoles ont des effets dévastateurs sur l’apprentissage et le bien-être des enfants. Les plus vulnérables et ceux qui ne peuvent accéder à l’enseignement à distance risquent davantage de ne jamais reprendre le chemin de l’école, voire de subir un mariage forcé ou de devoir travailler.

D’après les dernières données de l’Unesco, plus de 888 millions d’enfants dans le monde continuent de voir leur scolarité perturbée à cause de la fermeture intégrale ou partielle de leur école.

Pour la majorité des élèves, l’école est un lieu indispensable où ils peuvent interagir avec leurs camarades, obtenir un soutien, accéder à des services de santé et de vaccination et à un repas nutritif. Plus les écoles restent fermées longtemps, plus les enfants sont privés de ces aspects essentiels de l’enfance.

Pour attirer l’attention sur la situation d’urgence en matière d’éducation et sensibiliser à la nécessité, pour les gouvernements, de garder les écoles ouvertes, ou de leur accorder la priorité dans les plans de réouverture, l’Unicef a dévoilé mercredi la « salle de classe de la pandémie », une maquette de salle de classe composée de 168 pupitres vides, représentant chacun 1 million d’enfants vivant dans les pays dont les écoles sont fermées depuis près d’un an – un poignant rappel des salles de classe restées fermées aux quatre coins du monde.

« Cette salle de classe représente les millions de lieux d’apprentissage qui restent vides – beaucoup depuis presque une année entière. Au dos de chaque chaise vide se trouve un sac à dos vide – qui incarne la mise en suspens du potentiel d’un enfant », explique Henrietta Fore. Et de poursuivre : « Nous ne voulons pas que les portes closes et les bâtiments fermés masquent le fait que l’avenir de nos enfants est indéfiniment mis en mode « pause ». Cette installation est un message aux gouvernements : nous devons accorder la priorité à la réouverture des écoles et nous devons tout faire pour qu’elles rouvrent en meilleur état qu’avant ».

À mesure que les élèves reprennent le chemin de l’école, ils auront besoin d’un appui pour se réadapter et combler leur retard en matière d’apprentissage. Les plans de réouverture des écoles doivent prévoir des mesures de rattrapage de l’apprentissage perdu.

L’Unicef demande instamment aux gouvernements de privilégier les besoins uniques de chaque élève, grâce à des services complets de rattrapage, de santé et de nutrition et des mesures de santé mentale et de protection en milieu scolaire visant à favoriser le développement et le bien-être des enfants et des adolescents.

Soulignant que les pays ont été identifiés en fonction du nombre de jours d’instruction entre le 11 mars 2020, date de référence pour la fermeture intégrale des écoles, et février 2021. Les données rendent compte de la fermeture des écoles au cours des 11 derniers mois. Les pays qui comptaient moins de 10 jours d’ouverture complète des écoles et moins de 12 jours d’ouverture partielle ont été considérés comme ayant des écoles fermées depuis près d’un an. L’analyse porte sur l’enseignement allant du niveau pré-primaire au deuxième cycle du secondaire.

Avec Adiac-Congo par Josiane Mambou Loukoula

Congo-Cuvette : 90 % de la population défèque toujours à l’air libre en 2020 selon l’Unicef

novembre 19, 2020

C’est le triste constat fait par l’UNICEF à l’occasion de la journée mondiale des toilettes ce 19 novembre. Malgré toutes les conséquences néfastes sur la santé des enfants, cet organisme remarque qu’aucune politique n’a été menée pour réduire ce pourcentage. Les populations semblent s’accommoder avec cela et relève des avancées positives dans la partie Sud et Brazzaville dans l’usage des toilettes.

Un peuple ambitieux est celui qui rêve de l’avenir et s’applique à s’adapter au temps par l’abandon des pratiques négatives. En 2020, et détentrice de tous leviers du pouvoir politico-économique, la région de la Cuvette dans le Nord du Congo, refuse d’évoluer dans les mentalités.

C’est le triste constat fait par l’UNICEF à l’occasion de la journée mondiale des toilettes. Dans un rapport, cet organisme épingle les pouvoirs publiques du pays qui ne ménagent aucun effort dans l’amélioration des conditions de vies des populations de cette partie du pays.

Ces populations en 2020 trouvent encore logique chier dans la nature en lieu et place des toilettes. Quand bien-même, certains ont des toilettes dans leur parcelle, ils préfèrent chier à l’air libre. Un grand travail doit se faire pour pousser ces populations à s’arrimer au train de l’évolution et abandonner des pratiques rétrogrades.

A Oyo, dans la plus belle ville de la Cuvette, même les militaires en charge de la sécurité présidentielle défèquent à l’air libre

L’UNICEF constate par contre, des avancées énormes dans la capitale Brazzaville et dans la partie Sud du pays.

Avec Sacer-infos par Pascal Nguie

Démission du numéro 2 d’Unicef, accusé de comportement inapproprié envers des femmes

février 22, 2018

Nations unies (Etats-Unis) – Le numéro deux d’Unicef, le Britannique Justin Forsyth, a démissionné de ses fonctions après avoir été accusé de comportement inapproprié envers des femmes alors qu’il travaillait pour l’organisation Save the Children, a annoncé jeudi l’Unicef.

La directrice d’Unicef, « Henrietta Fore, a accepté aujourd’hui la démission de son adjoint Justin Forsyth », indique un communiqué. Ce dernier travaillait depuis deux ans à Unicef.

« Nous sommes reconnaissants envers M. Forsyth pour son travail au cours des deux dernières années pour défendre les enfants les plus vulnérables et aider la mission de l’Unicef à sauver des vies d’enfants. Cette mission est désormais plus importante que jamais », ajoute le communiqué de la patronne du Fonds des Nations unies pour l’enfance.

L’Unicef a assuré n’avoir pas été au courant des accusations de comportement inapproprié qui avaient été portées contre Justin Forsyth avant qu’il ne soit engagé au Fonds.

Trois employées de Save the Children ont accusé Justin Forsyth alors qu’il dirigeait cette ONG britannique d’avoir eu à leur égard un comportement déplacé. Ce dernier leur aurait envoyé des messages inappropriés et aurait fait des commentaires sur leur tenue vestimentaire.

Ces accusations sont survenues dans le sillage du vaste scandale touchant l’organisation britannique Oxfam, incluant des faits de prostitution en Haiti.

Oxfam est une confédération d’une vingtaine d’organisations humanitaires qui emploie 10.000 personnes à travers le monde et plusieurs dizaines de milliers de volontaires.

Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a édicté une règle de tolérance zéro pour tout comportement sexuel inapproprié qui serait commis au sein de l’organisation ou de ses agences.

Romandie.com avec(©AFP / 22 février 2018 17h46)                                            

Une Américaine nommée à la tête de l’Unicef

décembre 22, 2017

La nomination d’Henrietta Fore comme directrice générale de l’Unicef a été annoncée le 22 décembre 2017 / © AFP/Archives / MARWAN NAAMANI

Une Américaine, première femme à avoir dirigé l’Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID), a été nommée à la tête de l’Unicef, agence onusienne chargée de la protection de l’enfance, a annoncé l’ONU vendredi.

Henrietta Fore, 69 ans, va succéder à Anthony Lake qui était en poste depuis 2010.

En annonçant cette nomination opérée par le secrétaire général des Nations unies, un porte-parole de l’instance internationale a relevé que Mme Fore avait travaillé dans les secteurs public et privé aux Etats-Unis ainsi que pour des organisations non gouvernementales tout au long d’une carrière de quatre décennies.

Outre la direction de l’USAID, elle a également été chargée de l’aide internationale au sein du département d’Etat américain.

Elle est actuellement PDG de Holsman International, un groupe industriel et financier.

M. Guterres s’était engagé lors de sa prise de fonctions en début d’année à nommer davantage de femmes à des postes de responsabilité au sein de l’ONU. Seulement environ un quart de ces emplois sont pour l’heure occupés par des femmes.

Romandie.com avec(©AFP / 22 décembre 2017 19h17)                

Arrivée des premières aides à l’aéroport de Saana depuis 3 semaines

novembre 25, 2017

Déchargement de cartons de vaccins à l’aéroport de Sanaa, le 25 novembre 2017 / © AFP / MOHAMMED HUWAIS

Un avion chargé d’aide humanitaire affrété par l’Unicef a atterri samedi à Sanaa, pour la première fois depuis le renforcement début novembre d’un blocus imposé par la coalition sous commandement saoudien au Yémen.

Cette coalition militaire est intervenue au Yémen en mars 2015 pour stopper la progression des rebelles yéménites Houthis face aux forces gouvernementales.

Elle avait imposé un blocus total au Yémen après le tir le 4 novembre d’un missile balistique par les rebelles en direction de l’Arabie saoudite. L’engin avait été intercepté au dessus de l’aéroport international de Ryad.

Après des appels pressants de l’ONU, la coalition avait annoncé mercredi la réouverture du port de Hodeida (ouest) et de l’aéroport de Sanaa, tous les deux contrôlés par les rebelles, pour l’aide humanitaire.

Samedi matin, 1,9 million de vaccins sont parvenus dans la capitale yéménite, a indiqué sur Twitter la représentante de l’Unicef au Yémen, Meritxell Relano.

Selon l’Unicef, ces vaccins doivent servir a protéger 600.000 enfants contre la diphtérie, une maladie en progression au Yémen.

La diphtérie est venue s’ajouter à une épidémie de choléra. Entre le 27 avril et le 8 novembre, l’OMS a enregistré 913.741 cas suspects de choléra et 2.196 décès liés à cette maladie, même si le nombre de cas est en diminution depuis plusieurs semaines.

Le photographe de l’AFP a constaté sur le tarmac de l’aéroport des piles de cartons remplis de vaccins.

Trois autres avions affrétés par le Programme alimentaire mondial (PAM) et le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) ont également atterri samedi à Sanaa avec à bord des travailleurs humanitaires.

« Je confirme que notre avion a atterri ce matin à Sanaa », transportant du personnel, a indiqué à l’AFP la porte-parole du CICR pour le Moyen-Orient Iolanda Jaquemet.

Un porte-parole du PAM a indiqué qu’un bateau transportant de l’aide attendait encore l’autorisation d’entrer dans le port de Hodeida.

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le conflit au Yémen a fait, depuis l’intervention de la coalition militaire arabe, plus de 8.750 morts et 50.600 blessés, dont de nombreux civils.

Le pays connaît « la pire crise humanitaire de la planète », selon l’ONU qui a averti que sept millions de Yéménites se trouvent au bord de la famine en raison de la poursuite du conflit.

Réagissant à l’arrivée des premières aides, un responsable de l’Autorité de l’aviation civile dépendante des rebelles houthis a réclamé la réouverture de l’aéroport de Sanaa à tous les vols civils et humanitaires, estimant que les quantités délivrées ce samedi étaient insuffisantes.

Dans une déclaration sur la chaîne al-Massira proche des rebelles, leur chef Abdel-Malek al-Houthi a appelé ses partisans à rester mobilisés face à toute « nouvelle escalade saoudienne ».

La guerre au Yémen oppose les forces gouvernementales du président Abd Rabbo Mansour Hadi, qui ont été chassées en septembre 2014 de Sanaa, aux rebelles Houthis, issus de la minorité zaïdite (branche du chiisme).

Romandie.com avec(©AFP / 25 novembre 2017 16h20)