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Canada-Québec: Le refus d’accorder des visas à des Africains, une « incohérence » dénoncée par l’UQTR

août 26, 2022
Les cubes devant l'Université.

L’UQTR accueille de nombreux étudiants africains (archives). Photo : Radio-Canada/Josée Ducharme

L’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) dénonce le refus massif de visas pour les étudiants africains francophones par l’agence d’immigration fédérale. Le taux de refus des demandes d’étudiants internationaux qui veulent fréquenter l’UQTR est de 79 %, selon des données gouvernementales.

Les Africains verraient leurs demandes de visa plus souvent refusées que celles des étudiants d’autres pays, selon le recteur de l’UQTR, Christian Blanchette. Il souligne que l’institution est particulièrement touchée par ce problème.

Pour l’UQTR, le principal bassin de recrutement d’étudiants internationaux est l’Afrique, affirme Christian Blanchette qui précise que ces étudiants représentent 65 % de tous les étudiants étrangers.

« C’est un grand problème et ça fait des années qu’on en parle. »— Une citation de  Christian Blanchette, recteur de l’UQTR

Les raisons du refus seraient souvent la crainte que les étudiants africains ne veuillent pas repartir dans leur pays une fois leurs études terminées. Or, plusieurs élus et employeurs voient en l’immigration une solution au problème de pénurie de main-d’oeuvre, ce qui rend donc perplexes les dirigeants de l’UQTR.

Autant le gouvernement canadien que le Québec souhaiteraient les garder parce qu’on cherche de la main-d’œuvre, il y a une incohérence, a déploré le directeur du bureau des relations internationales de l’UQTR, Sylvain Benoit, en entrevue à l’émission En direct. Il constate par ailleurs que les demandes de visas des étudiants de la Chine ou du Vietnam sont plus souvent acceptées par Ottawa que ceux des pays africains.

En entrevue à Toujours le matin, le recteur de l’UQTR a assuré que les élus sont conscients de cet enjeu-là, car il a maintes fois discuté du problème avec eux. Christian Blanchette espère que des solutions seront mises en place.

Une Afghane refusée injustement, selon un professeur

Une Afghane qui voulait venir aire son doctorat à la session d’automne à l’Université du Québec à Trois-Rivières s’est vu refuser son visa d’étudiante.

« On lui a refusé son visa sous prétexte qu’elle ne retournerait pas dans son pays alors que, clairement, elle avait expliqué […] qu’elle désirait vraiment contribuer à sa société en y retournant par la suite comme professeure avec des qualifications de chercheuse. »— Une citation de  Mathieu Piché, professeur au département d’anatomie de l’UQTR

Le Bloc québécois a fait une sortie publique mercredi pour dénoncer le refus massif d’étudiants étrangers francophones.

Avec Radio-Canada

Canada: L’UQTR lance un appel à la population pour loger ses étudiants

août 10, 2022
L'Université du Québec à Trois-Rivières.

L’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) Photo : Radio-Canada/Josée Ducharme

Dans quelques semaines, les étudiants seront de retour à l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) et ceux qui n’ont pas encore de logement risquent de se retrouver le bec à l’eau. Depuis quelques jours, l’UQTR tente par tous les moyens de trouver des solutions pour leur venir en aide.

Appel aux employés, aux étudiants, à la population : Avez-vous une chambre disponible? Pourriez-vous accueillir un étudiant cette session?

C’est presque un cri du cœur qu’a lancé le conseiller en communication et en relations avec les médias de l’UQTR, Jean-François Hinse, au micro de l’émission En direct. Il faut trouver des solutions pour aider nos étudiants à trouver des logements pour la rentrée.

Cette rentrée est particulière. En effet, Trois-Rivières affiche son plus bas taux d’inoccupation des logements locatifs jamais vu : ce taux s’établit à moins de 1 %. Alors que de nombreuses familles ont eu de la difficulté à se reloger au printemps dernier, de nombreux étudiants risquent de devoir rentrer au bercail. Sur le campus, on a une capacité [suffisante pour] 989 locataires et on est déjà complets depuis plusieurs semaines, a expliqué Jean-François Hinse. Il a raconté que de nombreux étudiants de l’extérieur de la région, voire du pays, se contentent de faire tout d’abord leur demande d’admission. Une fois acceptés, ce n’est qu’en arrivant ici qu’ils complètent leur inscription et qu’ils partent ensuite à la recherche d’un endroit où se loger.

Adapter ses stratégies

Jusqu’à cette année, l’accès à des logements abordables était si grand qu’il faisait même partie des arguments pour convaincre les étudiants de choisir l’UQTR. Maintenant, l’institution doit revoir ses stratégies. Et ça commence par un message aux étudiants étrangers : Avant d’arriver au Québec, assurez-vous d’avoir déjà votre logement.

En parallèle, l’administration tente de stimuler l’offre. Le message d’aujourd’hui, c’est de dire ceci :  »Si vous avez de la place chez vous, vous ne l’avez peut-être jamais envisagé, mais avoir un étudiant à la maison, ça peut permettre une présence rassurante, ça peut être un échange culturel intéressant, ça peut faire de nouvelles amitiés, a fait valoir Jean-François Hinse. On doit même être originaux dans nos approches : dans des résidences pour personnes âgées, dans des résidences de religieux, dans des monastères, peut-être qu’il y a des appartements libres qui pourraient servir à des étudiants.

Pour l’instant, l’UQTR ne songe pas à construire pour agrandir son campus. Jean-François Hinse mentionne que si des personnes peuvent accueillir des étudiants, elles n’ont qu’à communiquer avec l’université à l’adresse accueil.ei@uqtr.ca.

Avec Radio-Canada par Josée Bourassa

Canada: L’Université du Québec à Trois-Rivières a des visées pour le monastère des Ursulines

mai 31, 2022
Pour chacune des soeurs, il est important de pouvoir avoir un dernier repos auprès des autres Ursulines, dans le cimetière situé derrière le monastère.

Maintenant propriétaire des lieux, la Ville de Trois-Rivières doit leur trouver une nouvelle vocation. Photo : Radio-Canada/Guylain Côté

Maintenant que la Ville de Trois-Rivières a reçu les clés du monastère des Ursulines, dont elle est maintenant propriétaire, il reste à lui trouver une nouvelle vocation. Et il semble que l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) ait quelques idées en tête pour la suite.

C’est un peu trop tôt pour qu’on puisse définitivement dire ce qui sera fait, précise le recteur de l’établissement, Christian Blanchette, qui était présent à la cérémonie de transfert de propriété.

Cela dit, il n’est pas exclu que l’UQTR rallume un projet datant d’une douzaine d’années d’y installer son centre de recherches en études québécoises. L’institution avait déjà exploré la possibilité d’acquérir le monastère pour ses recherches historiques, mais malgré l’intérêt, rien n’avait été fait en ce sens.

Nous, on doit voir si on remet ce projet-là sur les rails ou si c’est d’une autre manière qu’on peut utiliser et participer au maintien du manoir des Ursulines à Trois-Rivières comme pavillon actif, ajoute le recteur. Une visite s’impose, poursuit-il, dans le but d’avoir une meilleure idée de l’organisation des lieux.

L’UQTR doit justement composer avec un enjeu d’espace sur ses campus. L’idée de relocaliser des équipes au monastère, ça fait toujours partie de ce qu’on est à discuter.

Mais une chose est certaine : la future vocation du monastère devra être cohérente avec la nature de l’édifice, souligne Christian Blanchette.

Une offre de soins?

Le recteur de l’UQTR affirme que des collèges des cégeps sont aussi intéressés par les locaux du monastère. Certains parlent de cliniques. On va voir, enchaîne-t-il.

Trois de nos cliniques qui sont à Trois-Rivières sont pleines au campus. Les citoyens viennent chercher des soins de santé chez nous, alors est-ce qu’un autre point de services, dans ce cas-là au centre-ville dans le manoir des Ursulines, [est envisageable]? Il faut voir comment l’espace est organisé si c’est possible.

Des discussions auront lieu au cours de l’été pour préciser ce qui sera proposé à la rentrée de l’automne.

Avec Radio-Canada par Sébastien St-Onge

Canada/Pénurie de main-d’œuvre : le gouvernement du Québec cible des étudiants étrangers

mai 27, 2022
Une pancarte de l'université.

Des étudiants de l’Université du Québec à Trois-Rivières pensent que la mesure d’exemption des droits de scolarités en faveur des étudiants étrangers devaient s’appliquer à tous les programmes d’étude (archives). Photo : Gracieuseté: UQTR

Des étudiants internationaux à l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) voient en la mesure d’exemption du gouvernement du Québec une occasion manquée d’économiser sur leurs droits de scolarité. Une mesure tardive selon eux, mais qui constitue un plus pour les futurs étudiants internationaux.

Les étudiants internationaux ciblés dans le programme d’exemption des droits de scolarité doivent s’intéresser aux domaines où le manque de main-d’œuvre est le plus criant. Ils n’auront plus à payer 24 000 $ pour une année d’études à l’université, mais 3000 $, comme c’est le cas pour les étudiants québécois. De plus, ils doivent s’inscrire à temps plein dans une université francophone et être prêts à s’installer en région.

Masseni Doumbia vient de boucler sa maîtrise en gestion de projet à l’UQTR. Les deux années d’études lui ont coûté plus de 30 000 $. La nouvelle mesure annoncée par Québec arrive un peu tard dans son parcours académique. Elle y voit tout de même l’occasion d’embrasser de nouvelles opportunités.

« C’est sûr que j’aurais préféré en bénéficier, mais bon je peux toujours m’inscrire dans une autre matière et apprendre plus. Cela me donne l’opportunité d’avoir plus de diplômes. »— Une citation de  Masseni Doumbia, étudiante internationale finissante à la maîtrise à l’UQTRUne étudiante internationale à l'UQTR assise près de la cafétéria.

Même si elle vient de terminer sa maîtrise en gestion de projet à l’UQTR, Masséni Doumbia affirme qu’elle profitera de la nouvelle mesure d’exemption du gouvernement pour obtenir plus de diplôme Photo : Radio-Canada/Josée Ducharme

C’est une bonne idée au départ, estime Masséni Dumbia. Mais elle croit que la meilleure formule c’est d’élargir le cadre du programme pour permettre à plus d’étudiants d’en bénéficier.

Élisabeth Gomis, une autre étudiante internationale, abonde dans le même sens. Elle trouve dommage que la mesure ne s’applique pas à l’ensemble des professions.

C’est aussi le point de vue du recteur de l’UQTR. Ç’aurait été bienvenu que ce soit l’ensemble des programmes qui soit visé, dit Christian Blanchette, mais on voit que le gouvernement a une stratégie très orientée vers certaines des professions qui sont en manque. C’est bienvenu dans ces professions-là.

« On apprécierait un programme qui nous permet d’attirer des étudiants dans toutes les disciplines parce que la pénurie de main-d’œuvre s’observe dans toutes les disciplines. »— Une citation de  Christian Blanchette, recteur de l’UQTR

Par ailleurs, M. Blanchette pense que la mesure d’exemption du gouvernement est une solution à moyen terme qui peut contribuer à atténuer le problème, et qu’il ne s’agit pas de la seule solution à mettre en place. Il admet toutefois qu’il s’agit d’une mesure attractive qui permettra de recruter plus d’étudiants.

Les étudiants francophones traités en parents pauvres

Christian Blanchette déplore le temps pris par Ottawa pour livrer les permis aux étudiants étrangers. Il appelle à une hausse du taux d’acceptation des étudiants internationaux francophones.

Les dossiers des étudiants francophones qui ont choisi des universités québécoises doivent être traités de manières diligentes et qu’on ait des taux d’acceptation plus élevée qu’un étudiant sur 10 affirme t-il.

Le président de l’Association générale des étudiants de l’UQTR accueille positivement la nouvelle mesure d’exemption, cependant il aurait préféré que le gouvernement règle le problème à la source en adoptant une résolution face à la déréglementation des droits de scolarité des étudiants internationaux. Philippe Dorion invite le gouvernement à revoir son plan pour cette catégorie d’étudiants.

« L’ Association Générale des étudiants de l’UQTR est contre la déréglementation, et nous demandons au gouvernement de faire une étude d’impact sur les droits de scolarité des étudiants internationaux et sur le financement des universités au Québec. »— Une citation de  Philippe Dorion, président de l’Association générale des étudiants de l’UQTR

Il faut que la solution dure dans le temps et ne s’applique pas à une période spécifique ou à un groupe d’étudiants, soutient M. Dorion.

Cette mesure non rétroactive entrera en vigueur à partir de l’automne 2023. Une enveloppe de 80 millions $ sera disponible sur quatre ans dans le cadre de ce programme.

Avec Radio-Canada par

Anne Merline Eugène

Anne Merline Eugène

Canada: La vision d’avenir du recteur de l’UQTR

avril 27, 2022

L’UQTR rêve d’un modèle unique de ville universitaire

Christian Blanchette debout dans un couloir de l'université.

Le recteur de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR), Christian Blanchette (Archives)PHOTO : Radio-Canada / Josée Ducharme

Le recteur de l’Université du Québec à Trois-Rivières ne cache pas ses intentions. Il veut travailler à faire de Trois-Rivières une ville universitaire sur un modèle qui lui sera propre. Un modèle à travers lequel la Ville, l’Université, les entreprises et les groupes communautaires travaillent au développement économique, social et culturel dans un dialogue sans cesse renouvelé.

C’est essentiellement le message lancé par Christian Blanchette lors de son passage en entrevue à Toujours le matin, quelques minutes avant de se rendre devant la Chambre de commerce de Trois-Rivières pour présenter sa vision d’une ville universitaire.

 Notre campus est joli, mais pour les citoyens, ce sont trois affiches en bordure des rues. On ne le voit pas. C’est la raison pour laquelle, entre autres, on sort l’université de son campus pour l’amener au centre-ville, pour aller là où sont les gens. On doit aussi trouver un moyen d’inviter les gens chez nous , mentionnait M. Blanchette

 Démontrer l’accessibilité de l’université figure au nombre des défis pour les prochaines années. On a besoin de gens qui ont des DEP ou qui sont des techniciens, mais en côtoyant l’université, on peut développer des rêves pour y aller , soulignait le recteur.

« Je pense qu’en désenclavant l’université, en l’amenant dans la ville, en la rendant visible, on peut montrer que c’est accessible.  »— Une citation de  Christian Blanchette, recteur de l’UQTR

Autre défi de taille, celui du logement, particulièrement pour les quelque 2300 étudiants internationaux qui arrivent à Trois-Rivières en août alors que les logements sont loués. Christian Blanchette croit qu’il est essentiel de développer des modèles adaptés.  Mais ça prend du temps et, tristement, le besoin est maintenant , constate-t-il.

Par ailleurs, l’UQTR va poursuivre sa mission d’enseignement sur des campus externes comme au Centre-du-Québec, à Québec et dans Lanaudière. Pour ce qui est du Centre-Mauricie, Christian Blanchette croit possible de développer des partenariats en recherche et de parapher des ententes avec des lieux comme le Digihub pour permettre aux étudiants et aux chercheurs d’avoir des lieux de proximité pour travailler.

Avec Radio-Canada

Canada: Un retour en présentiel prévu le 31 janvier à l’UQTR… pour le moment

janvier 10, 2022
La structure des cubes à l'Université du Québec à Trois-Rivières en hiver.

L’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) Photo : Radio-Canada/Joséé Ducharme

L’enseignement à distance a repris lundi pour les élèves du primaire et du secondaire en Mauricie et au Centre-du-Québec en vue d’une rentrée en présentiel le 17 janvier prochain. À l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR), la rentrée « essentiellement à distance » aura lieu ce mercredi. L’institution d’enseignement vise le 31 janvier pour un retour de ses étudiants en classe.

Cette date est conditionnelle à la situation épidémiologique. Il n’est donc pas exclu qu’elle soit reportée, a expliqué le recteur Christian Blanchette, en entrevue à l’émission Toujours le matin.

Moi comme vous, on regarde chaque jour les courbes, on les analyse, on a des experts qui nous conseille, on rencontre la santé publique et on a des rencontres à l’échelle du Québec, du Canada et avec le gouvernement pour voir quelles sont les grandes tendances.

D’ici là, l’enseignement se fera principalement à distance. Seuls les cours pratiques, les laboratoires et les stages pourront s’effectuer sur le campus.

On doit réduire la densité des présences sur le campus. Cette cinquième vague, elle est pernicieuse, parce qu’elle s’associe à un changement de comportement du virus, et donc on doit être très attentif pour la sécurité de tout le monde, a poursuivi le recteur.

Christian Blanchette debout dans un couloir de l'université.

Le recteur de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR), Christian Blanchette (Archives) Photo : Radio-Canada/Josée Ducharme

Une année chargée pour l’UQTR

Outre la gymnastique imposée par les changements aux mesures sanitaires, la direction de l’UQTR aura une année 2022 bien remplie. De nombreux projets pourraient connaître un dénouement au cours des prochains mois ou franchir des étapes cruciales. Ce sera une bonne année, a affirmé Christian Blanchette.

En ce qui concerne le nouveau pavillon de recherche et d’enseignement sur les technologies vertes, dont les travaux devraient débuter cette année, le projet est sur la table du gouvernement  et des décisions sont imminentes.

L’institution attend également une décision sur la désignation d’une zone d’innovation Trois-Rivières–Bécancour sur laquelle nos chercheurs ont construit le plan scientifique depuis plus d’une année.

Par ailleurs, l’UQTR inaugurera en septembre le Centre national intégré du manufacturier intelligent à Drummondville. Il s’agit d’un centre de recherche unique au Canada conçu en partenariat avec le Cégep de Drummondville.

L’institution ouvrira également un nouveau campus à L’Assomption à la fin du mois de janvier. Celui-ci accueillera 350 étudiants par année dans trois programmes visant à former de futurs enseignants.

L’UQTR a le vent dans les voiles, a conclu Christian Blanchette.

Avec Radio-Canada

Jeux du Canada : un deuxième bassin verrait le jour à l’UQTR

octobre 25, 2021

« Je vous apprends que c’est officiel qu’on va avoir deux piscines » dans le dossier de candidature conjoint de Shawinigan et Trois-Rivières pour obtenir les Jeux du Canada en 2029 ou en 2033, a annoncé lundi matin le président du comité responsable de la candidature, Claude Villemure, à l’émission Toujours le matin.

Un 2e bassin devrait voir le jour du côté des installations de L'université du Québec à Trois-Rivières.

© Jef Fortier/Radio-Canada Un 2e bassin devrait voir le jour du côté des installations de L’université du Québec à Trois-Rivières.

Cette piscine de réchauffement d’une longueur de 25 mètres serait construite au Centre de l’activité physique et sportive de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR). Celle-ci serait adjacente à la piscine de 50 mètres déjà existante et qui servirait de bassin de compétition.

On ne peut pas traverser la rue, il faut vraiment que je sois adjacent. Il faut que les athlètes qui s’échauffent puissent tout de suite entrer dans l’eau de la piscine de 50 mètres, c’est fait de cette façon-là», a expliqué M. Villemure. [Pour] nous, les coûts seraient moindre de rajouter la piscine sur une piscine qui est déjà existante.»

Des discussions avec l’UQTR avaient été entreprises avant l’arrivée du nouveau recteur Christian Blanchette. Claude Villemure est toutefois convaincu que le recteur, avec les subventions [disponibles], va être très enthousiaste à le faire».

Ces installations feraient partie du legs que les villes hôtesses doivent laisser selon les standards de l’organisation des Jeux du Canada. Un legs, c’est de montrer que les Jeux du Canada sont passés dans la région et ce legs-là, le comité veut qu’il soit à l’UQTR, parce qu’on vise aussi d’avoir les villages des athlètes à l’UQTR, ça aussi on est en train de négocier ça», a ajouté le président du comité pour la candidature conjointe de Shawinigan et Trois-Rivières.

D’autres installations dans la mire

Puisque les Jeux du Canada dépassent largement les activités qui ont cours dans une piscine, le comité étudie présentement d’autres sites qui pourraient accueillir des compétitions.

Les épreuves d’aviron pourraient se dérouler au bassin de Shawinigan, celles de voile au lac Saint-Pierre, de volleyball de plage probablement» sur le bord du lac à la Tortue sur l’ancienne Plage-Idéale et la majorité des sports intérieurs au Colisée Vidéotron, a énuméré Claude Villemure.

C’est d’ailleurs à cet endroit que pourraient se tenir les cérémonies d’ouverture ou de clôture des Jeux. Si Trois-Rivières accueille les cérémonies d’ouverture, Shawinigan accueillerait celles de clôture ou l’inverse, a précisé M. Villemure.

Le fait d’accueillir les Jeux du Canada ouvrirait ensuite la porte pour d’autres compétitions d’envergure. Si on fait ça, par exemple le bassin à l’UQTR, c’est toutes les compétitions après qu’on peut recevoir. Ça amène du monde, ça stimule l’économie, mais on est tellement au début du dossier», a-t-il poursuivi.

Le comité saura bientôt si le Québec est toujours dans la course, puisque la province doit encore accepter la candidature et est toujours en attente de la décision du Nouveau-Brunswick d’accueillir ou non les Jeux.

Claude Villemure assure que la candidature de Shawinigan et Trois-Rivières a reçu tous les appuis nécessaires jusqu’ici, autant du provincial que du fédéral.

Avec CBC/Radio-Canada

Canada: Apprendre à enseigner en nature à l’Université du Québec à Trois-Rivières

octobre 19, 2021

Des étudiants au baccalauréat en éducation à l’Université du Québec à Trois-Rivières participent à un type d’enseignement peu commun. Cette session, ils expérimentent plusieurs séances de leur cours Gestion de classe non pas en classe, mais plutôt dehors, beau temps mauvais temps.

L'Université du Québec à Trois-Rivières a mis en place une structure pour offrir des cours à l'extérieur.

© Marie-Ève Trudel/Radio-Canada L’Université du Québec à Trois-Rivières a mis en place une structure pour offrir des cours à l’extérieur.

Des chercheurs de l’UQTR, qui valorisent l’éducation par la nature, documentent cette expérience dans le contexte d’une recherche scientifique.

On va leur faire vivre différentes situations qui vont créer des déséquilibres… un peu d’instabilité, explique Geneviève Bergeron, professeure au département des sciences de l’éducation à l’UQTR. On veut amener les étudiants à mobiliser leur capacité adaptative. On veut créer quelque chose qui va ressembler à leur contexte réel d’enseignement.»

Geneviève Bergeron a décidé de donner des cours à l'extérieur.

© Martin Chabot/Radio-Canada Geneviève Bergeron a décidé de donner des cours à l’extérieur.

Les projets d’éducation par la nature en milieu universitaire sont encore rares au Québec. Les chercheurs évaluent donc le potentiel de cette approche pédagogique, qui facilite, selon eux, des apprentissages orientés vers la collaboration et l’interactivité.

Geneviève Bergeron a commencé à donner des cours à l'extérieur malgré la température pluvieuse.

© Marie-Ève Trudel/Radio-Canada Geneviève Bergeron a commencé à donner des cours à l’extérieur malgré la température pluvieuse.

Dans ces cours, nul besoin d’apporter ni papier ni crayon. Au passage de Radio-Canada, les formateurs proposent plutôt aux étudiants de compléter un exercice avec un œuf en essayant de ne pas le casser.

On n’est pas dans une logique de démontrer, précise Sébastien Rojo, chargé de cours au département de psychoéducation à l’UQTR. En étant dans un contexte authentique, je peux par exemple ressentir et comprendre.»

Sébastien Rojo est un des enseignants de l'Université du Québec à Trois-Rivières qui enseigne à l'extérieur.

© Martin Chabot/Radio-Canada Sébastien Rojo est un des enseignants de l’Université du Québec à Trois-Rivières qui enseigne à l’extérieur.

On a fait émerger beaucoup d’émotions, raconte l’étudiante Myriam Tschanz. Il faut briser la mentalité qu’on enseigne dans une classe et que c’est juste comme ça.»

Les étudiants sont sensibilisés aux enjeux de comparaison sociale et de compétition en milieu scolaire. Les chercheurs espèrent qu’ils conserveront cette sensibilité lorsqu’ils auront à intervenir dans une salle de classe ou en centre jeunesse.

Justine Boisvert se sent, pour sa part, mieux préparée à enseigner à différentes clientèles : On va travailler avec des jeunes en trouble de comportement qui ne peuvent pas être assis sur une chaise pendant huit heures de temps. L’enseignement, c’est tellement plus large qu’entre quatre murs. On peut apprendre dans des contextes différents.»

Plusieurs autres étudiants de différents programmes vont suivre une formation similaire au cours de l’année scolaire 2021-2022.

Avec  CBC/Radio-Canada d’après le reportage de Marie-Ève Trudel

Canada: Nouvelles chaires d’excellence en enseignement à l’UQTR

septembre 29, 2021

L’UQTR annonce qu’elle met en place un Programme de chaires d’excellence en enseignement. Le programme vise ultimement la création de quatre nouvelles chaires chaque année.

Deux des quatre chaires viennent d’être lancées.

© ARCHIVES Deux des quatre chaires viennent d’être lancées.

L’objectif de cette initiative est d’accentuer le développement des connaissances et l’amélioration des pratiques en éducation. Elle vise également à reconnaître et soutenir l’excellence des travaux des professeures et des professeurs de l’UQTR.

Deux chaires sont officiellement lancées en ce début d’année. La première, dirigée par la professeure France Lafleur du Département des sciences de l’éducation, est la Chaire d’excellence en enseignement sur la formation à distance qui permettra à la fois d’étudier les défis reliés à l’enseignement à distance, mais aussi d’appliquer des principes qui assureront une valeur réelle à ce type de formation.

La seconde chaire s’intitule Développer les compétences transversales et savoir-être des futurs professionnels de la santé. Elle est dirigée conjointement par les professeures Catherine Briand et Marie-Josée Drolet du Département d’ergothérapie et entend soutenir le développement des compétences personnelles, relationnelles, sociales et éthiques des étudiants des différents secteurs de la santé et des services sociaux.

Selon les chercheuses, la communication, l’ouverture d’esprit, la collaboration et l’établissement de relations égalitaires avec les patients sont des aptitudes essentielles pour favoriser l’employabilité des professionnels de la santé, mais aussi pour assurer une prestation de soins de qualité.

Le Programme des chaires d’excellence en enseignement de l’UQTR accorde pour chaque chaire une aide financière de 25 000 $ par année pour un maximum de deux ans. S’il reconnaît les compétences exceptionnelles et le rayonnement des titulaires dans le domaine de l’éducation, ce programme vise également à satisfaire les besoins actuels et futurs du Québec en guise de formation.

«Notre programme fait suite au rapport du Scientifique en chef du Québec sur l’Université québécoise du futur qui recommande notamment l’amélioration des pratiques éducatives dans les établissements postsecondaires et le développement de recherches pouvant y contribuer. En visant à améliorer l’offre de formation et actualiser le niveau de compétences dans des secteurs touchés par la rareté de la main-d’œuvre, notre programme pourra répondre à des besoins concrets», prévoit le recteur, Christian Blanchette.

Avec Brigitte Trahan – Le Nouvelliste

Canada: La Fondation de l’UQTR a 300 bourses à décerner

septembre 20, 2021

La Fondation de l’UQTR lance un appel de candidatures à ses étudiants qui souhaiteraient obtenir l’une de ses 300 bourses d’études.

De gauche à droite : Mario Paradis, président du conseil d’administration de la Fondation de l’UQTR, Christian Blanchette, recteur de l’UQTR et Daniel Milot, directeur général de la Fondation de l’UQTR.

© COURTOISIE UQTR De gauche à droite : Mario Paradis, président du conseil d’administration de la Fondation de l’UQTR, Christian Blanchette, recteur de l’UQTR et Daniel Milot, directeur général de la Fondation de l’UQTR.

En plus de récompenser les résultats scolaires, ces bourses reconnaissent aussi l’implication sociale, l’excellence sportive ainsi que la détermination d’étudiants qui vivent en situation de handicap ou qui font un retour aux études.

Grâce à l’apport financier de 80 donateurs, le programme de bourses de la Fondation de l’UQTR épaule depuis 35 ans des étudiants de l’UQTR dans l’obtention de leur baccalauréat, leur maîtrise ou doctorat.

Parmi les nouvelles bourses offertes, deux proviennent d’Alcoa pour la relève de 3000$ chacune. L’une s’adresse aux étudiants de 1er cycle en génie et la seconde, aux étudiants à la maîtrise en sécurité et hygiène industrielle.

«Les lauréats qui recevront leur part des quelque 600 000$ offerts cette année contribueront bientôt, par leurs talents, leurs compétences et expertises, à développer et à transformer notre milieu de vie. Il s’agit là d’un avantage extraordinaire pour nos régions et toute la société», fait valoir le recteur, Christian Blanchette.

Les étudiants intéressés ont jusqu’au 30 septembre pour poser leur candidature.

Grâce aux nombreux donateurs, la Fondation de l’UQTR remet annuellement près de 1 M$ aux étudiants de l’Université.

Avec Brigitte Trahan – Le Nouvelliste