Posts Tagged ‘union européenne’

Les États-Unis et l’Union européenne vont apporter leur soutien à l’Inde

avril 25, 2021

Les États-Unis sont profondément préoccupés par l’augmentation massive des cas de coronavirus en Inde et prévoient de déployer rapidement un soutien supplémentaire au gouvernement indien et aux travailleurs de la santé, a déclaré samedi une porte-parole de la Maison-Blanche.

Un agent de santé recueille un échantillon sur écouvillon d'une femme dans une gare routière, à New Delhi, en Inde, le 16 mars 2021.

© Anushree Fadnavis/Reuters Un agent de santé recueille un échantillon sur écouvillon d’une femme dans une gare routière, à New Delhi, en Inde, le 16 mars 2021.

«Nous sommes en conversation active à des niveaux élevés et prévoyons de déployer rapidement un soutien supplémentaire au gouvernement indien et aux travailleurs de la santé indiens qui luttent contre cette dernière vague de l’épidémie. Nous aurons plus d’informations à partager très bientôt», a indiqué la porte-parole à Reuters dans un courriel.

Washington est de plus en plus pressé de faire davantage pour aider l’Inde, la plus grande démocratie du monde et un allié stratégique dans les efforts du président Joe Biden pour contrer la Chine, alors qu’elle est aux prises avec une augmentation record des infections au coronavirus.

Bruxelles active son mécanisme de protection civile

L’Union européenne (UE) va fournir une «assistance» à l’Inde en activant son Mécanisme européen de protection civile, a annoncé dimanche sur Twitter la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.

Institué en 2001, ce mécanisme permet aux États membres de l’UE participants de coordonner leur aide et de déployer des moyens dans le monde entier en cas de situation d’urgence de grande ampleur à laquelle ne peut pas faire face seule la protection civile d’un pays.

Plus tôt, la chancelière allemande Angela Merkel a, elle aussi, déclaré que son gouvernement se préparait à fournir une aide d’urgence à l’Inde, sans toutefois préciser la nature de l’aide en question.

« Où commencent les droits universels, après tout? Ils commencent près de chez soi, en des lieux si proches et si petits qu'on ne peut les voir sur aucune carte du monde [...] Si dans ces lieux les droits n'ont pas de sens, ils n'en ont guère ailleurs. Sans l'action de citoyens engagés pour les faire respecter dans leur entourage, nous ne verrons pas de progrès à l’échelle du monde. »– Eleanor RooseveltAvez-vous déjà pensé à vos droits fondamentaux? Quels sont-ils? Comment ont-ils été acquis, et comment les conserver? L'histoire nous a montré que les droits humains fondamentaux peuvent être retirés, compromis ou complètement ignorés s'ils ne sont pas défendus par des lois, des actions civiles et, dans de nombreux cas, par des luttes. Si le sujet des droits de la personne peut unir des personnes qui vivent aux quatre coins de la planète, il peut aussi mettre en évidence les disparités qui existent dans les libertés accordées aux différents peuples, en fonction des lois de leurs États-nations. Si vous jetez un coup d'œil à l'article 1 de la Déclaration universelle des droits de l'homme, vous comprendrez pourquoi les manifestations, les marches et les débats publics animés concernant les droits humains fondamentaux sont nécessaires et plus fréquents aujourd'hui et plus que jamais. Cet article précise : « Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité. » À la suite des atrocités de la Seconde Guerre mondiale, la Déclaration, adoptée en 1948 par les Nations unies (ONU), alors nouvellement constituées, recense 30 droits et libertés de la personne. L’ONU a été instituée par les représentants de ses 50 États membres, sous l’impulsion d'Eleanor Roosevelt.Nous avons beaucoup progressé en tant que société depuis l'introduction de cette déclaration, notamment en ce qui concerne le droit de vote, la propriété et l'éducation. Cependant, force est de constater que les droits humains, considérés comme acquis par beaucoup de personnes privilégiées qui partent du principe qu'ils nous sont donnés à la naissance, se sont transformés en droits civils exigeant une action civique. Comme le suggère Roosevelt dans la citation ci-dessus, ces « droits humains » doivent être revendiqués. Il est de notre devoir civique d’agir pour défendre les droits et libertés universels énoncés dans cette déclaration.Dans la suite de cette galerie, vous trouverez 20 droits et libertés universels pour lesquels les gens ont dû se battre, y compris des problèmes sociaux et des droits humains à propos desquels les militants et les communautés continuent de lutter aujourd'hui.

Le gouvernement indien a déployé des avions et des trains militaires pour acheminer à Delhi l’oxygène dont les hôpitaux ont besoin.

Il a également prolongé le confinement à New Delhi, la ville la plus touchée par la COVID-19 en Inde.

«Nous avons décidé de prolonger d’une semaine le confinement», a annoncé le ministre en chef de Delhi, Arvind Kejriwal. «Les ravages du coronavirus se poursuivent et il n’y a pas de répit», a-t-il dit.

Des patients atteints de la COVID-19 partagent un lit au service des urgences de l'hôpital Lok Nayak Jai Prakash Narayan de New Delhi.

© Danish Siddiqui/Reuters Des patients atteints de la COVID-19 partagent un lit au service des urgences de l’hôpital Lok Nayak Jai Prakash Narayan de New Delhi.

L’Inde a fait état de 349 691 cas supplémentaires dimanche, pour un total de 16,96 millions de cas, dont 192 311 décès, a indiqué le ministère de la Santé.

Le pays de 1,3 milliard d’habitants est au bord d’une catastrophe humanitaire, a averti Ashish Jha, doyen de l’école de santé publique de l’université Brown, dans une tribune publiée samedi dans le Washington Post.

Selon lui, quelque 2000 personnes meurent chaque jour, mais la plupart des experts estiment que le nombre réel est cinq à dix fois supérieur.

Les responsables des deux pays sont engagés à différents niveaux pour assurer «la production des vaccins contre la COVID-19 en Inde», a déclaré à Reuters un porte-parole de l’ambassade indienne à Washington.

Avec CBC/Radio-Canada

Congo: Sassou menace Mme SASKIA DE LANG, ambassadeur de l’Union Européenne

novembre 8, 2015
Auteur: Direct-Brazza

Le Dictateur national a décidé de déclarer Mme SASKIA DE LANG, ambassadeur de l’Union Européenne au Congo persona non grata. Cette dame est accréditée au Congo depuis moins de 6 mois.

Voici le document qui irrite notre Dictateur d’OYO-EDOU.

Cliquez à l'intérieur pour agrandir!

Cliquez à l’intérieur pour agrandir!

Cliquez à l'intérieur pour agrandir!

Cliquez à l’intérieur pour agrandir!

RDC: l’Union européenne veut une enquête « urgente » sur la fosse commune

avril 10, 2015

RDC: l'Union européenne veut une enquête 'urgente' sur la fosse commune
RDC: l’Union européenne veut une enquête « urgente » sur la fosse commune © AFP

La représentation de l’Union européenne en République démocratique du Congo a appelé vendredi à ce qu’une enquête « urgente » soit menée sur la fosse commune découverte dans l’est de Kinshasa et qui suscite de nombreuses inquiétudes.

L’Union européenne « partage les interrogations qui se sont fait jour des différents côtés suite à la découverte d’une fosse commune à Maluku », indique un communiqué de la représentation.

Elle appelle donc à une « enquête urgente, transparente et crédible » sur ce dossier et se dit « prête à la soutenir par tous les moyens dont elle dispose ».

Selon les autorités de la ville-province de Kinshasa, la fosse commune de Maluku (à 80 km à l’est de Kinshasa) contient 421 corps – 300 mort-nés ou foetus, 23 corps abandonnés, 34 indigents et 64 personnes non identifiées – enterrés là pour désengorger la morgue générale de la capitale.

Les autorités ont démenti les rumeurs disant que la fosse pourrait abriter des victimes des troubles de janvier, lors desquels plusieurs dizaines de personnes ont été tuées – essentiellement à Kinshasa – lors de manifestations contre un projet de révision de la loi électorale.

La Belgique, l’ancienne puissance coloniale en RDC, a demandé une enquête « crédible » et « indépendante », de même que de nombreuses associations congolaises et l’organisation de défense des droits de l’Homme Human Rights Watch.

« Nous exigeons une enquête mixte interne et internationale, la sanctuarisation du site et l’autopsie de chaque corps », ont pour leur part déclaré jeudi un groupe d’opposants et d’organisations de la société civile.

Selon un document officiel que l’AFP a pu consulter, une enquête judiciaire a été ouverte sur la fosse commune à la demande du Bureau conjoint de l’ONU pour les droits de l’Homme (BCNUDH) en RDC. Les autorités se sont engagées à exhumer les corps si besoin.

En début de semaine, le site était accessible à tous. Mais « à ce jour nous avons pris des dispositions (. . . ) et nous l’avons sécurisé, nous avons placé une équipe pour que la fréquentation de ce site ne soit pas donnée à tout le monde », a souligné jeudi le procureur de Kinkole, Ghislain Mwehu Kahozi.

Le BCNUDH a expliqué à l’AFP que le site était désormais « protégé » par une « présence policière ».

Quant à l’enquête, « les descentes qui ont été effectuées l’ont été conjointement [avec] tous les services, avec même les services du Bureau conjoint des Nations Unies [pour les droits de l’Homme] », a souligné jeudi le général Charles Bisengimana, chef de la police congolaise.

Jeuneafrique.com avec AFP

Sarkozy et Merkel préparent une réponse globale à la crise

octobre 24, 2011

Le plan sera décidé mercredi soir. La France se résigne à ne pas adosser le fonds de stabilité à la BCE, comme l’exige depuis le début l’Allemagne.

L’euro attendra encore 72 heures pour être fixé sur son sort. Lors d’un sommet européen qui tenait du tour de chauffe, Nicolas Sarkozy et Angela Merkel ont rapproché dimanche leurs positions sur la question fatidique du fonds de sauvetage européen et de sa force de frappe sur les marchés. Mais, à la demande répétée de l’Allemagne, la décision finale ne sera prise que dans la nuit de mercredi à jeudi, à l’issue d’un autre conclave de crise convoqué à Bruxelles.

Le président a évoqué dimanche soir «un assez large accord», à la tribune d’une conférence de presse partagée avec Angela Merkel. Il a surtout fait un pas décisif en direction de la chancelière, elle-même arc-boutée dans son refus de voir la Banque centrale européenne refinancer durablement la dette de pays comme l’Espagne ou l’Italie. «La BCE est indépendante et nous y tenons autant que l’Allemagne, a assuré Nicolas Sarkozy. Aucune solution n’est viable qui ne garantirait pas cette indépendance.»

Crédibilité de l’euro

Satisfaite, Angela Merkel en a pris acte en affirmant clairement que le fonds de sauvetage démultipliera ses ressources sans nouvelle contribution des États de l’euro, ni recours aux moyens en principe illimités de la BCE. Grâce à un effet de levier, le FESF – aujourd’hui doté de 440 milliards d’euros – pourrait voir sa force de frappe relevée à 1000, voire 1500 milliards d’euros.

Pour y parvenir, Paris et Berlin sont proches de s’entendre sur un dispositif à double détente, expliquent des sources bien placées. D’abord une garantie directe du FESF, qui assurerait l’investisseur lors de l’émission de nouveaux emprunts par les États financièrement fragiles. Ensuite un fonds de soutien ou de régulation, qui interviendrait sur le marché secondaire des titres de dette. Ce fonds, qui bénéficierait lui aussi d’une caution du FESF, devrait attirer des investisseurs privés, voire souverains liés par exemple à la Chine, au Brésil et aux nations pétrolières.

Sur des marchés dubitatifs, la crédibilité de l’euro et du «pare-feu» envisagé à Paris et Berlin dépend aussi d’une discipline économique et budgétaire renforcée. Le spectre d’un dérapage italien a hanté les sommets à géométrie variable et les rendez-vous ministériels du week-end a Bruxelles. Dimanche matin, Angela Merkel et Nicolas Sarkozy ont fait passer le message à huis clos à Silvio Berlusconi, avec l’espoir d’éviter que la crise ne se propage à la Botte avant que l’euro ait érigé ses nouvelles défenses.

Des signes d’impatience

Publiquement, Angela Merkel a demandé au chef du gouvernement italien de réduire sa dette «de manière crédible». La confiance, dit-elle, «ne se gagne pas uniquement par des remparts financiers (…) L’Italie doit se montrer à la hauteur de ses responsabilités.» Nicolas Sarkozy a renchéri: «Il n’est pas question de faire appel à la solidarité des partenaires si ceux que nous aidons ne font pas eux-mêmes des efforts considérables.»

Les Européens doivent dévoiler au milieu de la semaine leur réponse «globale» à la crise de l’euro et à la contagion de la dette. Le plus urgent est de stabiliser la situation de la Grèce, surendettée et en pleine récession. S’ils sont d’accord pour continuer d’aider financièrement le gouvernement Papandréou, les chefs d’État et de gouvernement doivent encore faire accepter aux banques créancières une décote d’au moins 50% sur les emprunts grecs. L’Allemagne et surtout la France donnent sur ce front des signes d’impatience. S’adressant aux banques, Nicolas Sarkozy a lancé: il revient «à chacun de prendre ses responsabilités pour éviter la catastrophe

Lefigaro.fr par Jean-Jacques Mevel

Paris et Berlin veulent couper les aides aux pays indisciplinés

août 18, 2011

Parmi les propositions formulées mardi par Nicolas Sarkozy et Angela Merkel figure la suspension des fonds structurels, ces aides versées aux régions, pour inciter les États à rééquilibrer leurs finances.

La solidarité… sous conditions. Nicolas Sarkozy et Angela Merkel ont remis sur la table une proposition pour accentuer la pression sur les pays de la zone euro qui ne feraient pas assez d’efforts pour rééquilibrer leurs finances. Les fonds structurels, ces aides versées par l’Union européenne (UE) aux régions, seraient suspendus pour inciter les États à respecter la «règle d’or» budgétaire.

«Les paiements issus des fonds structurels et de cohésion devraient être suspendus dans les pays de la zone euro qui ne se conformeraient pas aux recommandations de la procédure sur les déficits excessifs», suggèrent le président de la République française et la chancelière allemande dans une lettre commune adressée au président du Conseil européen Herman Van Rompuy.

Tous les États de l’Union européenne bénéficient de ces fonds créés dans les années 1990. Les trois principaux fonds (fonds européen de développement régional, fonds social européen et fonds de cohésion) sont versés aux régions qui en font la demande, avec pour objectif de les aider à se développer.

Ainsi, 49 milliards d’euros sont versés chaque année dans le cadre de la politique régionale pour la période 2007-2013. Au total, ce sont 347 milliards d’euros, soit 35,7 % du budget total de l’Union européenne, qui sont alloués à la politique d’aide régionale.

20,4 milliards pour la Grèce, 21,5 milliards pour le Portugal
Pour les détracteurs de ces fonds, ces aides sont inefficaces : parmi les premiers bénéficiaires figurent justement les pays les plus endettés de la zone euro. Pour la période 2007-2013, le Portugal doit ainsi recevoir 21,5 milliards d’euros provenant des fonds structurels et de cohésion, la Grèce 20,4 milliards, l’Italie 28,8 milliards et l’Irlande 901 millions.

En transformant ces aides en instrument de pression pour inciter les États à plus de rigueur budgétaire, l’UE pourrait enfoncer encore plus les régions les plus en difficultés. Mais l’idée fait son chemin alors que les dirigeants européens explore toutes les solutions pour sortir la zone euro de la crise de la dette.

L’idée n’est pas nouvelle, et l’Allemagne en est d’ailleurs l’un des plus fervents promoteurs. La proposition en ce sens du duo franco-allemand à l’issue de la réunion mardi parviendra-t-elle à trouver des soutiens parmi les autres pays membres ? Le premier ministre néerlandais Mark Rutte s’est lui aussi exprimé mardi en faveur de ces sanctions.

Lefigaro.fr par Sophie Amsili