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Université de Harvard : Patricia Nzolantima nommée co-présidente du Conseil de leadership du Centre d’études africaines

novembre 9, 2022

L’entrepreneure a été sélectionnée, depuis mai 2017, comme membre du Conseil de leadership du Centre d’études africaines de l’Université de Harvard, un organisme interdisciplinaire de l’université de Harvard, reconnu internationalement, qui vise à élargir la sensibilisation du public et des universitaires à l’Afrique, aux expériences et aux perspectives africaines.

Patricia Nzolantima

Le Leadership Council, composé d’un groupe de onze jeunes leaders dynamiques du continent africain, est issu de la communauté de Harvard et au-delà, avec une représentation géographique sur tout le continent. Outre la diversité géographique, le Conseil est composé de leaders dans divers domaines, notamment les arts, la science et la technologie, la santé, le gouvernement et l’entrepreneuriat. Les membres s’engagent avec le CAS et les membres de son Conseil consultatif pour l’Afrique à façonner l’engagement plus large du CAS et de l’Université de Harvard envers l’Afrique en tant que continent.

Serial entrepreneure, Patricia Nzolantima a plus de 18 ans d’expérience dans l’entrepreneuriat et l’autonomisation des femmes.  Elle est la fondatrice et la présidente de Bizzoly Holdings, une entreprise et une fondation appartenant à des femmes. Dans ce cadre, elle a créé Ubizcabs, la première compagnie de taxis dirigée par des femmes en République démocratique du Congo (RDC) et « Ubizdelivery », les premiers services logistiques féminins. Elle est aussi la fondatrice de Bizzoly Brands and Co. Sarl, une société de produits de grande consommation, spécialisée dans les produits ménagers et les chaînes de valeur.

Patricia Nzolantima est également la cofondatrice et directrice générale d’EXP-Comuni-cart, agence de marketing basée en RDC.  En mars 2020, elle a lancé la première académie de conducteurs féminins afin d’autonomiser les femmes dans le transport et la logistique.

En 2018, en partenariat avec UBA Group, Patricia Nzolantima a lancé la première carte prépayée à visa féminin en RDC, pour financer les projets des femmes entrepreneures à travers son hub d’autonomisation économique des femmes.  En janvier 2020, elle a signé un partenariat avec VISA International pour lancer la première banque numérique féminine.

En 2012, Patricia Nzolantima a été la première femme en RDC à avoir été sélectionnée et à avoir participé au programme Young African Leaders , Mandela Fellowship, une initiative de l’ancien président Barack Obama. Au niveau international, Patricia Nzolantima est membre de plusieurs organisations professionnelles et  a été membre de la Clinton Global Initiative. Elle a participé plusieurs fois au GES (Global entrepreneurship summit) et a ouvert la session plénière de la conférence avec l’ancien secrétaire d’État John Kerry dans la Silicon Valley. En décembre 2020, Patricia Nzolantima a obtenu son doctorat en administration des affaires, avec une spécialisation en entrepreneuriat, de l’université Virginia Commonwealth et de l’école de Londres.

En outre, elle est titulaire d’une maîtrise en droit de l’Université protestante du Congo (RDC) et d’une maîtrise en commerce, anglais et gestion du marketing de l’Institut d’études du Cap, en Afrique du Sud. En outre, elle a obtenu  un MBA de la Business School de l’Université de Harvard. Elle est diplômée (Cohorte 4) du programme de transformation Seed de l’Université de Stanford, l’Institut Stanford pour l’innovation dans les économies en développement, qui travaille pour mettre fin au cycle de la pauvreté mondiale. Elle est diplômée de l’école de commerce Alibaba, programme e-founder. Un programme conçu pour donner aux propriétaires d’entreprises africaines les moyens de créer des entreprises durables.

Avec Adiac-Congo par Patrick Ndungidi

Pendant ce temps-là, Papandréou enseigne la crise à Harvard

octobre 24, 2012

Georges Papandréou.

Georges Papandréou. © Georges Gobet / AFP

L’ancien Premier ministre grec recevra 46 000 euros par mois pour ces cours. Les internautes grecs n’ont pas l’air d’apprécier. Florilège.

Cette semaine, c’était la rentrée des classes pour Georges Papandréou. L’ancien Premier ministre grec est toujours député du Pasok – le parti socialiste – à Athènes, et il est toujours aussi controversé et accusé de tous les maux du pays. Mais, à ses heures perdues, il enseigne aussi ses expériences de la crise économique et politique à la prestigieuse université de Harvard, dans le Massachusetts.

Lundi, il était l’invité d’une table ronde organisée par un think tank américain pour présenter ses cours qui seront dispensés sous forme de séminaires. Selon la presse grecque, le salaire du nouveau professeur serait de 46 000 euros par mois. À en croire le site d’information iNews, Georges Papandréou est déjà très populaire auprès des étudiants. D’autres sites ont filmé clandestinement ses interventions sans couper les applaudissements.

« Plus difficile d’être étudiant que prof à Harvard »

Mais le ton est bien différent sur la Toile. Certains se demandent si l’ex-Premier ministre grec, qui a contribué à la mise sous tutelle du pays par le Fonds monétaire international et l’Union européenne, possède une légitimité quelconque pour donner de tels cours. « Il devrait plutôt enseigner comment avoir une moustache impeccable », lance un internaute. « Est-ce que Harvard est encore une faculté réputée ou est-ce devenu un simple BTS pour politiciens qui ont échoué ? Il est plus difficile d’être étudiant que professeur à Harvard », répond un autre. « Si les étudiants de Papandréou deviennent les futurs dirigeants du monde, nous allons vite mourir de rigueur », conclut une troisième.

Des photos satiriques sont aussi diffusées, comme celle d’un étudiant faisant la manche, affublé d’une pancarte portant l’inscription : « S’il vous plaît, aidez-moi, mon professeur à Harvard était Papandréou, je n’ai aucun avenir. » Nombre de blogueurs demandent que son salaire soit versé à l’État grec pour rembourser la dette abyssale du pays. Enfin, une poignée de commentateurs estiment, plus amèrement, que Georges Papandréou a réussi à transformer la Grèce, un pays paisible et onirique, en un cas d’école économique et politique à ne pas suivre.

Liberation.fr par Christophe Donner