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France: Une étudiante poignardée à l’université Paris Cité, le suspect interpellé

janvier 25, 2023

Une jeune femme a été poignardée en plein campus ce mercredi. Son état serait stabilisé. Un homme de 25 ans a quant à lui été interpellé.

Une agression au couteau a eu lieu au sein de l'universite Paris Cite (photo d'illustration).
Une agression au couteau a eu lieu au sein de l’université Paris Cité (photo d’illustration).© Bruno LEVESQUE / MAXPPP / IP3 PRESS/MAXPPP

Une étudiante a été poignardée ce mercredi à l’arme blanche dans des locaux de l’université Paris Cité, située rue des Saints-Pères dans le 6e arrondissement de Paris. Grièvement blessée, la victime de 31 ans a été transportée à l’hôpital avec un pronostic vital engagé. Le suspect a quant à lui été interpellé peu de temps après avoir pris la fuite, à hauteur de la gare Vanves-Malakoff, selon une source proche du dossier. Il est désormais en garde à vue.

Il est aux alentours de midi quand la jeune femme se fait poignarder alors qu’elle sort de l’ascenseur, au septième étage du campus universitaire. Le suspect aurait ensuite pris la fuite et emprunté la ligne 4 du métro parisien en direction de Bagneux. Grâce aux images de vidéosurveillance, la police des transports parvient à affiner le signalement du suspect, vêtu d’une parka verte avec une capuche à fourrure et un pantalon beige maculé de sang. Sur les images, on peut aussi voir le suspect déposer un objet dans une poubelle située sur le quai de la station Saint-Germain-des-Prés, dans laquelle sera retrouvé un couteau.

L’état de la victime stabilisé

Un individu de 25 ans sera finalement interpellé par la police ferroviaire à hauteur de Vanves-Malakoff. Blessé aux mains, il a été conduit à l’hôpital et placé en garde à vue. Le parquet de Paris a confirmé qu’une enquête pour tentative d’homicide volontaire avait été ouverte et confiée au 3e district de la police judiciaire. L’état de la victime, lui, se serait « stabilisé », selon une source proche du dossier au Point.

Sur Twitter, l’université a confirmé le drame survenu et indiqué que tout l’établissement se trouvait « sous le choc ». Une cellule d’urgence médico-psychologique du Samu de Paris a été dépêchée sur place.

Avec Le Point par Valentine Arama

Afghanistan: les talibans interdisent aux filles d’accéder à l’université

décembre 20, 2022
Afghanistan: les talibans interdisent aux filles d'acceder a l'universite
Afghanistan: les talibans interdisent aux filles d’accéder à l’université© AFP/Archives/OMER ABRAR

Les autorités talibanes ont annoncé mardi que les universités afghanes étaient désormais interdites aux filles, déjà privées d’enseignement secondaire en Afghanistan depuis l’accession au pouvoir des fondamentalistes islamistes, restreignant encore un peu plus leurs libertés, malgré les condamnations internationales.

« Vous êtes tous informés de l’entrée en vigueur de l’ordre mentionné qui suspend l’éducation des femmes jusqu’à nouvel ordre », a indiqué dans une lettre adressée à toutes les universités gouvernementales et privées du pays, le ministre de l’Enseignement supérieur, Neda Mohammad Nadeem.

Le porte-parole du ministère, Ziaullah Hashimi, qui a tweeté la lettre, a également confirmé l’ordre de fermeture des facultés aux filles pour une durée indéterminée, auprès de l’AFP. Aucune explication n’a été fournie pour le moment pour justifier cette décision.

Les universités sont fermées en raison des vacances d’hiver et devraient rouvrir leurs portes en mars.

« Non seulement moi, mais tous mes amis sont sans voix. Nous n’avons pas de mots pour exprimer nos sentiments. Tout le monde pense à l’avenir inconnu qui l’attend », a réagi Madina, une étudiante sous couvert d’anonymat.

« L’espoir nous a été enlevé. Ils ont enterré nos rêves », a commenté désespérée l’étudiante auprès de l’AFP.

Après la prise de contrôle du pays par les talibans en août 2021, les universités ont été contraintes de mettre en oeuvre de nouvelles règles, notamment pour séparer filles et garçons pendant les heures de classe.

La gente féminine était autorisée à recevoir des cours, mais seulement s’ils étaient enseignés par des femmes ou des hommes âgés.

« Condamnées chaque jour »

Cette nouvelle interdiction intervient moins de trois mois après que des milliers de filles et de femmes ont passé les examens d’entrée à l’université dans tout le pays.

Nombre d’entre elles aspiraient à choisir entre des carrières d’ingénieur ou de médecin, bien que privées d’accès aux écoles secondaires.

A leur retour au pouvoir après 20 ans de guerre avec les Américains et le forces de l’Otan, les talibans avaient promis de se montrer plus souples, mais ils sont largement revenus à l’interprétation ultra-rigoriste de l’islam qui avait marqué leur premier passage au pouvoir (1996-2001).

Entre les deux règnes des talibans, les filles ont été autorisées à aller à l’école et les femmes ont pu chercher un emploi dans tous les secteurs, même si le pays est resté socialement conservateur.

Mais depuis seize mois, les mesures liberticides se sont multipliées en particulier à l’encontre des femmes qui ont été progressivement écartées de la vie publique et exclues des collèges et lycées.

« Nous sommes condamnées, chaque jour. Alors que nous espérions progresser, on nous met à l’écart de la société », a déploré mardi Reha, une autre étudiante.

Dans une volte-face inattendue, le 23 mars les talibans avaient refermé les écoles secondaires quelques heures à peine après leur réouverture annoncée de longue date. Le chef suprême des talibans, Haibatullah Akhundzada, est lui-même intervenu dans cette décision, selon un haut responsable taliban.

Divers membres du pouvoir avaient déclaré qu’il n’y avait pas assez d’enseignants ou d’argent mais aussi que les écoles rouvriraient une fois qu’un programme d’enseignement islamique aurait été élaboré.

En dépit de leur exclusion des collèges et lycées, à Kaboul, de nombreuses jeunes femmes s’étaient déplacées début décembre pour passer leur examen de fin d’études secondaires, nécessaire pour pouvoir prétendre rentrer à l’université, avaient constaté des journalistes de l’AFP.

« Aucun fondement religieux »

En plus d’être privées d’étudier, les femmes sont également bannies de la plupart des emplois publics ou payées une misère pour rester à la maison.

Elles n’ont pas le droit non plus de voyager sans être accompagnées d’un parent masculin et doivent se couvrir d’une burqa ou d’un hijab lorsqu’elles sortent de chez elles.

En novembre, les talibans leur ont également interdit d’entrer dans les parcs, jardins, salles de sport et bains publics.

Les manifestations de femmes contre ces mesures, qui rassemblent rarement plus d’une quarantaine de personnes, sont devenues risquées. De nombreuses manifestantes ont été arrêtées et les journalistes sont de plus en plus empêchés de couvrir ces rassemblements.

« Les nouvelles restrictions étendues à l’éducation des femmes en Afghanistan sont tragiques », a dénoncé l’ex ministre des finances sous l’ancien gouvernement, Omar Zakhilwal.

« Cette interdiction n’a aucun fondement religieux, culturel ou logistique. Il s’agit non seulement d’une grave violation des droits des femmes à l’éducation, mais aussi d’une profonde anomalie pour notre pays ! », a-t-il ajouté dans son tweet.

La communauté internationale a lié la reconnaissance du régime taliban et l’aide humanitaire ainsi que financière, dont l’Afghanistan a absolument besoin, au respect par les talibans des droits humains, en particulier ceux des femmes à être éduquées et à travailler.

Les Nations unies sont « profondément préoccupées » a déclaré mardi Ramiz Alakbarov, représentant spécial adjoint du chef de l’ONU pour l’Afghanistan.

« L’éducation est un droit humain fondamental. Une porte fermée à l’éducation des femmes est une porte fermée à l’avenir de l’Afghanistan », a-t-il tweeté.

Par Radio-Canada

Bourses sur l’avenir mondial à l’Université de Manchester pour Africains en Angleterre en 2023

août 12, 2022

Ces bourses d’études sont destinées aux étudiants étrangers et africains pour étudier en Angleterre.

01. Données sur la bourse :

Année de la bourse : 2023

Pays : Angleterre

Organisme : Université de Manchester

Niveau d’étude : master

Spécialité de la bourse : Ingénierie, environnement, sciences de la santé, développement, éducation, textile et droit.

Montant de la bourse : Jusqu’à 100% des frais des études

Date limite pour postuler : 31 août 2022

02. Organisme d’accueil :

Nom de la bourse : Bourses d’études sur l’avenir mondial à l’Université de Manchester

Organisme : Université de Manchester

03. Description de la bourse :

L’Université de Manchester est fière d’offrir des bourses totalisant plus de 1,7 million de livres sterling à des étudiants internationaux, commençant leurs études en septembre. Cette bourse est ouverte aux étudiants de premier cycle et de maîtrise titulaires d’une offre de l’Université de Manchester et l’évaluation sera basée sur le mérite académique et la qualité de votre demande de bourse. Vous devez être autofinancé (non parrainé). Le niveau d’attribution, les critères d’éligibilité et les dates limites de candidature diffèrent pour chaque région.

Pour pouvoir postuler, vous devez détenir une offre de place d’étude à l’Université de Manchester pour un cours qui débutera en septembre 2022. Vous devrez également soumettre un formulaire de candidature en ligne qui sera automatiquement envoyé par e-mail à toutes les offres concernées.

04. Groupe Cible :

Pour tous les groupes.

05. Pour postuler :

https://www.manchester.ac.uk/study/international/finance-and-scholarship…

Avec Adiac-Congo par Bourses Africaines

Mauricie et Centre-du-Québec/Conditions météorologiques : fermetures d’écoles dans la région

février 18, 2022
Un autobus de la STTR circule sur une rue enneigée.

Les conditions routières sont difficiles à Trois-Rivières. Photo : Radio-Canada/Jean-François Fortier

La fin de semaine débute plus tôt pour les élèves de la région. En raison des conditions météorologiques, des dizaines d’établissements d’enseignement ont pris la décision de fermer leurs portes pour la journée.

Les centres de services scolaire du Chemin-du-Roy, de l’Énergie, ont annulé les cours pour la journée. Les cours sont annulés et les services de garde sont fermés. L’enseignement à distance est également suspendu.

Sur la rive-sud, les centres de services scolaire des Chênes, de la Riveraine et des Bois-Francs avaient déjà prévu une journée pédagogique au calendrier pour les élèves du primaire. Les centres de formation professionnelle et les centres de formation générale des adultes des centres de services scolaire de la Riveraine et des Bois-Francs suspendent toutefois leurs activités.

Seuls des services de garde demeurent ouverts au Centre de services scolaire des Bois-Francs.

L’Institut secondaire Keranna, le Séminaire Saint-Joseph, le Séminaire Sainte-Marie, le Collège Marie-de-l’Incarnation et l’Académie de Trois-Rivières ont également choisi de fermer leurs portes.

L’école primaire Val Marie est également fermée, mais son service de garde demeure pour sa part ouvert.

Pour les établissements post-secondaires, il y a le Cégep de Victoriaville qui ferme les portes de tous ses pavillons situés à Victoriaville et à Montréal.

Le Cégep de Drummondville suspend ses cours et activités jusqu’à 18 h. Une décision sera rendu avant 16 h pour déterminer si l’enseignement aura lieu en soirée.

Au moment d’écrire ces lignes, le Collège Laflèche, les cégeps de Trois-Rivières et de Shawinigan n’avaient annoncé aucune suspension de leurs activités.

À l’Université du Québec à Trois-Rivières, les cours en présence sont annulés pour la journée aux campus de Trois-Rivières, de Québec et de Drummondville ainsi que dans l’ensemble des centres régionaux. Les cours prévus à distance sont maintenus. Par ailleurs, les employés de l’UQTR sont priés de se placer en télétravail selon l’horaire régulier.

De la neige et de la pluie verglaçante

La pluie abondante tombée sur la région jeudi s’est transformée en neige en début de soirée. Il est encore trop tôt pour chiffrer l’accumulation totale de neige en Mauricie et au Centre-du-Québec.

Pour l’instant, on a quelques observations, mais on estime à environ une vingtaine de centimètres [la neige tombée]. En plus, il y a eu de la poudrerie, ce qui ne permet pas de mesurer efficacement avec les instruments, indique Simon Legault, météorologue d’Environnement Canada.

Pour les secteurs plus au sud, comme à Drummondville, les quantités reçues sont moindres. On est plutôt dans la quinzaine, peut-être même la dizaine [de centimètres], parce qu’il y a eu des mélanges avec de la pluie verglaçante, ajoute-t-il.

À plusieurs endroits dans la région, les routes sont glacées vendredi matin. Il faut faire attention parce que ce sont des conditions routières qui ne sont vraiment pas faciles, mentionne le météorologue.

Le système qui apporte de la neige essentiellement sur la Mauricie devrait faiblir en mi-journée et les précipitations devraient cesser.

L’accalmie sera de courte durée puisqu’un autre système devrait nous apporter de la neige à compter de samedi. Jusqu’à 10 centimètres sont attendus selon les secteurs.

Avec Radio-Canada par Mylène Gagnon

France : pourquoi les enfants des Congolais font rarement l’université et échouent dans des petits boulots comme leurs parents ?

janvier 15, 2022

Profiter de la vie en France devrait en principe rendre les Congolais ambitieux, mais nombreux se contentent du bien-être minimum et n’aident pas leur progéniture à exceller. Le papa était préparateur de commande et le fils le deviendra, la maman, femme de chambre et la fille aussi. Les enfants congolais nés en France après leu baccalauréat vont rarement à l’université et se contentent des formations pour vite adhérer le marché de l’emploi.

En France, les Congolais n’ont pas pitié des autorités de Brazzaville qu’ils reprochent d’hypothéquer l’avenir de la jeunesse. Selon eux, des jeunes diplômés deviennent des vendeurs dans les marchés et font des petits boulots à cause des mauvaises politiques appliquées par le régime actuel.

Mais bizarrement, eux qui sont en France où toutes les conditions sont réunies pour la réussite reversent le même avenir à leurs enfants. Si au Congo, les jeunes arrivent au moins à arracher des diplômes universitaires, en France par contre, les enfants des Congolais se félicitent juste du baccalauréat et des formations.

Seuls 3 sur 10 enfants des Congolais nés en France ont une licence universitaire et 2 sur 10 un doctorat par exemple. Par contre 8 sur 2 abandonnent les études après le lycée pour se lancer dans la vie professionnelle s’ils ne finissent pas voyous dans le quartier.

Des faits qui montrent que la diaspora Congolaise est la plus inutile et n’apporte aucune valeur ajoutée à leur propre vie familiale. Des parents irresponsables qui font des allocations accordées à leurs enfants leur survie. Un reportage d’une chaîne française lors du grand confinement à confirmer cette réalité.

Une maman de deux enfants mineurs étaient incapables de les offrir un ordinateur ou des tablettes, mais s’offraient des vêtements et chaussures de luxe. Avec les aides accordées à leurs enfants, les français ouvrent un compte bancaire et l’épargnent jusqu’à leurs 18 ans afin de les permettre de payer leur université.

Le parent Congolais utilise les aides de leurs enfants pour s’habiller, cotiser sa tontine, envoyer à sa famille en Afrique et faire des folies dans les soirées. Une fois que l’enfant décroche son bac, il ne peut se payer l’université, les parents Congolais étant de nature incapables de le faire.

Automatiquement les enfants se tournent vers les formations professionnelles accélérées afin de faire leur entrée dans le monde du travail comme leurs parents. Il est parfois triste de voir les enfants nés en France finir dans les petits boulots comme leurs parents. Même les Waras qu’on sous estimaient au pays ont plus de visibilité en France que les Congolais.

Avec Sacer-infos par Stany Frank

Madagascar-Mauvaise gestion et détournement de fonds : impunité des agents fautifs de l’Université !

octobre 26, 2021

La semaine dernière a été marquée par les violentes manifestions au sein des universités publiques. Outre les étudiants, les membres du personnel administratif et technique (PAT) de l’Université d’Antananarivo ont aussi réclamé leurs arriérés de salaires. Depuis des décennies, la mauvaise gestion et le détournement de fonds ont été soulevés comme principales causes des séries de revendications dans le monde de l’Enseignement supérieur. Mais jusqu’à présent, aucune solution efficace en vue de mettre fin à ces fléaux n’a été prise. Les autorités compétentes pour engager les procédures de poursuite semblent rester dans l’inertie totale à savoir l’inspection générale de l’Etat (IGE), du pôle anti-corruption (Pac)… et bien d’autres encore. Face à cette situation, le ministère de tutelle, celui de l’Enseignement supérieur et de la Recherche Scientifique (Mesupres), a été souvent blâmé par les étudiants grévistes, pareil pour le ministère de l’Economie et des Finances. Or, le budget dédié aux universités est déjà prévu annuellement par la loi de finances, y compris les allocations de bourses et des salaires du PAT. Les agents étatiques responsables du retard ou du non-paiement de ces dépenses, devraient systématiquement faire l’objet d’enquête et de poursuite, ce qui n’est pas le cas.

On se demande pourquoi le régime, à travers son silence total, minore autant cette situation.

 Les différentes autorités administratives sont pourtant en parfaite connaissance de cette faille, c’est surtout le cas du Premier Ministre Ntsay Christian, lequel l’a évoqué maintenant pour la deuxième fois. Le corporatisme mal placé des employés des Universités en cas d’arrestation de leurs collègues impliqués dans ce problème persistant, constitue le fond du problème des dirigeants successifs. Leur grève entraîne automatiquement la suspension des activités pédagogiques, ce qui pousse à leur tour les étudiants à manifester, un véritable casse-tête pour les autorités étatiques car source de troubles.

C’est ainsi que l’impunité règne au niveau de ces universités publiques, et ce aux risques et périls des étudiants.

Avec La Gazette de la Grande Ile par Mampionona

Afghanistan: Les femmes pourront étudier à l’université, mais pas avec les hommes

septembre 12, 2021

AFGHANISTAN: LES FEMMES POURRONT ÉTUDIER À L'UNIVERSITÉ, MAIS PAS AVEC LES HOMMES

© Reuters/Mohammad Ismail 

(Reuters) – Les femmes afghanes qui le souhaitent seront autorisées à étudier à l’université, mais il sera mis fin à la mixité des cours, a annoncé dimanche le ministre de l’Education supérieure du gouvernement taliban, Abdul Baqi Haqqani.

En accord avec la Charia, a-t-il précisé lors d’une conférence de presse à Kaboul, les classes seront séparées entre hommes et femmes, les cours dispensés aux étudiantes le seront dans la mesure du possible par des enseignantes, et les jeunes femmes devront porter le voile intégral.

Abdul Baqi Haqqani a précisé que la non-mixité serait désormais de rigueur en Afghanistan et que les programmes d’enseignement seraient revus dans les mois qui viennent.

Avec Reuters par (Bureau d’Islamabad, version française Sophie Louet)

Vaccination : une Université met 238 étudiants Américains dehors

août 21, 2021

Une Université américaine a désinscrit 238 de ses étudiants, pour ne pas s’être conformés au mandat de vaccination contre le Covid-19, rapporte CNN.

Parce qu'il leur etait reproche de ne pas s'etre conformes au mandat de vaccination, 238 etudiants ont ete desinscrits par l'etablissement d'enseignement superieur. (Photo d'illustration)
Parce qu’il leur était reproché de ne pas s’être conformés au mandat de vaccination, 238 étudiants ont été désinscrits par l’établissement d’enseignement supérieur. (Photo d’illustration)© DAMIEN MEYER / AFP

Aux États-Unis, l’Université de Virginie ne plaisante pas avec les mesures sanitaires, mises en place dans le cadre de la crise du Covid-19. Parce qu’il leur était reproché de ne pas s’être conformés au mandat de vaccination, 238 étudiants ont été désinscrits par l’établissement d’enseignement supérieur, rapporte CNN. L’information a été communiquée vendredi 20 août, par un porte-parole de l’université.

L’Université de Virginie exige que « tous les étudiants qui vivent, apprennent ou travaillent en personne au sein de l’université » soient entièrement vaccinés pour la prochaine année universitaire 2021-2022, selon les mesures en vigueur, précise ledit communiqué.

« Vous n’êtes pas éligible pour suivre des cours »

Parmi les 238 étudiants concernés, seuls 49 avaient déjà finalisé leur inscription pour les cours, nuance toutefois la chaîne d’information américaine. Quant aux 189 restants, « ils n’avaient peut-être pas du tout prévu de retourner à l’université cet automne », argue le porte-parole de l’université, Brian Coy, auprès de CNN. Et celui-ci d’ajouter : « La désinscription signifie que vous n’êtes pas éligible pour suivre des cours. » Il a ensuite précisé que les étudiants avaient encore une semaine pour mettre à jour leur statut. S’ils se conforment au mandat de vaccination dans les temps, ils auront la possibilité de se réinscrire.

Des exemptions religieuses ou médicales possibles

Environ 96,6 % des étudiants de cet établissement d’enseignement supérieur sont vaccinés, précise le site d’information. Au contraire, près de 1 % des étudiants ne sont actuellement pas vaccinés tandis qu’environ 1,3 % d’élèves ont été autorisés à demander des exemptions religieuses ou médicales. « Toute personne non vaccinée et bénéficiant d’une exemption devra effectuer un test une fois par semaine ; mais cette fréquence pourrait augmenter », a précisé Brian Coy, toujours auprès de CNN.

Par ailleurs, le porte-parole de l’Université de Virginie a assuré avoir rappelé – à mainte reprises – aux étudiants non-vaccinés de le faire, entre le 20 mai et le 1er juillet, pour éviter d’être désinscrits. « Ils ont reçu plusieurs e-mails, des appels, des SMS et – dans certains cas – leurs parents ont été contactés. »

Canada: Rentrée en présentiel sur les campus confirmée au Québec

août 6, 2021

La ministre de l’Enseignement supérieur, Danielle McCann, a confirmé vendredi que les campus universitaires et collégiaux du Québec accueilleront les étudiants en présentiel cet automne.

La ministre de l'Enseignement supérieur, Danielle McCann, encourage les étudiants qui ne l'ont pas encore fait à prendre rendez-vous pour se faire vacciner (archives).

© Ryan Remiorz/La Presse canadienne La ministre de l’Enseignement supérieur, Danielle McCann, encourage les étudiants qui ne l’ont pas encore fait à prendre rendez-vous pour se faire vacciner (archives).

Cette annonce est rendue possible parce que 82 % – soit plus que la cible de 75 % – des étudiants ont soit reçu, soit pris rendez-vous pour recevoir, leurs deux doses de vaccin contre la COVID-19, explique la ministre en entrevue à RDI.

La distanciation physique et le port du masque ne seront plus requis en classe, mais des restrictions s’appliqueront toujours dans d’autres circonstances :

  • Une distance de deux mètres sera exigée dans les salles d’entraînement, entre les tables dans les aires de restauration et pour certaines activités comme les cours de chant».
  • Une distance d’un mètre dans les aires communes devrait idéalement être maintenue entre les étudiants, lorsque possible».
  • Le port du masque ne sera pas non plus requis à la bibliothèque ou lors d’un repas, mais il sera obligatoire dans toute autre situation».

Les activités parascolaires, y compris les activités sportives, seront permises dans l’ensemble des établissements», mais le gouvernement vise à ce que ces activités soient accessibles uniquement aux étudiantes et aux étudiants qui sont adéquatement vaccinés».

Plus de détails seront communiqués lorsque les modalités du passeport vaccinal seront dévoilées», peut-on lire dans le communiqué diffusé vendredi lors de l’annonce de la ministre.

Le premier ministre François Legault avait annoncé jeudi qu’un passeport vaccinal serait mis en place sous peu afin d’éviter un autre confinement.

Davantage de restrictions possibles dans certains établissements

Certains établissements où le risque épidémiologique est jugé plus grand» feront cependant l’objet de directives particulières», comme le port du masque en tout temps.

Ils vont pouvoir suivre leurs cours en présence, mais il y aura probablement des freins au niveau de certaines activités, comme les activités parascolaires, explique la ministre McCann.

Ce pourrait être le cas si la couverture vaccinale de leur population étudiante est insuffisante, explique la ministre McCann, mais ces établissements représentent une minorité» d’entre eux. À l’heure actuelle, c’est encore le cas pour six cégeps sur les 48 que compte la province, mais toutes les universités ont atteint les cibles. Les activités d’accueil et d’intégration, tout ce qu’on appelle initiations, ne pourront pas avoir lieu dans ces cégeps», dit-elle.

Les établissements qui ne rencontrent pas encore les cibles de vaccination :

  • Cégep de Sept-Îles
  • Cégep de Saint-Félicien
  • Collège Ahuntsic
  • Collège de Rosemont
  • Cégep André-Laurendeau
  • Cégep Marie-Victorin

On fait un appel particulier à ces étudiants d’aller se faire vacciner», lance la ministre. Elle s’est dite ouverte à mettre en place des cliniques de vaccination sur les campus, mais souligne que déjà, à ce moment-ci il y a quand même beaucoup de cliniques» mises en place dans la communauté.

Plus de mesures pourraient aussi être mises en place en fonction de l’évolution de la situation sanitaire de la région où se trouvent ces établissements. La situation sera suivie de façon hebdomadaire afin de lever les directives particulières dès que possible, indique le ministère de l’Enseignement supérieur.

Tous les établissements d’enseignement supérieur devront également avoir préparé un plan de repli prêt à être déployé au besoin».

La santé publique est en train d’évaluer les mesures à prendre en cas d’éclosion, mais c’est sûr que les étudiants qui sont pleinement vaccinés seraient probablement dans une situation différente que ceux qui ne le sont pas», selon la ministre.

En date de jeudi, 83,2 % des étudiants du collégial et 86,6 % des étudiants universitaires ont reçu au moins une dose de vaccin, selon le ministère.

Des deuxièmes doses ont aussi été données à 57,8 % des étudiants du niveau collégial et à 68,5 % de ceux du niveau universitaire. La ministre McCann encourage les étudiants qui ne l’ont pas encore fait à prendre rendez-vous pour se faire vacciner.

En juin, le gouvernement avait annoncé que la rentrée au primaire et au secondaire se ferait à visage découvert si 75 % des 12 à 17 ans étaient vaccinés. La quatrième vague et la progression du variant Delta pourraient cependant brouiller les cartes.

Avec  CBC/Radio-Canada 

Congo/Enseignement supérieur : l’université de Pointe-Noire, un des défis d’Edith Delphine Emmanuel Adouki

mai 24, 2021

La nouvelle ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation technologique qui a officiellement pris ses fonctions, le 21 mai, entend apporter la touche féminine dans ce sous-secteur qu’elle connaît depuis près de 33 ans.  

Bruno Jean Richard Itoua cédant le témoin à Edith Delphine Emmanuel Adouki/DR

Cheffe de département de master et de formation doctorale à la faculté de droit de l’Université Marien-Ngouabi, Edith Delphine Emmanuel Adouki succède à Bruno Jean Richard Itoua qui a passé cinq ans à la tête du ministère de l’Enseignement supérieur. Parmi la trentaine de dossiers transmis à la nouvelle ministre figure le chantier de l’université interdépartementale qui sera érigée dans le Kouilou. « C’est un engagement que le chef de l’Etat a pris et que nous en tant que ministre de l’Enseignement supérieur avons le devoir de réaliser. Nous allons donc nous y atteler, Ainsi que l’a dit le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso, nous serons jugés aux résultats », a déclaré Edith Delphine Emmanuel Adouki.

L’autre dossier concerne l’université Denis-Sassou-N’Guesso de Kintelé qui a ouvert ses portes cette année. « C’est un enfant que nous allons accompagner, que nous allons aider à grandir parce que les premières années sont les plus difficiles. Mais lorsque vous donnez à l’enfant tout dont il a besoin, vous pouvez être sûr que l’enfant grandit pour devenir un adolescent et ensuite un adulte », a-t-elle poursuivi.

Elle aura aussi la charge de poursuivre la numérisation et la modernisation de l’Université Marien-Ngouabi. « La tâche est lourde, je pense que si les défis existent, c’est pour être relevés et les défis ne peuvent pas être relevés par les hommes mais aussi par des femmes. Je m’inscris dans le combat qui était celui de nos mères, nos aînées, nos sœurs dont certaines ont disparu, qui ont pu affirmer que les femmes avaient leur place dans le processus de développement de notre pays. Je suis consciente de ma charge, de mes devoirs… », a ajouté Edith Delphine Emmanuel Adouki.

Bruno Jean Richard Itoua s’est, de son côté, félicité de la qualité du dialogue social qui existe désormais au sein du sous-secteur. Selon lui, le protocole d’accord signé avec les partenaires sociaux a permis de régler les remous dus, entre autres, au non-paiement des arriérés de salaires et des heures supplémentaires.

« Ce protocole d’accord appliqué rigoureusement par le ministère des Finances jusqu’au mois de janvier est probablement le dernier maillon de ce que nous puissions fonctionner de façon apaisée… Depuis janvier, devant les tensions, quelques problèmes ont pu apparaitre mais je sais que le Premier ministre, chef du gouvernement, Anatole Collinet Makosso, connaît le problème. Si ce protocole est respecté, nous pouvons continuer à préserver la paix sociale dans le sous-secteur », a conseillé celui qui s’occupera désormais du ministère des Hydrocarbures.

Bruno Jean Richard Itoua est, en effet, conscient qu’il laisse le département dans les bonnes mains.

Avec Adiac-Congo par Parfait Wilfried Douniama